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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Début du sujet  

Bonjour à toutes et tous,

Depuis le tout début d'année, ma femme avec qui je partage ma vie depuis plus de 10ans et avec qui nous avons un petit garçon de presque 3 ans, à commencée à avoir une phase maniaque extrême avec délires, agressivité etc...

C'est la première fois que cela lui arrive et j'ai donc dû faire une hospitalisation à la demande d'un tier.

Elle à donc été diagnostiquée bipolaire.

C'est égoïste de dire ça car je l'aime plus que tout et ne veux qu'une chose, qu'elle aille mieux.

Mais j'ai peur de l'avenir, non pas qu'elle rechute car nous saurons maintenant faire face, mais que tout ce qui s'est dit durant cette phase maniaque de près de deux semaines ne soit pas le fruit de la crise mais une vérité.

Quelques jours après le début de la crise (premiers délires, thèse complotistes, repli sur elle même, incapacité à gérer le quotidien du fait de la crise etc..) elle m'annonce qu'elle me quitte pour quelqu'un (personne que je connais mais qui lui, ne sait absolument pas de quoi il retourne, il ne lui parle jamais [fait vérifié]).

Une crise "d'érotomanie" décrite par le l'équipe soignante de l’hôpital comme commune dans les phases maniaques extrêmes.

Avec mon petit bout, ma femme est ma raison de vivre, mon tout, j'en suis fou.

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Je fais donc appelle à toute personne susceptible d'avoir connu ce genre de situation afin de me dire si comme les médecins me disent :

"Monsieur, on ne dit pas ça pour vous ménager mais une fois le traitement mis en place et le repos atteint, vous retrouverez votre femme comme avant, on a l'habitude".

 

Je suis dans le désespoir car encore quelques jours avant la crise nous étions en parfaite osmose.

Comment appréhender l'avenir ? Que croire ?

 

Merci par avance de toute aide sur ces foutues questions qui me gâchent la vie plus qu'elle ne l'est depuis son départ.

 

Bien à vous.


   
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Anna2
(@anna2)
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Bonjour, j'ai connu cette même situation il y a 7 ans. Notre petit garçon avait 3 ans. Et la bipolaire c'était moi. Je comprends que cela soit dur pour vous mais cela est sacrément dur pour nous également. Après, quand votre femme sera soignée, et au début cela peut prendre du temps, il se peut qu'elle soit en colère de la situation, c'était mon cas. Comment accepter un tel changement de vie ? Dans mon cas, le père de mon fils est parti. Aujourd'hui, je ne vis plus comme avant mais je suis la même personne et le calme est revenu, c'est parfois même trop calme mais vaut mieux ça ! Quand je suis HS, j'essaie d'éviter l'hospitalisation grâce à ma mère qui vient s'occuper de moi et de mon fils. Puis je récupère pendant 5 à 6 mois et je repars ! On s'adapte. Et puis, les crises s'estompent. Se soigner, prendre soin de soi, accepter la maladie sont les clés d'une bonne vie. Mon fils a 10 ans aujourd'hui, bien qu'il se sente malheureusement responsable de moi, il connaît très bien la bipolarité, cela fait partie de notre vie. Je pense que vous ne devez pas en vouloir à votre femme pour ce qu'elle vous dit ou vous fait, cela vient de je ne sais où ? Faites confiance à la médecine et au temps. Soyeux courageux. Bien à vous, Anna


   
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Anna2
(@anna2)
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Je souhaite préciser que lorsque l'on est soignée, normalement, nous n'avons presque plus, en tous cas dans mon cas, de crises (hypomanie/manie ou dépression). Le tsunami disparait, l'agressivité aussi. Seul notre rythme et notre hygiène de vie changent. Nous sommes à nouveau nous même, en un peu plus vulnérable. Et si nous avons la chance d'avoir toujours à nos côtés l'Amour de notre vie, celui qui aura su traverser tout cela avec nous, celui qui souhaite s'y adapter au quotidien, alors là c'est plutôt un sacré plus ! Mais sachez que vivre la bipolarité est inexplicable et accepter/assumer la bipolarité pour soi-même, dans la société, c'est vraiment très compliqué, cela peut prendre des années. Il faut être patient. Voilà, si j'ai pu vous éclairer un peu sur la vie d'une bipolaire pour votre éventuel avenir...  😊 


