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A ceux qui pensent qu'une personne bipolaire est synonyme de gentil lunatique.

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Nath
 Nath
(@modocool)
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@selene

Il est vrai que je suis un peu concon sur les bords 🙄  Mais j'ai une circonstance atténuante : je suis de la province  😊 

Alors si je n'ai pas tout compris, en tout cas j'ai bien capté que vous vous en preniez à TOUTES les personnes atteintes de troubles  bipolaires et que vous conseilliez de les fuir.

Ce genre de discours n'est pas toléré ici.

Et puis ici, on est un peu comme une grande famille : on s'en prend injustement à nous, bah on sévit 🙄 

Surtout si  vous dites maintenant que votre ex mari a été mal diagnostiqué et qu'en fait, il ne l'était pas, alors je ne comprends pas trop votre démarche  🤔 

Votre ex mari ne l'est pas, vous non plus, et pourtant vous êtes sur un site dédié à cette maladie 🤨 

Curieux, mais bon, chacun fait ce qu'il veut tant qu'il ne blesse personne 😉 

Maintenant si vous contestez la suppression de vos messages, vous pouvez toujours vous plaindre auprès du webmaster 🙂 Je suis sûre qu'il lira votre message avec attention...un jour 😉 

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Clapipolou
(@clapipolou)
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Bon Nath,

C'est les vacances alors profites en 😋 


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
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@clapipolou

C'est fatigant les vacances 🙄 

Vivement mardi que je retourne au bureau 😋 

Passe une bonne soirée 😘 


   
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Clapipolou
(@clapipolou)
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🤣Ça fait 18 mois que je suis en vacances forcées et tu as raison c'est crevant......


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
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Je vais t'embaucher pour déplacer mes tonnes de terre et tu verras ce que veut vraiment dire crevant 😋 🤣 


   
Clapipolou reacted
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hpi4000
(@hpi4000)
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Je pense qu'on peut être bipolaire et avoir de la réserve

ne pas piquer de crise de nerf abusive en public ou avoir la phobie de faire du mal au autres (comme moi), ,avoir peur ou être phobique de dérailler. J'ai déjà tester mes limite(avoir la pupille qui s'écarte par exemple..) self contrôle demande énergie mais c'est faisable. 

Ce qui empèche pas d'avoir les autres symptôme créant des handicape pour cette société (et la liste est longue).

Non ? 

Perso je sais que faudra me mettre vraiment a bout pour que mon "démon" sorte dans le mal, par contre il peut sortir en amour et en euphorie "folie et délire"... 

sa peut peut-être avoir un lien avec le type de bipolarité, et son avancée, nos souffrance, notre éducation, c'est bien plus complexe que ça. 

Non ? 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parhpi4000

   
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hpi4000
(@hpi4000)
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Posté par: Lucie

Je pense qu une phobie peut bloquer des choses. Mes peurs m évitent de faire des choses. J y penses, j aimerais bien suivre mes envies, mais plus envie de faire les bêtises du passé qui sont dû à la bipo. Je dois fuir certaines situations pour rester gagnante.

Moi, ce n'est pas dans le même domaine que toi hpi400.

Je me retrouve quand même a 100% dans ce que tu vient de dire

Et des phobies j'en ai pas mal, même si je les dépassent(avec travail sur moi) elle peuvent soit redébarquer selon l'humeur, soit se déplacer et j'en crée d'autre qu'avant je n'avais pas. 

C'est surtout de passer pour un alien qui commence doucement a me souler, du coup j'évite toute interaction profonde, car pour moi les relation doivent être saine obligatoirement (et dieu sais comment les gens sont pervers, ingrat, peu reconnaissant, manipulateur...) Ma solitude me va si bien même si triste.

 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parhpi4000

   
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Nath
 Nath
(@modocool)
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@lucie

C'est vrai qu'avec l'expérience et la maturité, on est capable de fuir certaines situations. Malades ou pas, d'ailleurs.

Et puis, comme évoqué sur un autre topic : apprendre à fuir les personnes "toxiques" qui font le contraire de nous apaiser 🙄 


   
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hpi4000
(@hpi4000)
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Posté par: Nath

@lucie

C'est vrai qu'avec l'expérience et la maturité, on est capable de fuir certaines situations. Malades ou pas, d'ailleurs.

