Bonjour à tous et à toutes,
traité depuis environ 6 ans pour de l’anxiete durant mes stages, mes révisions etc par divers antidépresseurs ISRS IRSNa tricycliques… Le seroplex fonctionnait chez moi durant 2 ans jusqu’à ce que ma copine soit mutée, un peu avant, me sentant bien, j’ai progressivement diminué, puis arrêté, en parallèle d’une psychanalyse qui me faisait un grand bien. Depuis son départ il y a 4 ans j’ai voulu réessayer le seroplex, sans résultats, s’en est suivi une prescription d’antidepresseurs a gogo, du depamide, de la quetiapine, sans jamais d’amelioration. Elle m’a quitté il y a 2 ans en ayant marre de mon état. J’ai alors enchaîné les conquêtes, me suis mis dans mes études de manières frénétique, mais je crois sans jamais avoir fait le deuil. J’ai gardé le même appartement..
J’ai tant bien que mal passé l’interna de médecine en choisissant paradoxalement la psychiatrie comme spécialité. Mes 6 premiers mois de stages se sont déroulés dans un état d’angoisse permanent, en particulier durant mes gardes. Je me prescrivais moi même mes médicaments, abusant de benzodiazepines… en parallèle d’un traitement par venlafaxine 150 mg.
N’en pouvant plus j’ai été hospitalisé en clinique pour soignant, ou le médecin psychiatre m’a diagnostiqué « état mixte ». Malgré tout je réfléchissais très vite, faisais du sport, avais entamé une nouvelle relation.
ce séjour de 2 mois à été écourté.. en ressortant je n’etais Plus le même, uniquement traité par du valoir, plus envie de rien.. incapable de penser, de prendre des décisions.
2 mois plus tard, j’ai avalé une centaine de traitements psychotropes accumulés, je voulais, j’avais calculé et je voulais en finir. J’ai fini en réanimation. Depuis, je suis hospitalisé dans une autre ville que dans celle où j’exerce en tant qu’interne. Les médecins d’ici évoquent un trouble bipolaire de type II, ayant présenté un épisode d’hypomanie je suis traité en conséquent pour une dépression bipolaire. Depamide 900 mg, à intervalles thérapeutiques, quetiapine 200 mg, lyrica 150 mg, valium 20 mg.
J’esperais une Amélioration clinique qui viendrait confirmer le diagnostic or mon état se dégrade, je suis quasi mutique, en proie à des angoisses existentielles je ne parviens pas à m’apaiser.
certains d’entre vous peuvent t ils m’éclairer ?
En particulier Kust
en vous remerciant par avance…
A noter que ma mère est schizophrène, j’ai eu du mal à me construire, vivant ses délires depuis l’age de mes 5 ans, mes parents se sont séparés très tôt, fils unique..
Bonjour à tous et à toutes,
traité depuis environ 6 ans pour de l’anxiete durant mes stages, mes révisions etc par divers antidépresseurs ISRS IRSNa tricycliques… Le seroplex fonctionnait chez moi durant 2 ans jusqu’à ce que ma copine soit mutée, un peu avant, me sentant bien, j’ai progressivement diminué, puis arrêté, en parallèle d’une psychanalyse qui me faisait un grand bien. Depuis son départ il y a 4 ans j’ai voulu réessayer le seroplex, sans résultats, s’en est suivi une prescription d’antidepresseurs a gogo, du depamide, de la quetiapine, sans jamais d’amelioration. Elle m’a quitté il y a 2 ans en ayant marre de mon état. J’ai alors enchaîné les conquêtes, me suis mis dans mes études de manières frénétique, mais je crois sans jamais avoir fait le deuil. J’ai gardé le même appartement..
J’ai tant bien que mal passé l’interna de médecine en choisissant paradoxalement la psychiatrie comme spécialité. Mes 6 premiers mois de stages se sont déroulés dans un état d’angoisse permanent, en particulier durant mes gardes. Je me prescrivais moi même mes médicaments, abusant de benzodiazepines… en parallèle d’un traitement par venlafaxine 150 mg.
N’en pouvant plus j’ai été hospitalisé en clinique pour soignant, ou le médecin psychiatre m’a diagnostiqué « état mixte ». Malgré tout je réfléchissais très vite, faisais du sport, avais entamé une nouvelle relation.
ce séjour de 2 mois à été écourté.. en ressortant je n’etais Plus le même, uniquement traité par du valoir, plus envie de rien.. incapable de penser, de prendre des décisions.
2 mois plus tard, j’ai avalé une centaine de traitements psychotropes accumulés, je voulais, j’avais calculé et je voulais en finir. J’ai fini en réanimation. Depuis, je suis hospitalisé dans une autre ville que dans celle où j’exerce en tant qu’interne. Les médecins d’ici évoquent un trouble bipolaire de type II, ayant présenté un épisode d’hypomanie je suis traité en conséquent pour une dépression bipolaire. Depamide 900 mg, à intervalles thérapeutiques, quetiapine 200 mg, lyrica 150 mg, valium 20 mg.
J’esperais une Amélioration clinique qui viendrait confirmer le diagnostic or mon état se dégrade, je suis quasi mutique, en proie à des angoisses existentielles je ne parviens pas à m’apaiser.
certains d’entre vous peuvent t ils m’éclairer ?
