ver00, captain Krabs, c'est toi ??
[\img] 
Je sais, je devrais pas à mon âge, mais je suis resté un grand enfant.
Oh merde le niveau du mec.
ver00, captain Krabs, c'est toi ??
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Je sais, je devrais pas à mon âge, mais je suis resté un grand enfant.
Oh merde le niveau du mec.
Tu es génial !
Avec trois feuilles et ce que j'ai appris au cours de ma vie, je peux sortir un cours ou une intervention d'une heure et demi/ deux heures
Wha. J'en serais incapable.
Tu aimes le faire ?
oui, je me souviens de mon grand-père qui se prenait la tête sur un "défaut" dans le bois de son nouveau buffet. De ma mère hystérique parce qu'on avait perdu le bouchon de la cocotte Seb.
Et je continue tout ce cirque avec ma robe décolorée par accident et qui me renverse le cerveau...
Et oui, et moi , c'est avec ce foutu fric de merde !
@vdaria
Merci. 😊 😊 Pour la RQTH, je me suis dit je le tente, si ça ne passe pas tant pis. Et l'organisme de formation est assez spécialisé dans l'insertion des personnes en situation de handicap ou autre. Donc ils ont été cool avec ça.
Je doit dire qu'une de mes fiertés, c'est qu'avec toute l'angoisse que je peux ressentir, j'ai toujours réussi a surfer sur ce a quoi je doit m'adapter. J'angoisse oui, toujours, a mort, et souvent devant un groupe auprès duquel j'interviens, je sens les gouttes qui dégoulinent dans mon dos... Mais par coup de chance, ou par suradaptation, je m'en sors. Avec trois feuilles et ce que j'ai appris au cours de ma vie, je peux sortir un cours ou une intervention d'une heure et demi/ deux heures. Ca a un prix? Oui. Tu n'est jamais sûre. Il n'y a pas de confort, de savoir ou on va.
Pour mon CV, ou ça passe, ou pas. C'est comme quand je faisais du vélo sans freins dans la descente a côté de chez ma grand mère... Et lâcher les pieds des pédales. Pareil.
Encore merci, je vous tiendrais au courant.
Bonne chance
@vdaria,
Quelque part, oui. J'ai toujours perçu le système éducatif (pour tout les âges) comme étant très codé, ritualisé, dont on ne peux pas dévier. Alors, je me dit par exemple qu'enseigner a de futures aides a domicile par exemple, qu'elle devront juste lever une personne, lui préparer son petit dej, s'assurer qu'elle prend ses médocs, ça, ça ne correspond pas a mon expérience et mon savoir. La lever, c'est si elle est d'accord. Ensuite, peut être une couche a changer. Comment changer une couche a un adulte (non dément ni Alzheimer ou autre?)?? Ensuite les médocs. Les préparer c'est bien, lui faire prendre c'est mieux. Et comment faire? Et comment s'assurer des transmissions? Et comment savoir si la personne va bien, tout simplement? Les AD ont souvent des temps limités d'intervention.
Bref, moi j'ai fait ça, et je raconte, j'explique, je dit. Les papiers ne disent pas tout ça. Même chose pour le handicap et les enfants, j'ai de nombreuses expériences de ce que c'est. Trois lignes sur une feuille, j'en suis convaincue, ne t'enseigne pas tout a fait ce que tu devra faire.
Moi et mes angoisses dans tout ça? Ca en fait partie. Ce que je suis conditionne ce que j'enseigne.
En fait le truc qui me rend dingue dans la bipolarité et les angoisses, c'est :
quelle est la part de biologique ?
quelle est la part d'acquis comportemental pendant l'enfance ?
Et donc : est-ce un médicament qui peut corriger ces angoisses ?
ou bien il faut désapprendre un comportement ?
ai-je le pouvoir de changer ?
@vdaria,
Ca m'est peut être particulier, je ne sais pas, mais je crois, en y réfléchissant, que je ne me pose pas la question du "pourquoi"? "comment"? "Est-ce l'enfance ou l'acquis"? ou d'autres questions comme celles ci. En ce qui me concerne, et ce que j'ai appris de la vie en général, pas seulement de la maladie, c'est "ok, voilà un truc, comment puis je éviter, contourner, endurer, vivre ça"? Ce que je veux dire, c'est que tout au long de ma vie, ce que j'ai appris, ce n'est pas de chercher "qui est coupable de ça"? Mais continuer, de mon mieux, ce qui est ma vie.
Dans ma famille, on endure, on ne dit rien, on continue. S'il faut ramper, on rampe. On ne demande rien, et on montre une tête haute jour après jour.
C'est comme ça que je vis.
Tu es génial !
Eh oui, génialement con des fois.
J'en rigole, mais dès que ça chiotte dans le travail, donc par rapport à ma rentrée d'argent, tout s'écroule. Nous sommes tous baignés dans un monde où le matériel représente la sécurité, le confort, la frime pour certains, et j'en passe.