Et puis, comme évoqué sur un autre topic : apprendre à fuir les personnes "toxiques" qui font le contraire de nous apaiser 🙄 

Mes parent m'on tuer intérieurement perso

l'on ne m'a jamais pousser vers le haut, que du contraire

mon histoire est telle que l'ors de la visite chez le psy j'ai bien peur qu'il aie du mal a relier tout (moi cava j'ai pris 3 jours sans dormir pour faire les lien le jour ou j'ai compris un peu tard) 🙁  

Bref, toujours déçus de tout (me sent trop intélligent dans mes analyse, et les gens en général n'accepte pas grand choses) 


   
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hpi4000
(@hpi4000)
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Posté par: Lucie

@hpi4000,

J'ai aussi plusieurs phobies/tocs/évitements et comme toi, avec l'humeur hautes ça va mieux, certaines disparaissent et en dépressions c'est pire et il y en a qui se rajoutent.

Oui par exemple la je vient d'avoir la peche pour enfin sortir me chercher a manger dans un snack, wouaa la confiance que j'ai tout en m'aimant, degaine en sortant de la voiture, air seraing confiant, et je le vois dans le regard et l'attitude des gens (par exemple le serveur),  j'ai a ce moment la de la prestance (ou alors tout est dans ma tête) 🤔   vous pouvez garder la monnaie, sourire ect

quand je suis juste déprimer par contre j'ai l'impression de capté des regards souciant/compatissant 

Et quand j'ai pas la confiance en moi, les gens me regarde bisare(ce qui acentue), doit y avoir un peu de tout... faut savoir composer avec sois même en fait, moi sa me dérange pas trop car j'ai un but : rester haut(mais pas le haut foufou qui perd ses repère) un jour j'y arriverais (espoir) 😏 .  mais bon je suis pas encore diagnostiquer, donc si je suis pa bp, je sais pas ce que c'est (j'ai presque toujours été comme ça)

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parhpi4000

   
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Jayzz
(@jayzz)
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Salut, si t'a quelqu un pour papoter ce soir. Je suis par là! J'ai commencer depuis hier mon traitement teralite! C'est un peu tôt pour avoir des effets mais j'ai enfin un espoir de sortir de cet enfer! J'ai plus qu'à patienter et voir si y'a des résultats. 


   
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Jayzz
(@jayzz)
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Je suis là pour parler de ça et de tout et de rien! Je lance ma bouteille a la mer! 😁


   
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hpi4000
(@hpi4000)
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@Lucie

Pas faux lucie, mais plus facile a dire qu'a faire et bcp plus complexe que ça(je suis tout un mystère), et puis j'oscille entre deux (parfois je suis au juste milieux) ça je ne le contrôle pas toujours, j'y bosse, on évolue c'est le but 🙂 

tant qu'on m'embête pas cela me convient (si j'enlève l'envie d'être comme tout le monde, car ça aussi j'ai pas envie d'être comme tout le monde, alors que dans la société c'est un peu ce que les gens cherche... a rentrer dans des cases, mtn est ce une maladie d'avoir une phobie d'entrer dans des cases ? puis un autre jours se dire, je veut me fondre dans la masse... haha un vrai casse tête chinois, d'ailleurs j'abandonne pour aujourd'hui, je vient de me stabiliser, je vais en profiter pour dormir, sa tombe bien. 

Je pense aussi que je manque pas mal d'attention (et en même temps les relations pour moi sont compliquée, j'ai beaucoup été trahis par beaucoup de personnes a 90 pourcent... il est peut être aussi la le problème, du moins une grosse partie)

je ne pourrais accepté encore de tel blessure et trahison donc je me blinde mais a force...  bref, un vrai casse tête chinois, je laisserais prochainement un psychiatre m'analyser, vient un moment ou être son propre psy ne suffit plus

ce n'est pas qu'une histoire de parent toxique chez moi (ca c'est la base) très complexe (pour ne pas étaler ma vie, déjà que je fait un peu de bridage pour pas qu'on me reconnaissent si jamais... vla un exemple de parano que je fait aussi^^)

 

edit : et waaw, désoler pour ces long post, mais je remarque même pas que j'écris autant et si vite (j'en oublie la longueur, perception altérée = fatigue)

 

une bonne soirée a vous. 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans 2 fois parhpi4000

   
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Jayzz
(@jayzz)
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Tu prends un traitement hpi? Tu es suivi?


   
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Jayzz
(@jayzz)
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Je me reconnais comme pas mal de personne ici je pense sur le fait de rentrer dans les cases ou ne pas en avoir envie! C'est lié au fait qu'on ne gère pas nos émotions je pense. On ne sait ni gérer le relationnel avec les gens suivant notre état et on n'arrive ni a doser naturellement notre amour ou notre haine! Ce doit être ça la bipolarité ! 


