Présentation - Mat ...
 
Notifications
Retirer tout

Présentation - Mat - Envie d'aide et de partager avec des personnes comme moi

8 Posts
4 Utilisateurs
0 Likes
1,848 Vu
Mat
 Mat
(@mgr9233)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Bonjour à tous, enchantée de faire votre connaissance,

J'ai 25 ans, et on m'a diagnostiqué un trouble bipolaire léger (surtout dépressif, avec hypomanies) il y a près de 3 ans. J'ai vu un psychothérapeute et pris des traitements (Lamictal, Séroplex) et suis sortie de ma dépression au bout de deux ans (arrêt séroplex) et ai retrouvé une vie relativement confortable avec Lamictal. C'était la fin pour moi des hauts et des bas, j'étais relativement stable avec cependant le sentiment d'être un peu "anesthésiée" par les médicaments et il est devenu très difficile pour moi de continuer à les prendre puisque j'allais bien dans ma vie. Je trouvais qu'ils ne m'apportaient plus rien et que je pouvais gérer mon quotidien puisqu'il était déjà installé (études, sport, amis, - pas de copain malheureusement, mais c'est un autre sujet).

J'ai donc profité d'un séjour à l'étranger au soleil de plusieurs mois pour arrêter le Lamictal que je ne prenais plus qu'à faible dose, à cause de ma fatigue mais surtout aussi des trous de mémoires. Je dirais que j'ai arrêté vers août 2015 en diminuant très progressivement les doses jusqu'à arrêt complet en octobre 2015. Comme j'ai un trouble léger, mon médecin n'était pas 'pour' que j'arrête complètement, mais n'avait pas de fortes contre-indications, il m'a simplement expliqué que mon confort de vie était meilleur avec et que j'allais de nouveau m'en rendre compte rapidement (j'avais déjà arrêté une fois), et moi je rétorquais qu'étant déjà bien, je souhaitais vivre désormais sans.

 

Sauf que ... j'ai terminé mes études et j'ai du trouver un emploi en Juin dernier, et avec le stress des examens et de la recherche j'ai commencé à re-tomber en dépression, et dans le déni de réalité. J'ai trouvé un stage (pour trois mois, que j'ai fini mi-octobre 2016) et à la fin de celui-ci, mon anxiété accumulée depuis la fin des examens (puisque je savais que je devrais trouver un emploi plus durable qu'un stage de trois mois) est devenue beaucoup trop forte, avec tristesse, hypersomnie, manque de désir de vivre, etc. Jusqu'à ces jours-ci, où je m'effondre et où je fais des insomnies (donc tout à fait l'inverse, c'est très plaisant) à répétition tout simplement parce que mon niveau d'anxiété est trop fort. Dès que mon angoisse diminue un peu (seresta), je fonds en larmes (je n'arrive pas à pleurer quand je suis trop tendue, j'étouffe dans mon angoisse sans laisser sortir ma trsitesse). J'en suis donc réduite à chercher un psychiatre in extremis pour récupérer des prescriptions (zéro lamictal, zéro séroplex, il me reste juste 6 cachets de seresta...). J'ai déménagé, et suis seulement en contact avec mon thérapeute, dont j'espère avoir un rendez-vous psychiatre très prochainement car je suis très déprimée. Étonnamment, j'ai eu quelques rares jours en hypomanie (3-4) où j'envoyais 4 candidatures dans la même journée + recherches + très bonne humeur (un peu maladive, je dirais "excitée", honnêtement c'est très différent d'une joie réelle) et où j'avais l'impression de pouvoir tout à fait m'en ressortir, puisque j'allais désormais bien.

