Bonjour et merci de m’accueillir
J’espère trouver auprès de vous un début de réponse à toutes mes questions.
J'ai rencontré mon ami, il y a 2 ans1/2, nous avons tous les deux 53 ans. Nous sommes fait de nos histoires de vie très différentes mais tout de suite, ça été très fort entre nous deux.
Rapidement, il m'a avoué que quelques fois, il pouvait être très blessant dans ses propos, qu'il regrettait ensuite mais qu'il allait faire très attention avec moi.
Très vite aussi, je me suis rendu compte, qu'il avait changé plusieurs fois, de villes, de travail et qu'il avait eu de nombreuses compagnes et que à chaque fois, cela se finissait dans de grandes violences verbales et qu'il n'avait plus d'amis autour de lui et qu'il ne s'occupait pas du tout de sa santé.
Moi, je suis assez différente, je sortais d'une vie commune de +20 ans, toujours en contact et bon terme avec mon ex et pleins d'amies is et de longue date.
Tout c'est bien passé pendant 4 mois et fin octobre 2016 premier accrochage, un peu de ma faute mais déjà, il me dis des mots violents et je ne comprends pas tout. De nouveau, fin février 2017 re conflit, encore de ma part, ( je pensais pouvoir aborder avec lui tous les sujets) et de nouveaux mots très violents, puis de nouveau 2 mois plus tard en mai 2017, mais là nouveauté, c'est lui, sans raisons apparentes, cela se reproduira encore de nouveau en octobre 2017 puis en janvier 2018, depuis plus rien jusqu'à mi décembre 18 et début janvier
Sauf les deux premières fois, ou j'étais le déclencheur, toutes les autres fois, je n'ai rien vu venir, n'ai rien pu anticiper, cela à été très violent, par exemple, nous étions en week-end, il m'a planté avec nos amis et est rentré ! Et la dernière fois en janvier, il y 8 jours, j'avais ¼ de retard ,nous n'avions rien de prévu et c'était complètement indépendant de ma volonté.
Quand il est comme ça, tout est disproportionné, je m'en prends plein la G** !, je ne comprends pas tout ce qui me dis me reproche, cela n'a quelques fois aucun sens, j'ai même l'impression qu'il se parle, car c'est exactement ce que je pourrais lui dire. Pour autant, j'en ai souffert, essayer de comprendre ce qu'il me reprochait, tout ce qu'il me disait. Je suis de nature à tout décortiquer,à tout analyser, des mots et des maux !L'avantage, nous ne vivons pas ensemble, donc je me protège quand même, inconvénient, ça dure plus longtemps,
Pendant ces phases, pendant 1 semaine, je suis moins que rien, je sens dans ses messages, qu'il ne sait plus à qui il parle. Ensuite, viens la phase, ou il redescend et s'en veut d'avoir dit tout ça et du coup je mérite mieux que lui et c'est encore compliquer.
Après, lorsqu'il enfin, il va mieux, il refuse d'en reparler, peine perdue, la porte est fermée !
Portant, moi j'en ressort détruite un peu plus à chaque fois.
La semaine dernière, pour moi c'était la fois de trop, j'ai abordé au départ cette crise en me disant que j'étais vraiment une grosse m*, ses propos étaient disproportionner et il voulait me quitter. J'ai passer les premiers jours à m'excuser, chercher, essayer de comprendre, (puisqu'il me demandait de me remettre en cause), à lui envoyer des messages, de demandes d'explications, de réflexions, de cajoleries, d'amour, de drôleries, d'ultimatum,mais jamais d'insultes, lui c'était fantôme ou alors violences verbales.
Et j'ai pris la position de me dire que ce n'étais pas moi mais lui qui avait un problème, je dois dire que je ne connais personne dans mon entourage qui fonctionne comme ça. J'ai commencer à en parler à certaines amies, ce qui en plus de me faire du bien, mon glisser de gratter un peu autour de la bipolarité.
