Catégorie : BIPOLAIRE : Des troubles mentaux de la personnalité maniaco / dépressif

Êtes-vous bipolaire ? Est-il bi polaire ? Être bi-polaire c’est quoi ? Voilà de quoi nous allons vous parler . Cette maladie mentale qui touche de plus en plus de personnes et qui est encore mal soignée / identifiée . Le bipolaire, cette personne dîtes également maniaco dépressif ne réagit jamais normalement . La bipolarité qui, selon nous, est souvent génétique, même si il faut un début à tout, est issue d’un sentiment d’abandon, voire même d’un abandon, souvent formé étant petit . Il faut savoir qu’un enfant de moins de 12 ans ne pourra pas encore être, à titre nominatif, décelé comme  » BIPOLAIRE « , mais une hyperactivité, une hypersensibilité ou une timidité en alternance peuvent éveiller les soupçons . Vous savez ce que l’on dit : les chiens ne font pas des chats; c’est pareil pour les bipolaires ! Une personne aura bien plus tendance à commettre les mêmes abandons que ses parents à son propre enfant sans s’en rendre compte elle-même, bien sûr il y a des exceptions … Les personnes atteintes de troubles bipolaires sont remarquables et utilisent bien mieux, ou différemment, leur cerveau que nous, elles sont très attractives et tellement attachantes, mais elles peuvent également détruire leur propre entourage si elles ne sont pas bien soignées, chose qu’il est très difficile à faire même de nos jours ! Une personnalité bipolaire étant dans le déni total n’est pas rare et il faut savoir que d’autres maladies ( syndrome plus exactement), peuvent apparaitre et remplacer à titre d’intensité supérieur ( ou inférieur ) cette maladie . C’est ce que nous appelons les maladies parallèles à la bipolarité :

– La fibromyalgie ( burn out, douleurs musculaires intenses, sentiments d’incompréhensions incessant … )
– Le trouble de la personnalité limite borderline
– La cyclothymie
– Le trouble unipolaire et dépressif
– Le trouble de l’anxiété ( angoisse )
– La schizophrénie
– La psychose
– Et bien d’autres maladies psychiatriques, mentales, psychiques ou neuropathiques certainement aussi ….

Dans cette catégorie, nous traiterons surtout des sujets sur les personnes atteintes de troubles bipolaires, de leur conjoints, cercles d’amis, associations, traitements adéquats, etc etc ….

bipolaire Les troubles bipolaire

  • Un traitement mental pour diagnostiquer les troubles bipolaires ?

    Un traitement mental pour diagnostiquer les troubles bipolaires ?

    Nous savons que les troubles bipolaires font partie d’une maladie mentale et psychique . Le traitement bipolaire de premier niveau est bien souvent au niveau psychologique, avec des thérapies et des suivis établis par des professionnels de santé mentale. La bipolarité a pour principal symptôme l’estime de soi, mauvais ou excellent, suivant les phases émotionnelles en cours . C’est pourquoi nous vous proposons de travailler sur cela, comme un traitement mental personnel sur soi et sa propre maladie bipolaire afin d’en diagnostiquer les causes .

     

    Les phrases proposées ci-dessous ont été écrites en collaboration avec des psys afin de déterminer les objectifs des patients souffrant de troubles mentaux, comme la psychose maniaco-dépressive . Les sessions de test ont été très bénéfiques sur la découverte et la reprise de l’estime du malade bipolaire sur soi . Il a été conclu que pour retrouver un certain niveau de confiance en soi, il fallait avant tout pouvoir se concentrer sur ses problèmes; ces propres barrières que les bipolaires se mettent psychologiquement, soit par peur ( stress, angoisse, etc etc … ), soit par a priori . Le but final des réponses, que vous donnerez aux phrases que vous aurez complété, est d’être ensuite mis en oeuvre; les réaliser ! Si vous parvenez à répondre sérieusement à la moitié des phrases puis d’en réaliser encore la moitié sur les semaines à venir, alors vous aurez déjà effectué un énorme travail de base sur vous-même, et beaucoup de questions qui restaient jusque-là sans réponse, seront certainement résolues … Le but n’est pas de vous guérir avec des phrases, mais de pouvoir ensuite travailler sur les symptômes bipolaires même de votre maladie, et non plus sur les causes … Si l’on peut arriver à canaliser certains symptômes de cette maladie, ce serait déjà bien non ?

     

    Pour pouvoir répondre à ces questions, nous vous conseillons vivement d’être dans un endroit calme et de prendre votre temps .

    Voici les questions qui vous aideront à mieux vous connaître, et peut-être, réussir à déterminer l’origine d’un sérieux mal-être :

    Si je dois aller de l’avant, je dois oublier de ………………
    Qu’est-ce que je sais bien faire ?
    Pourquoi je n’arrive pas à ressentir la paix intérieure ?
    Si j’étais moins speed, je …………
    Pour refaire certaines choses, je …………
    Pour que je m’accepte mieux, il faudrait que ………………
    Si je veux être mieux dans ma tête, je dois concéder certains espoirs comme ……
    Si je confronte mon présent à mon passé, je ………
    En acceptant ma sexualité, je …………………
    Si je me propulse dans mon futur, je note qu’à présent je ……
    Si seulement je pouvais …………
    Sans penser aux conséquences, je pourrai …………
    Si seulement je savais ……………
    Pour que je sois heureux(se), il faudrait que ……………
    Si seulement ……………
    Je me dépasse moi-même quand je ……………
    Si je m’identifie aux autres, j’éprouve ………
    Si je suis distrait, je songe des fois à ……………
    J’adorais ma vie à époque où …………………
    Si je suis calme, je pourrais …………
    Avec un peu de recul sur ma propre vie, je me rends compte que …………………
    Si je suis mélancolique, c’est que je pense à ……………
    Si je suis énervé, c’est que je pense à ……………
    Ce que j’aime le plus chez les gens que j’aime, c’est ………………
    Si je dois penser aux choses qui me donnent du bonheur, ce serait …………
    Pour être un peu plus honnête, il faudrait que je ………………
    Pour avoir plus de courage, il faudrait que …………
    Si j’écoutais un peu plus mon coeur, je …………………
    Je trouve souvent un sens à ……………
    En disant non, je ……………
    Ce qui manque à mon bonheur, c’est ………
    En étant plus responsable, je pourrais ………………
    Je remets souvent les choses à plus tard, car je …………
    Si je meurs demain, je m’excuserai de …………
    Quand je ne fais rien, je repense à ……………
    Si je pouvais parler à l’enfant que j’étais, je lui dirai …………
    Les choses se compliquent souvent pour moi quand je …………
    Ce qui me motive le plus, c’est ………………
    J’ai déjà été très heureux(se) quand j’ai ……………
    Si je devais retirer quelque chose à ma vie afin d’être heureux(se), ce serait ……………
    Pour être mieux, je devrais prendre conscience que ……………
    En refusant de faire ce que les autres souhaiteraient, je …………………
    En acceptant mon corps, je ………………
    Si j’arrivais à contrôler mes nerfs, je ………………
    Si je voulais me faire plus d’amis, je ……………………
    Si je le pouvais, la première chose que je changerais dans ma vie serait ……………
    Ce que je retiens de ma mère est ……
    Mes principaux souvenirs avec mon père sont ………………
    L’éducation que mes parents m’on transmit a été …………
    Pour améliorer mes relations avec mon entourage, il faudrait que …………

     

    Maintenant que vous avez terminer de répondre à ces questions, il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique ce qu’il en ressort . Nous vous invitons également à nous écrire, en commentaire ci-dessous, vos réponses …

     

    Traiter les troubles mentaux de la bipolarité
    Les traitements bipolaires
  • Les ( pseudos ) symptômes bipolaire qui ne font pas partie de la bipolarité

    Les ( pseudos ) symptômes bipolaire qui ne font pas partie de la bipolarité

    Ne pas confondre les symptômes bipolaire de dépression ou d’excitation avec des instants tristes ou de gaietés de la vie au quotidien . Certains troubles anxieux du maniaco dépressif ou de la personne borderline sont de type cyclothymique ( cyclothymie ) et l’on peut parfois s’y perdre dans cette maladie des troubles psychiques et psychotiques . Voilà pourquoi il ne faut pas confondre maladie bipolaire et schizophrénie ou fibromyalgie et autres maladies chroniques et mentales, ce sont bien des maladies dysthymiques ( dysthymie et troubles de l’humeur ) et donc connexes, mais différentes au niveau de l’intensité des douleurs sur leur propre symptôme .