Voici mon histoire, je la partage avec vous parce que j'aimerais bien savoir, si certains d'entre vous ont des troubles bipolaires "légers" comment vous faites pour accepter de prendre des médicaments alors que vous allez bien ? (Pas spécialement déprimé, pas spécialement maniaque). Sachant qu'évidemment, cette phase ne dure qu'un temps et à chaque fois que j'ai arrêté, j'ai chuté "sans raison": accumulation de blues, de tristesse, jusqu'au retour de hauts et de bas plus violents. Quand je vais mieux, je remets en permanence le diagnostic en cause, ou alors je le minimise. J'ai aussi tendance à oublier ce que j'ai vécu avant, et à le considérer comme du passé, en étant positive en me disant que je ferai mieux la prochaine fois, et après, toujours la chute. Et évidemment, comme c'est seulement la deuxième fois que j'arrête mon traitement (pendant près d'un an tout de même), j'ai beaucoup pleuré cette semaine car j'ai été très déçue de devoir me rendre à l'évidence et ré-admettre le diagnostic. Quelque part, j'y avais cru ! Depuis fév-mars 2016 (où je commençais à me renfermer, me sentir triste, seule) j'ai tenté de nier cette réalité et minimiser la reprise des symptômes, ce qui a rendu le retour à la réalité d'autant plus difficile. Honnêtement, j'ai le sentiment qu'à part quand je "suis au fond du seau" avec des hauts et des bas très forts, je ne me sens pas malade. D'où la difficulté de prendre les traitements. Évidemment, je ne me sens pas malade durant ces périodes car les traitements agissent... et je ne croyais pas que ça reviendrait. Je ne veux pas non plus trop me plaindre à ce sujet, car je vois bien qu'il y a des troubles bipolaires plus importants que le mien en degré, et en cela j'ai énormément de chance de pouvoir mener une vie "normale" juste en prenant du Lamictal et du Seroplex. Cependant j'aimerais bien échanger avec des personnes comme moi à ce sujet !

Êtes-vous vous aussi tentés de questionner le diagnostic quand vous allez mieux, et avez cette volonté de passer outre ?

Enfin, j'aimerais bien aussi discuter avec des personnes qui peut-être me ressembleraient, car malgré mon trouble bipolaire et anxieux généralisé, j'ai pu faire des études (Sciences Po) et j'aimerais bien ne pas laisser cette maladie me gâcher une vie professionnelle que je pourrais aimer, car j'ai la chance d'avoir étudié quelque chose qui me plait ! En plus, mon trouble fait que je manque toujours de confiance en moi, alors les gens s'imaginent qu'avec Sciences Po, dès demain j'aurais un travail. Sauf que moi... j'angoisse tellement en me disant qu'il y aura mieux que moi, plus compétitif, plus ci, plus ça, que j'atteins des niveaux d'anxiété complètement contre-productifs, d'où je n'arrive pas à sortir (pas la simple question "d'avoir envie, de se forcer"). De leurs côtés, ils croient tous en ma réussite, et personne ne sait que je suis bipolaire, cloîtrée chez moi pendant que le monde continue de tourner, à être instable et déprimée, à n'envoyer aucune candidature (sauf qlq unes dans une hypomanie - que je remercie d'ailleurs, elle aura au moins servie à quelque chose). Donc, tout le monde croit que je fais "tout ce qu'il faut" car j'ai toujours fait "tout ce qu'il faut" en apparence, alors que psychologiquement c'était plutôt un combat ! Seule ma mère est au courant, et quelques amis mais je crois qu'ils n'adhèrent pas vraiment à ce que je dis puisqu'en extérieur, j'ai l'air d'aller bien. Sauf que personne n'est chez moi quand je referme la porte de ma chambre, quand je reste plusieurs mois sans répondre à des messages. Évidemment (et c'est très drôle), nombreux s'imaginent que j'étais débordée par toutes mes responsabilités (lol, "comment te dire?") ou bien (et c'est vraiment triste) que je les snob allègrement parce que j'aurais une nouvelle vie géniale (complètement faux).  J'ai relativement bien réussi à "cacher" mon problème car il est pour moi hors de question d'en parler, tant que ça n'affecte pas mon travail. Pour travailler, ça va; mais pour gérer des éléments que je vis plus personnellement : entretiens, compétitivité etc, eh bien ça a été beaucoup plus dur psychologiquement, rien que d'anticiper cette pression, je ne me sens pas prête pour tout ça, dans mon état. Et je passe à côté d'opportunités, j'ai regardé ma vie couler ces derniers mois, j'espère remonter vite avec la reprise du traitement et, honnêtement, je regrette d'avoir arrêté. Je regrette de n'avoir pas vu les symptômes revenir, je regrette d'avoir perdu ces mois et avoir laissé passé des chances de trouver quelque chose qui m'aurait plu.

