Merci à tous pour vos réponses et votre bienveillance.
Nous ne sommes plus ensemble il a des moments où il a besoin de moi et parfois m'ignore totalement.
J'en viens à me poser beaucoup de questions j'y met beaucoup d'énergie et il ne le voit pas, ou est la limite ?
Dois je continuer à l'aider ?
Ou attendre que lui décidé de s'aider lui même pour me manifester ?
Mathieu,
Pour ce qui est de tester tes limites et te faire sortir de tes gonds je comprends complètement ce que tu dis de la provocation en permanance.
@Bibiba J'ai appris une leçon de mon histoire, c'est que lui ou elle seul peut se sauver. Il est son propre remède. Tu ne peux rien faire si lui ne l'a pas décidé. Nous sommes juste l'épaule sur laquelle il peut s'appuyer. Un peu comme le pharmacien, mais en aucun cas son psy.
Partir ou rester et aider, je ne serai pas de bon conseil car si je suis sur ce forum c'est que je me pose la même question. Et ça me tanne d'en être là...
Prends soin de toi et fais des choses pour toi, je pense qu'il faut se faire du bien dans ces cas-là 🙂
Mathieu,
Je pense de plus en plus de cette façon, peu être qu'au fond je suis un peu à bout mentalement, un peu comme nous tous appriori.
As tu également des insultes de la part de ton ex ?
Es ce quelque chose de récurant ou alors cela n'appartient qu'a mon ex ?
Et ce côté " je te prends quand j'ai besoin si je n'ai pas besoin je t'ignore " est commun à beaucoup de bipolaire ou uniquement au mien ?
Ça se ressemble beaucoup haha 🙂
En ce qui me concerne, j'adore son fils et ça a l'air réciproque mais je me dis que ce n'est pas mon rôle étant donné qu'il a un papa et qu'ils se voient une semaine sur deux. Je ne suis pas trop inquiet de ce coté là car son fils est sa raison de vivre et elle ne déconne pas quand elle l'a.
Je suis incapable de passer de l'amour à l'amitié sans avoir fait le deuil de cet amour. Et quand bien même, quand j'aime une fois j'aime pour toujours dixit Cabrel, le vase est cassé et ce n'est plus jamais pareil... Nous avons été des supers potes avant d'être amants et ne pas retrouver cet osmose, c'est trop fort pour moi et je préfère prendre le vent.
La honte oui, il y a peut-être de ça. Et pour se dévaloriser c'est la meilleure!! Je ne suis pas digne, tu seras pas heureux, je suis une mauvaise personne, je ne suis pas à la hauteur de tes attentes... Est-ce qu'elle m'aime ? Elle seule le sait, j'en ai eu vraiment la sensation à un moment mais je ne sais plus... Une petite introspection ne me fera pas de mal, se poser, réfléchir à tout ça et avancer 🙂
Non, j'ai échappé aux insultes, mais de ce que j'ai pu lire ici tous ne font pas les mêmes choses. Et j'imagine que les réactions sont proportionnelles à l'amour qu'ils nous portent et au vécu qui a conduit à ces troubles.
Oui c'est épuisant mentalement si on ne prend pas le recul suffisant. Depuis que je sais, je suis moins atteint mais j'avoue être fatigué.
Et comme toi j'ai vécu ce truc du "je te prends quand j'ai besoin et je te jette après" mais après une certaine connaissance de la maladie, on s'aperçoit que ce n'est pas exactement ça. Et dans certaines proportions, c'est que la personne est fondamentalement comme ça et que ce trait de caractère est décuplé par la maladie.
Bonsoir,
Tu as mis le doigt dessus, Mathieu : "la personne est fondamentalement comme ça et ce trait de caractère est décuplé par la maladie"
On ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac.
Vous avez souffert, vous souffrez toujours du comportement de vos ex ADTB (atteints de troubles bipolaires) et j'espère que vous arriverez à panser vos blessures, mais il faut laisser le temps au temps.
C'est vrai que c'est compliqué de savoir s'il faut fuir, rester ou soutenir de loin. Moi je dirais qu'il faut écouter son coeur et son corps. S'il y a toujours de l'amour et si on se sent physiquement et psychologiquement assez fort pour faire face aux changements d'humeur de son (ou sa) chéri(e), alors il faut foncer et profiter de chaque moment passé à ses côtés.
