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Protocole de soin ?

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Massimanon
(@massimanon)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 96
Début du sujet  

Bonjour, 

Alors voilà quelques mois - fin décembre précisément - que je suis sortie de l'hôpital. 

Je suis sortie juste quelques jours avant les fêtes et j'avoue n'avoir pas ressentie grand chose à part de la lassitude pendant cette période. Pas envie de "fêter" disons. Mais rien d'alarmant. Ni bon ni mauvais. 

À l'hôpital,tout allait pour le mieux à vrai dire. Je sentais que je pouvais sortir, sans avoir aucune idée de comment se passerais l'après puisque j'ai ce défaut lors des hospitalisations de ne jamais mettre un pied dehors... Donc disons "la civilisation" ne me met pas à l'épreuve. Je suis donc à l'abri et donc bien. 

Bref après cette période sans vraiment ressentir quelque chose de bien "intense". 

Les émotions sont revenues au galop. Ça va, ça va même très bien, ça va moins bien, ça va plus, ça m'énerve, ça me déprime... Enfin toute une boucle. Les périodes de bien et moins bien ne sont pas forcément de même durée. Parfois quelques jours de déprime ( et ça juste avec un rien ) ou alors une certaine normalité, de l'entrain, et des choses plus positives. 

Toutes ces émotions sont si intenses et parfois si longues en durée que je me demande si mon traitement est bien adapté. . . Il me semble que non. Ma psychologue est plutôt d'accord. 

(Pour le côté pratique : 

-lamictal 200 mg le soir 

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- Xanax 0.50 mg matin midi et soir 

- revia le soir ) 

Il m'arrive même de faire des malaises vagals tellement je suis assaillie par mes émotions... Ça ne m'était pas arrivé depuis ma dernière " crise " "descente aux enfers" enfin, le terme qui vous conviendra. 

Tout cela pour en venir à la question principale qui est : dans une telle situation, où mon traitement est certainement à revoir ( mais que malgré tout je tiens à le préciser, je ne me sens pas pour autant prête "à faire une connerie " ) suis je obligée de me refaire hospitalisée ? 

Mon conjoint et moi même nous voudrions l'éviter. 

Quitte à ce que le passage infirmier soit renforcé. Que des rendez vous avec infirmiers psy, psychologue, et psychiatre deviennent hebdomadaire ou plus ( si cela est possible évidemment ). 

De plus je sais que l'hospitalisation me met dans un cocon, à l'écart de "la vie" et de ce qu'elle apporte. Donc il me semble bénéfique de tester une remise à niveau de chez moi... 

Mais bon, du coup, question de protocole ( comme précisé sur le titre du sujet ) pensez vous que je doive me faire hospitaliser pour cela ? Est ce si nécessaire ? Avez vous déjà testé quelque chose de ce genre chez vous ? Avez vous déjà été dans une situation telle que la mienne où le psychiatre ne vous aurais éventuellement pas laissé le choix ? 

( Quoiqu'il arrive, il faudra que je trouve un équilibre avec ce traitement... Celà fait un moment que je laisse couler, et je crois qu'il faut que je prennes mon courage à deux mains ) 

Merci d'avance pour vos réponses. 

Bonne journée 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 3991
 

Je ne pense pas que tu dois passer par la case hôpital pour revoir ton traitement. Sauf cas de crise majeur ou que tu en sentes le besoin. 
dans mon cas avec ma psy ça fait un ans que nous tâtonnons et je ne suis passé par l’hospitalisation qu’en crise. Là par exemple depuis le confinement on la monte car angoisses puis on l’a redesendu.


   
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Massimanon
(@massimanon)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 96
Début du sujet  

Merci @malette ta réponse est encourageante !  

J'ai rendez vous ( téléphonique) avec mon psychiatre en fin avril. J'espère que ça se passera comme je le veux. 

Et surtout dire tout ce qu'il faut. C'est bête mais une fois que le rendez vous arrive parfois ben on a l'impression de n'avoir rien à dire parce que sur le coup ça va bien. 

J'essaie de faire une espèce de mémo... Des situations émotions effets secondaires etc pour chaque rendez vous. Mais parfois c'est difficile de faire le tour... ( Mon psychiatre est du genre à philosopher... Ce qui écourte notre entretien, ou ma logorrhée qui sais !? ) 

Bonne journée merci encore


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 3991
 

Mais tu ne peux pas l’avoir avant?

 


   
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Massimanon
(@massimanon)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 96
Début du sujet  

Et bien @malette , je n'ai pas essayé. Mon dernier rendez vous n'est pas si éloigné dans le temps. Et j'ai dit en gros que le confinement je le vivait bien puisque je n'avais plus d'impératifs ... Voilà. C'est le genre de choses que je dis quand au moment du rendez vous je me sens bien, et que je ne calcul pas qu'il y a peut être deux jours en arrière ça n'allait pas. J'sais pas si c'est inconsciemment ou pas mais j'élude. 

