Bonjour à toutes et tous bipolaires,
Mon psy me soigne avec du leponex, c'est à dire la clozapine qui est un anti-psychotique. Je dors, je n'arrête pas de dormir. Cet anti-psychotique me fait aussi beaucoup grossir. La psy m'avait promis que je ne deviendrai pas une "bonbonne" et je pèse désormais quatre vingt quatre kilos pour un mètre soixante quatorze. Je pesais soixante quatre kilos avec mon ancien traitement. Quelqu'un sait-il pourquoi on préscrit le léponex/ Clozapine ? En plus, je crois que ce médicament influe sur les globules blancs et sur les globules blancs, et mes globules rouges baissent... Je fais ce qu'on appelle de l'anémie, impossible de ne pas perdre mes cheveux ou de dormir. Je suis traitée pour bipolarité depuis dix ans et je me vois octroyée un médicament pour les schizophrènes ("résistants"). A chaque fois que je vois ma psychiatre elle augmente le médicament sans écouter mes plaintes et les maux quotidiens auxquels je dois faire face. Le centre médico-psychologique me suit depuis deux ans et demie, ce même endroit où la psy officie. Si je pouvais, je prendrai une consultation chez un psy libéral, mais je suis sous "programme de soins" et la psy du cmp doit me lever la contrainte auprès du Juge des détentions et des libertés. Elle refuse le diagnostique de bipolarité, établie pas la psychiatre qui m'a suivi pendant dix ans (période pendant laquelle je vivais bien avec la maladie). Elle m'a introduit un médicament contre le diabète il y a un mois et demie, censé réguler le glucose, je lui ai demandé de l'arrêter et elle m'a dit qu'elle voulait bien l'arrêter, mais que cela avait été mis en place à ma demande. J'ai bien demandé un traitement pour moins manger mais pas un médicament anti-diabétique... la Metformine. Mon taux de glucose à ma connaissance a toujours été stable et viable, pourquoi me prescrire un anti diabètique ?Pourquoi me prescrire également un anti psychotique pour des patients résistants, alors que je n'ai pas de schizophrénie, mais une bipolarité ? Bon courage à tous les bipolaires du forum et merci pour vos réponses.
Salut. Je te rassure c’est courant de mettre un antipsychotique comme second thymo régulateur. Moi j ai de l’olanzapine qui est aussi pour des schizophrènes mais marche aussi pour les bipolaires. Il fait grossir et est très sédatif également. J’ai demandé à ma psy de me le baisser, mais c’était trop du coup elle me remonte un peu.
La metfotmine peut faire baisser la faim induite par la clozapine
La clozapine est parfois utilisée dans les troubles bipolaires à predominance maniaque résistants
À ce poids là vous êtes probablement en train de vous désensibiliser à l insuline, ce qui ne se voit pas à la prise de sang
Je vous remercie pour vos réponses.
Je remonte la pente d'une dépression d'où mon absence sur le forum. J'étais déjà pas présente beaucoup, mais je pense que le passage à vide peut être comblé par les mots. Le psy a augmenté la clozapine, on m'a enlevé la metformine et j'ai toujours des piqures de Rispéridone. C'est pas génial comme traitement, j'ai beaucoup d'oublis dûs aux effets secondaires des anxiolytiques. Je ne vois pas mon psy avec le covid. Il est absent de la circulation et impossible de le joindre. Je ne sais pas ce que vous en pensez ?
Change de psy. On met pas un bipolaire sous clozapine sans un minimum de suivi. Tu devrais aller au cmp de ville où trouver un autre médecin en libéral.
bon courage!
Je remonte le post car je trouve depuis mes trois entretiens avec le psy du Cmp de ma ville que les propos de ce psy sont souvent à double sens, je lui ai demandé de m'augmenter mon anti dépresseur, il me l'a augmenté et, sans aucune raison, aucune question, sur mes angoisses, aucun constat, rien, il m'a baragouiné qu'il allait augmenter mes anxiolytiques. Il rédige l'ordonnance. L'entretien dure cinq minutes, à peine. Et... Je me rends compte que c'est juste le même dosage :
pour lui 0,50mg coupé en deux c'est pareil que du 0,25mg. Je comprends qu'il veuille faire, je suppose, des blagues mathématiques, mais à quoi ça sert, sinon à déstabiliser son patient pendant l'entretien ?
1. Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Les psy ne peuvent-ils pas arrêter de prendre leur patient pour des abrutis...? J'sais pas, une conversation de type normale ne commence t'elle pas par "Comment allez-vous ? (avec un sourire de préférence)?
