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Je doute..

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Melo
 Melo
(@malette)
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Posté par: @interne25

Bonjour à tous, 

 

‘’je me présente, j’ai 29 ans, je suis interne en psychiatrie. Pour vous raconter un peu mon histoire et l’année que je viens de passer, j’ai fait un stage en hôpital psychiatrique de novembre 2019 à mai 2020. De nombreuses angoisses, ainsi que le début de l’épidémie m’a fait en quelque sorte vriller. A la fin de mon stage, j’ai décidé de me faire hospitaliser en clinique privée pour soignants. Diagnostic du psychiatre de l’établissement, état mixte avec logorrhée, tachypsychie, tristesse de l’humeur et idées suicidaires actives. En désaccord avec ce diagnostic, j’ai quitté l’établissement, avec pour seul traitement AD et Benzo. En Août 2020, toujours en arrêt de travail, je fais ma première IMV, une centaine de psychotropes accumulés chez moi en auto prescription. Hospitalisation, 2 mois plus tard, nouvelle IMV, 2 flacons de tercian, 1 flacon de thé ramené, 40 cp de clomipramine.. Glasgow 5, réa.. etc. De retour dans le service en SPDT, les psys testent de nombreux traitements, depakine, abilify, anafranil (syndrome serotoninergique), sans réel effet. Devant la résistance symptomatique j’accepte les ECT, qui j’avouent m’ont fait du bien. A la sortie des séances, ils instaurent un traitement par Lithium LP 1400 mg par jour, Lorazepam 3mg, Cymbalta 60 mg.

c’est le traitement que j’ai depuis janvier environ, je suis sorti d’hospitalisation en avril dernier, soit 7 mois d’hospitalisation. J’ai repris un stage, en santé publique, moins stressant. Mais le problème c’est que depuis je ne me retrouve pas comme j’étais avant, performances cognitives nettement diminuées, troubles de la mémoire, manque de motivation, ce qui dans mon travail est plus que problématique. Devant ces symptômes, et contre l’avis de mon psy, j’ai donc décidé d’arrêter le cymbalta pour la fluoxetine, plus stimulant, mais depuis je me sens nerveux, jamais détendu.. j’ai également voulu arrêter le lithium, étant en désaccord avec le diagnostic de bipolarité de type 2, mais j’ai remarqué une accentuation de la tristesse de l’humeur.. 

je vous avoue être un peu perdu, ma mère souffre d’une schizophrenie résistante, sous clozapine, et placée en FAM. Voilà pour les antécédents familiaux.

 

j’ai été un peu long mais je n’ai pas réussi à être synthétique. 
je vous remercie par avance des témoignages que vous pourrez m’apporter. Kust, si tu as un avis, je suis preneur.

 

bonne journée à vous.

Peut être que le traitement n’est pas le bon. As tu essayé d’autres molécules?

j’ai lu que le lithium n’était pas tjs prescrit au bipolaire. Pour certaines formes de dépression il est préscrit avec un ad parce qu’il potentialise ce dernier.


   
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kust
 kust
(@kust)
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S il faut les troubles cognitifs s intègrent dans un phenotype plus large à savoir un début de rechute dépressive ou des symptômes résiduels 

C est qu une hypothèse parmi tant d autres, et dans ce cas comme d autres les troubles cognitifs sont réversibles

Les conseils et avis portés par l ignorance ça n est pas rentre service


   
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Posté par: @kust

S il faut les troubles cognitifs s intègrent dans un phenotype plus large à savoir un début de rechute dépressive ou des symptômes résiduels 

C est qu une hypothèse parmi tant d autres, et dans ce cas comme d autres les troubles cognitifs sont réversibles

Les conseils et avis portés par l ignorance ça n est pas rentre service

les conseils et les avis portés par l'imposture et le charlatanisme ne rendent pas service


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@interne25 

Posté par: @interne25

Seulement par le passé des dépenses sans trop compter, jamais au point detre vraiment dans la merde, des idées qui fusaient un peu a 1000 à l'heure, des moments pendants mes études ou je pouvais dire que j'allais tous les niquer, puis parfois retombée en disant que j'étais nul. 

Je vois que le sujet déchaine les passions...

Perso, je montais les marches de jour en jour. Accélération de la pensée, assurance accrue, logorrhée, puis le plus perturbant et tranché des symptômes, l'hypersexualité. Le tout était entrecoupé de plans suicidaires fugaces, et  mon irritabilité grimpait gentiment ce fameux escalier. Chaque composante est arrivée de façon "étagée", presque l'une derrière l'autre.

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Tout ceci pour dire que j'ai connu une hypomanie inaugurale courte et légère, suivie d'un épisode mixte long. Serait-ce possible que ton hypomanie attendue soit en fait un mixte plus ou moins appuyé, adapté à tes spécificités personnelles ? Les symptômes n'étant pas gravés dans la marbre pour tout un chacun ?

