J'ai toujours été quelqu'un de très doux, trop! Pacifiste, idéaliste de la bonté humaine, à toujours chercher la pépite sur les tas d'ordures, la larme des personnes en détresse, offrir mon sourire rassurant à chaque enfant désemparé, livré sans défense face à des parents qui ne méritent pas le trésor qu'ils ne soupçonnent même pas. Je suis en voie de guérison, le cannabis n' anesthésie plus cette violence qui dormait en moi. Des émotions terribles resurgissent, effrayantes, qui me supplient de leurs donner une seconde chance.
La première chance, je l'ai eu à 16ans, et après avoir subtilisé le revolver de mon frère ayant un permis d'arme, travaillant dans la sécurité, il m' hebergait pour me protéger de mon père démoniaque. J'étais parti dans la ferme intention de délivrer ma douce maman qu'il violait régulièrement, qu'il battait. Mon père pour rajouter dans notre malheur, avait été à l'école avec un homme devenu haut gradé dans la gendarmerie.ils étaient amis proches. Nous n'avions aucune aide de ce côté là, malgré plusieurs interventions de la brigade locale et des constats médicaux quand le sang avait trop coulé. Ils avaient du changer la moquette de ma chambre, iratrapable. En route pour tuer mon père, j'ai vu mentalement son regard fou et j'ai eu peur de cette seconde de confrontation. Cela n'aurait duré qu'une toute petite seconde avec mon arme chargée. Je me suis dégonflé comme un lâche et l'ai regretté toute ma vie. Peut être, Roland, ce sentiment d'infériorité vient de là.
Aujourd'hui, je suis de nouveau confronté à une personne de ma famille par alliance. J'avais fais un post "personne toxique,"c'est lui, même regard de malade violent, qui m'a humilié pendant des années. À traîné ma famille dans la merde, et m'a traité pareil. Impossible de me défendre dans mes phases basses, il le sentais et éprouvais une jouissance, un sentiment de toute puissance. blocage de la parole face à sa méchanceté morbide, je subissais sans réaction, paralysé, je me retrouvais face à mon père avec seulement un visage différent.
Et je sens monté en moi une obsession de vengeance qui réglerai le problème de mon père impotent aujourd'hui et le problème concernant mon beau frère.
J'ai déjà fait une lettre lui disant que je ne serai plus présent dans les repas de famille pour ne plus jamais voir sa gueule de connard. Mais j'éprouve de plus en plus le besoin d'une confrontation violente avec l'immense désir de lui planter un magnifique couteau scandinave puukko d'une lame de 15 cms. Je vous rassure tout de suite, ce n'est qu'un fantasme qui dort en moi depuis 34ans.mes enfants ont besoin de moi et la taule j'ai pas trop envie. la confrontation ne se fera sûrement qu'avec les poings, et je vais surement bien ramassé car il est fort comme un bœuf. Mais j'aurais l'impression d'avoir réglé des comptes avec moi même. Et je suis fort quand-même moi aussi travaillant dans la métallurgie mais pas autant que lui. Un seul coup de poing sera libérateur pour moi, même si je finis sur une civière.
J'ai peur d'en parler au psy et qu'il me garde encore plus longtemps à l'hosto. Je sais qu'il me faut une bonne psychothérapie pour évacuer cette violence qui grandit à mesure que je guéri. J'en ai parlé à mon épouse et cela lui a fait très peur car elle connait bien maintenant mes phases et mon passé. Et quand j'ai décidé de passer à l'acte, ce n'est plus du blabla. Vous voyez, c'est encore vers vous que je me confie. Qu'en penses le docteur Roland et vous tous mes amis ? Je suis désolé d'avoir plombé le forum où l'on commence à bien rigolé.
Bien à vous
Reg