   
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hpi4000
(@hpi4000)
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Posté par: Jayzz

Je me reconnais comme pas mal de personne ici je pense sur le fait de rentrer dans les cases ou ne pas en avoir envie! C'est lié au fait qu'on ne gère pas nos émotions je pense. On ne sait ni gérer le relationnel avec les gens suivant notre état et on n'arrive ni a doser naturellement notre amour ou notre haine! Ce doit être ça la bipolarité ! 

Salut justement petite synchro, je vient de répondre vis a vis de ça ici

concernant les émotion je pense qu'effectivement ont est a coté des gens normaux, mais je pense aussi qu'on est + évoluer a l'inverse de ce qu'il voudrais croire

https://www.lebipolaire.com/forumpourbipotes/espace-entourage-de-bipolaire/topic-fourre-tout/paged/40/#post-22301

pour moi la folie est une evolution qu'on a pas sur gerer, ont peut être pris pour fou et être très terre a terre (dans ce cas le patient en question a je pense beaucoup de controle et discernement) le problème est que la société ne lui est pas adapté, donc il a plus facile de perdre pied 

sa ne reste que mes croyance (peut être suis je trop allumé)

Sinon, pour répondre au précédant poste sur le diag, non je suis pas suivis ni encore diagnostiquer, j'ai bien peur qu'on me foute dans des cases trop facilement (puis je suis phobique des médecin aussi, ou plutot me faut un temps pour me mettre en condition avant de franchir les portes, sa peut être pour plein de choses, c'est handicapant mais sa me permet de savoir de fond en comble les choses bien souvent, parfois a l'inverse je néglige quand j'ai pas la force "en mode vacance déprime ou vacance neutre")

 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans 2 fois parhpi4000

   
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Maya
 Maya
(@maya2026)
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Posté par: Chris75
On reconnait toujours les messages de conjoints de bipolaire : un pavé. Il y a tant d'incohérences à accepter, nous somme tellement niés dans notre quotidien qu'à un moment le verre déborde, comme ce soir, j'en ai gros sur la patate.

Ma femme est parfaite, elle est diagnostiqué bipolaire type 1, elle aurait du entendre ce diagnostic depuis sa première hospitalisation à 25 ans mais elle reçu son diagnostic à 45 ans, elle a peut être eu un diagnostic avant, mais vu qu'elle est totalement dans le déni elle n'a pas de recul, sauf peut être lorsqu'elle est à l'HP ou devant un policier lors d'une crise, la elle est très applicative.

Elle le dit elle même, "je sais très bien ce qu'il faut dire aux médecins - pour sortir" "ce qu'il faut dire à ma mère - pour ne pas qu'elle débarque". Pour retrouver sa zone de confort, qui est en général loin du regard des médecins, sa famille ou ses proches. Elle s'entoure de personnes gentilles (la petite mamie du 4é, la collègue de travail célibataire) qui la prennent en pitié pour la vie difficile qu'elle décrit, elle est toujours victime de quelque chose, puis elle zappe ces personnes à tout jamais si un regard un peu circonspect se pose sur elle.

 

Je vais passer rapidement le sujet de l'argent et des dépenses, c'est assez irrationnel, je vais aussi passer le sujet des enfants et de l'éducation, c'est assez expérimental. La leçon sur ces sujets, moins j'interfère mieux ça se passe pour notre couple.

En attendant pour nous conjoints, lors d'une crise ce n'est pas juste un petit état up, c'est une grosse crise de schizophrénie, elle ne reconnait personne, parle à l'envers, entend des voix, à des comportements inappropriés, c'est assez brutal, hurle dans la rue et se retrouve nue devant les pompiers, puis le conjoint doit gérer. 

 
Lorsqu'elle est à l'HP il faut être présent pour elle, passer 4 fois chaque jour, l'aider à passer la crise en douceur, elle est très amoureuse, s'engage à s'informer, assister à des groupes de paroles, suivre une TCC, elle rentre à la maison, le cours des choses reprend, elle se fait accompagner par l'équipe médicale et quelques mois plus tard elle ne veut plus entendre parler de l'épisode. Je suis à nouveau responsable de tout ses maux, elle retourne dans un cycle colère, amour, haine, amour, frustration, colère, amour.
 
Ce qui est triste, c'est qu'à chaque nouveau médicament vous espérez retrouver la femme plus stable que vous connaissez, beaucoup d'espoirs naissent, mais alors que les grosses crises s'éloignent les oscillation de l'humeur et des sentiments recommencent, passant du noir au blanc d'une minute à l'autre. 
 
A chaque séparation elle me ghost, puis réapparait et envoie les signaux ambivalents, je dois être la pour elle, tout de suite quitte à revenir illico de province. Pour obtenir des résultats elle peut être impulsive, provocante, colérique, parano, elle met mes sentiments à l'épreuve, après un certain moment je perds moi même le contrôle, ça ne fini jamais bien.
 