   
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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Début du sujet  

Bonjour et merci beaucoup de votre réponse 

je n’en veux pas un seul instant à ma femme, au contraire.

ma peine ne vient de ce qu’elle me dit mais de sa souffrance.

comme dit, mon seul but est d’être à ses côtés, maladie ou pas.

mais je ne sais pas si sa volonté de me quitter du jour au lendemain en pleine crise est liée à la crise ou pas.

je ne pourrais pas sereinement la laisser partir avec mon fils de toute façon

 

je suis perdu et c’est pourquoi votre témoignage m’aide à mieux appréhender l’avenir 

 

bien à vous


   
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Anna2
(@anna2)
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Elle est extrêmement tourmentée. Je ne pense pas qu'avec un autre homme cela ira mieux. C'est comme si elle fuyait la situation ? Il faut qu'elle prenne le temps de se soigner afin d'être plus sereine, plus claire. Vous semblez être un homme bien. Tenez bon, occupez-vous de votre fils et de vous et elle reviendra sûrement. Chaque histoire est différente mais le tout début d'une meilleure vie commence par se faire soigner c'est-à-dire par prendre des médicaments. Mais tout ceci est long, très long et on est dans une époque où tout va vite, très vite. Il faut donc savoir être patient, patient... Après, votre histoire d'amour n'appartiendra qu'a vous 2... Bonne soirée, Anna


   
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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Début du sujet  

Merci de votre retour

Cela fait chaud au cœur, tout notre entourage me conforte dans le sens de nos futures retrouvailles mais comme je découvre cette maladie, je ne sais plus quoi penser.

je vais lire tout ce qui pourrait m’en apprendre plus sur ce forum, car les journées sans elles sont des calvaires, bien loin de ce qu’elle peut vivre mais comme elle n’est pas avec moi, je ne peux partager cela avec personne.

Sauriez vous me dire si dans les cas que vous avez connus, la phase de déni (déni d’être malade, déni d’avoir intenter à ces jours...) dure longtemps ?

car cela fait déjà une semaine d’hospitalisation et rien n’a changé.

je suis de nature patiente mais c’est l’incertitude et le fait d’être presque complètement couper d’elle qui me font me poser un milliard de questions 

Merci énormément pour vos réponses passées et futures, j’avoue trouver du réconfort dans ces réponses 

 

 


   
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Anna2
(@anna2)
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Je vous en prie. Si j'avais pu trouver réconfort et réponses à toutes mes questions à l'époque où j'en avais besoin...

J'aurai beaucoup de choses à vous dire pour vous aider à "sauver votre couple". Bien évidemment, j'aurai aimé que le mien dure car j'aimais le père de mon fils à la folie et son départ m'a anéanti. Je peux vous aider à comprendre tout simplement la maladie, je peux vous dire les erreurs que j'ai faites et je peux vous affirmer qu'il vous faut être TRES PATIENT : des mois, des années. Vous allez passez par différentes étapes. Votre femme va passer par différentes étapes. Le déni en fait parti et c'est un vaste sujet. C'est dur de se dire que l'on a une maladie psychiatrique (moi je me dis que j'ai une maladie neurologique !). Notre rapport à la société change. Votre enfant va grandir en parallèle, il ne faut pas le négliger. Il va en porter des séquelles (les séquelles actuelles). Votre femme devra s'occuper d'elle, sûrement changer de vie, de mode de vie, de travail. Mais l'important, c'est que vous serez toujours ensemble et que la vie continuera.

En fait, n'attendez pas qu'elle guérisse. Elle est à l'hôpital, elle commence à se soigner. On va commencer à lui donner un traitement. Les médecins vont essayer des molécules et voir ce qui lui convient au mieux. Cela va prendre des semaines... Après, surement, elle rentrera chez elle et ira régulièrement voir les médecins pour voir l'évolution. L'objectif est de trouver le traitement adéquat pour elle. Je ne veux pas vous faire peur mais personnellement, je suis restée chez moi un an et demi allongée dans mon lit... après j'ai repris un travail à mi-temps. Mais je vous rassure quand le bon traitement est trouvé, on redeviens normale !

