Voici le rapport, si vous voyez des indications concernant mon identité, merci de me prévenir : tout mon entourage au sens très large sait que je suis bipolaire, mais les écrits... je les garde pour moi et.... les bipotes !
Le truc qui cloche dans mon dossier, ce sont "mes vingt ans" : juste que ça pas forcément été drôle parce mon enfance a été dur : une fois mon concours de prof en poche : le soulagement ! Aussi, des excès d'alcool à 20 ans avec les copains, comme presque tout le monde... des fins soirée torché et lendemain plus rien (donc pas d'hypo ou de dépression de qques heures, peut-être un défoulement émotionnel) et là ça va coller au cul.
Je suis peut-être trop sincère, un peu de flou n'aurait rien changé au diagnostic de bipo MAIS mon dossier d'expertise serait au pire à la limite du OUI. Je vous laisse lire et interpréter. Mon psy est bon mais là j'ai fournit son courrier à l'expert, par honnêté, mais la description ne colle pas à la réalité et ça pèse. Maintenant, je dois trouver des témoignages d'il y a 18 ans pour dans deux semaines montrant que j'ai pas fait de dépression à ce moment là...
Bonjour Kust, j'ai oublié de te notifier, alors que tu m'as demandé de publier le rapport.
C est quoi qui vous dérange dans le rapport je suis pas sûr d avoir compris
Le prétexte de "mes 20 ans" qui seraient une preuve de la préexistence des troubles bipo (d'après un courrier de mon psy et donc d'après mes propos, mais jamais de TS, de traitement anti-dépresseur, ou hospitalisation). J'ai eu des moments tendus mais c'est largement explicable avec mes conditions de vie à l'époque. Et ensuite une "hypomanie de près de 2 ans", je dirais même 10 ans car j'ai été au taquet dans le boulot durant cette période (parle vite, plein de projets... mais même en phase basse je parlais rapidement ce qui posait pb à mon psy au début: maintenant il sait que c'est moi, simplement). Merci de la réponse.
Ce qui me gêne c'est que tout est potentiellement à charge, vu par le prisme de la maladie. Si je perds toute ma famille dans un accident : la dépression (j'ai compris que "réactionnelle"n'est plus à l'ordre du jour) serait-elle due à la maladie, avec le même raisonnement ?
Ce qui me gêne c'est que tout est potentiellement à charge, vu par le prisme de la maladie. Si je perds toute ma famille dans un accident : la dépression (j'ai compris que "réactionnelle"n'est plus à l'ordre du jour) serait-elle due à la maladie, avec le même raisonnement ?
Probablement oui
Le prétexte de "mes 20 ans" qui seraient une preuve de la préexistence des troubles bipo (d'après un courrier de mon psy et donc d'après mes propos, mais jamais de TS, de traitement anti-dépresseur, ou hospitalisation). J'ai eu des moments tendus mais c'est largement explicable avec mes conditions de vie à l'époque. Et ensuite une "hypomanie de près de 2 ans", je dirais même 10 ans car j'ai été au taquet dans le boulot durant cette période (parle vite, plein de projets... mais même en phase basse je parlais rapidement ce qui posait pb à mon psy au début: maintenant il sait que c'est moi, simplement). Merci de la réponse.
Même sans l histoire des 20 ans la conclusion aurait été la même
C'est ce que j'ai compris... on est bipolaire, donc si on est mal "traité" de toute façon ce qui en résulte sera dû à la maladie et pas autre chose.
J'étais à Barcelone avec ma famille au moment de l'attentat avec le camion... juste le jour d'après. J'arrive à penser que même ce genre d'événement n'arriverait pas à surclasser notre trouble. Nous ne sommes que des bêtes soumis à notre maladie : je pleure, je ris... c'est faux, allons plus loin j'aime mes enfants, je déteste le connard qui me casse les coui***es depuis des années, c'est faux. Je ne peux pas accepter cette vision simpliste de la Psychiatrie. D'ailleurs, quand j'ai parlé de "raisonnement scientifique" à mes médecin (géné et psy), connecteur logique dans le rapport (si, or, donc, alors qui sont absents) ils m'ont répondu littérature, et que ce n'est pas comme ça qu'il faut voir les choses. Je n'ai pas pris mon traitement pour la première fois ce soir, je crois que je vais continuer. Je n'accepte pas à n'être réduit qu'à un malade.