Je le retrouve sur beaucoup de points, bien que lui, quand il va bien, il n'est pas sur...excité, euphorique....Il est tout ce qui est de plus normal.
J'ai un peu discuté avec ses fils, qui me disent, ne pas chercher à déclencher ses crises et qui m'ont fait constaté qu'ils avaient perdus ses amis avec ses sauts d'humeur,
J'ai repéré que c’était souvent autour de noël et vers le début de l'été
Là j'attends qu'il aille mieux, j'ai pris le parti de ne plus lui envoyer que 3 petits messages par jour, ce qui était un minimum avant ce clache. Dans ces messages, je ne parle pas de moi, ni réflexion, ni analyse et très rapide. Je ne sais pas si je fais bien, il n'a dit une fois quand même, que dans ses crises, même s'il ne répondait pas, il attendait mes messages.
Je ne sais pas si cela ressemble à de la bi-polarité et si oui comment aborder cela avec lui. Je sais pourtant que s'il ne veut rien voir rien faire, je ne pourrais pas continuer à être prés de lui et perdre tous mes amis et famille à cause de lui.
Je l'aime mais il ne peut m’entraîner avec lui dans cette spirale ! J'ai peur qu'il finisse seul !
Bonjour maval et bienvenue
Je suis moi même conjoint d'une compagne bipolaire et au vu de ce que tu écris ton compagnon semble effectivement souffrir de troubles bipolaires ceci reste néanmoins à vérifier. Lors des crises laisse le venir à toi et ne t'oppose pas à ce qu'il dit un peu comme un miroir reste dubitative dans ces propos du style ok puisque c'est ce que tu veux, etc. Du moins c'est ma façon de procéder. Dans tous les cas c'est bien que vous viviez separemment cela aide vraiment. En attendant vis ta vie, continue de voir tes amis...
Ici tu auras de bons échanges et tu trouveras très certainement des réponses à tes questions.
Bonne journée
Bonjour Maval,
Surtout ne t'isole pas et fais toi aider pour essayer de comprendre ce que traverse ton ami.
Il faut que tu attendes qu'il aille un peu mieux et qu'il soit prêt au dialogue. Tu ne dois pas aborder la bipolarité, car rien n'est sûr, mais plutôt lui conseiller de consulter un médecin pour se renseigner.
Quand les disputes arrivent, ne t'excuse pas si tu n'es pas en tors. Quitte la pièce et laisse le redescendre tout seul. Ne dis pas amen à tout ce qu'il dit mais ne le contredit pas dans ces moments là. Il sera toujours temps quand il sera apaisé.
Bon courage à toi.
Bonjour Maval,
je me permets de te donner mon avis de bipolaire et d’ex compagne d’une personne violente ( verbalement surtout mais pas que).
Ce que tu décris me fait penser au début de ma relation avec lui. Cela prend l’allure d’une relation toxique si je peux me permettre. Je vais te poser quelques questions auxquelles tu répondras si tu en as envie...
- au moment de votre rencontre, as-tu eu l’impression d’être exactement sur la même longueur d’onde, très fusionnels ? Le compagnon idéal en fait ?
- Ressens-tu une sorte de culpabilité (quand bien même tu te sais non responsable ?)
- Quand tu tentes de parler de tout ça avec lui, répond il de manière floue ? Où change t il de sujet pour éluder la question ? Passe-t-il du coq à l’âne dans ses explications ? Ou carrément, réécrit il l’histoire en inversant les responsabilités, te faisant passer ainsi pour la fautive ?
- as-tu l’impression que ses crises deviennent de plus en plus fréquentes ?
- Entre deux crises, as-tu le sentiment d’être mis sur un piédestal ? Surprotégée, complimentée de manière excessive ?
Bipolarité ou pas, la violence est inacceptable et finira par te briser. Et ça monte toujours crescendo. On met beaucoup de temps à s’en remettre.