La situation au départ ubuesque se transforme en quelque chose de grotesque et se retourne contre moi, comme si la personne que vous connaissez avait tout à coup un cerveau animal, reptilien qui se défend de tout et de rien, de ses fantômes, il est impossible d'y trouver des causalités, c'est inextricable. Et je fini par me poser la question de qui est le patient de nous deux pour en arriver la.
 
 
Au début vous pensez que vous êtes mariés et que ça fait partie du deal, d'ailleurs qui laisserait seul quelqu'un qui n'est pas au top ? Je ne fuis pas, je n'aime pas me comporter de cette façon en général. Alors vous vous battez et vous arrivez à un résultat, mais il faut ensuite redoubler d'efforts, puis vous êtes sans cesse mis à l'épreuve, testé, vous devez vous battre encore plus, quitte à vous consacrer entièrement à l'autre, au final vous n'avez plus de vie.

J'ai bien sûr envie que ces efforts aboutissent, mais cela semble sans fin. Même si je suis sensible à toutes ses belles déclarations "pendant tout ce temps seule, je n'ai pas cessé une seconde de penser à toi" "faire le vide autours de moi m'a permis de comprendre ce qui était important". C'est un éternel cycle, l'amour est absolu, la colère est froide, il n'y a pas d'apprentissage, elle n'a aucun regard sur elle, ou sur la bipolarité, ni même sur sa propre histoire, ne serais-ce que pour analyser ou contextualiser son tempérament, les dérapages, les réactions excessives, et même pour admettre une erreur de ma part, je ne suis pas parfait !

"Non c'est stupide d'annuler toutes les vacances parce que j'ai dit "nous-nous sommes mal organisés !" et sortir de la voiture en criant une minute après être parti. (Alors oui j'ai lu les bons conseils "gardez cette réflexion pour vous", oui... mais à quoi bon m'effacer à chaque instant, je suis humain moi aussi, d'ailleurs je pourrais bien être malade aussi, elle l'est bien elle... faut-il croire que la mansuétude est à sens interdit dans un couple ?).

 

L'équipe médicale est la pour elle, et je vous assure qu'ils font des efforts, mais ils sont très loin de se poser les bonnes questions et envisager les bonnes hypothèses, il n'existe pas de stratégie thérapeutique adapté, le patient est suivi de loin, alors que les répercussions sur la vie quotidienne sont légion. Et nous, enfants, mari, parents, nous ne sommes qu'une variable d'ajustement, parfois corvéable à merci.

Comment serait-il possible de respecter la loyauté du médecin et se fier juste à la parole du patient qui est avant tout un grand séducteur et joueur. Que l'objectif du patient est de passer la crise et retourner dans la vie sociale ? Les jeunes médecins théorisent, ils sont loin de saisir les mécanismes et les impacts de cette maladie, il faudrait avoir vécu avec un bipolaire ou avoir 40 ans de métier. J'ai meme entendu "Monsieur votre femme n'est pas du tout manipulatrice !". Bein si, le charme, le mensonge et la dissimulation sont justement les mécanismes défensifs de ma femme au quotidien, je ne suis pas psy mais je connais ma femme depuis 10 ans, je vois son fonctionnement en "off" tous les jours.

 
Je vis et revis ces schémas inadaptés, je les repère dès la 1er seconde tellement ils sont répétitifs, à quoi s'ajoute des transferts, l'effet miroir, les angoisses d'abandon imaginaires, un sentiment de vide qui peut rendre ma femme jalouse ou déprimée de son sort pour un simple aller retour que j'ai fait pour faire une course.
 
 
Je ne peux vivre et m'épanouir en dehors de notre couple qu'au prix de des tombereau de reproches sur les personnes que je fréquente. Ce à quoi suit un effet miroir ou elle me reproche ce que je devrais lui reprocher alors que je m'en suis abstenu. Rien n'a de sens, tout semble déformé par des forces sous jacentes.
 
J'ai ce tout le temps ce sentiment qu'un point nous échappe, qu'un aspect n'est pas pris en compte, une idée ?
 
 
Non non non chers médecins, je ne vois pas d'états stables entre deux crises, entre le up et le down, c'est un mythe. Il y a des états stables... parfois. (Si tout va bien au bureau, dans la vie personnelle à la maison avec les enfants et coté finances).