     

    Certaines émotions dîtes psychiques peuvent nous faire souffrir au quotidien, on peut alors très facilement et rapidement s’auto-diagnostiquer en phase de dépression bipolaire et inclure ce triste symptôme comme un élément déclencheur d’une possible maladie mentale, comme la bipolarité . On nomme alors cela le syndrome du dépressif, voici quelques symptômes :

    A – Un sentiment de mélancolie profond qui ne dure jamais très longtemps et qui est relatif à un évènement angoissant, éprouvant, triste, anxieux, funeste ( rupture, décès, etc etc … )

    B – Quelques pathologies médicales qui sont la cause des symptômes dépressifs comme :

    1 – Les cas neurologiques qui incluent la maladie de Parkinson, les crises d’épilepsie, les AVC ou encore les crises de démences

    2 – Les cas hormonaux avec en premier lieu les hormones thyroïdiennes et aussi le syndrome de Cushing ou la maladie d’Addison

    3 – Les cancers

    C – L’alcoolisme, la toxicomanie ou encore l’excès de prise de médicaments

    D – Quelques maladies psychiatriques :

    1 – Les troubles de l’anxiété avec un manque de confiance en soi, des troubles du sommeil et des troubles de l’humeur liés aux maladies handicapantes

    2 – Les troubles de la psychose sévère avec en premier point la schizophrénie

     

    Certains stades dits hyperactifs peuvent nous donner un sentiment d’excitation au quotidien, on peut alors très facilement et rapidement établir un diagnostic de phase maniaque bipolaire et inclure ce joyeux symptôme comme un élément déclencheur d’une possible mauvaise santé mentale, comme les troubles bipolaires . On appelle alors cela le syndrome de la manie, voici quelques symptômes :

    A – Certaines infections liées aux médicaments ( Solupred, Cortancyl, etc etc … ) et aux dépendances d’addictions néfastes ( drogues dures ou douces, alcool, etc etc … )

    B – Certaines anomalies, qui surviennent naturellement, du cerveau comme les crises épileptiques ou des tumeurs au cerveau

    C – Certaines maladies hormonales comme celle des hormones thyroïdiennes

    D – Certaines maladies psychiatriques et autres lésions qui incluent des phases d’excitations euphoriques conséquentes an niveau moteur et psychique, mais qui restent tout de même de plus faible intensité qu’une phase de manie ou d’hypomanie ( hypomaniaque ) de la maladie bipolaire :

    1 – Quelques symptômes de la schizophrénie

    2 – Les épisodes de délires extrêmes appelés crise aiguë

    3 – Les pathologies de type hystérique vues notamment pour les troubles du comportement et de la personnalité

     

    La personnalité limite a un trouble affectif, mais une dépression majeure n’est pas comparable à une dépression bipolaire, autant en intensité qu’en cause, ce n’est pas pareil . Les troubles mentaux peuvent être des symptômes assez complexes, mais à ne pas prendre à la légère, c’est pourquoi il n’est pas recommandé de s’auto-proclamer bi-polaire .

     

    Des réactions ? Vous ne savez pas vraiment si vous êtes bipolaire ou souffrez d’une autre maladie mentale ? Réagissez en commentaires …

     

    Faux symptômes de la bipolarité
    Les symptômes bipolaires
  • Ma vie de bipolaire a tout détruit !

    Ma vie de bipolaire a tout détruit !

    Voici le témoignage d’une personne bipolaire, sa vie avec la maladie bipolaire vous est décrite en détail, son côté maniaco dépressif . Elle a connu une période de cyclothymie très rapide ainsi qu’un moment où elle pensait devenir schizophrène .

    Je suis bipolaire et j’ai 25 ans, mon prénom est Joy et j’habite dans le sud-est de la France . Je vais vous parler d’une maladie dont on parle beaucoup, mais que finalement peu de gens connaissent vraiment, car il est toujours très difficile de l’évoquer . J’accepte de vous en parler à vous, car aujourd’hui, je ne suis plus dans le déni et j’accepte ma bipolarité comme une partie intégrante de moi . Voici donc un résumé de ma vie de bipolaire ( destructrice … ) .

     

    Avant l’âge de 18 ans, je souffrais sans trop savoir pourquoi, jusqu’à que le diagnostic soit enfin établi . Je me souviens que lorsque j’étais petite, j’étais une gamine plutôt brillante, je faisais la fierté de mes parents qui ne se doutaient absolument pas que je puisse être malade . Pourtant, les premiers signes de ma bipolarité sont apparus assez tôt, dès l’école primaire . Je me souviens que je ne m’intégrais pas, car je me rendais compte que je n’étais pas comme les autres enfants de mon âge . Il faut aussi dire que j’étais quand même le petit cliché de la première de la classe, vous savez, celle qui est devant et qui lève toujours le doigt pour répondre et n’a pas vraiment d’amis ! Soit je pleurais tout le temps, soit j’étais super exubérante, je me rappelle que j’étais très soulante, je n’étais pas canalisable en fait . Pourtant, je le voyais que je n’agissais pas comme les autres, d’une manière normale pour une enfant en fait . J’avais des crises de larmes ou d’agressivité suivant mon humeur, même si j’étais souvent très repliée, isolée sur moi-même et qui pleurait constamment . À cette époque, je commençais déjà à avoir des pensées obscures et autres idées noires, à vouloir me faire du mal, me demander pourquoi j’étais en vie sur cette terre et à quoi je servais ?! Je pouvais facilement penser que si je n’étais pas là, cela ne changerait pas grand chose en fait … J’avais vraiment l’impression d’être seule ( contre tous ? ) et que personne ne pouvait me comprendre et qu’il ne pourrait rien faire pour moi-même si c’était le contraire . Le pire dans tout ça, c’est que je m’y habituais à être seule et souvent triste, ça me paraissait normal presque ! Je ne parlais pas trop de cela à mes parents, je ne sais pas trop ce qu’ils en pensaient de mes changements d’humeur, tristes et surtout agressive avec eux en plus . J’arrivais à leur faire du mal, car je les poussais à bout en quelques sortes, par exemple, je leur répétais dix mille fois la même chose et à force, j’en devenais violente verbalement en les insultant méchamment . J’ai vraiment été affreuse, terrible avec eux, mais c’était quand même précurseur de tout ce qui est arrivé ensuite … Dès l’âge de 13 ans, la maladie s’aggrave et ça va beaucoup plus loin ! C’est à ce moment-là que je commence à me mutiler, je me coupe avec des lames de rasoir par exemple, afin d’échapper à cette douleur psychique et chronique … C’est une émotion bizarre, cette souffrance, cette douleur, c’est comme s’il y avait un trop-plein de souffrance à l’intérieur de moi et qu’il fallait qu’à un moment ou un autre, il fallait absolument que je la fasse sortir, en me mutilant donc ! À ce moment-là, voir le sang qui coule et avoir une vraie douleur physique, cela m’enlevait un peu de douleur à l’intérieur de moi, ma tête, mon cerveau … Je la faisais sortir en me coupant avec une lame, surtout au niveau des cuisses, fallait que ça saigne ! Bien évidemment, je prenais soin de m’auto-mutiler aux endroits non-visibles à première vue, ce n’était pas possible de me couper aux poignets par exemple, car mes parents ou même mes camarades et enseignants l’auraient immédiatement vu … Je ne voulais surtout pas que l’on pense que j’étais une fille qui avait des problèmes même si à cet instant-là, je commençais à vraiment me dire que j’étais certainement folle ! Je me rendais complètement compte qu’il y avait quelque chose chez moi qui n’allait pas, qui n’allait plus .

     

    Les états de dépression et d’agressivité que je traverse alternent avec des périodes d’euphorie ; les symptômes classiques de la bipolarité . C’est un phénomène dont je n’avais pas du tout conscience avant mon adolescence . Les périodes positives, je m’en suis aperçue quand j’avais 16 ans environ, j’étais au lycée, je buvais beaucoup d’alcool, je participais à presque toutes les fêtes, même celles où les drogues étaient consommées par tous ( y compris moi, en abondance ), ce qui ne m’a pas du tout aidé finalement dans ma maladie … Mais bon, dans cet état-là, je me sentais bien, joyeuse, sans complexe, excentrique, rien ne pouvait m’atteindre psychologiquement parlant surtout . Je pouvais parler fort et rapidement ( logorrhée ), je riais aussi très fort pour un rien . Tout ce qui s’était passé au collège ou en primaire auparavant, les insultes, mise à l’écart ou autres moqueries envers moi, tout cela ne m’atteignais plus . Du jour au lendemain, j’étais au-dessus de cela, supérieure à tout ! Tout est possible en phase maniaque, on a l’impression d’être invincible, au-dessus des lois voire même du monde entier ! Je pouvais changer d’avis d’une minute à l’autre, sur le plan professionnel par exemple, sur ce que je voulais faire comme étude, etc etc …

    J’ai voulu faire l’ENA, car j’étais sûre d’y arriver, j’ai voulu entrer à la FEMIS, j’ai voulu devenir relieuse de vieux livres, j’ai voulu devenir horlogère, etc etc …

    Je pense que presque tous les métiers du monde me sont passés par la tête lors de ces épisodes de manie . En période haute, ou phase up, ça me paraissait super logique d’avoir mon bac avec mention très bien, de devenir tradeuse et d’être la meilleure tradeuse du monde, ça me paraissait très ( trop ) simple, d’une facilité déconcertante . J’étais à la limite même de penser que les meilleures écoles du monde entier se battraient pour m’avoir dans leur établissement ; si en fait c’est exactement ce que je pensais ! Voilà ce que je faisais lors des périodes extrêmes d’euphorie .

