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Accepter sa maladie

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Cat85
(@cat85)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Bonjour , je me présente, Cathy, 43 ans 2 enfants  et diagnostiqué bipolaire depuis 3 ans suite à une crise et une hospitalisation. 

J aimerais savoir comment vous faites pour accepter la maladie. J ai beaucoup de mal, déjà car g aussi des soucis de thyroïde, que je ne me retrouve plus, je ne me reconnais plus, même a ne plus savoir qui je suis. Je suis en arrêt pour 3 semaines encore, c difficile, car la maladie est invisible et beaucoup ne comprenne pas. Je ne sais pas non plus comment aborder le sujet avec mes filles. Auriez vous des pistes pour sortir la tête de l eau.

Niveau traitement je suis sous brintellix 15mg et aripiprazole 10 mg  pour la bipolarite, Levothyrox 137 pour la thyroïde et candesartan pour la tension. J avais arrêter tous mes cachets il y a quelques semaines, gros raz le bol. 

Je ne m en sors plus trop niveau quotidien c est pour cela aussi que je suis en arrêt depuis que la maladie a été diagnostiqué et encore plus depuis le décès de ma maman dans l incendie de sa maison. 

Peux t'on avoir une vie " normale " avec cette maladie ? 

Merci de m avoir lue,

 

 


   
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yannounnet73
(@yannounnet73)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
 

que dire d'autre à part courage et je te souhaite le meilleurs malgré les probvlèmes très dures de la vie bien à vous yann


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 548
 

Je ne sais pas quel âge ont vos enfants, mais en parler, simplement. Et surtout ce n'est pas de leur faute (un enfant a souvent tendance à penser cela). Si vos enfants sont grands, la BD de Lou Lubie Goupil ou face est très bien faite (elle parle de cyclothymie, mais on retrouve bien les traits de la bipolarité). Cela peut être un support de discussion.

 

Même en n'étant pas atteinte de bipolarité, les épreuves que vous avez traversées, et les papiers, c'est pesant et déstabilisant. Avez vous pensé à vous faire aider pour les papiers, par une assistante sociale par exemple ?

 

Bon courage à vous


   
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Cat85
(@cat85)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

@ yannounet , merci.

@ Stefa mes enfants ont 16 et 10 ans. Pour ce qui est des papiers, j ai pris un rdv avec l assistante sociale, j en ai grand besoin, et aussi d une aide ménagère, je suis en "down" depuis trop longtemps...

J ai également un mail  à envoyer à la médecine du travail, je ne m en sors plus professionnellement non plus, bref là, faut se donner les moyens de rebondir. 

Vendredi j ai rdv avec l infirmière psy.

Je vous remercie de m avoir répondu.

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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 548
 

@cat85 Bonne idée l'aide ménagère ! Moi, je fais les choses par tranches de 10 mn, en fractionnant, j'y arrive mieux.

 

Si vous êtes en arrêt depuis 3 ans, la sécu ne vous a pas passée en invalidité ? cela vous donnerait un peu de temps pour vous occuper de vous, c'est pas définitif l'invalidité.


   
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Cat85
(@cat85)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  
Posté par: @stefa

@cat85 Bonne idée l'aide ménagère ! Moi, je fais les choses par tranches de 10 mn, en fractionnant, j'y arrive mieux.

 

Si vous êtes en arrêt depuis 3 ans, la sécu ne vous a pas passée en invalidité ? cela vous donnerait un peu de temps pour vous occuper de vous, c'est pas définitif l'invalidité.

Je me suis mal exprimée,  je ne suis pas en arrêt depuis 3 ans, mais depuis 3 ans j alterne entre arrêts et reprise en mi tps thérapeutique, puis j avais repris en tps complet mais déjà 2 arrêts, le premier pour le décès de ma mère, j ai pris 15 jours et là depuis lundi, pour 3 semaines. 