D'autre part, l'empathie que le patient reçoit à l'hôpital, cette compréhension du médecin ne fonctionne que dans un système d'éprouvette, 30 minutes dans le laboratoire de l'hôpital, elle est totalement artificielle. Le patient de retour à la maison est dans la vraie vie, ma femme attend de ses proches la même prise en charge de sa "sensibilité" qu'avec un médecin, depuis 20 ans elle a pris l'habitude d'une écoute absolue... à un seul sens. Dès lors, lorsque vous êtes dans la marmite sous pression, la réaction attendue est de hocher la tête comme le médecin. Il faut être très fort pour faire un sans faute ! (Et donc je me plante comme un idiot).

 

En retour de tous ces effort, ces up, ces downs je suis passé à tabac émotionnellement, vampirisé de mon énergie. A ceux qui pensent qu'une personne atteinte de trouble bipolaire est synonyme d'un gentil lunatique, réveillez-vous, si votre histoire est similaire à la mienne, donnez moi vos astuces.
 
 
L'amour rend aveugle, il y a parfois autant d'aspects positifs que je n'ai pas évoqué qui rendent ma femme charmante, à toutes les personnes souffrant de troubles bipolaires qui ne sont pas dans le déni je dis bravo, vous êtes passés au niveau Jedi, battez-vous aux cotés de votre conjoint pour faire vivre votre couple.

Bonjour,

merci Chris75, je ne peux que comprendre ce message...acteur de ce cauchemar, impuissant! Je n’ai pas (plus) envie de m’attarder sur le sujet, mais comme toi j’encourage ceux qui sont conscients de leurs troubles, c’est déjà un grand pas, car le déni aggrave malheureusement la souffrance de celui atteint et de ses proches ! Je ne parlerai même pas du soutien des psys, qui en effet viennent en aide aux patients, en fonction de ce qu’ils veulent bien leur dire ou leur faire croire, le suivi familial devrait être automatique pour apporter une aide réelle et sûrement ne pas rester dans le déni.


   
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Maya
 Maya
(@maya2026)
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Posté par: Chris75
On reconnait toujours les messages de conjoints de bipolaire : un pavé. Il y a tant d'incohérences à accepter, nous somme tellement niés dans notre quotidien qu'à un moment le verre déborde, comme ce soir, j'en ai gros sur la patate.

Ma femme est parfaite, elle est diagnostiqué bipolaire type 1, elle aurait du entendre ce diagnostic depuis sa première hospitalisation à 25 ans mais elle reçu son diagnostic à 45 ans, elle a peut être eu un diagnostic avant, mais vu qu'elle est totalement dans le déni elle n'a pas de recul, sauf peut être lorsqu'elle est à l'HP ou devant un policier lors d'une crise, la elle est très applicative.

Elle le dit elle même, "je sais très bien ce qu'il faut dire aux médecins - pour sortir" "ce qu'il faut dire à ma mère - pour ne pas qu'elle débarque". Pour retrouver sa zone de confort, qui est en général loin du regard des médecins, sa famille ou ses proches. Elle s'entoure de personnes gentilles (la petite mamie du 4é, la collègue de travail célibataire) qui la prennent en pitié pour la vie difficile qu'elle décrit, elle est toujours victime de quelque chose, puis elle zappe ces personnes à tout jamais si un regard un peu circonspect se pose sur elle.

 

Je vais passer rapidement le sujet de l'argent et des dépenses, c'est assez irrationnel, je vais aussi passer le sujet des enfants et de l'éducation, c'est assez expérimental. La leçon sur ces sujets, moins j'interfère mieux ça se passe pour notre couple.

En attendant pour nous conjoints, lors d'une crise ce n'est pas juste un petit état up, c'est une grosse crise de schizophrénie, elle ne reconnait personne, parle à l'envers, entend des voix, à des comportements inappropriés, c'est assez brutal, hurle dans la rue et se retrouve nue devant les pompiers, puis le conjoint doit gérer. 

 
Lorsqu'elle est à l'HP il faut être présent pour elle, passer 4 fois chaque jour, l'aider à passer la crise en douceur, elle est très amoureuse, s'engage à s'informer, assister à des groupes de paroles, suivre une TCC, elle rentre à la maison, le cours des choses reprend, elle se fait accompagner par l'équipe médicale et quelques mois plus tard elle ne veut plus entendre parler de l'épisode. Je suis à nouveau responsable de tout ses maux, elle retourne dans un cycle colère, amour, haine, amour, frustration, colère, amour.
 
Ce qui est triste, c'est qu'à chaque nouveau médicament vous espérez retrouver la femme plus stable que vous connaissez, beaucoup d'espoirs naissent, mais alors que les grosses crises s'éloignent les oscillation de l'humeur et des sentiments recommencent, passant du noir au blanc d'une minute à l'autre. 
 