     

    Ma bipolarité s’intensifiait de semaine en semaine, j’atteignais des sommets d’euphorie, de délires intenses puis je sombrais dans des dépressions sévères ( dépression bipolaire ) . Arrivée en classe terminale, mon état s’est subitement aggravé, j’en suis arrivée à en avoir des hallucinations ! Je me souviens qu’un matin en me réveillant, j’avais la sensation d’avoir quelque chose dans mon ventre, un mal terrible avec l’impression que mes organes pourrissaient, comme une gangrène ! J’étais persuadée que mon estomac se décomposait à l’intérieur de mon ventre et cela m’inquiétait progressivement . En réalité, je me rendais malade toute seule ( syndrome de l’intention irritable – stress et crise d’angoisse ) . Pourtant, je n’en parlais à personne et un beau jour, j’ai décidé d’en parler à ma psychologue qui me suivait à ce moment-là et donc je lui ai dit que je pourrissais de l’intérieur, qu’il me restait certainement plus beaucoup d’organes et donc qu’il fallait vraiment qu’elle m’aide au plus vite, car je ne savais pas ( plus ) trop quoi faire en fait ! Ma psychologue m’a tout simplement demandé de m’asseoir et a appelé ma mère afin que je sois hospitalisée pour la première fois … Oui, ce n’était bien évidemment pas un hôpital normal, mais bien un hôpital psychiatrique où j’allais me retrouver, car, pour ma psy, j’avais un gros problème au niveau cérébral, un vrai trouble mental, un problème psychologique ! Ce fut un choc pour moi d’être admis dans ce type d’établissement  » pour fous « … J’étais dans l’espace pour les adolescents et les psychiatres ont vite diagnostiqué que j’étais bipolaire . Un vrai second choc d’apprendre cela, mais aussi pour mes parents …

     

    À cet instant-là, mes parents ont nié et donc refusé ce diagnostic, pour eux, c’était impossible que je sois malade au point de m’enfermer ! Ils m’ont vu et entendu leur demander, les supplier en larme, de me sortir de cet asile, et c’est, bien sûr, ce qu’ils ont fait . Mes parents ne pouvaient pas me laisser là-bas dans cet état, c’était impossible ! Quand ils m’ont sortie, le corps médical de l’hôpital leur a dit qu’ils ne se rendaient pas compte que j’étais mineur et que la prochaine fois que j’y retournerais, je serais majeure et ce sera différent … Ma mère n’y croyait pas, pour elle, je n’y retournerai jamais, elle était totalement dans le déni . Ma mère ne voulait pas que sa fille soit malade bipolaire, non ! Mes parents n’ont, de tout façon, jamais voulu voir mes phases d’euphorie ou de dépression comme une maladie … Il se disait que ce n’était rien de grave, peut-être même que c’était que j’étais trop intelligente et que j’avais un fort caractère, voilà d’où venait mes phases up et down, pour mes parents ! Ils étaient tellement fiers de moi et de mes résultats, j’étais unique, voire exceptionnelle … Pour eux, c’était devenu épuisant, ils étaient dans une sorte de conflits, d’agressivité constante, ils n’en pouvaient plus psychologiquement et mentalement . Ils ne savaient pas ce qu’il fallait faire pour moi, une enfant bipolaire …

     

    Cela à duré presque 3 ans, personne, ni moi, ni ma famille, ne voulait entendre parler de bipolarité et pourtant on était constamment en conflit et cela augmentait de jour en jour en intensité . Je me souviens comment l’ambiance dans le cercle familial était devenue insupportable, invivable . Mon père s’en est résout à en quitter le foyer familial en croyant être le responsable de toute cette situation … Il était usé, sans solution, il en a eu ras le bol, il voulait que ça cesse le plus vite possible, quelle que soit la manière, c’était devenu une vraie obsession ! Je pense qu’il ne se sentait plus à la hauteur de la maladie, de mes troubles bipolaires . Ma mère était quand même beaucoup plus forte que lui, au moins mentalement . Il faut quand même dire que ma pathologie a bouleversé la vie de ma famille, on a tous été très marqué … Quand on a une enfant malade, le schéma de vie explose, ça a été trop dur pour mon père .

     

    Lola, ma soeur plus jeune de 5 ans que moi, a également très mal vécue ma maladie . Mes débordements et surtout le contexte familial autour de moi . Il lui était vraiment difficile d’exister, je pense, mes symptômes bipolaires prenaient trop de place . Aujourd’hui, ses souvenirs avec moi sont presque tous négatifs, c’est triste à dire, mais c’est la réalité et je peux la comprendre, enfin, j’essaye . J’étais méchante avec elle, je pouvais la fixer des yeux avec une telle intensité que si j’avais eu des couteaux, je crois que j’aurais été capable du pire … Je ne comprends pas toujours pourquoi on n’arriva pas à s’entendre comme des vraies soeurs, car elle essayait de venir vers moi avec des petites attentions gentilles, mais je ne voulais pas d’elle ! Elle a beaucoup souffert de cela, car elle aussi elle voulait être proche de moi, sa soeur ( même malade ! ) . Il faut savoir que quand j’étais en crise, par exemple contre ma mère, je pouvais devenir, non, je devenais, très violente, ma soeur avait peur pour moi, mais aussi pour ma mère alors . J’étais dangereuse dans ces moments-là, mais quand j’étais heureuse, j’allais vers ma soeur et on parlait de tout, regardait des films ensemble, etc etc … jusqu’au prochain épisode de noirceur … Pourtant, toutes mes crises étaient des appels au secours, je menaçais de me suicider, c’était mon HELP ! Ma soeur s’est beaucoup sentie exclue par mes parents, c’est vrai qu’ils cédaient à toutes mes demandes afin de ne pas me contredire et engendrer une énième crise d’hystérie . Mais ma soeur se taisait, elle ne disait rien, pas peur d’aggraver la situation certainement, elle voyait bien que rajouter un problème n’était sans doute pas la bonne solution . Elle a beaucoup pris sur elle, depuis toujours, même si elle m’en voudra toujours d’être une malade, même si elle sait que je mène un combat contre ces troubles mentaux …

     

    Les années passèrent et je n’étais toujours pas pris en charge, presque aucun suivi, aucun traitement bipolaire et je sombrais de plus en plus dans la psychose de cette maladie . J’étais bloquée dans cette souffrance et je savais qu’elle s’intensifiait de jour en jour et que j’allais jamais en voir le bout ! Je ne m’aimais plus, me supportais plus, je détestais tout, mon corps, mon visage, ma façon de penser, ce que j’étais, ce que je disais ! J’arrivais à détester ma vie, tout quoi, même vivre devenait un fardeau ! Juste le geste de respirer, le fait que mon coeur continue de battre et que mon corps allait de l’avant, c’était insoutenable . Je ne me mutilais plus, mais j’étais passée au cap supérieur : les crises suicidaires avec tentative de suicide lors des phases de dépression . Mais en fait, ce n’était pas moi que je voulais tuer, mais cette souffrance en moi, je voulais qu’elle cesse ! Pendant ces moments-là, j’avais l’impression de tout contrôler, de savoir ce que je faisais, mais en fait non, car quand je refaisais surface, je me rendais compte que je n’étais pas moi-même ! C’est comme si quelqu’un avait pris le contrôle de ma tête et qu’il parlait mal, qui me faisait mal, c’est la limite de la schizophrénie ( d’où un état psychotique quelquefois ) ! Cette personne hurle, et moi j’étais à l’intérieur, je voyais ce qui se passait, mais je ne pouvais pas intervenir … J’étais mon propre ennemi ! Mes parents me donnaient l’impression qu’ils ne comprenaient pas à quel point je souffrais, ils ne voulaient ni l’accepter, ni le comprendre pour moi . J’étais donc très agressive, je ne supportais presque rien, facilement irritable … Je ne supportais même plus ma famille !!! À la moindre remarque qu’on me faisait, j’avais l’impression qu’on m’agressait, donc je ripostais violemment et je ne supportais pas non plus d’être frustrée . Je me souviens quand ma soeur jouait, écoutait de la musique ou venait gentiment me parler, elle était insupportable pour moi ! Ma famille était un fardeau pour moi, ma maladie n’était pas compatible … C’est pour cela que mes parents ont divorcé, enfin, c’est à cause de cela ! Je n’avais pourtant pas vraiment l’impression que ma santé mentale les travaillait plus que cela, mais en fait si, ça les affectait terriblement . Et un beau jour, le ras-le-bol général a refait surface et l’on m’a reparlé d’hospitalisation, il n’y avait plus aucune communication possible, plus de solution, j’avais tout détruit, même ma famille sans m’en rendre compte ni le vouloir, enfin, c’était ma maladie, la bipolarité ! Il y a eu pleins de tentatives de suicide, j’étais incomprise, il était impossible et impensable pour mes parents de me suivre sans risquer de me perdre … Au moment où je rentre à l’hôpital, je n’ai plus de force, épuisée par ce combat quotidien contre mes démons intérieurs, du vide en vrai, contre moi-même aussi . En réalité, je ne sais plus contre quoi ou qui me battre, c’est épuisant à la longue …

     