Merci du fond du cœur pour cette expertise et cette franchise qui corrobore avec tout ce que j'ai pu entendre. Je songe à agir avec violence et à recevoir les conséquences sans l'excuse de la maladie pour m'en libérer. Raisonnement à la con mais très cartésien. Non pas parce que j'ai honte d'être bipolaire, je l'accepte, mais le pare-feu à tout.
Je suis vivant. Je ne suis pas une machine victime de sa chimie cérébrale.
Je fonce dans le mur peut-être, sûrement. Je décide. Je suis athée. C'est moi qui décide. On en reparlera... ou pas. J'ai tout donné pour lutter contre le déterminisme social dans mon boulot : on a tout bousillé, je refuse d'abandonner. Ça m'a détruit bipolaire ou pas.
oh je me suis mal fait comprendre
votre épisode hypomaniaque précédant votre dépression est plus que suffisant pour vous diagnostiquer bipolaire et refuser le statu de maladie professionnelle
est ce qu'on vous réduit à un malade, ou est ce que vous n'êtes pas vous en train d'essayer de réduire la maladie à ce qui s'est passé au boulot ?
bon courage
Peut-être, je respecte votre avis, et il m'est d'une grande aide.
Deux points :
• phase hypomaniaque comprise entre 2 et 10 ans, est-ce possible ? ou suis-je un gros bosseur, on me dit dynamique, motivé, emprunt des valeurs républicaines (je suis élu, sur la fin dans une toute petite commune, j'ai équipé (récup matos, j'ai pas payé mais tout mis en place) les écoles du secteur en numérique et j'ai été en caserne avant de tomber malade pour être réserviste de l'armée de Terre). C'est vrai, ça ressemble à un cinglé hypomaniaque mais les gens engagés sont-ils tous fous alliés ?
• Mon boulot, enseignant, pas pour tous, mais pour moi, ce sont des valeurs plus qu'un contenu (là je passe pour un bargeot). Il y a eu des luttes importantes dans l'Histoire de notre pays et certains l'ont payé cher. Je n'exagère pas, mes travaux sont remontés au niveau national, ils pouvaient avoir un impact, même faible, mais tout de même. J'ai un mail de la Mme la Ministre en ce sens (je peux envoyer en MP, mais c'est facile à falsifier, donc il faut me croire....
Je pense que le seul moyen de démontrer quoique ce soit, c'est d'arrêter mon traitement et de clouer le bec au principe de : je vous écoute... mais c'est NON.
Vraiment merci, je ne percevais pas l'intérêt d'un forum (sauf pour le dépannage, vite fait) avant ces échanges. Vous êtes à la hauteur. Merci.
Aussi, c'est certain je me monte la tête, je devrais laisser pisser et aller à la pêche... mais ça me hante. L'École fonctionne mal et c'est pas forcément à cause des profs. Je devrais changer de boulot, laisser mes gosses faire leurs études sup (normal, ils sont fils de profs) mais moi, j'oublie pas d'où je viens (un rescapé social, mes frères et soeur ont parfaitement raté tout et finalement il s'en sorte bien, sauf la dernière élevée en fille unique prof de français (18ans ans d’écart avec l'ainée et 10 avec moi, je suis parti à 19 ans de chez moi) et les copains qui sont persuadé qu'ils sont cons parce que l'École, à coups de mauvaises notes leur ont asséné cette idée. Ils pensent que je suis plus intelligent qu'eux, ça me gêne, c'est pas vrai. Moi, je vois de l'intelligence dans mes élèves, et je suis reconnu pour la qualité et le niveau de mes cours, de la créativité et pas du par cœurs ou des finasserie littéraires. Il faut que ça change, mais ça ne se fait pas seul... Quel exutoire, merci. -- je craque un peu l'anonymat : egalite.fr
Ma femme m'a convaincu de ne pas faire d'action violente. Mais j'enrage ! Par le passé, ça m'est arrivé... attendons.
Bonjour à tous,
Bonjour @kust,
Depuis avant-hier je suis calmé : j'ai repris mon traitement et revissé mon cerveau.