Comment faites-vous pour gérer la pression ? Et avez-vous des techniques pour bien identifier les signes de rechute et surtout réussir à réagir suffisamment tôt ?

Y-a-t'il aussi, par hasard, une personne avec un parcours similaire au mien, qui accepterait de discuter de la façon dont il/elle gère sa vie professionnelle ? 🙂

Annonce

De manière générale, tout conseil est le bienvenu 🙂 . J'ai hâte d'aller mieux.

Merci beaucoup pour tout,

Mat


   
Citation
luccell
(@luccell)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 4
 

FÉLICITATION tu es capable de reconnaitre  que tu as un trouble, et désolé pour toi mais ce n est pas si léger que ça... alors maintenant que tu le reconnais tu vas aller chercher ces foutus médocs. il ne faut jamais arrêter t as compris quand tu vas mieux tu peux descendre un peu la dose en accord avec ton psy. Mais écoute moi bien ta vie commence  et le stress et l'anxiété viennent avec la maladie tu as besoin de ces médicaments qui vont t'aider à contrôler tous ces symptomes. tu reconnais toi même tes hauts et tes bas c est une bonne chose. les médicaments vont t'aider a être stable donc les hauts et les bas seront moins exagérés. LE GROS probleme c est que les gens ,comme toi se sente mieux et arrête le traitement. il ne faut jamais, je suis désolé pour toi mais comme les diabétique et les épileptiques si tu arretes ta qualité de vie va payer pour.... tu as une vie à vivre ne la gache pas a cause de la maladie et il n a pas de honte a avoir avec la maladie, ce n est pas de ta faute tout de même. la honte est de ne pas se soigner et gacher sa vie. Ne regrette plus rien, et commence a vivre normalement . bats toi pour être soigner le plus tôt possible. Avec les compétences que tu as tu es promis a une belle vie, et tu est tres chanceux(ses)ce n es pas le cas de tous. si les medicaments que tu as esseyer ne sont pas confortable il en a des tonnes que tu peux esseyer mais tu dois te soigner. fais toi plaisir va chercher ta vie qui t attend. c est très le fun d avoir des hights mais plus les hights sont fort plus la descente va être dur. d ou le principle  de la stabilité comme les personnes normal. Les dépressions sont des phases normal de la maladie si tu n es pas stabilisé. j espere que tu comprends maintenant l importance de ne plus les arrêter. j aimerais te donner une claque en arrière de la tête . apres tout ce que tu réussi dans ta vie. le meilleur est a venir pour toi. alors fais ton suivi pour être contrôlé le vite possible. je suis sur que tout ira bien pour toi après. rend nous hommage au bipolaire . 

luc 45 ans bipolaire type 2  avec tpl. migraineux . 2 ts. et épileptique.


   
RépondreCitation
Angel
(@angel)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 11
 

Bonsoir ! Je suis exactement dans le même cas que toi ! Ça m'est déjà arrivé, alors que j'étais sous Depakote, je trouvais que ma vie allait mieux (vie sociale de nouveau normale, j'arrivais à peu près de nouveau à faire mes devoirs, un humeur presque stable et je n'avais plus d'hallucinations) alors, puisque je n'aime pas trop prendre de médicaments et que j'avais des effets secondaires de ce dernier (anémie et surtout tremblement) j'ai arrêté d'un coup alors que j'étais à 1000 mg... Il n'a pas fallu longtemps pour que je sois totalement déprimée, je me commence à me remutiler, à ce que mes amis s'éloignent de moi ou croient que je les snob comme toi ! J'ai tout de suite repris le médicament et mon psy m'a bien dit que je ne devais plus jamais refaire ça. A cause de ça, j'ai perdu des amis à moi (bon faut croire que c'était pas des amis) et j'ai fait du mal à mon copain... Ce que je fais du coup, c'est que je garde toujours sur moi une photo de mes amis perdus et moi, comme ça quand j'ai l'impression que je peux arrêter les médicaments, je regarde la photo et je me dis qu'il y a plein de gens que je dois encore découvrir et que je dois pas me fermer en arrêtant le médicament. Je pense qu'il faut juste que t'acceptes ce que tu as, que tu arrêtes de minimiser (ton trouble n'est pas ''léger'' il est là, il est juste couvert pas les médicaments). Juste dis toi ''ok j'ai cette maladie, c'est comme ça, mais ça m'empêche pas de trouver un boulot, avoir fait des études. L'important pour que je continue c'est que je prennes mes médicaments'' ! Je pense que c'est juste une acceptation en fait 🙂