    Dans la clinique où je suis hospitalisée, les médecins spécialistes ont une approche différente envers cette maladie, plus pédagogique je dirais . Ils arrivent à convaincre toute ma famille que je suis une personne qui souffre de bipolarité, mais aussi que je peux être soignée . Ça a permis à mes parents de pouvoir enfin cerner cette maladie, la connaitre et savoir comment ils devaient se comporter face à moi . Il faut savoir qu’un bipolaire non-traité entrainera inévitablement tout le monde dans sa chute, c’est ce que j’ai fait durant des années , malgré moi … Cette maladie bi polaire est destructrice et dangereuse pour tous ceux qui la côtoient ! Mais vous savez, quand on vous dit que vous avez un trouble psychiatrique, ça résonne mal dans votre tête et vous ne le prenez pas bien du tout et là, vous aurez beaucoup de gens de votre entourage qui feront de mauvaises comparaisons . Les gens ne connaissent pas ce syndrome et vont direct à la facilité, voire même préfèrent prendre la fuite ! Accepter d’être bipolaire, juste après le diagnostic ok, après, le plus difficile est le traitement, accepter de tester des médicaments, beaucoup avant de trouver le bon, tous avec leurs lots d’effets indésirables … Croyez-moi si on vous dit que vous devrez prendre des médicaments à vie, chaque jour, ne vous enchanterait pas non plus ! Le traitement quotidien des bi-polaires est lourd et dès qu’on se sent de nouveau stable ou bien dans sa peau, on est vraiment facilement tenté d’arrêter le traitement … C’est le cas de beaucoup de personnes bipolaires ! Malheureusement, le risque de rechute est dix fois plus élevé …

     

    Aujourd’hui, mes parents restent très vigilants pour que je suive mon traitement assidûment et sans interruption, même si c’est très difficile pour ma mère à assumer, c’est comme si j’étais sous tutelle . Tel un gendarme, elle est derrière moi à chaque prise de médicament ! On rentre alors souvent en conflit avec plus ou moins de violence, mais ma mère sait que je ne suis pas vraiment moi-même quand je deviens très violente . Je ne pense pas qu’elle m’en veuille, elle encaisse beaucoup de choses ma maman … Je fais toujours des tentatives de suicide, des fois, je refuse que ma mère appelle les secours et je me vois déjà morte … Ce doit vraiment être insupportable pour ma mère quand j’y repense . Peut-être, c’est parce qu’elle s’en veut aussi de m’avoir sortie de l’hôpital la première fois, qu’on en serait pas à ce stade borderline aujourd’hui si j’y serais restée . Mais bon, ce qui est fait est fait, il faut avancer ensemble, comme me dit mon psychiatre, il ne faut pas regarder en arrière . C’est aussi comme cela que l’on commence à rétablir un contact entre moi et ma famille …

     

    Grace à mon traitement, je suis aujourd’hui stable, même si c’est toujours difficile de faire abstraction des phases hautes, les épisodes maniaques me procuraient beaucoup de bonheur qu’aujourd’hui je n’ai plus … C’est un mal pour un bien, je ne sais pas . J’étais tellement dans l’extase, la puissance et la confiance en moi, le bien-être absolu en fait ! Durant ces phases de manie, séduire est très facile, je dégageais tellement de confiance en moi que les gens venaient inévitablement vers moi pour me parler . J’ai eu pas mal d’aventures, de petits copains, car j’étais toujours dans la séduction et que je voyais que je plaisais facilement . Je sais aujourd’hui, que la plupart des bipolaires ont une hyperactivité sexuelle, telle une vraie addiction à plaire à un maximum de personnes possibles … Moi je n’en suis jamais arrivée à un tel degré d’addictions pour le sexe, heureusement ! J’avais déjà assez de problèmes avec mes consommations excessives d’alcool et de drogues que je crois que j’aurais vraiment été irrécupérable si j’avais eu ces symptômes bipolaires à la limite de la nymphomanie ! Maintenant que je suis stable, je suis incapable d’éprouver des sentiments ou des émotions vers une personne aussi extrême qu’en période maniaque . Après, je suis quand même heureuse en étant stable, j’ai eu des moments de joie intenses, mais jamais aussi exaltants, puissants que pendant mes bouffées délirantes . En fait, c’est comme si j’étais bridée, limitée, pour mon bien-être . J’ai accepté de faire le deuil de cette personne fonceuse en hyperactivité, et grâce à cela, ça me fait plaisir de renoncer automatiquement à la Joy déprimée …

     

    Moi et ma famille avons fait le choix de nous tourner vers l’avenir et d’accepter de bouleverser notre cercle familial à cause de cette maladie, ma bipolarité qui a détruit toute une partie de ma vie …

     

    Nous attendons vos réactions, en commentaires, sur ce témoignage de la vie de bipolaire de cette jeune femme . Si ce témoignage vous a vraiment ému aux larmes, venez en discuter sur le forum du bipolaire …

     

    Témoignage sur la bipolarité
    La vie de bipolaire d’une jeune femme
  • Nos bipotes donnent leur avis sur la bipolarité – Épisode 1

    Nos bipotes donnent leur avis sur la bipolarité – Épisode 1

    Sur notre page Facebook, nos fans  » bipotes  » donnent assez fréquemment leur avis suite aux estémoignages et conseils que nous donnons concernant la bipolarité . Certains sont des bipolaire, d’autres des proches et amis de  » bipo  » ! Alors, que disent nos bipotes ? Qu’en pensent-ils de la maladie bipolaire ? Quel est le vécu par rapport aux troubles bipolaire ? Vivent—ils avec un bipolaire ? Comment voient-ils ce syndrome au quotidien ? Voici donc un aperçu détaillé ( non corrigé, avec plus ou moins de fautes ! ), nous l’appellerons l’épisode 1 des avis des membres bipotes faisant partis de notre communauté de fans LeBipolaire …

     

    Nous commençons avec Emilie qui nous raconte sa petite histoire dans son travail, elle a connu une bipolaire et ce était pas tout les jours facile … Lydie et Chamallow lui répondent également en racontant aussi leur propre expérience avec un homme bi-polaire .
    —> Emilie Z. : J’ai travaillé avec une personne bipolaire. Elle m’aimais bien, 1h après elle me gueulait dessus sans raison et me menaçait de pas me payer. A midi, elle me parlait comme si que rien ne c’était passé. A 15H, elle petait un plomb seule dans son bureau et si je glissais un regard vers elle, elle m’en mettait plein la tête. A 17H, elle me suppliait de rester un peu avec elle. J’ai tenu deux mois XD
    Lydie C. : Une relation amoureuse avec un bipolaire c est destructif faut fuir vite très vite même si les sentiments sont la car on a du mal a s en remettre après.
    Chamallow S. : J ai vécu avec un bipolaire je n en pouvais plus dur a gérer j ai mis fin a cette relation il m a retourné le cerveau j ai mis 6 mois a m en remettre

     

    Sana doit vraiment bien connaître cette maladie mentale et ( essayer ) de bien comprendre les personnes qui en souffrent, mais Christelle n’est pas trop d’accord avec elle sur la notion de compassion et d’empathie …
    —> Sana E. : Pauvres d eux c est une maladie ne la négligez pas et surtout protégez vous et aidez ces personnes car elles sont malades
    Christelle P. :Les aider facile a dire !!!9 ans avec une personne bipolaire avec deux enfants qui pleurent leur pere a chaque fois quil part.non cest fini je ne laide plus je vais penser a moi et mes enfants .la vie est trop courte il faut vivre avec ceux qui nous entoure
    Sana E. : Oui c est vrai quand je dis qu il faut les aider je vise le côté médical mais nous ne pouvons rien faire
    Sana E. : oui pensez à vous ça permettra aux enfants d être mieux ..bon courage

     

    Manue a certainement du très ( trop ) bien connaître une personne bipolaire dans le passé …
    —> Manue L. : ça me fait penser à une personne que j’ai tant aimer..( K-S)

     

    Claude et Cade nous rappellent la vérité : c’est une maladie psychiatrique grave et invisible qu’il faut absolument traiter et être suivi afin de ne pas faire souffrir l’entourage …
    —> Claude D. : Le problème c est quelque chose qui ne se voit pas de suite ? . Grave maladie qui fat souffrir tout le monde : le malade et sa famille. Mais heureusement les traitements sont là pour stabiliser parfois. Très très difficile à vivre. Et il faut être bien entouré…A fuir si possible !
    Cade B. : Attention, c une des maladies psychiatriques des plus graves.

     

    Nathalie ne porte pas le bipolaire, qu’elle a connu, dans son coeur, sa vie a été très perturbée dans le mauvais sens du terme …
    —> Nathalie M. : Les bipolaires sont pour ma part de celui que je connais un être abjecte, qui m’a fait du mal, il a une façon d’être avec moi qui me rend malade. Il me dénigre physiquement, il est méchant, manipulateur, narcissique. Il ne voit que par ses dires et pour lui est le meilleur. Il a une façon de faire a vous faire sentir mal dans votre peau, a vous donner la gerbe. Il n’est pas franc en face de vous, non!!! Lui c’est a coup de SMS qu’il vous en mets plein la tête. Il est une personne a fuir a toute jambe.