Pour tes prétentions personnelles, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Seul le temps est juge de loi.

Pour la cognitivité, je suis toujours aussi con que d'habitude. Je blague mais étant en arrêt depuis quelques mois, sans besoin de concentration important, je ne peux pas me prononcer réellement.

Je sais qu'on redescend d'un ou deux niveaux avec mon intervention. Faut pas m'en vouloir 😜 


   
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Lyleith
(@lyleith)
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Salut @interne25,

Tu décris des troubles qui semblent, à travers tes écrits, liés à des phases d'hypomanie et tu as plongé jusqu'à attenter à tes jours. Que tu sois bipolaire de type 2 ou pas, on ne peut pas te donner notre avis, on ne te connaît pas, mais en te lisant je me dis que tu devrais peut-être consulter un autre psychiatre. Si tu fais confiance à ton suivi actuel et à la clinique, il faudrait accepter leur diagnostic et leur traitement, tout en faisant part de ton désir de préserver tes capacités cognitives. Pour avoir testé quelques molécules, j'ai l'impression que le lithium ne ralentit pas plus que ça, contrairement à d'autres traitements (Zyprexa, Quétiapine, anxio...) mais je parle de mon propre ressenti. Les psychiatres en général tiennent compte du handicap généré par les traitements et acceptent de les changer si ça ne va pas.

Ce qui me trouble c'est ta tendance à l'automédication. Tu as des années d'études de médecine derrière toi, tu sais que ce n'est pas bon. C'est même dangereux puisque tu as failli y laisser la vie. Essaie de trouver quelqu'un en qui tu aies une pleine confiance pour trouver un traitement léger qui te permette de réaliser ton rêve. Il y a plein de médecins qui exercent tout en ayant un trouble psy, ce n'est pas un problème à partir du moment où tu te soignes. Ne te décourage pas. Un cerveau ça se muscle; une mémoire ça s'entretient. Avec un traitement adapté tu pourras continuer tes études. Continue à apprendre des choses, fais des exercices réguliers en attendant pour entretenir tes capacités.

Si notre avenir à tous était de se retrouver à la maison jusqu'à notre mort en gobant des pilules et en bavant dans un fauteuil, ce serait bien triste et je proposerais un suicide collectif. Il y a des tas de personnes bipolaires ou autre qui n'ont jamais abandonné leurs rêves, quels qu'ils soient. Devenir maman en ayant peur de l'hérédité. Exercer un métier stressant. Faire de longues études. Ou aller faire ses courses seul et gérer son budget.

Bon courage, je penserai à vous tous en regardant le handisport, c'est une belle leçon de vie 


   
NooN and Mily reacted
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Mily
 Mily
(@mily)
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@interne25 moi après une crise hypomaniaque puis mixte puis dépression (bipo type 2) je commence à retrouver mes facultés intellectuelles, ma concentration, ma mémoire etc... Pour ma part tout semble se remettre dans l'ordre. Je poursuis mon traitement sous lithium et abilify. Les facultés reviennent même avec le traitement. Pour te donner un ordre d'idée, ça fait environs 6 mois depuis l'hypomanie. Donc ça a pris du temps (dans mon cas). Et je continue à croire en mes rêves 😉 et en moi


   
NooN reacted
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Juste pour éclaircir mes propos.

Je ne suis pas pessimiste. 

Mais pragmatique.

Je considère les maladies mentales comme sérieuses, voir graves (taux de suicide d'environ 20 % , c'est pas pour rien).

Au même titre que peut l'être une sclérose en plaques ou autre maladie chronique qui nécessite un lourd traitement.

Lourd traitement = Lourds effets secondaires.

En plus, on en connaît pas du tout les causes, donc on applique du sparadra sur une maladie.

A partir de ce constat, j'ose penser que si pathologie sérieuse il y a, et non un truc ne rentrant pas dans cadre chronique, oui il est utile de se poser la question de si un jour on pourra atteindre nos objectifs, rêve ou que sais je.

Donc, si on ne réfléchit pas dans ce cadre là, celà s'appelle du déni.

Appelons un chat un chat.

Soyons honnêtes envers nous mêmes.

Les personnes qui disent "j'ai une vie tout à fait normale", je les supplie de bien vouloir nous détailler leur quotidien, leur vie avant la maladie et après, et d'être rigoureux.

 

Merci bien


   
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Mosis
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Posté par: @interne25

@noon 

Mes raisons pour en douter sont à mon sens l'absence d'épisodes d'hypomanies. 

