bonjour à tous,
Mon fils de 20 ans vuent d'être diagnostiqué.
Je suis dans une phase de questionnement
Il a suffit d'une visite pour que la psy le déclare bipo : Il y a maintenant 5 semaines, depuis mon fils est super détendu, plus de sautes d'humeur...
2eme visite, alors que lui même s'interroge sur le diagnostic : batterie de tests pour le mettre sous lithium.
Je ne sais pas trop quoi penser ? Est il vraiment bipolaire ?
La psy ne parle que de traitement, pas de thérapie. Ne prends pas en compte ses pb de sommeil...
Je sais bien que vous n'êtes pas présents avec nous pour établir une vérité mais vos expériences rejoindront peut etre mon vécu.
Merci d'avance
effectivement une visite peut suffire pou, traiter le diagnostic
car cela se fait surtout sur l histoire du patient
en caricaturant, si y a 10 ans un type a fait une grave depression, traitee amelioree et oubliee
si il commence a entamer un acces maniaque: logorrhhee, hyperactivite, surestimation du moi, perte du sommeil
voila il est bipolaire et ça m a pris 4 lignes
Bon j ai un peu simplifie
apres les tests pour le lithium c est pas pour le diagnostic c est pour voir si l organisme du gamin peut supporter le lithium p
le probleme pour le lithium qui gene le plus les patients c est la prise de poids variable mais qui peut etre importante
Merci
Merci
Tout est bien expliqué, c'est l'histoire du patient qui oriente le diagnostic.
Il y a quand même un écueil fréquent chez les psy de ne pas nécessairement mettre en parallèle les évènements de la vie qui peuvent conduire à des épisodes dépressifs ou hypomaniaque. Une rencontre heureuse sera toujours un facteur euphorisant dans certaine limite, une rupture sera généralement vecteur d'un état dépressif. Il n'en faut pas beaucoup pour alterner des périodes "up" and "down" sans nécessairement être bipolaire.
Combien de bipolaires sont traités aux antidrepresseurs ce qui aggrave encore les cycles sans le régulateur. Combien de bipolaires sont sous Methadone ou Subutex ?
Diagnostiquer la bipolarité, c'est être en capacité de déceler que les variations excessives dans la manie ou la dépression sont déconnectés de facteurs environnementaux c'est à dire liés aux évènements de la vie. La périodicité des cycles doit être considéré également au regard des évènements qui surviennent par ailleurs.
Le bipolaire va vivre ses cycles sans que des évènements soient nécessairement la cause de ses variations excessives de l'humeur.
Les risques d'erreur de diagnostic sont donc réels.
Pour le traitement, faut faire confiance au médecin. J'ai préféré pour les effets secondaires qu'Isabelle évite les sels de lithium à cause de ce que j'ai pu lire sur les risques à long terme. Elle est au Lamictal, mais ce n'est pas sans effet secondaire non plus, y a pas de médicament miracle non plus... ce sont des médocs pour les chevaux ces molécules!!!
christophe
pas d accord
je crois que les facteurs environnementaux ont une importance peut etre pas causes mais facteur déclenchants chez un individu hypersensible tel qu un bipolaire
comme je dis toujours c est un avis personnel base sur mon vecu de bipolaire
de plus le diagnostic de bipolaire se fait sur les symptômes, donc meme si le declenchement est lie non a un facteur endogene mais a l environnement on est bipolaire
en ce qui concerne mon cas je connais parfaitement les facteurs declenchants
et mon traitement par lithium a été efficace puisque depuis ma crise de melancolie dans les annees 80 je n ai eu aucune crise de depression mais quelques périodes d hypomanie
L'expérience avec mon épouse ne met pas en évidence d'évènements dans les cycles, la bascule d'un cycle à un autre semble davantage lié à une périodicité qu'à des évènements particuliers de la vie. Ceci n'exclue pas que le déclenchement de la maladie puisse avoir un début lié à des évènement, mais la maladie suit son cycle temporel.
Si la maladie reposait sur des facteurs principalement exogènes, il y a bien longtemps que j'aurais pris le pari pour que mon épouse suive une thérapie comportementaliste au lieu de prend le cocktail explosif de médicaments pour la stabiliser de manière très imparfaite au demeurant.
Pour le lithium, content de voir que vous avez des moments de grâce hypomaniaque", c'est cet état qui nous manque le plus. Mais je ne ferais pas encourir le risque du lithium à Isabelle, ça me fait trop peur pour l'organisme à long terme, même finement dosé. Après, faut voir le bénéfice pour chacun, chaque traitement a ses avantages et ses inconvénients et c'est le psychiatre qui voit avec son patient la bonne formule.