     

    Boxe a eu une petite amie bipolaire, enfin c’est ce qu’il pense ! Une longue relation ou il a pu côtoyer les différentes phases des troubles bipolaires … Aujourd’hui encore, il en souffre toujours de cette relation difficile qui ne se terminera jamais vraiment, avec des ruptures en permanence … 2 messages juste pour elle ! Ah l’amour …
    —> Boxe T. : Mince !!! Mon ex petite amie me semble être bi poplaire …. une relation de 10 ans ou elle vivait de grands moments de bonheur … mais ces moments ne duraient pas . Une heure d’extase puis une chute terrible ou je devais la rassurer cela depuis 10 ans . Malgré nos discutions interminable ça repartait pour 2 ou 3 jours puis rechute. Dévalorisation d elle même doute peur de dégager peur d entreprendre culpabilité permanente . Séparations à plusieurs reprises puis reprises . J ai fais tous ce qu il était possible de faire pour lui faire comprendre que je l aimais mais rien n’y à fait. .. aujourd’hui nous sommes à nouveau séparé elle me zappe … téléphone mail lettres rien n’y fait . J en souffre de savoir qu’elle ne sera jamais heureuse
    Boxe T. : ha la la … je n ai jamais compris pendant dix que que ma chérie était bi polaire … j ai toujours cru qu elle n allait pas bien à cause d une enfance difficile. j ai tout subit nous nous sommes puis remis plusieurs fois ensemble mais cette fois ça fais 6 mois quelle me cap à bloqué mon numéro ainsi que sa boite mail et lorsque j essaie de la voir physiquement elle est très agressive se sauve presque en courant … elle me disait qu elle n avais rien à me reprocher que le probleme venait d elle … nous sommes resté ensemble pendant 10 ans et là je ne comprends plus . chaque fois je lui pardonnais les erreurs .je ne sais plus comment agir . je suis tellement malheureux .

     

    Quant à Angélique, qui assume son statut de bipolaire, elle est très consciente que ses épisodes maniaques et dépressifs peuvent dérangés … Pour ses troubles de l’humeur, elle se compare à une montagne russe ! Elle sait également que c’est un combat au quotidien afin de préserver son entourage ….
    —> Angélique R. : Faut dire ke j suis infernale moi quand je suis ds une relation. Après s dû à ma bipolarité. J suis chelou comme femme. G tellement de symptomes. J suis une montagne russe c est agaçant pr moi alors pr les autres….
    Ne K. : e suis bipolaires et je fait beaucoup d’effort pour mon entourage et mon copain , même si de fois je suis invivable

     

    Titane nous rappelle que Être bipolaire est ( malheureusement ) à la mode en ce moment …
    —> Titane D. : Encore du bipolaire !! Sujet d’actualité en ce moment !!

     

    Nicolas vit avec une femme bipolaire qui a les addictions dangereuses de la bipolarité … La tristesse qu’il a pour cette personne est grande, il l’aime vraiment …
    —> Nicolas B. : Vivre avec une bipolaire alcoolique est invivable. On l’aime mais on ne peut rien faire. On s’ enterre malheureusement avec elle. Triste

     

    Poulette est plutôt d’accord avec notre définition du bipolaire parue sur notre site, et nous ça nous rend content ^^ !
    —> Poulette G. : trop vrai comme définition surtout à ne pas prendre à la légère

     

    B-ty trouve le sujet bi polaire très intéressant et se demande comment éviter qu’un patient ne rechute en arrêtant son traitement bipolaire ?
    —> B-ty C. : Très intéressant et comment en être sûr si la personne refuse tous soins ?!

     

    Pour Gwen et Chris, vivre avec un bipolaire n’est pas possible et c’est très dangereux !!!
    —> Gwen R. : J’ai été avec un bipolaire et franchement c’est invivable
    Chris T. : Idem..Je dirais invivable et dangereux..

     

    Emma se retrouve dans beaucoup des symptômes bipolaire et accuse le coup, mais elle sait que ses amis sont présent pour elle .
    —> Emma O. : Un peu moi heureusement que mes amies ont compris que j le faisait pas exprès

     

    Pochette trouve que tout le monde est un petit peu bipolaire !!! Et si elle avait raison ???
    —> Pochette L. : Qui l’est pas ,franchement ,@-}—

     

    Voilà un bipote qui a fait notre test bipolaire et qui a obtenu le résultat maniaco dépressif . Bouboune s’en doutait bien, les dépressions bipolaire, elle connait ! Sandra aussi a passé le test et elle est bien maniaco dépressive, mais elle reste sans traitement …
    —> Bouboune M. : plus de 35 bipolaire … j’ai fais le test afin de confirmer pour quoi je suis suivie car j’ai fais une dépression sévère en janv 2014 qui a duré + de 2 ans avec hospitalisation, durant ce suivi j’ai été diagnostiquer bipolaire … à l’heure d’aujourd’hui je suis toujours sous traitement assez costaud pour la dépression et la bipolarité,apparemment je l’ai pour encore un bout de temps ainsi que d’un suivi par psychiatre et psychologue… bon courage à vous tous qui comme moi se battent chaque jour contre cette  » putain  » de maladie
    Sandra R. : Bon ben bipolaire … C’est juste un petit 37 …
    C’est bien ce qu ils m’avaient pronostiqué en 2009… Mais pour l’instant je tiens sans traitement depuis 2012…

     

    On continue avec nos bipotes testeur : Kelly et Laurence ont fait le bipolaire test, mais sans trop y croire on dirait …
    —> Kelly M. : mince je suis  » Normal » ( c est eux qui le disent lol) . moi qui change d avis 5 fois en 3 mins
    Laurence B. : on m a toujours dit de consulter un psy!

     

    Elisabeth pense q’il ne faut jamais tomber entre les mains d’un bipolaire ! Pour elle, ce sont tous des manipulateurs … Fafa, Samuella et Chacha essaye de relativiser même si elles savent que les malades bipolaire peuvent être dangereux si ils ne sont pas soignés .
    —> Elisabeth M. : J ai eu le malheur d en connaitre un !! Un vrai malade manipulateur , a fuir vite
    Fafa C. : Môi une meuf à mon ex cé grave ça. Trop chelou mais une maladie qu’on soigne bien
    Fafa C. :Oui grave cette maladie mais Voila
    Samuella D. : Une maladie qui détruit bcp aussi bien la personne que le la conjoint(e)
    Cacha T. : Toute a fait accord avec vous

     

    Sam, lui, connait bien cette maladie mais il est confiant et ne pense pas qu’elle soit si grave …
    —> Sam B. : Alalala la bipolarité, un fléau Mais pas fataliste

     

    Jessica se pose beaucoup de questions, entre autres est ce que la bipolarité est à vie ? Christina lui répond et s’explique …
    —> Jessica B. : Je me suis toujours posé la question, est ce que la bipolarité peut partir où est ce qu’il y aurais un moyen de plus l’avoir?
    Christina L. : Non c’est a vie tu nais avec tu peux te soigner et vivre avec!!! Mais surement pas en guerir!!! Ceci dit avec un traitement adapté et un entourage compréhensif c’est tout a fait possible de vivre normalement
    Christina L. : Pas de soucis j’ai été diagnostiquée a l’âge de 30 ans j’en ai 44 maintenant c’est pas marrant tous les jours mais tu vois je vis et je fais encore des projets =D

     

    On finit avec Jean Marc qui trouve que la bipolarité est épuisante à la longue …
    —> Jean Marc C. : C’est épuisant une bipolaire… Je suppose qu’un mec bipolaire également ?

     

    C’était les avis et réactions de nos fans et bipotes via les réseaux sociaux . Et vous, quelles sont vos réactions et avis sur cette maladie ??

     

    Bipote et maladie
    Nos bipotes fans donnent leur avis
  • Sondage sur le traitement bipolaire

    Les traitements bipolaire sont très diverses et leurs effets diffèrent d’un malade à l’autre tellement la pathologie du syndrome de bipolarité est complexe . Merci de répondre à ce sondage sur le traitement de la maladie bipolaire .




  • Entre dépression et manie, je vis normalement …

    Entre dépression et manie, je vis normalement …

    Voici le petit témoignage d’une femme atteinte de la maladie bipolaire depuis de très nombreuses années déjà . Elle a connu le pire de la maladie, alternant fréquemment entre un épisode de dépression et des phases de manie, Christine à su trouver la force pour réussir à combattre ce trouble bipolaire dont elle souffre, grâce à un bon traitement, un bon suivi psychiatrique et beaucoup de travail sur elle-même … Une vie normale, entre dépression et manie, c’est ce qu’elle nous raconte .

     

    Bonjour, je suis bipolaire depuis plus de 25 ans . Après deux phases maniaques qui m’ont amenée à des hospitalisations, mon psychiatre m’a fait découvrir, en 1999, l’Abilify, qui est un neurorégulateur . Mon traitement bipolaire de l’époque était très lourd . Depuis, je ne prends plus qu’un seul comprimé par jour et je gère autant que je peux ma maladie, cette maladie psychique et mentale qu’est la bipolarité .
    Quelques fois, je suis amenée à prendre en complément un anxiolytique, mais j’arrive à gérer ma maladie même si cela me demande un travail quotidien sur moi-même .
    C’est vrai, il n’y a qu’un pas entre les deux états, dépression ou maniaque, mais avec ce médicament pour mes troubles bipolaires, je n’ai plus fait de délire maniaque depuis 17 ans ! Il a sauvé ma vie. Et aujourd’hui, je vous assure que je travaille comme quelqu’un de normal même si je sais bien que ma santé mentale est peut-être plus fragile que les autres …

     

    Si vous avez des questions ou des conseils pour Christine, n’hésitez pas à lui en faire part via les commentaires …

     

    Une vie normale de bipolaire
    La dépression et la manie
  • Les troubles bipolaires et leurs symptômes

    Les troubles bipolaires et leurs symptômes

    Les troubles bipolaires sont des changements d’humeur ( aussi appelés trouble de l’humeur, du comportement, de la personnalité ou encore sautes d’humeur ) qui touchent beaucoup de personnes avec leurs symptômes . Les malades bipolaires qui souffrent de ce trouble mental vivent continuellement entre des phases maniaques ( épisode de manie ) et des phases dépressives ( épisode de dépression ) .