Seulement par le passé des dépenses sans trop compter, jamais au point detre vraiment dans la merde, des idées qui fusaient un peu a 1000 à l'heure, des moments pendants mes études ou je pouvais dire que j'allais tous les niquer, puis parfois retombée en disant que j'étais nul. 

Alors ou se situe la frontière du normal du pathologique... c'est toute la question.

Si je perds mes facultés cognitives, je me tire une balle, jamais je ne tirerai un trait sur toutes les années d'étude que j'ai pu faire...

Bonjour, 

J'avais déjà vu passer ton  témoignage la dernière fois, c'est bien que ça aille mieux. 

Quelle est ton hypothèse sur ton diagnostic ? 


   
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Posté par: @lyleith

i notre avenir à tous était de se retrouver à la maison jusqu'à notre mort en gobant des pilules et en bavant dans un fauteuil, ce serait bien triste et je proposerais un suicide collectif.

j'ai jamais dit celà.

J'ai juste dit qu'il est souvent nécessaire de revoir ses priorités !

Pas tout le temps, mais souvent.

Bosser 45 h avec une maladie chronique de ce genre, dans une grosse boite, permets moi d'en douter fortement


   
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Posté par: @lyleith

Exercer un métier stressant. Faire de longues études. Ou aller faire ses courses seul et gérer son budget.

Les études épidémiologiques sérieuses montrent que dans notre population, on est très significativement en hausse au niveau chômage , et précarité.

Les études sérieuses, pas les témoignages YouTube, le voisin du coin , l'anecdote de la grand mère, monsieur jacques du val d'oise, les reportages à 2 sous de France TV.

On n'a pas accordé l'AAH aux maladies mentales pour rien.

Ce n'est pas du pessimisme, c'est du pragmatisme, très différent


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Tout le monde est différent. Certains ont des troubles tellement invalidant que en effet ils ont besoin de l’aah. En revanche il y a aussi ceux qui sont moins atteints et qui peuvent travailler normalement dans des conditions stressantes et qui de compensent pas pour autant.

tout le monde est différent.


   
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Posté par: @malette

Tout le monde est différent. Certains on des troubles tellement invalidant que en effet ils ont besoin de l’aah. En revanche il y a aussi ceux qui sont moins atteints et qui peuvent travailler normalement dans des conditions stressantes et qui de compensent pas pour autant.

tout le monde est différent.

En moyenne générale 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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C’est là problème avec cette pathologie. On peut pas faire du général. C’est tjs du cas par cas 


   
Serleena reacted
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HecLeGrand
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Whaouhhh 😳 ça pète 💣💥💥💥😂😂😂

Désolé pas lu le post trop pâté pavé donc je ne sais pas à quoi toute cette nervosité d'échange fait référence, je suis allé faire 💩 après et donc détendez vous tous 😊 humour du soir bonsoir 😁

En lisant les réponses je crois comprendre qu'il s'agit de soucis cognitifs.. dans les maladies psy mais aussi neuro il y en a souvent, c'est ainsi.. s'adapter.. faire au mieux avec les troubles.

Moi des soucis d'attention simplement.. toujours été convaincu que j'ai autre chose en plus de la bipolarité et de l'épilepsie mais qui n'est pas diag.. genre spectre autistique ou tdah ou autre chose j'en sais rien, bref.. 

Bonne soirée à toutes et à tous 😇


   
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HecLeGrand
(@heclegrand)
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Lu par politesse.. et pioufff.. touffu.. parcours prescriptif moléculaire bordélique 🥴

Alors peut-être envisager une fenêtre thérapeutique, une sorte de RAZ compteur avec hospi en clinique pour le sevrage et voir un peu tout ça.. y voir plus clair.. 

Juste une idée..

Bon courage...


   
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HecLeGrand
(@heclegrand)
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Posté par: @kust

S il faut les troubles cognitifs s intègrent dans un phenotype plus large à savoir un début de rechute dépressive ou des symptômes résiduels 

C est qu une hypothèse parmi tant d autres, et dans ce cas comme d autres les troubles cognitifs sont réversibles

Les conseils et avis portés par l ignorance ça n est pas rentre service

Ou troubles cognitifs résultant des ECT avec instauration de lithium à dosage trop élevé, 1400mg, 3 cp et demi, excusez moi 🤡 quoique pourquoi pas mais faut pas s'étonner alors d'avoir une mémoire claquée et une motivation qui schlingue sur un type 2 😂 quand on connait l'axe que le lithium emprunte dans le cerveau.. sans oublier que les ECT ne sont ni plus ni moins que des crises d'épilepsie généralisées induites sous anesthésie générale, le cerveau n'aime pas, ça l'abîme, l'épilepsie abîme le cerveau.. ah mais oui il ne faut pas le dire, tout le monde sait que l'épilepsie c'est géniale pour le cerveau, et la cognition, ça soigne la bipolarité l'épilepsie 😂 qui sait peut-être que mon épilepsie soignera ma bipo.. un peu de neurologie ça ne fait pas de mal.. enfin il est censé savoir tout ça l'étudiant en médecine.. 