Je vous propose, si vous le souhaitez, que l'on se contacte par téléphone quand vous serez disponible?

Bonne soirée


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
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Bonsoir OuiEtNon, 

Il ne faut surtout pas que vous vous oubliiez, 

Moi je dirais que quand on est en couple avec quelqu'un qui a une grave maladie, quelle qu'elle soit, il faut se garder des moments ou on peut se ressourcer pour ensuite revenir vers notre moitié avec le plein d'énergie pour le ou la soutenir au maximum.

Alors sortez avec votre petit garçon, avec vos amis. Ne restez pas chez vous à vous morfondre. Ne vous laisser pas entrainer par la tristesse de la situation. Votre femme a un long chemin à parcourir vers le mieux être, mais avec vous, elle y arrivera.

Courage !


   
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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Merci encore de vos réponses plus que rapide.

Anna2, merci, je serais ravi de pouvoir communiquer avec vous.

je trouverez demain la fonction des messages privés pour vous communiquer mon numéro.

Nath, merci également 

javoue que pour le moment ma seule préoccupation est de rester totalement « normal » devant le petit, de faire en sorte que le quotidien ne soit pas changé du tout, l’absence d’une mère étant suffisamment bouleversant.

J’ai essayé de prendre quelque heures pour moi durant les siestes du petit ou en soirée mais dès que je suis seul, les idées noires reprennent le dessus.

nous sortons avec le petit comme d’habitu, voir du monde etc... 

 

je pense à elle là-bas, même si je sais que c’est pour son bien, je suis dévasté de son absence et du fait qu’elle souffre et de la maladie et du manque de son enfant.

 

et maintenant je commence à culpabiliser de chouiner 😀


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
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Non, non ! On ne chouine pas, on ne geint pas, on ne pleure pas quand on veut ici !  😡 

Je propose qu'on décide d'un créneau horaire pour pleurer tout ensemble  😢 et le reste du temps, on s'échange des paroles réconfortantes et on raconte des bêtises  🙂 

OuiEtNon, je sais que c'est compliqué de ne pas être triste. Alors il faut faire en sorte de faire des choses qui vont vous mettre du baume au coeur.

Votre femme et votre petit garçon ont besoin de vous sentir bien (je n'irai pas jusqu'à dire "heureux"). Pour l'équilibre de votre fils et pour éviter que votre femme ne culpabilise. Sachant aussi que dans son état actuel, elle est incapable de gérer votre tristesse.

Il faut penser à son retour. Elle ira mieux, elle sera suivie et vous retrouverez votre vie de famille.

Courage !


   
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Anna2
(@anna2)
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Oui, préparez son retour. Continuez de vivre au jour le jour. Et quand elle sera là, bichonnez-la ! Faite-lui des petits bisous régulièrement, faites lui des crêpes si elle aime ça ! Dites lui que ça va aller. Continuez votre vie avec votre fils, dites lui que ça va aller. Faites-vous seconder parfois si des mamies existent... Avec le temps, les médicaments agiront, elle refera surface, vous irez tous mieux. Je comprends que cela soit déroutant mais ne vous inquiétez pas, ça passera si elle se soigne bien et prend bien soin d'elle. Bonne soirée


   
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Rosa
 Rosa
(@rosa)
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bonjour à vous deux;

j'ai pu lire vos échanges et confirme ce que dis Anna. J'ai fais aussi enduré à  mon mari et ça fait deux mois que nous essayons de reconstruire. Quand l'hypomanie se termine et laisse place au vide et désarroi, elle  prendra du recul et naturellement aura besoin de votre amour qu'elle a eu de la chance de retrouver , car ce n'est pas le cas hélas pour beaucoup de personnes... la bipolarité nous fait perdre l'entourage, la vie sociale, l'argent, le boulot... mais il faut rester positifs car il y a le lithium et l'amour.

nb : il existe des associations de groupes de paroles pour les familles de bipolaires. 


