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Namnam
(@namnam)
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Début du sujet  

Bonjour, je viens à peine de m'inscrire. Je suis âgée de 17 ans et ça fait bientôt 3 ans que je suis diagnostiquée bipolaire. Ça fait 10 ans que je vois des psychiatres, psychologues et médecins. 

Pour commencer je dois dire que j'ai 3 grandes sœurs (que je vais appeler L, M et A) ainsi qu'un grand frère (G). L, M et G sont des triplés, enfants du premier mariage de ma mère, ils sont donc mes demi-frères/demi-soeurs. A est à 100% ma sœur ayant le même père. 

Depuis toute petite j'ai d'énormes troubles de l'humeur, on me disait souvent que j'étais gens qui rient, gens qui pleure. Très jeune a peine on haussait le ton je me mettais à pleurer pour tout. J'ai pratiquement toujours été élevée avec les maladies, ma mère est devenue  dépressive depuis que j'ai 7 ans et A a commencé à aller mal dans sa tête au même moment et elle-même a une santé très fragile. Elle a des kystes, des ulcères, une forte agoraphobie. J'étais souvent mise de côté mais heureusement M s'occupait de moi. Elle m'emmenait au théâtre, au marché, on passait beaucoup de temps ensemble, elle me faisait à manger le midi, et je l'aidais même dans ses études de psychomotricienne. Je la considérais même comme ma mère et non ma soeur. Mais passons....

A l'âge de 12 ans j'ai déménagé avec mes parents et A dans le sud. Mon coeur a commencé à être brisé, j'avais perdue 2 de mes piliers (ma sœur M ainsi que ma première amie). J'ai eu énormément de mal à supporter d'être seule, se retrouver dans un village où je ne connaissais personne. J'ai passé ma 6ème et ma 5ème dans le collège du village. A partir de ma 4ème tout a commencé. Premièrement on m'avait mis dans une classe où les seules personnes que je connaissais me détestaient... Le soir des trois premiers jours de la rentrée (du mercredi au vendredi) je pleurais à chaque fois que je rentrais chez moi. Je détestais être de nouveau seule et avec mes parents on a décidé que j'allais aller dans un établissement privé. Je devais y aller le lundi mais c'est là que mon dernier pilier m'a été enlevé le samedi, j'ai appris que mon grand-père maternel (la personne que tout le monde aimait et respectait) était décédé. J'étais détruite, même maintenant je me mets à pleurer en parlant de lui. Il me manque énormément. 

J'ai donc commencé ma nouvelle année de 4ème la troisième semaine après la rentrée. De nouveau je ne connaissais personne, j'étais très timide et réservée mais j'aimais bien ma scolarité. Ma dernière année de collège s'est fait tranquillement dans cet établissement privé. J'avais des amis, un petit ami, des profs adorables. Un véritable bonheur pensais-je. 

L'établissement où j'allais faisait aussi le lycée alors je suis restée. Ma seconde a été un véritable cauchemar. La rentrée a été en septembre et dès novembre les problèmes ont commencé. Mes fameux amis qui étaient restés dans ce lycée m'harcelaient d'abord dans le dos, puis après c'était devant moi. Ils m'ont traité de monstre, sorcière, connasse, manipulatrice.. au début je me disais que c'était juste une mauvaise passe et que ça allait finir mais ça n'a pas été le cas. Le harcèlement moral a été suivi d'un harcèlement physique. On prenait mes affaires pour les cacher, les détruire, les jeter....

J'ai commencé à me mutiler sur tout le corps. Je m'insultais moi-même et me dénigrais. J'ai commencé à ne plus vouloir manger, a ne plus sortir et a rester dans le noir (alors que c'est une de mes plus grande peur). Vraiment dans ma tête ça n'allait vraiment pas et je ne voulais pas croire que mes soi-disant amis, que je chérissais plus que tout, me fassent du mal volontairement. 

Au mois de janvier j'ai eu enfin le courage de parler de ce qu'il se passait au lycée. Ma mère m'a directement cru et soutenu mais... mon père lui.... il me traitait de menteuse et pensait que c'était juste pour avoir de l'attention. Mes bras qui venaient à peine de cicatrisé se sont rouvertes à force de tout casser dans ma chambre puis j'ai fait un choix a la fin. Que ce soit à l'école ou chez moi j'allais mal donc j'ai fait une TS avec une quantité monstrueuse de somnifères. 

C'est ma mère qui m'a sauvé en m'amenant à l'hôpital. A ce qu'elle m'a dit mon père avait beaucoup pleuré suite à mon acte. Il s'en voulait énormément, de plus il ne pouvait pas rester à la maison vu qu'il travaillait à l'étranger. 

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Après ça je suis allée dans un hôpital psychiatrique.. un autre problème est arrivé... les patients me harcelaient et j'ai commencé à faire des crises de paranoïa en balançant les tables et 2 secondes après on me voyait dans un coin à pleurer puis en 5 minutes je chantonnais avec un grand sourire. Après 10 jours dans cet enfer le médecin m'a fait sortir car c'était limite pire que je sois dans cet hôpital. Ce même médecin nous a conseillé de voir un spécialiste dans la bipolarité. Et c'est suite à ça qu'à l'âge de 16 ans j'ai été diagnostiqué bipolaire. J'ai voulu repartir au lycée pour m'expliquer avec mes bourreaux mais plus personne ne me voyait... et a force des lettres de menaces de mort que j'ai reçu, je suis partie du lycée et jusqu'à maintenant je n'ai plus mis un pied dans un établissement scolaire.

J'ai eu plusieurs traitements et maintenant même avec un très lourd traitement j'ai toujours ces crises de l'humeur.


   
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Namnam
(@namnam)
New Member
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Début du sujet  

@caro24 Je me suis acceptée en tant que bipolaire mais j'ai toujours du mal avec les nombreux médicaments que j'ai. Aussi le fait que ma sœur et ma mère sont elles aussi bipolaire mais pas au point d'avoir un traitement pour éviter les sautes d'humeur.  

Je trouve que le plus compliqué c'est mon entourage qui ne prend pas au sérieux la dépression (pour eux j'ai tout pour être heureuse). 

Et mes sautes d'humeur sont très fréquentes et extrêmes je peux être euphorique puis deux secondes plus tard j'ai envie de mourir, je ne fais que pleurer ce qui me rend colérique.... en fait vous avez raison je n'accepte pas complètement ma maladie .. 

Cela dit je vous remercie pour votre message.

 


   
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