Je suis allé consulter mon dossier du comité médical complet et big ! un autre rapport médical qui va grosso-merdo dans le même sens que les autres (il doit y avoir un fb caché des psy). On chercher tout et n'importe quoi pour dire que j'étais bipo avant 2017. Du coup, je collecte des témoignages : j'ai eu mon employer quand j'avais 18 ans au téléphone ! Je veux montrer qu'il n'y a pas d'instabilité (up ou down) durant toute ma vie de terrien qui devient déphasé. Je retrace ainsi toute ma carrière.
Enfin, on m'a fortement conseillé (Kust m'a découragé de faire comme initialement prévu !) d'attaquer la chose différemment... on verra, j'ai réussi à avoir mon assistance juridique professionnelle. Je continuerai à compléter ce post pour ceux qui cherchent des infos : toujours est-il que ça risque d'être dur alors qu'une bonne vieille dépression ouvre la porte à toutes les considérations...
Tu cherches une phase maniaque ou hypomaniaque dans ton passé?
Bonjour à tous,
Bonjour @kust,Depuis avant-hier je suis calmé : j'ai repris mon traitement et revissé mon cerveau.
Je suis allé consulter mon dossier du comité médical complet et big ! un autre rapport médical qui va grosso-merdo dans le même sens que les autres (il doit y avoir un fb caché des psy). On chercher tout et n'importe quoi pour dire que j'étais bipo avant 2017. Du coup, je collecte des témoignages : j'ai eu mon employer quand j'avais 18 ans au téléphone ! Je veux montrer qu'il n'y a pas d'instabilité (up ou down) durant toute ma vie de terrien qui devient déphasé. Je retrace ainsi toute ma carrière.
Enfin, on m'a fortement conseillé (Kust m'a découragé de faire comme initialement prévu !) d'attaquer la chose différemment... on verra, j'ai réussi à avoir mon assistance juridique professionnelle. Je continuerai à compléter ce post pour ceux qui cherchent des infos : toujours est-il que ça risque d'être dur alors qu'une bonne vieille dépression ouvre la porte à toutes les considérations...
De fait, vous étiez bipolaire avant 2017, sans avoir besoin de chercher quoi que ce soit
J'en cherche pas , c'est eux ! (les médecins) pour dédouaner le boulot (demande de Maladie pro)!
J'ai toujours été speed et les seuls moments durant lesquels j'étais pas bien c'est quand j'étais ivre mort avec les potes pendant qques heures (une dépression c'est défini par quinze jours en continu). J'ai décrit plus haut mon enfance et la claque que j'ai pris au boulot lorsque tout mon travail a été mis à la poubelle... c'est ça, la cause de mes troubles bipo pour moi... mais je suis le seul à le penser bien que cela ne soit apparu qu'à 38 ans mais j'aurais ça depuis toujours : ça sent le prétexte bidon du genre la Terre est plate mais on peut pas y aller pour vérifier !
J'aime la Science, je hais ce type (et ces types qui le suivent) de raisonnement qui s'en éloigne très largement !
Je suis comme toi déclarer bipo à 37 ans. J’ai demandé à la psy de l’hôpital pour quoi maintenant. Il me dit que j’ai sûrement dû faire des épisodes hypomanie très légère avec de plus grosses dépressions. Comme je n’étais pas traitée ça s’est amplifié pour devenir invalidant style faire une attaque de panique en plein cours si tu veux.
De fait, vous étiez bipolaire avant 2017, sans avoir besoin de chercher quoi que ce soit
Cette réponse me rend dingue (et pas de naissance seulement depuis que je l'ai lue 😀 😊 ) ! Comment accepter que cette maladie régisse votre vie ? J'ai l'impression de défendre des valeurs dans le taf alors que c'est juste une forme d'athlète à ne pas en dormir la nuit qu'il faut occuper par le tricot ou le boulot ? Je n'ai pas fait preuve de courage, d'abnégation, c'est ce putain d'emballement cérébral qui m'a donné les idées, la force de réussir ? Et l'amour, c'est une émotion, c'est cet hôte, cet "alien" qui m'aliène, qui me dirige ? Je ne peux m'y résoudre...
C un deuil à faire je crois se dire que certaines de nos actions ont été guidées par un cerveau malade.
