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Besoin d’aide

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Lanaine
(@lanaine)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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Bonjour, suite à une dépression (mole, plus d’émotions, le corps lourd, beaucoup de sommeil, des pleurs et angoisse constante sans savoir pourquoi) quelques temps avant et après mes 20 ans (durant 3-4 mois)j’ai souhaitais voir une psychologue car j’ai compris que quelque chose n’allais plus et que je n’allais pas être mieux le lendemain car les jours et les semaines défilaient (vivant seule) et étant très actif d’habitude du jour au lendemain la dépression s’est installé à cause d’un élément déclencheur mais je pense que c’est surtout de ma faute à force de ne pas gérer mes émotions ça a explosé , suite à mes rendez vous chez la psy elle pensait que je devait aller voir un psychiatre car je présentais des troubles bipolaire/borderline mais elle ne peut poser aucun diagnostique je pense . Suite à ça j’ai laissé passé les mois sous prozac sans consulte de psychiatre et ai aussi tenté des choses moi même (psylocibine micro dosage ) je suis aller beaucoup mieux, je ressortais, voir mes amis , faire les courses n’était plus un calvaire, plus trop de crises d’angoisse mais ensuite .. j’ai vue une autre face je n’avais pas de grosse dépendance mis à part les anti douleur , j’ai toujours été extrême quand je sortais (alcool drogue ect mais pour une soirée) boulimique également depuis 2 ans . Sauf que j’ai chuté dans l’alcool et la cocaine tous les jours à la suite de la depression (sachant que j’étais une jeune femme qui aime le sport, le bien être , les bonnes chose) je connaissais mes extrêmes mais j’étais sûr de ne jamais pouvoir faire ça tous les jours vu que je suis très portée sur la nutrition et le bien être mais tout ça c’est finit ... au final tous mes extrêmes ont prit le dessus .. je consomme de l’alcool le soir (avant je faisais de la boulimie ou du sport) je prend également de la cocaine et des anti douleurs(tramadol)... parfois tous va mieux et je m’arrête du jour au lendemain mais ça dure quelque semaine... je me rend compte de tout ça et je ne sais plus comment le gérer , j’ai eu un moment beaucoup mieux où j’ai construit beaucoup de chose rapidement sur ma vie perso et pro mais j’ai sentis que ça revenais et je ne me trompe pas.. je ne manque de rien donc pourquoi me plaindre? Tout pour bien commencer ma jeune vie d’adulte.  Mais j’ai un gros mal être j’ai peur de moi même et une surcharge sur le fait de ne pas gérer mes émotions .. si quelqu’un a vécu une situation similaire merci de votre aide.. jai essayée de faire bref ..

Ce message a été modifié Il y a 3 ans par Lanaine

   
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 495
 

Bonjour, 

Tu as un suivi chez le psychiatre ? 

Tu as essayé de consulter dans un CSAPA (centre de soins spécialisé en addictions) ? 

C'est pas vraiment une histoire de tout avoir pour être bien dans la vie, les addictions c'est une maladie. Le cancer s'en fiche que les gens aient tout pour être heureux, les maladies psy c'est pareil. 

 


   
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Lanaine
(@lanaine)
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Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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@mosis-7 Premièrement le problème viens de moi et non des addictions (de base..) maintenant avec les addictions en plus, je pense.. car je peux très bien passer des jours et semaines sans tout ça mais malheureusement au bout d’un moment c’est plus fort que moi je ne comprend pas pourquoi alors que je peux passer des semaines à être clean et au top.. puis du jour au lendemain ça devient plus fort que moi et ça recommence .... ça me fait du bien et me comble certaines choses en moi.. Ce qui m’a mené à ma première dépression je pense que ça a été mon incapacité à gérer mes émotions et mes extrêmes au bout d’un moment mon cerveau a déraillé . Sauf que maintenant ayant connu ça même quand je vais extrêmement bien j’ai cette peur que ça revienne et ce n’est pas qu’une simple intuition .. je suis jeune j’ai sûrement du mal à m’exprimer c’est la première fois sur un forum pour moi mais ça fait mal les maux à l’intérieur .. et j’en ressentais le besoin de partager ça ..


   
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Lanaine
(@lanaine)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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Et merci de ta réponse , je vais y réfléchir 🙏🏽


   
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 495
 

@lanaine

Merci pour ton retour. 

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Je pense pas que ce soit une incapacité qui vienne de toi vraiment, c'est vraiment ça le problème des substances. On peut rester des mois sans y toucher, mais de temps en temps il y aura des rappels et des envies qui peuvent être compliquées à gérer. L'autre truc c'est que la dépression et la (hypo)manie influencent fortement les émotions et la motivation, ainsi que l'attrait pour les substances psychotropes. Donc tu peux te sentir bien, sans substances, puis l'humeur change et la capacité à être clean avec. 

Ton cerveau se souvient très bien de comment il gère l'angoisse et les fluctuations de l'humeur. Et comme les drogues ont un effet immediat radical sur le cerveau, il apprend a en réclamer quand ça va pas. Comme beaucoup d'entre nous l'on appris, c'est très compliqué de lutter contre son propre cerveau, surtout quand il commence à partir en vrille. 

Le problème c'est que les effets semblent positifs à court terme mais te flinguent la santé, les proches, le porte monnaie et la vie sociale à long terme. La partie du cerveau qui gère les émotions et le plaisir, elle s'en fout du long terme, elle veut le soulagement ou la récompense tout de suite. Il semblerait que cette partie du cerveau soit trop active chez certains addicts, qu'elle ne communique plus très bien avec la partie "rationnelle" qui elle dit "qu'est ce que je suis en train de me faire ?".