   
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Anna2
(@anna2)
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Bonsoir Rosa,

Me concernant, il me reste mon fils adoré dont je m'occupe à plein temps puisque je ne travaille plus, mes parents et mes vrais amis : l'essentiel. J'ai appris grâce à la psychothérapie à me "positionner" dans la société. L'amour d'un homme ne m'intéresse pas. J'ai réussie à vivre ma bipolarité sans amour, pire en vivant un chagrin d'amour ! en plus avec un enfant de 6 ans... son père ayant fait le choix de partir. Aujourd'hui, tout est plus calme, j'aime ma vie actuelle. Seul mon équilibre, mon bien être et ma liberté m'importe, pour moi, pour mon fils. Notre vie est simple et joyeuse. Je travaille jour après jour à un meilleur épanouissement personnel (reprendre un travail à temps partiel) car mon fils grandit... Je conseille à tous les bipolaires soignés de suivre les cours de psycho-education sur la maladie dans les hôpitaux. Cela nous apprend la maladie de A à Z. C'est excellent. Nous n'avons plus peur. Nous pouvons prévenir les crises. Et pour OuiEtNon, je connais l' UNAFAM : union national de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques. Bonne nuit, Anna


   
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Rosa
 Rosa
(@rosa)
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Effectivement Anna, mon message était adressé en premier à ouietnon pour le soutenir, mais dans ton cas aussi l'amour que tu échanges avec ton fils t'aide à surmonter. bref pour dire en général qu'il ya les médocs mais aussi toute sorte de soutien familial ...Pour revenir à la psyco-éducation,je suis entrain d'en chercher une et mon cmp étant saturé, ils ne peuvent m^me pas me prendre en liste d'attente. N étant pas hospitalisée, je ne sais pas si je vais pouvoir suivre une psyco-éducation en hôpital de jour. As tu d'autres idées pour moi?

merci et bonne nuit

 


   
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Anna2
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Bonjour Rosa,

Pour ma part, c'est ma psychiatre (en ville) qui m'a inscrite à une session de psycho-éducation à l'hôpital. Je n'étais et ne suis pas hospitalisée. J'habite en province dans une plus ou moins moyenne ville. J'insiste sur les bienfaits de ces cours, cela a changé toute ma vision et mon approche de la maladie. Insiste, insiste, tu finiras bien par y arriver !

Bien à toi, Anna


   
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Anna2
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Bonjour OuiEtNon,

J'espère que vous allez un peu mieux aujourd'hui. Je souhaitais vous dire que la maladie, comme vous pouvez le constater, quand elle vous tombe dessus : c'est une bombe ! Mais tenter de respirer un bon coup et renseignez-vous. Cette maladie est très simple à comprendre. Elle est plus difficile à vivre psychiquement lors des crises et psychologiquement pour les malades. Seuls eux peuvent lutter, vous, vous ne pouvez que les soutenir et les aimer . C'est mon avis... En ce qui concerne le manque de son enfant, c'est bien, c'est ça qui va la tirer vers le haut. Pour lui, elle va faire des efforts surhumains. Elle va sûrement se reposer sur vous pour le reste.

J'ai pensé à une autre association très connue : ARGOS 2001. Vous pourriez également regarder des émissions sur youtube : "Allo docteur France 5 la bipolarité". J'en avais vu avec reportage, témoignages, et psychiatres : très très intéressant et vrai.

Mais peut-être que je vous inonde d'informations et je le comprendrai...

Je vous souhaite plein de courage,

Anna


   
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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Bonjour à toutes,

Merci des messages pleins d'aide, je ne peux que les apprécier.

 

Anna, malheureusement la situation ne s'arrange pas.

Dans les quelques messages qu'elle peut m'envoyer, je sens encore cette animosité, presque de la haine et ça me plombe.

Je lis énormément le soir concernant la maladie, j'en apprends tous les jours. Mais je reste encore plongé dans l'incertitude.

RDV aujourd'hui à l'hôpital pour récupérer différent papiers, j'en viens à avoir peur de la voir ne sachant si ma présence va lui faire du bien ou au contraire, l'énerver.

Quoi qu'il en soit, je reste toujours dans la compassion et la gentillesse mais cela ne change rien et c'est ça qui est dur.