Mais c'est un avis tout à fait personnel 😉
Mon histoire avec mon chéri ADTP aura bientôt 3 ans. Il ne m'a jamais manqué de respect, ni trompé. J'ai entièrement confiance en lui. Ses graves phases de dépression font parti de notre histoire. Je l'aide à les traverser, sans stress, ni trop d'inquiétude, car je connais suffisamment la maladie maintenant pour m'être beaucoup documentée, et tout le monde le répétera : chaque phase à un début et une fin. Alors il faut rester patient et bienveillant. Même si parfois, on s'énerve un peu face à un silence persistant. Mais finalement c'est toujours mieux que de laisser la frustration s'accumuler.
Alors oui, il est compliqué parfois de vivre une histoire avec une personne malade, et ce, quelle que soit la maladie, mais si la dite histoire est un mélange de beaucoup d'amour et de complicité, faut-il faire une croix dessus ou se battre ?
C'est à chacun de trouver sa réponse 😉
Merci pour vos réponses, effectivement j'ai lus quelques par que tout été decuplé par rapport à la maladie.
Donc l'irrespect et la haine parce qu'on parle de haine à mon égard ne sont pas à mettre complètement sur le dos de la maladie. Il a dit lui même que j'étais une sorte vidangoire puisqu'il ne pouvait le faire sur personne d'autre.
Merci pour vos lumières, j'ai accepté sûrement beaucoup trop en mettant tout cela sur le compte de la maladie.
Et oui, beaucoup d'amour et de complicité en ce qui me concerne mais aujourd'hui, c'est le néant... Infidélité, foutage de gueule et tout le tralala... Aujourd'hui elle m'a bloqué car je fais front en disant tout simplement non à une requète. C'était de l'intérêt pur et simple (financier) et ça l'a foutu hors d'elle. Donc je renonce et laisse aller, l'autre s'occupera d'elle comme il faut et tout ira bien 😉 Mon coeur dit continue mais mon corps et mon esprit disent stop. J'ai malheureusement atteint mes limites physiques et mentales. Il fallait que je vienne sur ce forum pour m'en convaincre. Je vais m'en vouloir mais moins que si j'avais entraîné ma fille dans cette spirale infernale.
Si elle n'avait pas eu 3 enfants, j'aurais juré qu'on parlait de la même lol. Moi je n'en peux plus et je laisse le flambeau à l'autre, Advienne que pourra. Je leur souhaite que ça marche mais je suis quasi sûr de recevoir un mail à la prochaine phase up en me disant tout le mal qu'elle pense de lui... Je ne suis pas aussi fort que toi et incapable de la voir comme une amie. Il y'aura toujours une ambiguïté de ce coté là et c'est malsain. Aujourd'hui elle m'a bloqué pour la énième fois et j'en ai fait de même ainsi que son marlou qui passe son temps à espionner mon facebook. Je ferme les portes pour me préserver et passer à autre chose. Tant pis pour elle et pour moi mais c'est un mal nécessaire. Je l'aime énormément et c'est bien trop dur à vivre... Elle a deux ou trois amies sur lesquelles elle peut compter alors je ne suis pas trop inquiet.
Je suis de ton avis aussi, tout n'est pas à mettre sur le dos de la maladie comme l'a relevé Nath. Je vais suivre mon idée et vivre pour ma fille et moi. Ce sera très dur car elle en parlait déjà comme de sa belle-mère alors que j'avais tout fait pour lui dire que ce n'était pas si simple que ça. Nos week-ends camping chez l'un ou l'autre avec les gosses et des supers moments vont me manquer mais ce sera toujours moins douloureux que d'être dans cette machine à laver... La confiance est brisée et mon instinct me hurle "sauve toi où tu vas avoir très mal...
@Cool2019. Merci bcp ! Ca fait du bien de lire ceci, un grand bien. L'avenir existe ! Accepter, assumer et certainement pas une fatalité.
Mea Culpa Merci beaucoup de ton intervention Cool2019, grand bravo à toi et merci de remettre un peu d'espoir dans ce fil 🙂
Bonjour Etoile
Je vois bien de quoi tu parles ... Non je ne serais pas un aimant, cette relation m'aura enrichi, tant sur le plan personnel qu’émotionnel et ce fut passionnant de sentiments... Je saurais voir venir maintenant 😉 Et oui, les gens sensibles...
Oui passionnant car même si on est pas touché par la maladie, elle vous arrive en pleine poire et je vivais les émotions à son rythme et c'est épuisant, on ressens une part de cette souffrance qu'ils ont en eux. Elle avait ri au début de notre relation quand je lui ai dit "je voyais bien qu'il y'avait quelqu'un de coincé là-dedans et j'avais envie de te "secouer" pour que ça sorte" . Un jour l'amour fou et le lendemain l'indifférence... A qui ai-je eu à faire ? Je n'en sais rien et je m'en fous, je suis tombé amoureux de quelqu'un et j'ai vécu une histoire bouleversante. Quand j'aurais fait le deuil de cet amour, je ne suis pas fermé à une amitié à distance et une vraie cette fois-ci sans ambiguïté... J'ai eu le droit à des excuses à chaque fois.