Donc ta motivation peut être bonne, tout en ayant ton cerveau qui joue contre toi. C'est pour ça que c'est pas mal le suivi en addictologie, tu introduits un élément extérieur au cerveau qui voit clair dans son jeux et qui peut déconstruire ses stratégies pour te remettre dans la merde. 

En résumé, façon développement personnel (lol) : si le plus grand opposant de ton bonheur c'est toi, le plus grand artisan de ton bonheur c'est aussi toi. 

La puissance et la constance que notre cerveau a pour nous mettre dans la merde, peuvent aussi être utilisées pour le meilleur. 


   
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Lanaine
(@lanaine)
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Posts: 11
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@mosis-7 Bonsoir,

Merci, oui au début je ne prenais absolument rien mais là je sais qu’il y a des addictions à soigner mais je suis persuadé que l’autre côté je peux parvenir à le gérer moi même.. et ma première dépression m’a radicalement changer j’ai toujours la peur d’y revenir même quand je me sens très bien et intouchable c’est là que j’ai tendance à tomber dans mes extrêmes car je vi à 1000 je n’ai plus l’envie de dormir car j’ai envie de faire quelque chose donc je trouve n’importe quel moyen et malheureusement parfois ce ne sont pas les meilleurs pour à la fois me calmer ou me distraire la nuit ... en revanche dans la phase où je suis au plus bas je me sens dans l’incapacité de quoi que ce soit, je peux ne plus sortir de chez moi des semaines entières seulement pour les choses Essentielles des qu’il fait nuit ,limiter ma profession au strict minimum (étant à mon compte) je suis parano sortir en journée m’était impossible car crise de panique, d’angoisse c’est comme si deux personnes s’échangeait les rôles de temps à autres ... mais je reste persuadé que ce qui m’a fait en arrivée là est seulement de ma faute car avant sans aucune addiction j’étais arriver à un stade où ne plus gérer mes émotions et moi même ma fait peter les plombs mais c’est complexe à comprendre car il y a eu beaucoup d’étapes .. merci beaucoup de votre soutient et de votre dernière réponse , 


   
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Lanaine
(@lanaine)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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@mosis-7 Je ne sais pas , peut être que je ne suis ni bipolaire ni borderline et que je suis tout simplement une jeune femme qui grandit et qui vit ses émotions et que la psychologue se trompe car elle n’est pas médecin  , mais c’est difficile , j’ai beaucoup de mal à m’exprimer , j’ai toujours eu tendance à avoir le contrôle sur ma vie mais absolument pas , parfois je me dis que d’aller voir un psychiatre (j’allais que chez la psychologue) serait nécessaire un autre jour non car je ne prendrais jamais ces médoc pour être « dans la norme » ou plutôt dans la case comme tout le monde . J’ai vue des personnes de ma famille être encore aujourd’hui et à vie sous cachtons pour la bipolarité et c’est triste , je suis persuadé qu’on peut tout simplement apprendre à vivre avec ,la tâche est dur, et d’un autre côté c’est génial , il y a le pour et le contre , car la dépression est affreuse mais quand l’autre côté revient c’est tellement merveilleux , la première fois j’ai penser que plus jamais je ne sortirais de se vide, sans émotions, remplis de pleurs, d’angoisse, être perdu dans un vide sans fond qu’est la dépression , comme si des choses chimiques se produisait dans mon cerveau 


   
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 495
 

Je comprends l'ambivalence entre le fait de prendre soins de soi et de continuer comme avant. 

Posted by: @lanaine

je ne prendrais jamais ces médoc pour être « dans la norme » ou plutôt dans la case comme tout le monde . J’ai vue des personnes de ma famille être encore aujourd’hui et à vie sous cachtons pour la bipolarité et c’est triste , je suis persuadé qu’on peut tout simplement apprendre à vivre avec ,la tâche est dur

C'est un discours de personne en bonne santé, quand tu es assez malade la question de se soigner disparaît pour l'écrasante majorité des gens. Les gens veulent juste survivre et récupérer un semblant de qualité de vie. 

Je pense que les substances c'est un peu l'équivalent des cachetons mais en plus dangereux, pas efficace et plus agréable à court terme. À long terme c'est plus une obligation qu'un plaisir, un moyen de récupérer un semblant de qualité de vie. 


   
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Lanaine
(@lanaine)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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Merci encore une fois de ta réponse, j’ai du mal à répondre car je me sens honteuse parfois dans ce que j’écris , je me contredis, ce n’est pas à prendre à la légère mais il m’arrive souvent de me demander si je suis réellement bipolaire ou non , puis les questions intérieurs fusent ... 


   
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Lanaine
(@lanaine)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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Les substances ne sont pas une excuses mais une échappatoire à mon être intérieur que j’ai essayer de contrôler durant un moment , qui m’a joué des tours et qu’à un moment je n’ai plus contrôler (DP) sauf que je ne peux pas continuer toute ma vie ainsi c’est courir à ma perte et continuer à pousser tout ces extrêmes dans tout, émotions, vie pro, vices(substances), boulimie, l’auto destruction certainement, je ne rassemblais pas tout ça jusque là . Sérieusement ? Pourquoi chercher à se bouffer intérieurement quand on a pas de quoi se plaindre quand on regarde la vraie misère du monde, je renie parfois car je me trouve égoïste d’être comme ça .. (je précise que j’ai commencer certaines dépendances bien après ma première dépression et mes extrêmes) pour le « peut on devenir dépendant à cause de la bipolarité où devient on bipolaire à cause de la drogue » . 


   
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 495
 

@lanaine

Les addictions et le trouble bipolaire c'est déjà la misère pour certains. 

Je pense que les responsabilités dans une addiction sont multiples, mais à la fin on ne peut agir que dans le présent.


   
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Lanaine
(@lanaine)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 11
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