   
RépondreCitation
Mat
 Mat
(@mgr9233)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Cher Luc,

Merci beaucoup pour ton message d'encouragement qui m'a franchement fait chaud au coeur. C'est agréable de recevoir une réponse de quelqu'un avec plus d'expérience dans ce domaine :). Pour "léger", j'ai dit ça d'après ce que m'a dit mon médecin qui comparait avec d'autres personnes (je n'ai encore jamais été à l'hôpital, ni fait de TS et mes dosages sont assez faibles), après c'est sûr que j'ai pu vivre bien sans pendant près d'un an, mais BAM ! Reprise progressive de la dépression. J'aurais pu reprendre en seulement quelques jours j'imagine s'il était plus fort, après c'est sûr que l'impact sur ma vie est loin d'être léger ! 🙁 Surtout quand l'anxiété s'accumule au fil du temps.

J'ai voulu y croire vu que tout semblait normal, c'était une erreur de toute évidence. J'attends avec impatience de pouvoir avoir un RDV avec un psychiatre pour le Lamictal, car les doses doivent être très progressives avec prises de sang, donc je n'ai pas envie d'en prendre sans faire tout correctement, mais j'espère que le RDV viendra très vite ! Je vais bien suivre tes conseils et me rappeler de cette expérience ahah. Merci pour la petite claque derrière la tête, je me demande moi-même pourquoi je n'ai pas vu la chute plus tôt. Trop d'enthousiasme ! Pour l'hommage, je vais tout tenter ;). Toi, ça fait longtemps que tu es diagnostiqué et que tu prends des traitements ?


   
RépondreCitation
Mat
 Mat
(@mgr9233)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Chère Angel,

Merci pour ton témoignage, tu as raison ! Je ne me vois pas personnellement garder avec moi une photo, mais c'est sûr qu'il faut que je garde en tête cette expérience pour ne pas me gâcher la vie toute seule 🙂 . Au final, c'est idiot d'arrêter (même si j'ai fait très très progressivement, et que j'étais à doses faibles) mais je pense que c'est aussi idiot de prendre des médicaments sans se poser de questions. D'où ma tentation de vivre sans. Bon, après cette expérience, je dirais que si malgré - un arrêt très progressif, - des amis, - du sport, - des études, - un taf, eh bien si malgré tout cela la dépression est revenue je suis obligée d'admettre que je vais devoir prendre mon traitement à vie :/ . En conclusion : j'ai testé les deux (comme moi) et maintenant je sais (comme toi ahah), donc ne jamais arrêter car c'était dur pour moi et ça a l'air d'avoir été dur pour toi aussi...

Courage, ce n'est pas facile de perdre des amis, moi aussi ça m'est arrivé à une époque où j'étais déprimée. Ils faisaient beaucoup la fête, et j'étais très méfiante envers l'alcool (et autres) car je savais que j'étais déprimée, donc je m'interdisais de sortir par peur de tomber dans des excès pour lesquels je savais que j'étais beaucoup plus fragile que les autres. Au final, pas de clash, mais bon, quand les soirées s'enchainent et que soit vous ne venez pas, soit vous ne buvez pas, et ne prenez pas les mêmes trucs que les autres, forcément progressivement il y a un éloignement. C'est difficile à accepter mais courage, surtout qu'on est beaucoup à souffrir ou à se sentir différent. Personnellement, je dirais que je n'attends pas de mes amis qu'ils me comprennent (la plupart sont juste septiques sur le diagnostic car je vis tout intérieurement), mais j'attends d'eux qu'ils ne me jugent pas. C'est très difficile de comprendre une souffrance qu'on ne vivra jamais et encore plus d'admettre que l'autre n'est pas fautif. En échange de ça, moi je fais ce qu'il faut pour me soigner (psy, médocs) et je ne les ai jamais fait souffrir avec mes troubles. A chaque fois, ça s'est retourné contre moi: isolement, échec, solitude etc. J'estime donc qu'ils n'ont pas à me juger sur ça, j'ai fait beaucoup de travail personnel, ils ne sont pas médecins, et même s'ils l'étaient ils ne sont pas MON médecin. Enfin, je n'en parle presque jamais, même à des amis très proches parce que, sauf cas extrême (comme en ce moment), ça n'a pas d'impact sur ma vie quand je prends les médocs.