Oh non, loin de moi l'idée de la blâmer... Ce fardeau qu'elle a sur les épaules doit être terrible tout comme sa souffrance intérieur. Et on est à mille lieux de ce qu'ils ressentent vraiment. Quelque part c'est honorable de sa part de vouloir me protéger. J'ai surement représenté une bouffée d'air à un moment et elle me remercie... Elle m'a plusieurs fois dit "je suis épuisée", comme je la crois...
Je te souhaite du courage pour affronter tout ça, finalement j'ai peut-être échappé à quelque chose qui m'aurait dépassé. J'espère pour toi que les choses vont s'arranger.
Bonsoir,
Je vous lis et si triste pour vous. Moi bipo depuis l age de 35 ans (j 'en ai 52) ce doit être véritable calvaire. J'ai la chance d'avoir près de moi un mari très bienveillant. Je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Je l'ai rabaissé, insulté. il est tjs près de moi. Heureusement pour moi, il n'a pas tenu compte de mes dires insultant. Cette maladie est dévastatrice, pour nous (bipo) et aussi (car on en parle pas assez) de l'entourage, surtout les conjoints (tes). Il faut avoir un moral de fer, pour nous supporter, vivre avec nous. S'excuser? non. Malheureusement, on ne s'excuse pas tant qu'on a pas pris conscience de la maladie, ce qu'elle nous fait être...c'est dûr, je sais, mais le malade est tellement en souffrance qu'il ne pense pas à l'autre. Il n'y a que lui et encore lui. On ne parle pas assez de ceux qu'ils vivent avec nous. On leur demande d'être présent, à l'écoute, ne pas tenir compte de leur phase up (peut importe soit elle) comme c'est dur pour vous tous. Une chose, tant que le bipo ne se soigne pas, est pris conscience que cette maladie nous fait devenir "fou", que vous ayez un moral de fer, ainsi qu'une dose de patience extrême, que vous ne soyez pas fou amoureux, passer votre chemin. A ce jour, mon mari, après tant d'années, est toujours là près de moi. Avec du recul, je me demande si moi j'aurai pu faire la même chose. A plusieurs reprises, des crises, phases divers, hospitalisation, pompiers ont été notre vie. Voilà ce à quoi vous êtes confrontés. Je ne cherche pas à vous démoraliser, mais sachez, que le calvaire est à la fois pour le bipo ainsi que le conjoint.
Ce qui me semble ""terrible"", c'est que l'Amour semble bien présent, simple, naturel, que nous, les ""co dépendants" (je n'aime vraiment pas ce mot, ridicule à mes yeux), on peut les comprendre/accepter/accompagner sans se sentir Superman ou le sauveur "d'Alerte aux bipo/borderline", si sensible, si belle, si intelligente, si tendre, si unique à cause ou grâce à leur maladie peut être, mais parce ce que la honte, les dénis, ces "loups" qui gravitent autour de ces personnes, cet Amour devient une réelle souffrance pour les 2 (enfin je veux croire pour les 2 à un moment donné, mais pour sur, pour celui non touché par la maladie).
Ou est-ce que du zapping, de la poudre aux yeux, un complément temporel ?
Avis aux personnes concernées. Merci.
J'ai l'impression qu'il est présent mais qu'il ne peut s'exprimer correctement et tout le monde se met sur la défensive et tout est gaché... Ou alors il n'y a que manipulation pour obtenir des faveurs en phase up et la descente est terrible quand revient la réalité d'où le mépris de soi.
J'ai cru être co-dépendant, mais non, car aujourd'hui je sais que je peux décrocher. Cela fait mal certes, peut-être plus mal qu'une rupture sans vrais sentiments. Elle est belle, souriante, terriblement attachante et ça fait boum quand je la serre dans mes bras mais je ne peux rien pour elle alors il est temps de partir. Et ces loups dont tu parles, ils sont là oui, mais je sais que ses amies seront là aussi 🙂
Bonsoir Violette
Oui, du vague à l’âme de tous cotés ce soir. Je t'avoue ne pas être fier de baisser les bras mais là je pense que j'ai atteint ma limite et c'est un triste constat d'échec pour moi. Mais c'est avec humilité que j'accepte la défaite. Je ne suis pas à la hauteur. Tu as eu cette chance d'avoir un mari inébranlable et il a su tenir le cap contre vents et marées. J'aurais aimé lui rendre ce service
Etoile c'est exactement ça ... C'est surement pour ça qu'elle attire des loups aussi.
