Bonjour à tous 🙂
Je suis étudiante, je travaille à côté mes études, j'ai bientôt 24ans.
J'ai été diagnostiqué bipolaire il y a seulement 6 mois. J'ai consulté le psy sous les recommandations de mon ancien copain car j'étais littéralement invivable. Mon comportement me faisait peur.
Mon psy m'a donc diagnostiqué bipolaire, j'étais sous Depakote, Seresta, un somnifère et un antidépresseur dont je ne me souviens pas des noms. Je vous dis j'étais car depuis un mois j'ai arrêté. Pour plusieurs raisons, la première est que je ne voyais pas tellement d'effets positifs et que mon psy ne me voyait que pour renouveler mes ordonnances, jamais pour me parler. La seconde raison est que je me trouvais plus molle, que mes capacités étaient réduites or avec le rythme de vie que j'ai je ne peux pas me permettre de ne pas être à 100%.
Ainsi je me pose la question de savoir ce que je risque à ne pas reprendre de traitement.
Je vous remercie d'avance !
Ps : Je rajoute que mon entourage, plus particulièrement mon père ne croit pas en ma bipolarité et ne n'apporte aucun soutient moral.
bonjour clea,
si vous êtes bipolaire et que vous arr^tez votre traitement d'un coup,vous allez vous sentir très bien,puis vous allez "décompenser",c'est-à-dire que vous allez sombrer loin et vite. donc ,on n'arrête jamais brutalement les médicaments.si votre psy ne vous convient pas,allez aux aux urgences psy demain et voyez ce qu'un médecin peut vous donner d'autre et il vous expliquera comment arrêter . pour parler prenez rdv dans un cmp (c'est gratuit) avec un psychlogue (beaucoup d'attente)et changez de psy ou demandez un rdv à l'hopital.
sinon pourquoi vous ne racontez pas tout ça à votre psy?et pourquoi vous ne lui dites pas que vous avez besoin de temps pour parler?s'il ne veut pas ,il peut vous adresser à un confrère et s'il est sympa,il prendra le rdv pour vous et vous n'aurez pas 6 mois d'attente.
pour votre père,il paraît qu'il va y avoir la journée mondiale de la bipolarité.sinon vous l'emmenez chez le psy .il lui expliquera.
essayer de ralentir le rythme et dormez.
c'est quoi votre travail?et vos études?
donc prenez vos médicaments ,mais trouvez un psy demain.
bon courage,jeune fille.
Tout d'abord merci de votre réponse !
Alors concernant les médicaments comme je le disais cela fait un mois que j'ai arreté et pour l'instant ça va ...
Les urgences psy et les psy dans le public c'est pas trop mon truc, disons que j'ai un passif avec ce genre d'établissements et que l'idée d'y retourner m'effraie au plus haut point.
Concernant le psy ... Les premières consultations on discutait puis après il ne me voyait que pour me faire les ordonnances me demandant à peine comment j'allais ... J'ai essayé d'en contacter d'autres mais les délais d'attente sont énormes et je n'arrive pas à m'engager sur un rdv à plus d'un mois (et c'est déjà beaucoup pour moi!)
Pour mon père les bipolaires sont des fous et sa petite fille parfaite ne peut pas l'être, elle a juste un mauvais caractère ...
Je travaille dans un salon de thé et c'est pas la joie ^^ Et j'étudie le droit à côté de cela.
Bonjour Cléa,
Je suis d'accord avec Marie Lou sur le combo : urgences psy (moi ils m'ont sauvé la vie alors que j'avais des a priori énormes), CMP (c'est beaucoup moins médicalisé si ça peut te rassurer) ou nouveau psy directement. Après je comprends ce que tu vis et tes craintes bien sûr. Il faut ne pas se décourager autant que possible. Ai bout du combat il y a le bon thérapeute qui trouve le bon accompagnement thérapeutique indispensable pour se sortir de là et enfin souffler.
Tu as essayé de contacter la médecine universitaire? Ça coûte rien et ils ont un réseau de soignants qui pourrait t'aider et probablement moins de délais.
Bon courage et tiens nous au courant
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
Oui, enfin j'avais aussi l'espoir de suivre une thérapie sans médicaments. Je ne suis pas tellement "fan" des médicaments, et ceux là me mettent dans un état "végétatif" qui est insupportable dans mon quotidien.
Oui, j'ai vu il y a quelques années le psychologue de ma faculté mais disons que le feeling n'est pas passé.
Tu sais le bon traitement à la bonne dose ne doit pas être pénible ou alors seulement au début pendant la phase d'adaptation
Perso je ne sais pas si on peut régler sa bipo sans médicaments. Je laisse d'autres bipotes éventuellement témoigner à ce sujet.
Quant à la médecine universitaire peut être qu'il y a eu du turn over depuis ton dernier passage 😉
En tout cas sois persévérante c'est le meilleur des conseils je pense
Bonjour Cléa. Je suis aussi tout à fait d'accord avec Marie-Lou et Coralie. Maintenant, réussir à accepter la maladie chronique et les médicaments qui vont avec (un vrai parcours du combattant), à ton âge, quand on vit sa vie à 200%, je comprends que ce soit compliqué. Maintenant, il faut prendre conscience que les troubles bipolaires sont une maladie chronique qui peut être mortelle: suicide, conduites à risque, alcool, drogue....
bonjour Cléa
tout le monde,je pense,est d'accord avec gwenelle sur la gravité de notre maladie,bien que nous en ressentions les symptomes de façon plus ou moins douloureuse.
je suis sûre que ,comme toi, nous ne sommes pas très médicaments,mais on ne pas y couper.et tous ne mettent pas dans le gaz.on en a après une crise,pas forcément toujours,loin de là.
un psychologue peut aider mais pas soigner.
Coucou à tous,
tout d’abord merci de vos réponses
Je suis retournée chez mon médecin qui m’a convaincue de reprendre mon traitement. De plus il m’a prescrit un arrêt de travail car je suis excessivement fatiguée et préoccupée, mes examens de faculté arrivent et je n’arrivais plus à faire l’an part des choses...
Il souhaite aussi me faire consulter un centre spécialisé sur Bordeaux pour que l’on m’explique bien les choses (je suis quelqu’un qui a besoin de comprendre pour accpeter les choses)
enfin, il y a peu de temps j’ai pete une sorte de crise d’hystérie sortie de nulle part, mon père était là et a fini par comprendre qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Cette crise m’a fait très peur après coup... je ne sais pas si c’est lié à la bipolarité ou non
Je ne sais pas si quand on "pète une crise", c'est toujours à cause de la maladie. Par contre, je remarque que le regard de ton père est très important pour toi et peut te faire aller mal. Dis-toi que si tu trouves dur d'"accepter" d'être malade alors l'entourage bonjour! Je revois la psychiatre me répéter à chaque consultation: "Il faut du temps"......