     

    Lorsque l’on parle du syndrome de bipolarité, son symptôme propre reste les sautes d’humeur . Les patients sont alors surexcités et très joyeux ( trop ! ) puis s’en suit un stade dépressif, la dépression bipolaire majeure . Ceci est donc le symptôme majeur mais d’autres existent en ce qui concerne le trouble bipolaire . Nous allons donc aborder, via les 2 symptômes principaux et différents, les caractéristiques de la pathologie concernant bipolarité . La phase maniaque et la phase dépressive, elles surviennent durant un laps de temps indéfini et différent d’une personne à l’autre .

    Découvrez ci-dessous, un récapitulatif des différents symptômes de troubles bipolaires via les 2 phases du maniaco dépressif .

     

    Symptômes sous l’effet du trouble maniaque et dépressif en même temps

    Certains symptômes peuvent être de l’ordre de la manie, mais ils peuvent aussi être perceptibles en période de dépression . On peut aussi observer ces symptômes bipolaires lors d’un état mixte rapide .

     

    Les sautes d’humeur

    Comme dît précédent, il s’agit là du symptôme type de la personne bipolaire, celui que tous les patients ont en commun . Les sautes d’humeur se caractérisent par des périodes basses et des périodes hautes en alternance . Le malade bipolaire passe de l’état de joie à la tristesse, il peut être euphorique et ensuite avoir des pensées suicidaires . Le positif puis le négatif, tout simplement . C’est le syndrome maniaco-dépressif pur et simple .

     

    L’irritabilité

    Ce symptôme est également très courant chez les personnes bi polaires pendant leur phase de manie ou de dépression . Elles sont très agitées et facilement irritable lors de moments ou pour des choses qui ne sont normalement pas faîtes pour irriter une personne .

     

    La disproportion dans le travail

    Les personnes atteintes de la maladie bipolaire ne sont absolument pas capables de suivre ( sur le long terme ) un objectif, un planning de travail, une ligne de conduite, etc etc … Cela explique également leurs nombreuses absences et / ou retards dans leur travail, rendez-vous personnels ou encore à l’école lors de leurs études .

     

    Symptômes sous l’effet de trouble maniaco ( et hypomaniaque )

    Le trouble maniaque possède des symptômes bipolaires très intenses pouvant aller jusqu’à la fureur maniaque . L’hypomanie est moins sévère dans l’intensité des symptômes, la personne souffrant de troubles bipolaires de type 2 est plus sujette à être hypomaniaque que maniaque .

     

    Les délires et l’euphorie

    L’euphorie est la base de l’état du malade bipolaire en phase maniaque . C’est celui que tous les bipolaires ont, de tout niveaux qu’ils soient . Lors de moments intenses, ils en arrivent même à délirer, dangereusement, à la limite de la schizophrénie . Ils sont généralement très heureux et se sentent très bien dans cet état .

     

    Une élocution rapide et des propos improbables

    Ce symptôme est un bon moyen de déceler, chez la personne souffrant de bipolarité, la survenue d’un épisode maniaco . Le patient va parler très rapidement et son élocution sera saccadée sans même qu’il s’en rende compte lui-même . Il tiendra des discours et propos improbables, voire même plusieurs à la fois ! Le comprendre à cet instant-là est souvent très compliqué … On dit souvent qu’il pense comme il parle et cela décrit bien ce symptôme bi-polaire .

     

    L’hyperactivité

    Le malade déborde d’énergie, on dit communément qu’il est hyperactif . Son pouvoir, son énergie, sa puissance et son sentiment de grandeur sont au plus haut . Il se sent invincible, en pleine hyperactivité, il peut et veut tout faire, et ceci en même temps ! Le mot impossible ou fatigue n’existe pas lors de phase maniaque ou d’hypomanie .

     

    Une consommation d’alcool, de drogues ou encore des dépenses financières sans aucune modération

    Ceci est un symptôme du trouble bipolaire qui ne touche pas tous les patients . Lors d’épisodes de manie, le malade peut se tourner vers la consommation abusée de drogues ou d’alcool . C’est souvent un signe précurseur d’un futur épisode de dépression sévère . La personne dans cet état de consommation démesurée peut également dépenser de l’argent sans compter, souvent pour des futilités . Attention car ce symptôme peut devenir une réelle addiction …

     

    Un manque de sommeil et une diminution de l’appétit

    Lors des moments d’euphorie, vu précédemment, le maniaco ne va pas ressentir le besoin de sommeil, de dormir . Il ne dormira presque pas, il est trop agité et pense beaucoup trop pour pouvoir se reposer . Il ne ressent jamais la fatigue; manger est également souvent facultatif pour lui . S’il n’a pas faim, il ne mangera pas, cela peut être dangereux, à surveiller .

     

    L’hyperactivité sexuelle

    Le patient bipolaire a un grand besoin d’amour en continu, il est perpétuellement en manque affectif, il aime séduire plus que tout . L’hypersexualité est un symptôme fréquent chez les personne souffrant de troubles bipolaires . Les pratiques sexuelles en excès et avec plusieurs personnes différentes sont courantes en période maniaque . C’est une des raisons pour laquelle la vie des conjoints de bipolaire est très difficile, du fait des infidélités et tromperies à répétition . Le dicton (exagéré) des troubles mentaux  » J’aime tout le monde mais je vous emmerde tous  » prend la tout son sens .

     

    Le trouble du jugement et du relationnel

    Ce trouble spécifique aux personnes avant-tout angoissées et stressées est aussi visible pour les personnes bipolaires . Ce symptôme est à la limite du délire puisqu’il induit l’interlocuteur et son narrateur en erreur sans s’en rendre compte . C’est un petit état de psychose ou le malade a un manque de concentration, est en panique et peut, le cas échéant, le faire savoir, sans aucun filtre de parole, à son interlocuteur . Il ne comprend pas ce qu’on lui dit et vice-versa, ses idées restent incomplètes et incompréhensibles suite à un manque d’attention de la discussion en général . Durant cette phase, le sujet est totalement instable et peut très facilement s’énerver !

     

    Symptômes sous l’effet de trouble dépressif

    Le trouble dépressif fait partie des périodes les plus dangereuses du syndrome de bipolarité . Le risque suicidaire y est très élevé . Il faut noter qu’un bipolaire en dépression n’a pas choisit d’être dans cet état, c’est pour cela qu’il faut éviter que le patient s’isole …

     

    Un excès d’appétit et un besoin de sommeil important ( hypersomnie )

    À l’inverse des symptômes maniaco, l’état du patient lors d’un épisode de dépression a besoin d’un grand temps de sommeil, beaucoup de repos; il est toujours extrêmement fatigué . Avec un manque de motivation époustouflant, cet état dépressif le pousse également à manger énormément et à toute heure, beaucoup de grignotage afin de compenser le stress et l’angoisse; tous ces petits faits ou méfaits sont bien le signe d’un trouble bipolaire .

     

    Les douleurs musculaires de type chronique en faible intensité

    La douleur chronique est un symptôme du bipolaire de type sérieux . Les douleurs musculaires sont pourtant qu’illusions ( aucune anomalie ne sera trouvée lors de radios ), mais sont bien présentes pour le patient atteint de cette maladie chronique . Pour simple exemple, une simple chute sans grande gravité pourra rester dans le cerveau et la mémoire du malade et donnera donc lieu à des douleurs psychologiques au niveau du muscle touché puisque le cerveau a enregistré le choc, et pour des raisons encore mal expliquées, se dissipent avec le temps . On retrouve également la migraine et autres maux de tête à répétition pour ce trouble-là . Ces pseudos douleurs ne sont qu’en faible intensité au début du stade de bipolarité, mais si elles s’intensifient avec le temps ( un déni de bipolarité par exemple ), nous appelons alors à ce moment-là, la maladie bipolaire supérieure, qui est en fait un trouble connexe : la fibromyalgie .

     

    Le sentiment d’abandon et la détresse

    C’est le sentiment numéro 1 chez les bipotes . C’est également une des causes principales de la maladie bipolaire : L’abandon ( le sentiment ) . En état dépressionnaire, le patient accroît fortement cette émotion de tristesse et de désespoir, il est en détresse total, un peu angoissé par tout ce qui lui arrive, le sentiment d’abandon est constamment dans sa tête et rien ne lui semble possible . C’est le contraire total du sentiment d’euphorie et de bonheur de l’état maniaque .

     

    La crise suicidaire

    Les malades qui sont atteints de trouble bipolaire sont très souvent déprimés, ils sont tristes et démoralisés . Les idées noires fusent dans la tête des cas extrêmes, elles vont fréquemment penser au suicide et à une multitude d’actions impliquant une tentative de suicide . Les crises suicidaires sont fréquentes chez les bipolaires de type 2 et supérieurs . Dès la première pensée de suicide, nous vous conseillons fortement de consulter en urgence un médecin spécialiste du type psychiatre ou psychologue afin qu’il traite ce risque suicidaire en priorité .