C'est encore prescrit l'anafranil en 2021 😂😂 en perfusion comme il y a 20ans 😂 mouais peut-être.. ça se faisait beaucoup à l'époque en perf.. quant au diag d'état mixte en clinique et te laisser sortir avec diag bipolaire et une ordo AD et benzo, whouahh !! Tu as croisé de sacrés spécimens de naze en psychiatrie.. pour tes IMV ça va, tu es encore loin de mon record de janvier 2003 😂😂😂 un peu d'humour 

Lithium et fluoxetine 🤔 j'ai un doute..

Moi aussi je doute, y a rien qui va là dedans.. tout est à revoir..

En tous les cas bon courage.. @kust saura te mettre sur le chemin de la médecine 😁 

Bon au dodo 😴


   
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@heclegrand kust saura aussi bien le mettre sur la voie de la médecine qu'un curé sur la voie de la rationalité.

Ou qu'un truand sur la voie de l'éthique.

A voir .....

Je suis claqué 


   
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Interne25
(@interne25)
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Début du sujet  

@adil2250 

Je m’intéresse aussi aux étiologies, qui ne sont évidemment, pas uniquement biologique et génétiques. J’avais trouvé ce passage, intéressant, juste pour la culture générale, chacun en pensera ce qu’il veut 😊

« Sur le terrain de notre analyse du moi, il n’est pas douteux que, chez le maniaque, moi et idéal du moi ont conflué, si bien que la personne, dont l’humeur de triomphe et d’autofélicité n’est perturbée par aucune autocritique, peut se réjouir de la disparition des inhibitions, des égards et des autoreproches. » (Freud, 1921.) En fait, chez S. Freud, le moi idéal fait partie du même ensemble de formations psychiques dans lequel s’insère également le surmoi : il s’agit d’instances psychiques offrant au moi la représentation d’un but vers lequel il doit tendre idéalement, tout en assurant une surveillance de conformité par rapport à ce modèle. Elles font donc partie des instances idéales et, de ce fait, elles procèdent de l’intériorisation des figures parentales et composent le pôle « narcissique » de la personnalité. Ainsi, mélancolie et manie se rejoignent comme deux faces de la même médaille : dans la mélancolie, le moi subit le poids du surmoi, tout comme dans la manie, il réalise l’union avec le moi idéal.

bonne journée à vous, perso je suis claqué, la fluoxetine et le sommeil, c’est pas réputé être le meilleur couple existant.. j’en profiterai pour aller pêcher (des poissons, ma période d’accumulation de nanas m’est un peu passée..)


   
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HecLeGrand
(@heclegrand)
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Posté par: @interne25

@adil2250 

Je m’intéresse aussi aux étiologies, qui ne sont évidemment, pas uniquement biologique et génétiques. J’avais trouvé ce passage, intéressant, juste pour la culture générale, chacun en pensera ce qu’il veut 😊

« Sur le terrain de notre analyse du moi, il n’est pas douteux que, chez le maniaque, moi et idéal du moi ont conflué, si bien que la personne, dont l’humeur de triomphe et d’autofélicité n’est perturbée par aucune autocritique, peut se réjouir de la disparition des inhibitions, des égards et des autoreproches. » (Freud, 1921.) En fait, chez S. Freud, le moi idéal fait partie du même ensemble de formations psychiques dans lequel s’insère également le surmoi : il s’agit d’instances psychiques offrant au moi la représentation d’un but vers lequel il doit tendre idéalement, tout en assurant une surveillance de conformité par rapport à ce modèle. Elles font donc partie des instances idéales et, de ce fait, elles procèdent de l’intériorisation des figures parentales et composent le pôle « narcissique » de la personnalité. Ainsi, mélancolie et manie se rejoignent comme deux faces de la même médaille : dans la mélancolie, le moi subit le poids du surmoi, tout comme dans la manie, il réalise l’union avec le moi idéal.

bonne journée à vous, perso je suis claqué, la fluoxetine et le sommeil, c’est pas réputé être le meilleur couple existant.. j’en profiterai pour aller pêcher (des poissons, ma période d’accumulation de nanas m’est un peu passée..)

Au contraire la fluoxetine fait très bien dormir 😂😂😂 

Bon week-end à toutes et à tous..😇


   
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Interne25
(@interne25)
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Début du sujet  

@heclegrand 

ça reste patient dépendant..


   
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HecLeGrand
(@heclegrand)
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Quant à l'extrait on s'en passera 😂 on est au 21ème siècle 😂 ce charabia fait date 🤣

 


   
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