2. Je pense que c'est soit pour faire des économies de boîtes, soit pour vérifier si je comprends bien. Il est sacrément avare de mots, il ne se rappelle pas de mon nom ni de mon prénom et bizarrement ne ressemble pas au docteur que je pensais connaître sous un nom identique dans mon souvenir.
3. En tout cas, quand il me pose une question, (quand je dis une, c'est la seule et l'unique de l'entretien !), si j'ai une absence et que je réponds par un mot à la place d'un autre, il sait me le faire sentir...
4. Par contre, pour me faire déprogrammer un rendez-vous prévu la semaine suivante et le reprogrammer le jour même, ça (et juste pour signer un certificat de programme de soin à la date précise) il sait le faire. Faut croire que l'on ne peut pas tout prévoir dans la vie, sauf que si ce médecin se préoccupait un peu plus de ses patients, il saurait fixer les rendez-vous...
Et vous, que pensez vous de vos psy ? Bonne soirée
Je suis très contente de la mienne. Très prevenente et surtout patiente.
Bonjour Mel,
Pour ma psy libérale, je n'ai rien à dire. On est sur 20mn d'entrevue environ.
A la question 1, son rituel est de me demander comment ça va depuis la dernière fois. Après, c'est moi qui lui détaille ce qui me chagrine. C'est en effet un minimum.
Pour la partie math des médocs, elle ne joue pas à ce jeu là. Mais comme tout les psy, leur mémoire est assez courte, et je le conçois bien vu le passage. D'ailleurs, je vais lui remonter une info sur un comprimé qu'elle m'a prescrit, non remboursable à ce dosage et insécable donc inadaptable en fonction de ma réaction. Ce n'est pas un médoc stratégique, sinon ça serait une autre histoire.
Elle sait avoir des créneaux dispo au cas où. Bref, à l'opposé de ce que tu décris.
En mettant à plat tout ça et en lisant divers témoignages, j'ai l'impression d'avoir pêché la perle rare. Pour autant, j'en ai déjà vu occasionnellement deux autres dont un qui gère le groupe de parole et l'autre qui est aux urgence/addicto. Aucun d'eux ne m'a semblé "inhumain" comme je le vois trop souvent ici.
Ai-je un regard de bisounours ou, pour ceux qui sont déçus à juste titre, y a-til un essaim de mauvaises graines ?
D'un côté, un mécontent le dit à 10 personnes, un content à 3. CQFD ?
Je n'ai pas à me "plaindre" du corps médical, sauf de l'hôpital général, véritable usine inhumaine elle. J'ai testé et je n'ai pas la vision d'un bisounours cette fois.
Merci à l'ultralibéralisme, qui lui nous tuera.
Bon courage
Salut, j'ai eu pas mal de psy suite à des déménagements. Honnêtement si tu es mal à l'aise je te conseillerais d'en changer, mais parfois on peut tomber sur moins bon, ou moins empathique.
Parmi les miens, deux (homme et femme, deux hôpitaux) étaient adorables et très compétents. J'avais confiance en eux, même si j'ai pu constater à mes dépens deux erreurs de prescription ou de prévention (j'ai pris deux traitements incompatibles pendant des mois et je n'arrivais pas à me stabiliser, et j'ai fait de la rétention d'eau dans le crâne à cause d'un traitement qui donnait soif; on ne m'a pas dit de moins boire avant l'accident). L'erreur est humaine et je donnerais tout pour retrouver leur suivi.
La troisième (clinique) était très bien, sans plus. Assez pro.
Ensuite j'ai eu droit à la psy d'un cmp qui me voyait quatre minutes montre en main, et qui était heureuse que j'aille bien alors que j'étais au plus mal. Elle me balançait une ordonnance et me demandait ce que je voulais prendre comme traitement. J'aurais pu lui faire une liste de médicaments létaux, elle l'aurait retranscrite sur son ordonnance sans réfléchir. Ma psychologue m'a forcée à changer de psychiatre parce qu'elle me laissait mourir.
L'actuelle (libérale) est très, très chère. Quand tu parles de ce prix inabordable elle sort les griffes et les dents. Elle a pris le temps puis est vite passée aux rendez-vous debout avec distribution de papiers, comme beaucoup de psy. Mais finalement j'ai pu constater qu'elle prenait un peu plus de temps en cas de gros souci, et je lui fais confiance sur le traitement.
Les psy voient beaucoup de patients, ils travaillent à la chaîne et c'est dur de se souvenir de tout et de tout le monde, mais on met nos vies entre leurs mains donc mieux vaut trouver quelqu'un en qui on ait confiance.