C est exactement ça je dois m occuper de moi, faut juste que je trouve dans quel sens je dois faire les choses. 

Je vais essayer le fractionnement, on ne sais jamais.☺️

Merci pour tes conseils


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 548
 

Je comprends la culpabilité de s'arrêter de travailler alors que la maladie ne se voit pas tant que ça, c'est vrai que ce serait plus simple si c'était une jambe cassée. Ceci étant posé, est ce que ce ne serait pas plus judicieux de prolonger un peu un arrêt que de rependre et se réarrêter au bout de quelques semaines ? J'ai vécu cette situation, et ce que j'ai récolté c'est la colère des collègues qui ne savaient plus s'ils pouvaient compter sur moi, donc altération de l'ambiance de travail. Et culpabilité, donc plus d'heures de travail, épuisement etc

Pour moi, le travail était très important. Un élément qui me définissait. J'ai bien bossé pendant plus de 15 ans. Mais des accidents de la vie ont déclenché une décompensation assez grave, et un arrêt long, avec tentative de reprise à temps partiel thérapeutique, j'ai tenu quelques mois, puis ai dû me réarrêter, et le médecin conseil, même si cela ne faisait pas 3 ans, m'a basculée en invalidité. Le deuil de mon travail est difficile, mais je vois bien encore aujourd'hui que ce serait trop compliqué, même à temps partiel, du coup, l'invalidité me permet d'avoir des revenus, pour participer à ceux du foyer, et me donne du temps pour me soigner, et reprendre une vie sociale en dehors du travail.

 

Je ne dis pas qu'il faut absolument faire comme moi, c'est juste une illustration de ce qui s'est passé pour moi. Et que je comprends maintenant l'intérêt de m'arrêter longtemps.

 


   
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Cat85
(@cat85)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  
Posté par: @stefa

Je comprends la culpabilité de s'arrêter de travailler alors que la maladie ne se voit pas tant que ça, c'est vrai que ce serait plus simple si c'était une jambe cassée. Ceci étant posé, est ce que ce ne serait pas plus judicieux de prolonger un peu un arrêt que de rependre et se réarrêter au bout de quelques semaines ? J'ai vécu cette situation, et ce que j'ai récolté c'est la colère des collègues qui ne savaient plus s'ils pouvaient compter sur moi, donc altération de l'ambiance de travail. Et culpabilité, donc plus d'heures de travail, épuisement etc

Pour moi, le travail était très important. Un élément qui me définissait. J'ai bien bossé pendant plus de 15 ans. Mais des accidents de la vie ont déclenché une décompensation assez grave, et un arrêt long, avec tentative de reprise à temps partiel thérapeutique, j'ai tenu quelques mois, puis ai dû me réarrêter, et le médecin conseil, même si cela ne faisait pas 3 ans, m'a basculée en invalidité. Le deuil de mon travail est difficile, mais je vois bien encore aujourd'hui que ce serait trop compliqué, même à temps partiel, du coup, l'invalidité me permet d'avoir des revenus, pour participer à ceux du foyer, et me donne du temps pour me soigner, et reprendre une vie sociale en dehors du travail.

 

Je ne dis pas qu'il faut absolument faire comme moi, c'est juste une illustration de ce qui s'est passé pour moi. Et que je comprends maintenant l'intérêt de m'arrêter longtemps.

 

Merci de ton témoignage, je dois faire un mail à la médecine du travail pour qu il me dise quoi faire. Je revois aussi le psychiatre bientôt, histoire de voir si il faut modifier le traitement. 

 Je profite que mes filles soient avec leur père cette semaine pour partir en Bretagne, un retour aux sources me fera le plus grand bien, et je pourrais avancer les papiers avec mes frères. 

 

Je te souhaite une belle journée


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 548
 

Et moi, je te souhaite de passer de bons moments en Bretagne, malgré le poids de la succession. 

Prends soin de toi !


   
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