En particulier Kust
en vous remerciant par avance…
900mg de depamide ça te met en zone thérapeutique ? Ca serait surprenant
200mg de quetiapine j imagine que c est en train d être augmenté à 300mg, c est 300 puis une baisse si stable pendant quelques temps à 300mg, pas l inverse
Y a encore plein de molécules à essayer mais tu les connais sûrement aussi bien que moi, la NAC, la T3, le lamictal, le lithium (la sismo), et j en passe
J imagine que tu sais bien qu on va pas pouvoir faire une consultation sur le forum, tu as une idee de ce que je pourrais faire pour toi plus précisément ?
ils ne me parlent pas d’une augmentation de la quetiapine, ils ne veulent pas augmenter de peur que ça me sedate trop.
Pour ce qui est de la depakine, ils me confirment qu’elle est bien dosée à 900.
Evidemment une consultation via un forum n’est pas possible.
Je venais ici car je suis dans une forme de rejet du diagnostic. Je n’ai que 6 mois d’interna derrière moi, je voulais savoir si ce genre de réaction était fréquente. Je ressens également une forte irritabilité et une tension interne, avec ce sentiment que si je ne me contrôle pas je peux partir dans tous les sens..
Bien sûr que cette réaction est normale. On est tous passé par la, plus ou moins. Au début on accepte parce que ça nous calme on a enfin un mot sur nos maux. Puis vient le doute….le déni.
ils ne me parlent pas d’une augmentation de la quetiapine, ils ne veulent pas augmenter de peur que ça me sedate trop.
Pour ce qui est de la depakine, ils me confirment qu’elle est bien dosée à 900.
Evidemment une consultation via un forum n’est pas possible.
Je venais ici car je suis dans une forme de rejet du diagnostic. Je n’ai que 6 mois d’interna derrière moi, je voulais savoir si ce genre de réaction était fréquente. Je ressens également une forte irritabilité et une tension interne, avec ce sentiment que si je ne me contrôle pas je peux partir dans tous les sens..
J ai jamais vu un seul patient accepter le diagnostic sans résistance
On en a un en chambre d isolement qui en est à sa 3eme fugue, il est à peine délirant, il se rend juste absolument pas compte de quoi que ce soit
C est pas beaucoup plus sédatif à 300 qu à 200 la quetiapine, c est principalement sedatif a cause de l activité anti H1 et ces recepteurs sont saturés dès 100mg, il y a aussi l activité anti noradrenergique mais de ne pas mettre les medocs a doses efficaces de peur des effets secondaires c est le meilleur moyen pour perdre du temps
Bien souvent c est plus facile de gérer les effets secondaires que de gérer son humeur
Et oui 6 mois d internat c est tout bébé :p
Bonsoir,
C’est difficile comme histoire. Courage.
Ce lien parle de l’annonce et de la réception du diagnostic en psychiatrie, sa lecture m’avait aidée :
J’avais une question à vous poser, parmi vous, y’en à t’il qui se retiennent de ne pas être agressifs verbalement ? Par exemple mon entourage fait tout pour moi, mais je ressens une colère intense et une agitation constante..
je n’accepte pas le diagnostic je ne me reconnais pas dans ce diagnostic, je ne suis pas quelqu’un de créatif, ou autre, bien que cela puisse être un raccourci il me semble que cela semble être une caractéristique fréquentes chez les patients atteints de bipolarité.
merci d’avance pour vos témoignages.
J’ai bien peur de plus me retrouver dans un trouble de la personnalité borderline.
J’en ai les caractéristiques, une peur de l’abandon, une succeptibilite au rejet, une faible capacité de sublimation, une impulsivité marquée.
Quand la colère est là et qu’elle monte c’est très dur de ne pas agresser les gens.
apres tous les bipolaires ne sont pas créatifs. En tout cas moi je ne le suis pas particulièrement.
je ne me reconnais pas tout à fait dans ce diagnostic dans la mesure où mes crises sont très espacées avec une longue euthymie.
La par exemple je suis hospitalisé j’ai envie de prendre la voiture et aller je ne sais pas où, me barrer, prendre mes affaires sur un coup de tête
Ha oui!!!!
ca fait du bien….
y a trois semaines j ai pris ma bagnole et je suis partie trois jours aussi 🙂
c’était chouette 🙂
J’avais une question à vous poser, parmi vous, y’en à t’il qui se retiennent de ne pas être agressifs verbalement ? Par exemple mon entourage fait tout pour moi, mais je ressens une colère intense et une agitation constante..
je n’accepte pas le diagnostic je ne me reconnais pas dans ce diagnostic, je ne suis pas quelqu’un de créatif, ou autre, bien que cela puisse être un raccourci il me semble que cela semble être une caractéristique fréquentes chez les patients atteints de bipolarité.
merci d’avance pour vos témoignages.
Oui, parfois je me retiens de pas utiliser la violence envers les autres ou moi même. J’ai pas de TPL.
Je soupçonne que personnellement c’est l’irritabilité, un problème de régulation des émotions et un mal-être qui me font ressentir/penser cela.
Tout les patients bipolaires ne sont pas créatifs, c’est pas un des critères diagnostiques.
Merci pour vos réponses.
actuellement je n’ai jamais été aussi angoissé de ma vie je ne comprends plus rien j’ai peur de la police alors que je n’ai jamais rien fait de mal. Peur de tuer mes parents de commettre un viol un meurtre. Et ce, malgré un lourd traitement abilify 15mg, depamide 1200 mg, quetiapine 150 mg, lyrica 150mg, diazepam 20mg..
je n’en peux plus j’envisage de demander la sismo
C est pas ça un lourd traitement 😀
Je sais Kust, je parlais pour moi…
J ai pas compris du coup mais ok : p
C’est pas des phobies d’impulsions ça?
Depuis quand tu as ces traitements ?