Quand un grain de sable s'insère dans cet engrenage, ça craque pour moi. Chacun sa croix.
Et donc : est-ce un médicament qui peut corriger ces angoisses ?
ou bien il faut désapprendre un comportement ?
ai-je le pouvoir de changer ?
Je rajouterai aussi, est-ce qu'un comportement influe sur ma part biologique ?
Dans ce que je disais concernant une angoisse énorme que j'ai chopée après qu'on m'ai demandé de dégager comme un malpropre, au bout de 6 ans de taf, j'ai pu expérimenter :
* le Tercian qui faisait revenir mon rythme cardiaque à un niveau presque normal et supprimait mes crispations. Le malaise était encore là mais bien atténué.
* au bout d'un semaine à ce régime, ma discussion avec mon collègue qui avait subit le harcèlement de la même personne. Résultat, tous mes symptômes ont disparus. Je n'en croyait pas mon cerveau.
Tout ce que mon corps me signifiait s'est évanoui, grâce aux bons mots. Au fait que j'ai compris que ce n'était pas obligatoirement de ma faute.
En conclusion, les médicaments sont une chose, utiles dans un état aigu, afin de sortir du cercle vicieux. La reprogrammation du comportement aide au long terme. C'est bien pourquoi on va voir des psycho, pour prévenir plutôt que "guérir". Je parle des angoisses, car je pense intimement qu'elles ne viennent pas de nulle part, mais de l'histoire de chacun.
Rein ne vient gratuitement. Après, peut-être qu'on va me parler de gènes. Ça prolongera la discussion.
Je ne sais pas si j'ai été clair.
@lilith39
"Est-ce l'enfance ou l'acquis"
Mais l'enfance ne serait pas de l'acquis ? tu veux plutôt dire de l’inné, du gène alors ?
De ce que je comprends de la bipo, nos gènes enregistrent certains traumatismes. On reste dans de l'acquis encore une fois ?
Comme la différence entre tempérament et caractère ?
Le tempérament est l'humeur innée de la personne et le caractère naît de la confrontation entre ce tempérament et l'environnement de l'individu. Le caractère est aussi un résultat acquis d'un apprentissage social.
Comme quoi, on a encore du boulot sur la découverte de notre cerveau. D'un autre côté, plus on en apprend, plus nous nous allons découvrir que nous fonctionnons de façon déterministe, c-à-d que tout est question d'action et de réaction ? Tout est logique, point ?
Déterminisme : Doctrine philosophique suivant laquelle tous les évènements, et en particulier les actions humaines, sont liés et déterminés par la chaîne des évènements antérieurs.
Heureusement, il y a encore l'art pour faire encore n'import nawak. Et encore, si @vdaria faisait des statues à base de bouchons de cocotte Seb ? On serait dans le déterminisme encore une fois ? Sans faire de blague ?
Bon c'est pas tout ça, je vais me prendre un bon paracétamol...
Effectivement, je ne suis peut-être pas assez précise dans les termes que j'emploie.
De quoi est fait le gêne? De générations et générations précédentes? Un gêne est-il évolutif sur ce plan? (celui de la bipolarité j'entend). Et alors, doit je me poser la question de qui est responsable de mes gênes pour non pas accuser, mais comprendre, ou juste vivre avec les aléas de ma vie de bipo?
Il n'y a aucune provocation ici de ma part, rien qu'une réflexion.
Ma pharma m'a dit aujourd'hui que le Doliprane (marque) se trouvait moins cher chez eux que le générique...
Ma pharma m'a dit aujourd'hui que le Doliprane (marque) se trouvait moins cher chez eux que le générique...
LOL !! 🤣 🤣 🤣
Effectivement, je ne suis peut-être pas assez précise dans les termes que j'emploie.
Du moment que l'on parle de la même chose, tout va bien.
Concernant les gènes, je ne sais pas quoi en penser. Mes cours de bio sont bien loin, et même s'ils étaient frais, je ne serais pas assez armé pour avoir une vraie discussion sur ce point.
Je pense que nous puissions aborder ce genre de sujet, car nous n'avons pas assez de connaissances pour en débattre réellement. On ne peut pas tout savoir hein ?
A ce qu'on m'a dit, moi qui ai déclenché tardivement, c'est que plus c'est tard moins il y a de rapport avec les gènes. Qu'en penser ?
Un gêne est-il évolutif sur ce plan? (celui de la bipolarité j'entend)
Ils évoluent tous. Je me rappelle du crossover, de loin et dans le brouillard :
L’enjambement, appelé également « entrecroisement » ou encore par les anglicismes « crossover » ou « crossing-over », est un phénomène génétique qui a lieu lors de la méiose et qui contribue au brassage génétique lors de la reproduction (Recombinaison génétique)1.
Donc oui, ils évoluent tous.
Et alors, doit je me poser la question de qui est responsable de mes gênes pour non pas accuser, mais comprendre, ou juste vivre avec les aléas de ma vie de bipo?