Mais je crains que la bipolarité ne soit pas l’explication de son attitude. Peut-être que je me trompe... j’attends tes réponses pour t’en dire plus.
a bientôt !
Bonjour,
Aujourd'hui ma copine ma demander si j'étais bipolaire car depuis quelques temps nous discutons sur ma phobie scolaire/social et dépression. Je suis donc aller me renseigner sur internet pour savoir ce que c'est. Tout ce que j'ai vu me ressembler. Je change souvent de comportement. L'hiver je suis plus souvent dépressive que l'été. Mes humeurs change tellement d'une extrême à l'autre que j'en perd la tête. Je m'imagine plein de maladie psychologique qui pourrait m'expliquer ce que j'ai. Au départ je penser à la dépression, mais maintenant que ma copine ma demander si je n'étais pas bipolaire je ne sais plus que penser. Est-ce possible d'être bipolaire à 13 ans? Car c'est à cette âge que j'ai commencer à devenir méconnaissable pour moi même. J'ai toujours était très bavarde, mais depuis un an ou deux je parle beaucoup trop, je coupe la parole à tout le monde en racontant souvent des histoires qui ne sont pas vrai et quand ma soeur me dit que je raconte n'importe quoi, je la contredit jusqu'à ce que moi même je me mette à croire que ça c'est vraiment passer. J'espère que je me trompe est que je ne suis pas bipolaire car à 16 ans j'ai envie d'avoir une vie normale avec une phase dépressive comme beaucoup d'ado et puis j'ai peur d'en parler avec mes parents car je leur cause déjà beaucoup de soucis avec mes mutilations et mes absences au collège.
Bonjour Mistair,
Justement si, tu devrais en parler à tes parents et leur demander de t'emmener voir un médecin pour lui raconter ce que tu traverses. Peut-être que tout est lié, tu sais : tes mutilations, tes absences, tes moments d'euphorie, de tristesse. Quel que soit le mal qui te ronge, tu as besoin d'aide. Un traitement adapté et/ou un suivi te fera retrouver une vie normale. Ne tarde pas, plus tu attends, plus ça devient compliqué.
Courage !
Merci à tous pour vos messages
Depuis que je me suis affirmée que j'allais bien,que tous ses reproches, ce sont finalement ce qu'il pourrait se reprocher, j'ai pris pas mal de recul. Une amie qui à son mari bipolaire fait parti d'un groupe de parole, elle m'a proposé de venir avec elle pour en discuter avec d'autres. Le fait de ne pas vivre avec lui, m'épargne quand même grandement et me permet la mise à distance.
Pour répondre à Eureka
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au moment de votre rencontre, as-tu eu l’impression d’être exactement sur la même longueur d’onde, très fusionnels ? Le compagnon idéal en fait ?
Non, nous n'étions pas sur la même longueur d'onde et je ne le voyais pas comme le compagnon idéal, après j'étais très amoureuse
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Ressens-tu une sorte de culpabilité (quand bien même tu te sais non responsable ?)
Non, je culpabilise pas, ça me prend la tête car je ne comprends pas qu'on puisse faire ça à quelqu'un qu'on dit aimer et je sais que ça une incidence progressive sur mes sentiments
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Quand tu tentes de parler de tout ça avec lui, répond il de manière floue ? Où change t il de sujet pour éluder la question ? Passe-t-il du coq à l’âne dans ses explications ? Ou carrément, réécrit il l’histoire en inversant les responsabilités, te faisant passer ainsi pour la fautive ?
Il est impossible de parler de ce qui c'est passé, il n'élucide pas la question, il n'y réponds pas et je sens qu'il n'est pas à l 'aise avec ça, par contre, ça reste de ma faute.
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as-tu l’impression que ses crises deviennent de plus en plus fréquentes ?