     

    La dysthymie

    Chez les personnes souffrant de troubles psychologiques, la dysthymie est limite ordinaire lors des passages dépressifs . La perte de tous ses intérêts et passions, du plaisir et même de confiance et d’estime de soi sont bien réels pour le malade . Il se dévalorise en permanence et se provoque lui-même un sentiment de culpabilité pour un rien ! Il est rapidement défaitiste et sombre facilement dans une mélancolie noire qui le mène jusqu’à un isolement social dévastateur . Ce symptôme bipolaire le fait énormément souffrir et, si le patient est seul, il pourra sombrer dans une dépression bipolaire importante, à surveiller !

     

    Voilà en ce qui concerne les symptômes récurrents des troubles bipolaires du maniaco dépressif, sachez également que cette maladie psychologique est très difficile à diagnostiquer, il faut généralement plus de 4 ans pour déterminer un sérieux diagnostic avec des spécialistes en psychiatrie et psychologie, disponibles aisément en hôpital psychiatrique et autres centres spécialisés . La prise en charge du malade se fait toujours très ( trop ) tardivement pour cette principale raison et met en péril la santé mentale du bipolaire .

    Cette pathologie, bien qu’étant une maladie mentale, a tout de même des conséquences graves sur la vie du patient . Il souffre moralement, pense régulièrement au suicide, agit avec des comportements risqués, a des addictions extrêmes et honteuses en société, s’isole socialement ( autant en travail qu’en lien familial ou amical ), etc etc …

    Ne l’oubliez jamais, la maladie des troubles bipolaires est très grave, plus de 30% de tentatives de suicide avec un taux supérieur à 10% qui vont jusqu’au bout ! 3 % de la population française est touchée par ce syndrome, soit près de 2 millions et demi de personnes ! Et surtout cette maladie est un vrai handicap au quotidien, il est invisible mais est handicapant pour les malades et très déstabilisant …
    La journée mondiale pour ce trouble psychique est annuelle et se tient le 30 mars à Paris et dans d’autres grandes villes en France . L’entourage, l’association Argos et d’autres ainsi que les malades y sont présents en nombre important chaque année afin d’obtenir toujours plus de conseils sur cette maladie psychiatrique invalidante et se stabiliser .

    Si vous connaissez d’autres « bipolaire symptômes » qui ne sont pas cités ci-dessus, ou si vous souffrez de ces symptômes bipolaires, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos réactions dans les commentaires ci-dessous …

     

    Symptômes du bipolaire
    Les Symptômes Bipolaire de la bipolarité en définition
  • Bipolaire Définition – Les symptômes et les causes de ce trouble mental

    Bipolaire Définition – Les symptômes et les causes de ce trouble mental

    Vous cherchez à savoir la définition de bipolaire ? Qu’est-ce qu’une personne bipolaire ? Quels sont les symptômes généraux des troubles bipolaires ? La bipolarité est-elle une maladie ?

    Bipolaire définition :

    Le trouble bipolaire ou la psychose du maniaco dépressif est une maladie mentale pouvant être handicapante dans le quotidien du malade, et donc invalidante .

     

     

    La maladie bipolaire se caractérise par 2 phases distinctes qui possèdent plusieurs symptômes bipolaires à elles-mêmes . La phase maniaque ( de manie ) ou hypomaniaque ( hypomanie ), qui est un épisode d’euphorie, de délire, de joie extrême et d’hyperactivité du patient et la phase dépressive ( dépression bipolaire ), qui est l’épisode de tristesse, mélancolie, de culpabilité avec une mauvaise estime de soi pouvant amener une crise suicidaire précédant la tentative de suicide . La personne cyclothymique ( souffrant de cyclothymie ) est une personne pouvant passer d’un instant à l’autre dans l’un de ces 2 états émotionnels . La cause de cette maladie des troubles psychiques est souvent génétique, héréditaire ( des parents dépressifs par exemple ) ou après un manque affectif ( abandon, trouble affectif, etc etc … ) durant l’enfance . Les troubles de la personnalité peuvent être dangereux au quotidien car, durant les phases maniaques, le bi-polaire peut avoir des addictions à l’alcool, drogues, sexe et même dépenser énormément financièrement . La prise en charge pour ces troubles mentaux est longue, car pour diagnostiquer une personne bi polaire, cela peut prendre facilement plus de 3 ans avec un bon suivi psychiatrique ainsi qu’un bon  » bipolaire traitement « . On ne guérit pas vraiment de la bipolarité, on la soigne, la traite, la stabilise avec du lithium et autres thymorégulateurs ( stabilisateur d’humeur ) ou des antidépresseurs pour les pathologies sérieuses comprenant d’importants épisodes dépressifs . Le risque suicidaire est très élevé lors de dépression majeure, c’est l’un des symptômes les plus difficiles à contrôler . La personne peut aussi être borderline, avec des troubles anxieux et constamment en stress, elle peut s’isoler en période de dépression sévère et vouloir rencontrer beaucoup de monde lors des phases euphoriques et d’excitations . À ce moment là, elle se sent puissante, elle peut être facilement irritable à en venir agressive / violente et elle ne ressent aucune fatigue, pas besoin de sommeil; contrairement aux périodes dépressives où, là, elle connait des troubles du sommeil très déstabilisants et néfastes pour son hygiène de vie qui, elle, est très importante pour sa santé mentale . Voilà la définition bipolaire, en résumé ( courte ), concernant les troubles de l’humeur et du comportement  .

    Vous avez une définition différente de la bipolarité, donnez-nous la vôtre directement sur le forum !

    Les troubles bipolaire en définition
    La définition du bipolaire
  • Victime d’une personne bipolaire ou simplement co-dépendant ?

    Victime d’une personne bipolaire ou simplement co-dépendant ?

    Je m’appelle Johan, j’ai 32 ans et aujourd’hui je vais vous raconter mon aventure avec une personne bipolaire, une femme pourtant extraordinaire qui a détruit ma vie … Involontairement ??? Qui est la victime ???

    Tout commence il y a un peu plus de 2 ans, je vivais sur Bordeaux, seul, et tout bascula un beau matin en sortant de chez moi, je fis la connaissance de cette femme qui habitait à 2 rues de chez moi, une sorte de voisine éloignée !