Enfin bon je n'ai pas essayé de prendre un autre rendez vous. Il est très compliqué d'avoir un rendez vous "en urgence" avec un psychiatre où je vis. En gros si j'ai vraiment besoin d'aide je peux appeler le CMP, et ils me dirigeront vers les urgences... Comme d'habitude. Donc j'attends. 

Je ne sais pas ce qu'il en est par chez toi, mais les places en psychiatrie sont chères. Ils se voient refuser des patients, et en sortir bien trop tôt des services. Donc bon. Je suis patiente. Et je ne vais pas tout le temps mal. Même si parfois ça dure une semaine, et que c'est très compliqué. Il y a aussi d'autres moments à côté plus gérables. Donc tant que je ne me sens pas au bord de l'abysse. Je préfère ne pas encombrer son agenda.


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 3991
 

Ouai chez moi c’est pareil. Il faut sortir des patients pas stabilisés pour faire de la place...


   
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Massimanon
(@massimanon)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 96
Début du sujet  

C'est bien triste... C'est la réalité de l'hôpital depuis un moment. Peut être que la situation actuelle - aussi horrible soit elle - pourra mener à quelque chose de positif. Qu'enfin l'humain passera au dessus du profit ! 

On y croit. 

 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 3991
 

Il faut espérer oui. Mais franchement j en doute 🙁


   
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Massimanon
(@massimanon)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 96
Début du sujet  
Posté par: @malette

Il faut espérer oui. Mais franchement j en doute 🙁

L'espoir fait vivre... Même si j'en doute aussi, au fond de moi reste une lueur d'espoir. 


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 3055
 
Posté par: @massimanon

Bonjour, 

Alors voilà quelques mois - fin décembre précisément - que je suis sortie de l'hôpital. 

Je suis sortie juste quelques jours avant les fêtes et j'avoue n'avoir pas ressentie grand chose à part de la lassitude pendant cette période. Pas envie de "fêter" disons. Mais rien d'alarmant. Ni bon ni mauvais. 

À l'hôpital,tout allait pour le mieux à vrai dire. Je sentais que je pouvais sortir, sans avoir aucune idée de comment se passerais l'après puisque j'ai ce défaut lors des hospitalisations de ne jamais mettre un pied dehors... Donc disons "la civilisation" ne me met pas à l'épreuve. Je suis donc à l'abri et donc bien. 

Bref après cette période sans vraiment ressentir quelque chose de bien "intense". 

Les émotions sont revenues au galop. Ça va, ça va même très bien, ça va moins bien, ça va plus, ça m'énerve, ça me déprime... Enfin toute une boucle. Les périodes de bien et moins bien ne sont pas forcément de même durée. Parfois quelques jours de déprime ( et ça juste avec un rien ) ou alors une certaine normalité, de l'entrain, et des choses plus positives. 

Toutes ces émotions sont si intenses et parfois si longues en durée que je me demande si mon traitement est bien adapté. . . Il me semble que non. Ma psychologue est plutôt d'accord. 

(Pour le côté pratique : 

-lamictal 200 mg le soir 

- Xanax 0.50 mg matin midi et soir 

- revia le soir ) 

Il m'arrive même de faire des malaises vagals tellement je suis assaillie par mes émotions... Ça ne m'était pas arrivé depuis ma dernière " crise " "descente aux enfers" enfin, le terme qui vous conviendra. 

Tout cela pour en venir à la question principale qui est : dans une telle situation, où mon traitement est certainement à revoir ( mais que malgré tout je tiens à le préciser, je ne me sens pas pour autant prête "à faire une connerie " ) suis je obligée de me refaire hospitalisée ? 

Mon conjoint et moi même nous voudrions l'éviter. 

Quitte à ce que le passage infirmier soit renforcé. Que des rendez vous avec infirmiers psy, psychologue, et psychiatre deviennent hebdomadaire ou plus ( si cela est possible évidemment ). 

De plus je sais que l'hospitalisation me met dans un cocon, à l'écart de "la vie" et de ce qu'elle apporte. Donc il me semble bénéfique de tester une remise à niveau de chez moi... 

Mais bon, du coup, question de protocole ( comme précisé sur le titre du sujet ) pensez vous que je doive me faire hospitaliser pour cela ? Est ce si nécessaire ? Avez vous déjà testé quelque chose de ce genre chez vous ? Avez vous déjà été dans une situation telle que la mienne où le psychiatre ne vous aurais éventuellement pas laissé le choix ? 

( Quoiqu'il arrive, il faudra que je trouve un équilibre avec ce traitement... Celà fait un moment que je laisse couler, et je crois qu'il faut que je prennes mon courage à deux mains ) 

Merci d'avance pour vos réponses. 

Bonne journée 

Il n est pas du tout obligatoire d hospitaliser un patient pour modifier un traitement


   
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Massimanon
(@massimanon)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 96
Début du sujet  

Ok. Merci @kust pour ta réponse 🙂 

C'est rassurant. 

 


   
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