De tout ce que j'ai pu lire, j'avais pensé borderline aussi, je lui en avais fait part lors de notre dernier moment de calme, elle m'a dit que non...
Et j'ai moi aussi cette impression de b### sur pattes que l'on charme au grés de ses envies en donnant aux hommes ce qu'ils attendent pour mieux leur reprendre. Mais c'est surement bien plus compliqué car à la descente elle se sent mauvaise, méchante, salie, souillée... Je lui ai dit d'arrêter de se faire autant de mal avant qu'elle ne s'en aille... Dans mon cas c'est bien de cela qu'il s'agit, une haine profonde des hommes.
Ah oui elles le sont!!! Vous aussi vous êtes abonnés aux long mails ? Je n'en écrit plus, cela ne sert à rien à part la déstabiliser encore plus. Je la laissais faire son choix en me disant que si je lui manquais, elle s'en apercevrait seule
J'ai eu un coup dans ce genre où elle m'a envoyé un texto pour venir manger chez elle avec ma fille et en fait elle avait invité l'autre car je n'ai pas répondu assez vite :p
Ici je parlerai plutôt du "démerdes-toi" de la part des parents et de leur démission face aux problèmes de leur fille alors qu'elle aurait eu grand besoin d'aide. Maintenant elle doit tout réapprendre. Elle m' dit une fois après une rupture "tu m'as donné de l'amour, j'ai regardé avec envie ta relation avec ta fille..." Son gros problème il est là, elle n'a confiance en personne depuis toujours, comment sortir de ça ???
Sur-ce, douce nuit à tous les cogitars. Pensée à vous tous qui souffrez de cette pieuvre dégueu qui vous entraîne au fond.
J ai cru longtemps qu elle reviendrait mon ex diagnostiquée bipolaire il y a 6 mois se soigne et doit a nouveau etre hospitalisée car pas trouvé le bon traitement. Maintenant elle a un nouveau conjoint avec qui elle ne veut pas s'engager car ne se sent pas capable de s'engager avec quelqu un vis à vis de moi plu aucun sentiment . Son nouveau traitement peut il changer quelque chose la rendre à nouveau amoureuse de moi j y crois de moins en moins je dois me mettre à l'évidence elle est passé à autre chose les 5 années de bonheur elle les a oublié comme s'il n'y avait jamais rien eu. Je sais que je dois aussi prendre de la distance car si elle me sent encore tres accrochée cela l'énerve. Que feriez vous à ma place tourner carrément la page ou attendre un miracle. Merci pour vos réponses.
Bonjour Alain,
On n'a qu'une vie et il ne faut pas la gaspiller. A ta place, je prendrais de la distance avec elle pour panser mes blessures et ne pas avoir à souffrir de la voir avec un autre. Peut-être qu'elle quittera "l'autre" et te reviendra, mais peut-être pas, et tu ne peux pas passer ta vie à l'attendre.
Il faut que tu réapprennes à vivre sans elle. Fais toi plaisir : fais des choses que tu aimes, remplis toi la tête de choses positives pour chasser la tristesse. Avec le temps, la douleur sera moins intense et s'estompera petit à petit. Répètes toi que le meilleur reste à venir.
Bon courage à toi.
merci nath je vais essayer d appliquer ce que tu me dis l essentiel et qu elle trouve le bon traitement et qu'elle puisse savoir ce qu elle veut faire de sa vie je sais que je dois pas l 'attendre meme si je sais que nous avions plein de points communs et que l on aurait pu etre heureux tous les deux.
Bonjour,
Malheureusement l'entourage n'est pas suffisamment pris en compte. Tout est concentré sur le Bipolaire. (c'est mon sentiment après avoir participé à la psychoéducation)
Et non il n'y a pas de formation pour vivre avec un bipolaire. On aimerait bien l'avoir aussi cette formation. On a rien demandé et nous devons vivre avec.
Bonne journée
oui c est vrai que l entourage n est pas pris en compte et pour ma part j ai decouvert sa maladie en meme temps qu'elle je m y suis interessé mais visiblement trop tard ses sentiments ont disparu ca c'est dur à comprendre et a accepter qu une relation se passe super bien et que du jour au lendemain l'autre personne vous repousse eprouve presque du degout c'est terrible ce truc là.