Et encore non ! Au contraire, presqu'1 ans sans crise, je pensais que c'était derrière nous. Les premières étaient rapprochés, 1 fois par trimestre, automne, après noël et printemps
- Entre deux crises, as-tu le sentiment d’être mis sur un piédestal ? Surprotégée, complimentée de manière excessive ?
Et encore non, nous avons une relation saine. Nous sommes très amoureux mais je ne suis n'y surprotégée,n'y complimentée, n'y mise sur un piedestal. Une relation faite de hauts et de bas aussi pas dans l’excès.
J'y ai pensé aussi, pervers ?, mais, je ne le retrouve en rien sur plein de points !
Tant mieux ! C’est cool... ouf 😅 je suis bien soulagée pour toi.
Quand on en a croisé un, on est tellement traumatisé qu’on croit les voir partout !! Hihi...ils doivent bien se marrer les bipotes qui connaissent un peu mon parcours!
N’empeche que Bipolaire ou pas, ça n’empêche qu’en tant que compagne on ne peut pas tout accepter. Heureusement que vous ne vivez pas sous le même toit !
Courage à vous deux
Je vais attendre encore un peu avant d'en parler à mes parents. Je ne suis sur de rien et je ne veux pas les inquiéter pour rien.
Par contre ça fait deux ans que je suis chez une psychologue est-ce que c'est normal quelle ne mets jamais parler de cette possibilité que je sois bipolaire? Ma prof ma même fait la remarque que mes notes était une semaine bien et l'autre semaine mauvaise et que j'ai de gros problèmes de concentration. Donc ça aurait peut être du venir dans une discussion?
Je viens d'en parler à ma soeur et ma soeur en se moquant la dit à ma mère. La réaction de ma mère à était celle que j'imaginais "pfff mais oui bien-sûr". Maintenant j'ai honte et je suis retombé dans la dépression. Je ne sais vraiment plus quoi faire
Bonjour Mistair,
Quel âge as tu ?
16 ans
Si tu te sens assez à l'aise au téléphone, tu pourrais appeler le numéro national de l'Unafam, par exemple ? Ils seraient de bons conseils: 01.42.63.03.03
Sinon tu pourrais aller te confier auprès d' une M.D.A. (Maison des Adolescents). C'est gratuit 😉 Tu vis ou ?
Bonjour à tous
Au bout de 15 jours, il propose qu'on reprenne au jour avant le déclenchement du clash, je veux bien, surtout, je veux pouvoir mettre des mots sur ce qui c'est encore passé. J'ai encore dans mon cœur, l'homme que j'ai rencontré, qu'il ma montré qu'il était, que j'ai aimé passionnément mais qui à chaque retour de crise et un peu différent, plus lointain, qui ne peut revenir sur ce qui c'est passé.
J'ai vécu cette crise différemment, plus à distance, m'en voulant presque de continuer à l 'aimer, à me dire que tant pis,si on se séparais, je souffrirais mais je guérirais.
Maintenant que j'ai un semblant d' « explication », peu être la bipolarité, si c'est ça, alors il doit avancer, pas pour nous, ni pour moi, mais surtout pour lui. Il se pourrit tellement la vie. Je ne connais pas grand-chose à la bi-polarité, mais je veux bien être là avec lui car je saurais que il ne fait pas volontairement, que ce n'est pas après moi qu'il en a.
Si c'est pas ça, alors c'est simplement un goujat et j'ai rien à faire avec lui et ses problèmes d'humeurs et qui finalement se faire rattraper par son véritable caractère.
Mais comment savoir, le faire avancer?
Il semble encore en colère, contre quoi, qui ? Tout l’énerve ! Et du coup, il me parle mal.
Je ne suis pas médecin, ni psy, ni…. !! Juste un être humain avec aussi ses fragilités et qui demande le respect.
Comment lui amené ça sent le brusquer ? Un livre, un film ? Comment avez vous fait ?
Merci en tout qu'a de votre écoute 🙂