A chaque séparation elle me ghost, puis réapparait et envoie les signaux ambivalents, je dois être la pour elle, tout de suite quitte à revenir illico de province. Pour obtenir des résultats elle peut être impulsive, provocante, colérique, parano, elle met mes sentiments à l'épreuve, après un certain moment je perds moi même le contrôle, ça ne fini jamais bien.
 
La situation au départ ubuesque se transforme en quelque chose de grotesque et se retourne contre moi, comme si la personne que vous connaissez avait tout à coup un cerveau animal, reptilien qui se défend de tout et de rien, de ses fantômes, il est impossible d'y trouver des causalités, c'est inextricable. Et je fini par me poser la question de qui est le patient de nous deux pour en arriver la.
 
 
Au début vous pensez que vous êtes mariés et que ça fait partie du deal, d'ailleurs qui laisserait seul quelqu'un qui n'est pas au top ? Je ne fuis pas, je n'aime pas me comporter de cette façon en général. Alors vous vous battez et vous arrivez à un résultat, mais il faut ensuite redoubler d'efforts, puis vous êtes sans cesse mis à l'épreuve, testé, vous devez vous battre encore plus, quitte à vous consacrer entièrement à l'autre, au final vous n'avez plus de vie.

J'ai bien sûr envie que ces efforts aboutissent, mais cela semble sans fin. Même si je suis sensible à toutes ses belles déclarations "pendant tout ce temps seule, je n'ai pas cessé une seconde de penser à toi" "faire le vide autours de moi m'a permis de comprendre ce qui était important". C'est un éternel cycle, l'amour est absolu, la colère est froide, il n'y a pas d'apprentissage, elle n'a aucun regard sur elle, ou sur la bipolarité, ni même sur sa propre histoire, ne serais-ce que pour analyser ou contextualiser son tempérament, les dérapages, les réactions excessives, et même pour admettre une erreur de ma part, je ne suis pas parfait !

"Non c'est stupide d'annuler toutes les vacances parce que j'ai dit "nous-nous sommes mal organisés !" et sortir de la voiture en criant une minute après être parti. (Alors oui j'ai lu les bons conseils "gardez cette réflexion pour vous", oui... mais à quoi bon m'effacer à chaque instant, je suis humain moi aussi, d'ailleurs je pourrais bien être malade aussi, elle l'est bien elle... faut-il croire que la mansuétude est à sens interdit dans un couple ?).

 

L'équipe médicale est la pour elle, et je vous assure qu'ils font des efforts, mais ils sont très loin de se poser les bonnes questions et envisager les bonnes hypothèses, il n'existe pas de stratégie thérapeutique adapté, le patient est suivi de loin, alors que les répercussions sur la vie quotidienne sont légion. Et nous, enfants, mari, parents, nous ne sommes qu'une variable d'ajustement, parfois corvéable à merci.

Comment serait-il possible de respecter la loyauté du médecin et se fier juste à la parole du patient qui est avant tout un grand séducteur et joueur. Que l'objectif du patient est de passer la crise et retourner dans la vie sociale ? Les jeunes médecins théorisent, ils sont loin de saisir les mécanismes et les impacts de cette maladie, il faudrait avoir vécu avec un bipolaire ou avoir 40 ans de métier. J'ai meme entendu "Monsieur votre femme n'est pas du tout manipulatrice !". Bein si, le charme, le mensonge et la dissimulation sont justement les mécanismes défensifs de ma femme au quotidien, je ne suis pas psy mais je connais ma femme depuis 10 ans, je vois son fonctionnement en "off" tous les jours.

 
Je vis et revis ces schémas inadaptés, je les repère dès la 1er seconde tellement ils sont répétitifs, à quoi s'ajoute des transferts, l'effet miroir, les angoisses d'abandon imaginaires, un sentiment de vide qui peut rendre ma femme jalouse ou déprimée de son sort pour un simple aller retour que j'ai fait pour faire une course.
 
 
Je ne peux vivre et m'épanouir en dehors de notre couple qu'au prix de des tombereau de reproches sur les personnes que je fréquente. Ce à quoi suit un effet miroir ou elle me reproche ce que je devrais lui reprocher alors que je m'en suis abstenu. Rien n'a de sens, tout semble déformé par des forces sous jacentes.
 
J'ai ce tout le temps ce sentiment qu'un point nous échappe, qu'un aspect n'est pas pris en compte, une idée ?
 
 
Non non non chers médecins, je ne vois pas d'états stables entre deux crises, entre le up et le down, c'est un mythe. Il y a des états stables... parfois. (Si tout va bien au bureau, dans la vie personnelle à la maison avec les enfants et coté finances).

