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demande d'hospitalisation proche

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NooN
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(@noon)
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@niclosa 

Salut !

Posté par: @niclosa

je me demandai d'ailleurs la raison qui a fait que cela t'a porté préjudice.

Comme j'ai pu l'écrire avec un peu de fiel précédemment (post que j'ai modifié 300x), le déclenchement de la maladie m'a mis dans une position délicate.

Je suis entré dans cette affection il y quelques années. J'ai immédiatement informé ma boîte de ma pathologie, étant dans un état second et d'une irritabilité folle. De retour en mi-temps, les fonctions de mon poste furent bien allégées et n'évoluèrent plus, malgré que je reprenais clairement le dessus, tout en ayant tout de même une certaine fragilité latente, à leur décharge. La suite ne tarda pas. Un court arrêt maladie (stoppé à ma demande) creusa ma tombe, un an après ma reprise à plein temps. La proposition de rupture de la part de l'employeur tomba tel un couperet, malgré de bons et loyaux, très loyaux services (j'ai failli crasher mon couple avec mes heures sup non payées, PME inside). Bref, on jette le citron après l'avoir bien pressé avant, ou tel le mouchoir qui va percuter le fond de la corbeille, dans une chute ne provoquant même pas d'indifférence. J'exagère mais faut bien rigoler un peu non ? J'en rigole, oui maintenant.

J'avais un gros problème de compatibilité d'humeur avec mon n+2 depuis le début. Dont acte, il a tiré la chasse d'eau, mon n+1 ne sachant pas gérer les situations lié à l'humain ; n'est pas manager qui veut. Pourtant, je reconnais tout de même que ce genre d'affection peut faire perdre les moyens à ceux qui ne la comprennent pas. Je le comprends mais ils sont malheureusement légions. Ils sont la famille, les amis, les collègues, les voisins, les autres... Vous en avez tous rencontré dans votre nouvelle vie de rêve. Je les comprends, ce qui ne veut pas dire que je les en excuse. La dépression n'est qu'un manque de volonté, j'espère que tu l'as bien compris toi aussi qui me lit ici ?

Posté par: @niclosa

Pour ma part, je suis en bon terme avec ma directrice, elle cherche à savoir la raison pour s'adapter au mieux.

Mon histoire n'est pas une généralité, et heureusement. Mais comme m'a dit mon père : "un secret que tu donnes ne t'appartient plus". Acceptera t-elle cette info sans psychoter du risque de sous performance que tu représenteras ? Saura t-elle garder cette info pour elle ? Etc.

C'est dommage, mais il n'y ait pas d'amis dans le travail, mais que des collègues. Il n'y a que quand tu parts d'une entreprise que la relation peut vraiment commencer. Quand on sort de la tranchée pour l'assaut, quand on est sûr d'en être sortis ensemble.

Voilà, c'est beau, c'est poignant. J'suis à fond bordel ! Le café de trop 😜 

 

Posté par: @niclosa

Après il est vrai comme dit @Zorglub, la dépression me fait voir tout sombre et difficile, tenir est un bon moyen, ceci dit encore combien de temps???

Je suis d'accord avec Zorglub. Je suis parti du principe que tu avais bien soupesé la situation, d'où ma conclusion rationnelle de mec de type 1+1. Mais il est vrai que la dépression peut maquiller ce qui est beau en laideur, ou plutôt transformer le supportable en enfer. Avant d'avoir mon deuxième arrêt, la dépression me faisait travailler comme une machine, sans absolument aucune envie. Jusqu'à ce que je me mette à pleurer sans aucune raison, bien que je pensais tenir le coup. C'est pas ma tête qui va me diriger non plus ! Quelle horreur de ne plus avoir accès à sa propre tour de contrôle, de subir en sachant pertinemment que dans le fond, rien n'a vraiment changé autour de nous, sauf nous. La clé de la porte est au fond du puits, et nous savons que s'en approcher peut nous noyer...

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Il arrivera un moment où le niveau de l'eau descendra et que tu pourras y avoir pied, au fond de ce satané puits. Tu descendras de toi-même pour t'en saisir, sans t'en rendre compte.

Posté par: @niclosa

le grand risque pour moi est de me mettre en arrêt car je déprime aussi voir plus et tenté de faire une connerie, le chien qui se mord la queue.

Ceci dit, pour parler de ma gueule. Oui Oui, encore moi. Quand j'ai été mis en arrêt après ce qu'on ma proposé, je suis parti direct en hypo. Puis mixte, puis oscillant. Aujourd'hui, ça fait des mois. J'ai enterré mes velléités d'en découdre avec ma boîte après avoir été corvéable comme je l'ai été, et à en redemander encore. Je me pense euthymique aujourd'hui, en accord avec un moi que j'avais perdu de vue. Ça prend du temps, comme tout ce qui est vrai et authentique au fond. Combien de conneries qui nous paraissent vraies aujourd'hui, ne sont que des travestissements, contraires au simple bon sens ? On en rigolera dans 10 ans peut-être, quand nos yeux seront enfin grands ouverts.

Je ne prêche pour aucune Église ou secte ici bas.

Je digresse et dérape tout bêtement, c'est pour ça que j'ai toujours 23 modifications de mes posts au minimum...

J'ai du me battre pour accepter de me calmer, pour accepter d'être fragile et de m'accepter d'être un convalescent.

Si tu t'arrêtes, qu'est-ce qui te sépare de ton envie de poser ta rupture ? D'être finalement chez toi comme un chien qui se mord la queue, mais sous un autre statut ?

 

Posté par: @niclosa

Actuellement, je ne conçois pas finir ma carrière dans ce secteur, du fait de la pression, mais aussi que cela ne me procure aucun plaisir.

Je ne prêche pas, mais je vois que la messe est dite. Tu as une introspection à faire en supprimant le filtre de la dépression.

Perso, un problème médical m'a fait déclencher cette cochonnerie. Mon chemin droit vers l'infarctus m'a fait changé ma vision des choses, je pense. Que la vie est bien faite diraient certains. Non, elle nous réserve des surprises, bonnes ou mauvaises, point. Il y a 30 ans je serait mort, aujourd'hui, je peux relativiser certaines choses.

 

Je pars dans tous les sens, je suis connu pour, et ça doit faire rigoler car mine de rien, je me marre aussi et mets à l'écrit ce que je pense au fond de moi, ou peut-être qu'en surface. Tant que ça fait plaisir aux autres, ça me va.

Un gros nuage noir viendra peut-être bientôt se placer au dessus de ma tronche et me faire jeter la clé au fond du puits, comme toi en août. Nous en sommes tous là ici. Mais il y a une chose à laquelle penser, au coup suivant. Ou si tu préfères,  à agripper la prochaine liane qui se présentera à toi.


   
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