Donc oui, pleins de gens nous attendent :). Ca me fait plaisir de voir que toi aussi tu fais des études. J'espère reprendre rapidement et que tout aille bien pour vite trouver un job 🙂 ! Merci pour ton message


   
RépondreCitation
Angel
(@angel)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 11
 

Re ! Oui je comprends totalement ce que tu ressens, c'est exactement la même pour moi. Enfin plutôt c'était... Avant mes amis ne croyaient pas à mon diagnostic, et le fameux moment où j'ai arrêté le Depakote, ils ont vu ce que j'étais sans le médicament, je les ai fair souffrir et maintenant je ne peux plus les récupérer... A ce moment là, je ne savais plus qui j'étais, j'étais un monstre car ma maladie était plus forte que jamais. Je ne comprenais pas, j'étais perdue. C'est pour ça qu'il ne faut pas que tu fasses attention à ce qu'ils pensent: presque tant mieux qu'ils ne te croient pas, ça prouve que tu ne leur as pas fait du mal. 

Pour toutes les personnes qui ont ce même problème (on ne prend pas au sérieux car on ne voit pas) voici le lien d'un article (en anglais) que j'ai beaucoup aimé: http://outdonews.com/news/608986/when-youre-too-functional-have-your-mental-illness-taken-seriously

Voilà 🙂


   
RépondreCitation
Mat
 Mat
(@mgr9233)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Merci beaucoup pour l'article, Angel, c'est tout à fait ça ! Trop fonctionnelle ! En même temps, si on a la "possibilité" de paraître fonctionnelle, pourquoi montrer aux gens que l'on va mal ? C'est une stratégie de survie selon moi.

Merci pour le compliment, effectivement peut-être vaut-il mieux qu'ils ne me croient pas x).


   
RépondreCitation
HippocampeCalcine
(@hippocampecalcine)
Trusted Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 69
 

Perso j'ai choisi de dire à mes potes que j'étais probablement bipo, et ça m'a libéré, maintenant ils comprennent mieux quand je répond pas au tel ou que je perd le contact trop longtemps.

C'est de la pression en plus de garder ça pour soi comme un sale secret, quand on est bipo on est plus sensible donc autant qu'ils le sachent, cela permet d'éviter qu'on vous en demande trop ou vous mettre dans des situations compliquées ou difficilement explicable. Au début on sent que les gens nous prennent un peu plus avec des pincettes mais c'est une étapes obligatoire, vos amis se rendront vite compte que vous n'êtes pas une autre personne. Je n'ai perdu aucun pote après je ne sais pas ce que ça donne dans un groupe d'amies majoritairement féminin, mdr ça doit être bien différent ^^.

Bref moi aussi je me retrouve carrément dans ce que tu dis Mat, bien que je ne prenne pas mon dépakote et que je ne ressens plus non plus le besoin d'aller voir un psy au CMP. Plusieur fois j'ai éssayer de me convaincre en mode "non t'es pas bipo mec, t'es un sensible angoissé à balle s'tout !!" mais non ^^ à croire que les phases de dénie répété font partie de l'acceptation, je l'ai tellement accepté que je prend pas de médication pour le moment, tout va bien, même si il est fort probable que ça revienne.

J'ai fini mon stage de fin d'étude fin décembre et après une bonne grosse période de vacances je cherche un premier taffe. RDV demain 14h pour un entretien, ça va vite j'ai posté mon CV mardi. Wish me luck


   
RépondreCitation
Annonce
Annonce
Annonce