<span;>Je suis nouveau sur ce forum.
<span;>Pourquoi je me suis inscrit ?
<span;>Je ne sais pas vraiment pourquoi, quoique...
<span;>Probablement pour me sentir moins seul, parce que je suis dans une phase dépressive je pense et que j'ai besoin d'écoute à priori ou juste envie de "parler" sans tabou.
<span;>Ma psychologue est en congés et ma psychiatre s'est barré pour aller dans un autre CMP, au soleil (ma 3ème psychiatre en 5 ans...).
<span;>Mais même avec ces professionnels, j'ai du mal à me livrer, je suis toujours "de bonne humeur" en façade. Ce qui est aussi le cas au boulot, où je suis perçu comme celui qui apporte LA bonne humeur de l'equipe, celui avec qui on préfère travailler, et même le référent pour mon responsable. Mais personne ne sait que ce n'est qu'un façade.
<span;>Ma psychiatre avant de partir m'a juste dit que je n'aurai pas d'autre psychiatre au CMP et que si ca ne va pas, je n'ai qu'à aller au CAC...comme les dernières crises.
<span;>Alors, mon expérience  ?
<span;>Après avoir été diagnostiqué,  à 42 ans, j'ai compris que je me traînais cette saloperie depuis très longtemps, en alternant notamment des phases hypo maniaques limite maniaques et de dépressions profondes depuis mon adolescence, mais avec des fréquences assez espacées. Alternance entre obésité morbide et anorexie, notamment.
<span;>Bref, puis une phase de relations sexuelles frénétiques, de jalousie envers mon ami (je suis homosexuel,  on est mariés depuis 4 ans et on est ensemble depuis 28 ans). Mon ami est aussi suivi pour dépression,  cela permet aussi une detaine compréhension mutuelle lors de ces passages et de soutien.
<span;>Mon père  et 2 de ses sœurs ont ausei des problèmes psy. Mon père n'a plus travaillé après ses 50 ans et il est aussi resté 3 mois au centre psy de la MGEN à la Verrière.
<span;>Mon grand père était schizophrène (non diagnostiqué., mais c'était évident vu ses délires : on venait le voir pour l'empoisonner,  il était àla CIA et était sur écoute, il seqyestrait ma grand mère lorsqu'il’allait faire des courses, etc...).
<span;>Tout à basculé en 2008 lorsque mon frère s'est pendu. Je pense qu'il avait aussi des problèmes psy. Il a laissé ses 2 enfants de 4 et 7 ans.
<span;>J'ai été la pour mes parents, je les ai soutenus, j'ai du faire des démarches pour qu'ils puissent voir leurs petits enfants car la compagne de mon frère voulait couper les ponts.
<span;>Puis lorsque tout à été à peu près réglé,  je me suis effondré.
<span;>Mon médecin généraliste a juste dit que c'était je dépression, il m'a donné des anti-depresseurs.
<span;>Grave erreur. A partir de là,  je suis monté,  petit à petit, en live en  hyper activité avec des phases de brutales de dépression profonde.
<span;>J'ai repris pied petit à petit jusqu'à une restructuration au boulot et un déclassement de mon poste au boulot (pour mes collègues aussi). Je me suis senti complètement déstabilisé.
<span;>En arrêt de travail, puis 1ère hospitalisation lorsque mon responsable avec qui j'echangeais par téléphone pour avoir des explications m'a dit qu'il avait mis le haut parleur pour que la directrice entende et qu'elle allait me lettre un avertissement.
<span;>1er passage au CAC et à l'unité de courte durée psychiatre.  3 semaines. Le psychiatre ((le responsable de l'unité) m'a donné du Prozac., puis je suis rentré.
<span;>Grave erreur, le Prozac m'a boosté dans une phase maniaque, hyper activité 24h/24 jusqu'à épuisement en phase dépressive profonde avec des moments hallucinatoires (j'étais persuadé que je devais sauver une personnalité qui devait avoir un accident de voiture mortel, c'était en boucle toute la journée).
<span;>Puis on a hébergé ma belle mère qui était dépendante suite au décès de son mari (j'étais 3n mi temps thérapeutique).
<span;>Puis on a décidé de vivre chez elle. Autre Grave erreur encore. Complètement déstabilisé par mon changement d'environnement,  j'ai’fait une TS avec un revolver trouvé chez ma belle mère  et je suis parti en pleine nuit en février sans rien sur moi,
<span;>Gendarmes, ambulance...après m'avoir retrouvé, je me suis retrouvé à l'hôpital de Mantes la Joli. Le psychiatre de garde n'était pas content d'être réveillé et m'a juste dit qu'il n'y avait pas de place et que je rentre chez moi. J'ai insisté pourquoi me fasse transférer au centre psy de Dreux ou j'avais déjà été.  Ils m'ont gardé 2 mois. J'en veux a ce c** de psy, heureusement que j'ai insisté,  sinon, j'aurais peut être saute n'importe où.
<span;>C'est là qu'on a diagnostiqué ma bipolarité type 2.
<span;>J'ai eu plein de différents traitements. Je suis ressorti avec un traitement qui au bout du compte, m'a engendré des rétention urinaires graves. Retour au CAC, changement de traitement.
<span;>Finalement,  seule la Quetiapine 300 fait son job.
<span;>Mais elle m'a entraîné des problèmes vessie avec une vessie "de lutte". Donc traitement avec Urorec pour pouvoir passer 🙁 et levure car kUrorec me donne la chiasse.,,
<span;>Petite rechute fin octobre 2020, petit séjour au CAC 2 semaines.
<span;>Pendant tout ce temps, ma mere a Alzheimer (mes parents b'ont plus que moi depuis ke suicide de mon frère), et mon père est complètement à l'ouest. Il s'est fait mettre le grain dessus par une prostituée aqui il a donné 32.000 euros en 3 mois.
<span;>J'ai du faire les démarches pour les mettre sous curatelle.
<span;>En ce moment, il ne se passe rien de grave, aussi, je suis dans l'angoisse d'une nouvelle catastrophe.  Je suis sûr qu'il ça se passer quelque chose de grave. Je ne pense qu'à ça, je ne rêve que de ça...
<span;>Voilà pour mon petit résumé 😀