Perso, je pense que chercher le pourquoi du comment est du temps perdu, car tu n'auras aucune certitude de la justesse de ce que tu vas trouver. Faudrait déjà commencer à séquencer ton ADN. Et après, qui va t'interpréter le bordel ? Nous deux non. Personne ne peut te donner de réponse claire et nette. Comme pour un meurtre, tu sais, le poil de cul qui est toujours retrouvé dans NCIS et qui résout l'affaire. On ne trouve au mieux que la famille du meurtrier, pas directement un individu. A ce que je sais de différentes sources.
Quel est l’importance de ton environnement dans la maladie ? Quels chocs t'ont marqués avant de décompenser, quel est ton passif ?
Si t'as les enregistrements de ta vie, ça peut aider. Ça fait des heures de visionnage.
Une aspirine cette fois ?
Moi je carbure au paracétamol, l'aspirine, j'ai plus le droit.
En fait le truc qui me rend dingue dans la bipolarité et les angoisses, c'est :
quelle est la part de biologique ?
quelle est la part d'acquis comportemental pendant l'enfance ?
Et donc : est-ce un médicament qui peut corriger ces angoisses ?
ou bien il faut désapprendre un comportement ?
ai-je le pouvoir de changer ?
Qu'est ce que tu en penses ?
Perso j'adorais le doliprane codéiné, ce n'est plus en vente libre. 😋 😋 Et ma psy m'a conseillé de ne pas prendre d'ibuprofène, qui de ce qu'elle m'a dit "entretien" la douleur selon des études qu'elle a consulté.
Je ne suis pas effectivement assez calée pour discuter des gênes et de leur influence et évolution. Je n'ai aucune idée de l'influence de mes gênes sur la maladie, son déclenchement que pour moi je situe a un âge assez précoce.
Je ne cherche pas l'origine, il ne me semble pas l'avoir fait depuis le diagnostic.
Aspirine pas mal, petite j'en prenais plein (des migraines) avec toujours un sucre pour faire passer. 😊
@lilith39
Ibuprofène, peux plus non plus. L’aspirine à la codéine, même pas essayé, quelle lose 🙄
Pourtant j'ai eu des migraines, mais là c'était plutôt caféine à 200 mg. Ça tartait, j'étais une vraie pile à combustible.
Allez, pour moi je décrète : gènes 33% / environnement-histoire 66%, au pif.
J'avais d'ailleurs commencé fort avec un pétage de clavicule à la naissance. Je vais faire un procès à ma mère, pour maltraitance avant premier cri.
J'aurais sûrement pu essayer de la codéine pour nourrisson, surtout qu'à l'époque on utilisait encore du gaz hilarant pour endormir avant opé.
Pas mal le sucre pour faire passer le goût 🤔
Salut @m
Qu'est ce que tu en penses ?
C'est à Vdaria que tu demandes ?
Et encore, si @vdaria faisait des statues à base de bouchons de cocotte Seb ?
Je vais m'y mettre ! J'ai trouvé ma voie !!!!!
En ce qui me concerne, et ce que j'ai appris de la vie en général, pas seulement de la maladie, c'est "ok, voilà un truc, comment puis je éviter, contourner, endurer, vivre ça"? Ce que je veux dire, c'est que tout au long de ma vie, ce que j'ai appris, ce n'est pas de chercher "qui est coupable de ça"? Mais continuer, de mon mieux, ce qui est ma vie.
En fait mon propos c'est pas vraiment de savoir ce qui est coupable, quelle est la cause pour le savoir, mais trouver un moyen de ne plus avoir à vérifier 15 fois que ma porte est fermée, ne pas avoir à aller seulement dans le distributeur de billets de ma banque parce que mon cerveau pense que les autres sont piégés, ne pas avoir à prévoir tout pour que tout se passe comme il faut pour éviter toute situation angoissante. J'ai l'impression de vivre sous cloche, j'aimerais me libérer de toute cette organisation que je mets en place pour prendre le moins de risques possibles. Ça m'épuise. Et je déteste être comme ça.
Et puis impossible de vivre avec quelqu'un, mes voyages deviennent des expéditions vers mars, impossible d'expliquer aux gens certains de mes comportements.
Alors je me demande si je replonge dans une 3ème psychanalyse, une Xieme thérapie, une deuxième TCC, encore de l'hypnose ou que sais-je encore...
J'en ai marre de gâcher mon temps et ma vie et je voudrais savoir sur quoi il faut jouer : prendre des pilules ou parler parler parler encore au monsieur qui m'écoute assis dans son joli fauteuil 😱
Et après, qui va t'interpréter le bordel ? Nous deux non. Personne ne peut te donner de réponse claire et nette. Comme pour un meurtre, tu sais, le poil de cul qui est toujours retrouvé dans NCIS et qui résout l'affaire
En tous cas je rigole bien avec cette discussion. J'en ai oublié le délavage de ma robe.
C'est bête qu'on puisse pas se retrouver tous au café en bas pour démêler nos cerveaux en coeur.