Lors de son retour, j'appréhende la suite des événements car je ne pourrai malheureusement pas la laisser seule avec mon fils tant que nous ne saurons pas sûr de la stabilité.

Attention, je l'aime plus que tout et lui voue une confiance aveugle mais dès que mon fils entre en compte, je ne peux penser qu'à le protéger.

J'ai peur qu'elle voit ça comme une atteinte à ses droits les plus essentiels de mère.

J'espère que les équipes vont lui parler de tout ça afin que je ne passe pas encore pour le monstre qui la brime et qui l'empêche de profiter de son enfant.

Bref, comme d'hab et comme elle, je suis perdu mais je commence à comprendre que ces incertitudes vont maintenant faire partie de mon quotidien et qu'il faut que je fasses avec.

Je sais qu'elle va aller mieux, elle est forte et endurante mais l'avenir m'inquiète au delà de notre couple, mais pour notre famille.

Effectivement, j'ai entendu parlé des associations et est déjà entamées des approches mais je dispose de peu de temps libre entre les paperasses et le petit.

 

Merci à vous pour le soutien apporté.


   
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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Bonjour,

mise à jour de la situation :

Après 11 jours, ma femme est sortie (le 26/01).

le même médecin qui m’a dit en me posant la main sur l’épaule : « ne vous en faite pas monsieur, on va bien s’occuper d’elle et trouver le traitement » 

ce psy l’a laissée sortir en disant qu’il avait vu du progrès et qu’elle pouvait sortir, alors qu’elle etait au sommet de sa phase maniaque...

donc une semaine à la maison, alcool, hyposomnie, crises de délire et autres dont je tairais les détails...

Puis on a réussi à la ramener et ils l’ont gardée depuis maintenant plus d’une semaine.

la nouvelle équipe me confirme qu’ils vont la garder jusqu’à ce que la crise soit finie.

 

depuis quelques jours, elle est moins « euphorique », plus triste.

Pensez-vous que cela est signe de fin de « cycle » ?

 

mon petit garçon va bien, même si la semaine dernière a été très dure à digérer du fait de la présence physique de sa mère mais de son absence affective.

Personnellement, j’ai accepté de vivre le jour le jour sans avoir aucune idée de ce que l’avenir sera.

Ca m’a flingué psychologiquement, aujourd’hui je reste un rock devant mon fils mais reviens à mon état de tristesse initiale dès que je suis seul.


   
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ESTELLE
(@puce39)
Eminent Member
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Bonsoir, oui nous les  bipolaires ont vous fait vivre l'enfer mais sans nous en rendre compte en phase maniaque malheureusement. Il faut de la patience mais si vous vous aimiez avant cette crise il n'y a pas de raison qu'elle vous quitte une fois que l'équilibre sera revenu. Il faut vraiment beaucoup de patience c'est vrai car trouver la bonne molécule au bon dosage n'est pas simple. Courage

 


   
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OuiEtNon
(@ouietnon)
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Bonsoir,

Après un mois passée à l’hôpital, ma conjointe ou ex, je ne sais pas, est sortie vendredi dernier.

La crise maniaque semble effectivement passée, ne restait que quelques bribes en début de semaine.

A aujourd’hui, elle est prostrée, semble complètement déprimée.

 

Cela fait presque 48h qu’elle est vraiment pas bien, et tout laisse penser à un down.

Sauf que n’étant pas expérimenté, j’aurai voulu avoir la vision de malades ou entourages qui ont vu d’eux même le passage de haut en bas.

 

J'ai lu qu’une période « stable » avait lieu entre les deux et je ne l’ai pas retrouvée, ça a été recta.

 

Quand on passe de la manie à la dépression, comment cela s’est il passé dans les changements ?

 

Je me suis rapproché de la psy de l’hôpital en lui décrivant tout ça, elle me dit de demander à ma femme de faire anticiper son rdv au CMP dès que possible.

 

merci par avance 


   
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Marie Laure
(@marie-laure)
Estimable Member
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Bonsoir

Il n'y a pas vraiment de règle, chaque personne est unique

A t-elle un traitement ? Celui que je prends a atténué ces variations, heureusement !

Les phases basses sont terribles, c'est bien qu'elle ne soit pas seule


   
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