D'autre part, l'empathie que le patient reçoit à l'hôpital, cette compréhension du médecin ne fonctionne que dans un système d'éprouvette, 30 minutes dans le laboratoire de l'hôpital, elle est totalement artificielle. Le patient de retour à la maison est dans la vraie vie, ma femme attend de ses proches la même prise en charge de sa "sensibilité" qu'avec un médecin, depuis 20 ans elle a pris l'habitude d'une écoute absolue... à un seul sens. Dès lors, lorsque vous êtes dans la marmite sous pression, la réaction attendue est de hocher la tête comme le médecin. Il faut être très fort pour faire un sans faute ! (Et donc je me plante comme un idiot).

 

En retour de tous ces effort, ces up, ces downs je suis passé à tabac émotionnellement, vampirisé de mon énergie. A ceux qui pensent qu'une personne atteinte de trouble bipolaire est synonyme d'un gentil lunatique, réveillez-vous, si votre histoire est similaire à la mienne, donnez moi vos astuces.
 
 
L'amour rend aveugle, il y a parfois autant d'aspects positifs que je n'ai pas évoqué qui rendent ma femme charmante, à toutes les personnes souffrant de troubles bipolaires qui ne sont pas dans le déni je dis bravo, vous êtes passés au niveau Jedi, battez-vous aux cotés de votre conjoint pour faire vivre votre couple.

Bonjour,

merci Chris75, je ne peux que comprendre ce message...acteur de ce cauchemar, impuissant! Je n’ai pas (plus) envie de m’attarder sur le sujet, mais comme toi j’encourage ceux qui sont conscients de leurs troubles, c’est déjà un grand pas, car le déni aggrave malheureusement la souffrance de celui atteint et de ses proches ! Je ne parlerai même pas du soutien des psys, qui en effet viennent en aide aux patients, en fonction de ce qu’ils veulent bien leur dire ou leur faire croire, le suivi familial devrait être automatique pour apporter une aide réelle et sûrement ne pas rester dans le déni.


   
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kensa
(@kensa)
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Je trouve le titre très bien choisi. Quand ma mère a été diagnostiquée (un peu avant sa retraite, il y a une dizaine d'années), on m'a fait croire qu'une fois le traitement stabilisé, elle serait "normale" (c'est à dire avec des réactions dans la norme). Ça a été le cas effectivement, après 20 ans à la fuir, je pouvais enfin parler avec elle, faire des activités avec elle, elle m'a même rendu service et c'était cool d'avoir enfin une mère gentille avec moi.

Sauf qu'elle a eu un gros stress l'année dernière et elle a fini en crise... et je me suis retrouvée face cette femme aux yeux pleins de haine, aux paroles cruelles et qui s'acharnait sur ma tante comme si elle voulait la piétiner jusqu'à ce que mort s'en suive. Ma mère n'était absolument pas consciente d'être en crise, dans son esprit elle ne faisait que "sauver sa peau" comme elle disait. Et moi qui pensais vraiment que tout ça c'était du passé puisqu'elle était soignée, j'étais choquée, terrorisée, 4 ans d'âge mental. Grosse crise de panique, j'ai failli me tuer en voiture en rentrant chez moi. Dépression, thérapie, recoller les morceaux tant bien que mal...

Ce qui m'a aidée, c'est de prendre réellement conscience qu'elle est malade. Je veux dire "vraiment" malade, oui, avec toutes les connotations négatives sur les malades mentaux que cela comporte : elle peut déraper à tout moment. C'est comme ça. C'est pas de sa faute, mais c'est comme ça. Alors maintenant, quand elle parle, j'écoute d'abord le son de sa voix : si elle est up ou down, je n'écoute même pas ses mots. Et j'en dis le moins possible (de toute façon, dans ces moments-là, elle n'écoute pas). Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire et je me fais encore avoir, mais je progresse.

Fini le monde des bisounours : j'ai une mère malade, pas une mère tout court, sa gentillesse n'existe plus quand sa maladie prend le dessus.

Attention, je ne dis pas que toutes les mères bipolaires sont comme elle, c'est juste la façon dont je la vois, elle.

 

Ceci dit, je trouve que ce post est très représentatif de mon vécu en tant que proche de bipolaire : Chris a tenté d'exprimer son mal-être de "proche" et a demandé des conseils, peut-être a-t-il pensé que dans cette section du forum son problème pouvait être au centre de l'attention. Mais non, la conversation a fini monopolisée par des bipolaires à propos de petites histoires de train-train de bipolaire... et Chris s'est tu. Comme d'habitude, sans doute.

Amis bipolaires, si un proche ne pourra jamais comprendre ce que vit un bipolaire, un bipolaire ne pourra jamais comprendre ce que vit son entourage.


   
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kust
 kust
(@kust)
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Inscription: Il y a 7 ans
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Posté par: kensa

Je trouve le titre très bien choisi. Quand ma mère a été diagnostiquée (un peu avant sa retraite, il y a une dizaine d'années), on m'a fait croire qu'une fois le traitement stabilisé, elle serait "normale" (c'est à dire avec des réactions dans la norme). Ça a été le cas effectivement, après 20 ans à la fuir, je pouvais enfin parler avec elle, faire des activités avec elle, elle m'a même rendu service et c'était cool d'avoir enfin une mère gentille avec moi.

Sauf qu'elle a eu un gros stress l'année dernière et elle a fini en crise... et je me suis retrouvée face cette femme aux yeux pleins de haine, aux paroles cruelles et qui s'acharnait sur ma tante comme si elle voulait la piétiner jusqu'à ce que mort s'en suive. Ma mère n'était absolument pas consciente d'être en crise, dans son esprit elle ne faisait que "sauver sa peau" comme elle disait. Et moi qui pensais vraiment que tout ça c'était du passé puisqu'elle était soignée, j'étais choquée, terrorisée, 4 ans d'âge mental. Grosse crise de panique, j'ai failli me tuer en voiture en rentrant chez moi. Dépression, thérapie, recoller les morceaux tant bien que mal...

Ce qui m'a aidée, c'est de prendre réellement conscience qu'elle est malade. Je veux dire "vraiment" malade, oui, avec toutes les connotations négatives sur les malades mentaux que cela comporte : elle peut déraper à tout moment. C'est comme ça. C'est pas de sa faute, mais c'est comme ça. Alors maintenant, quand elle parle, j'écoute d'abord le son de sa voix : si elle est up ou down, je n'écoute même pas ses mots. Et j'en dis le moins possible (de toute façon, dans ces moments-là, elle n'écoute pas). Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire et je me fais encore avoir, mais je progresse.

Fini le monde des bisounours : j'ai une mère malade, pas une mère tout court, sa gentillesse n'existe plus quand sa maladie prend le dessus.

Attention, je ne dis pas que toutes les mères bipolaires sont comme elle, c'est juste la façon dont je la vois, elle.

 

Ceci dit, je trouve que ce post est très représentatif de mon vécu en tant que proche de bipolaire : Chris a tenté d'exprimer son mal-être de "proche" et a demandé des conseils, peut-être a-t-il pensé que dans cette section du forum son problème pouvait être au centre de l'attention. Mais non, la conversation a fini monopolisée par des bipolaires à propos de petites histoires de train-train de bipolaire... et Chris s'est tu. Comme d'habitude, sans doute.

Amis bipolaires, si un proche ne pourra jamais comprendre ce que vit un bipolaire, un bipolaire ne pourra jamais comprendre ce que vit son entourage.

Pour le meilleur ou pour le pire cette mobilisation des sujets de quelques membres (bipolaires ou non) qui racontent leur train train ou font un étalage de leur symptômes est le mode de fonctionnement du forum

Merci en tout cas pour votre témoignage qui sonne très juste


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

@kensa

Bonsoir et bienvenue sur le site 🙂 

Votre témoignage est émouvant. Vous avez dû beaucoup souffrir à cause de la maladie de votre maman, surtout les premières années quand elle n'était pas suivie. Pour n'importe qui, un gros stress est très éprouvant, même s'il est vrai que les réactions vont parfois être excessives pour les personnes atteintes de troubles bipolaires. Dans ces moments là, il faut plutôt choisir de prendre ses distances, en attendant que la tempête s'éloigne, plutôt que de subir.

Par contre, comme Kust, je rebondis sur la fin de votre post.  Je ne pense pas que vous ayez lu tous les posts que Chris a pu poster sur le forum, car il en a posté beaucoup, sans compter les échanges en messagerie privée. Donc non, Chris ne s'est pas tu parce-que la conversation a été monopolisée par d'autres.

Il ne faut pas oublier que ce site est dédié aux troubles bipolaires, même si les aidants sont les bienvenus. Alors forcément les malades y sont les plus nombreux. Et lorsque leur mal-être les empêche de voir du monde, ils peuvent ici discuter de tout et de rien. Et pourtant, malgré tous leurs soucis, ils font preuve de beaucoup d'empathie envers les aidants.

Donc votre remarque plutôt désobligeante n'a pas lieu d'être.


   
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