    Nous sympathisons très rapidement autour d’une glace, une fille sociable avec le sourire et totalement naturelle . Plusieurs rencontres amicales s’en suivirent, restaurant, promenade, chez elle, chez moi, etc etc … Elle parlait énormément d’elle, sa maladie, qu’elle ne comprenait pas pour moi, et que les autres ne pouvaient pas comprendre selon elle . Pour moi elle restait dans le déni . Cette femme vivait seule mais était mariée, et pour des rasions d’emploi vivait séparément depuis plus de 1 ans, enfin ça c’était sa version, la plus visible c’est vrai, mais la suite me fera comprendre que la réalité en était tout autre . A ce moment là, je ne connais pas la maladie bipolaire, enfin si, j’en ai déjà entendu parler, mais pour moi et comme pour beaucoup de monde, cela se résume à des gens qui disent un coup « oui » et le lendemain « non », c’est tout ! A force de rencontres, de déjeuners ensemble et de discussions, nous décidions d’avoir une relation, nous avions beaucoup d’idées communes et cela coulait de source . Elle ( disait ) qu’elle était malheureuse dans son couple et que chaque fois qu’elle rentrait certains week ends pour retrouver son mari, elle se sentait délaissée, seule … Les jours passèrent, nous étions comme un couple ( qui se cachait ), nous vivions quasiment ensemble dans le même appartement et les premières semaines étaient extraordinaires, bien remplies, intéressantes et joyeuses . Au fur et à mesure je découvris cette maladie, sa maladie ! Mes nuits étaient toute écourtées, voire même inexistantes, je l’écoutais encore et encore parler d’elle, elle avait plein de projets, elle aimait voyager; nous avons beaucoup voyager ensemble pendant 6 mois . Je commençais à remarquer des confusions dans ses propos, contradictoires et limites délirants pour certains, début de psychose quelques fois . Quand elle arrivait à dormir et moi non, je commençais à m’interroger sur les ( premiers ) symptômes de la bipolarité, je regardais sur le net et je suis très vite tombé sur des sujets qui lui ressemblaient et surtout sur le thème « conjoint de bipolaire »; tous disent la même chose, fuir et ne pas rester au risque d’en souffrir très longtemps … Et pourtant je restais, nous faisions même le projet de vivre ensemble officiellement, elle me promettait qu’elle allait divorcer, que son mari voulait le divorce, elle je ne sait pas vraiment, je ne le saurais peut être jamais . Elle n’hésitait pas à me dire qu’elle avait déjà trompé son mari plein de fois, sans aucune gêne alors que devant lui elle niait, elle fera pareil pour moi plus tard … Je l’aimais quand même, elle était si souriante pendant ses phases maniaques, si joyeuse et pleine de folie que j’en étais aveuglé . Quand sa phase de dépression arriva, c’était tout autre, elle commençait à se poser des questions sur nous, sur elle, et commença à mentir, inventer des histoires, etc etc … Elle ne sortait presque plus, si des fois, tard dans la nuit, elle se sauvait et m’appelait à l’aide 15 minutes plus tard, c’était L’ENFER ! Je me demande comment j’ai pu rester et survivre à cela … Avec le temps et mes nombreuses recherches, j’ai pu comprendre que j’étais devenu ce qu’on appel un « co-dépendant » . La co dépendance est une réelle maladie qui touche les personnes faibles ou ayant toujours un besoin d’aider les autres afin de se sentir ( encore plus ) fort . Je me sentais important car je l’aidais dans tout et elle me disait que j’étais important à ses yeux, j’étais quelqu’un … Voilà pourquoi je l’aimais, j’aimais ce qu’elle me donnait comme existence, comme attribut . Au bout de 6 mois, cette relation commençait à m’énerver, je ne supportais vraiment plus cette maladie, enfin surtout ses changements d’humeur et ses propos contradictoires, nous nous disputions quotidiennement et toujours c’est elle qui revenait me chercher, à faire des trucs de fou pour moi, que seule une femme qui est amoureuse peut faire par amour, je retombais à chaque fois dans le panneau . Puis un beau jour, après une énième dispute, elle partit ! Plus aucune nouvelle pendant 48H … Elle s’était en allée, retournée chez elle, comme ça, sans rien me dire, sans me prévenir . J’étais effondré, j’ai même fait une tentative de suicide, en vain, à croire qu’il y a un dieu sur cette terre ! Elle m’expliqua par sms que je n’étais pas assez bien pour elle, que je ne la comprenais pas, etc etc … Le comble ! 2 mois plus tard, elle me relançait comme si de rien n’était, elle me dit qu’elle voulait vivre avec moi, que j’étais le seul à la comprendre, etc etc … J’y croyais, j’allais la voir dans sa ville, Sochaux, et on se voyait comme des amants, j’étais heureux même si je savais que, au fond de moi, ça ne durerait pas, mais sur l’instant elle arrivait à me faire croire le contraire . Cela vient bien certainement de là, la définition de la personne bipolaire manipulateur, enfin manipulatrice dans mon cas ! La façon dont les malades bipolaires et maniaco dépressifs ont de vous parler et de vous charmer est vraiment destructrice … Je suis rester 1 semaine avec elle sur Sochaux et je suis repartis, seul, car je devais retrouver un travail . Oui car pour elle, quand nous étions sur Bordeaux, en pseudo couple, j’avais tout arrêté pour m’occuper d’elle, être présent h24, la sortir, etc etc … 3 semaines après, rebelote, plus de nouvelles avec comme dernier texto, qu’ont étaient pas fait pour être ensemble, que sa vie était compliquée et qu’elle voulait se soigner . Quelques mois après elle me relançait à l’identique, que je lui manquais, j’étais l’amour de sa vie, qu’elle allait trouver un appartement pour nous deux près de Sochaux, qu’elle était en train de divorcer POUR MOI mais qu’il fallait attendre que la procédure soit finie . Je commençais à émerger de cette relation impossible à vivre mais je la laissais parler, peut être qu’elle disait vrai et qu’elle allais agir pour une fois, elle m’appris également qu’elle était suivie par un psy et qu’elle était sous antidépresseur pour aller mieux et repartir de 0 avec moi, son soleil ! Elle me contactait tous les jours, voulais que je vienne la rejoindre les week ends, mais je ne voulais plus, même si je l’aimais toujours . J’étais moi aussi certainement en légère dépression, et l’avoir en contact, cela ne m’aidait certainement pas … Au bout de quelques semaines nous recommencions à nous disputer, ses propos étaient de nouveau confus, et dorénavant, si elle divorçait, c’était de MA FAUTE … Elle aimait son mari, tout comme moi peut-être, et certainement comme tant d’autres … Aujourd’hui, je ne sais pas comment son mari a pu tenir plus de 10 ans avec elle, sachant que sa bipolarité a été diagnostiquée depuis plus de 5 ans, avec des séjours en hôpital psychiatrique !! Le pauvre … Au jour d’aujourd’hui où je vous écris mon histoire sur ma relation avec une femme maniaco dépressive, rien n’a vraiment changé, elle coupe les relations, me recontacte après, etc etc … Elle est bien divorcée, par désir de son mari, et cela est de ma faute selon elle, mais elle ne comprend pas pourquoi je ne suis pas avec elle; mais elle ne veut pas être avec moi ( cherchez l’erreur ! ) … Confusion des troubles de la personnalité au maximum et hallucinations … Elle prend son traitement quand elle y pense, mais moi je ne lui répond presque plus, j’essaye . Dans ces moments où je fais le mort, elle peut devenir très méchante dans ses propos, peut me harceler la nuit et allant même jusqu’à contacter ma famille, amis ou autres pour avoir de mes nouvelles et savoir pourquoi je ne réponds plus, qu’est ce qu’elle m’a fait … ! Je ne suis plus le même, je suis peut être devenu bipolaire moi aussi à force, je sais pas . Je peux lui dire que tout est finit, elle ne le comprend pas, j’aimerais qu’elle m’oublie définitivement pour que je puisse tourner la page, mais elle n’a pas l’air de le vouloir, des fois elle veut être avec moi et le lendemain non … Cette maladie mentale m’a détruit, certes qu’elle ne le fait pas volontairement, et je sais qu’elle en souffre de sa maladie et que sa santé mentale est en jeu, mais je pense aussi des fois que ces personnes atteintes de troubles de l’humeur sont très fortes et vous recontacte juste pour une seule chose : savoir qu’elle dépendance affective vous avez envers eux, savoir s’ils peuvent encore vous séduire … La séduction est leur seul but dans la vie on dirait . Ce qui peut s’expliquer, vu que la cause principale de la maladie bipolaire est purement un manque d’affection ( abandon pour la plupart à l’enfance ), elles ont besoin de se rassurer, ne plus être angoissées et retrouver une estime de soi au travers des sentiments des autres … Je pense qu’elles arrivent à déceler les personnes faibles qui ont besoin de se sentir fortes en aidant, une personne co dépendante donc, qui ne vivra que si elle se sent forte grâce à une personne qu’elle aide, qui est souffrante … en vain en réalité . Les bipolaires sont des solitaires avec un manque de confiance en soi à la base, et pendant leur phase maniaque d’euphorie et d’hyperactivité, ils sont tellement bien qu’ils cassent toutes les barrières sociales et aiment cela plus que tout, ils en profitent tant que cela leur fait du bien, et ne laisserait pour rien au monde quelqu’un leur interdire leurs moments de bien être, leurs épisodes de manie . Il y a deux jours encore, cette femme m’envoyait un texto en m’expliquant qu’elle avait fait une tentative de suicide, qu’elle était en pleine dépression bipolaire sévère car je ne lui avais jamais dis « je t’aime » et que je n’avais pas respecter les promesses qu’ont s’étaient dîtes … Le monde à l’envers quoi !!!! Je me demande des fois pourquoi ces personnes bi polaires sont très souvent dans le déni et ne suivent jamais vraiment de traitements ou de psychothérapie dans la continuité ? Aiment-ils être bipolaire ? Aiment-ils détruire la vie des gens qu’ils rencontrent ? Aiment-ils être borderline ? Aiment-ils leurs sautes d’humeur et autres troubles du comportement ? …

    Aujourd’hui encore, j’en suis à me demander qui est bipolaire, le suis-je devenu, l’étais-je déjà, ou suis-je normal et victime d’une maladie destructrice ?… Je pense surtout que j’ai été co dépendant et que je croyais vraiment pouvoir l’aider à guérir de ses troubles mentaux, mais cela n’est pas possible je pense …. Tout ce que je suis sûr, c’est que j’en perds le sommeil ( et la tête ), et que j’ai certainement besoin de sommeil profond afin d’oublier ma tristesse liée à cet échec sentimental sur lequel j’avais tout misé, et qu’une maladie regroupant de sévères symptômes liés aux troubles bipolaires m’a enlevé … Un dernier conseil : Ne dîtes jamais à une personne bipolaire qu’elle l’est, si elle est dans le déni, elle vous le reprochera à vie ! Allez-y en douceur ….

    Je m’appelle Johan et ceci était mon histoire, mais cela pourrait bien vous arriver aussi un jour ….

     

    La bipolarité et le couple
    Conjoint d’une personne bipolaire
  • Histoire d’un homme bipolaire

    Histoire d’un homme bipolaire

    Je vais vous raconter l’histoire d’un homme bipolaire, il s’appelait Francis, et se disait ( dans sa tête ) qu’un passage euphorique à dépressif n’était ni alarmant, ni bizarre ! Puis un beau jour, dans un parc parisien où il se promenait tranquillement, il se mit à délirer devant tout le monde, presque aussi intense qu’une crise de schizophrénie . Les urgences sont arrivées et ont diagnostiquées sa maladie : il était bipolaire .

     

    Mon état bipolaire m’a très rapidement amené à l’hôpital

    11 ans après cette fameuse journée au parc, l’alarme du camion de pompier résonne encore dans ma tête comme si c’était hier, destination les urgences, c’était en Mai 2002 . C’était l’heure du repas de 12H, dans un parc du 13ème arrondissement de Paris, Les pompiers ont été appelés pour un homme qui hurlait sur les passants et joggers . Il les insultaient de tous les noms avec une telle violence verbale et des gestes très menaçants . Oui c’était bien moi, les pompiers m’ont interpellé et mis de force dans le camion . J’ai su plus tard, que j’avais plus de 500 euros en petite coupure sur moi à l’arrivée à l’hôpital et que j’avais retiré 800 euros 2 h avant, pourquoi ? Je ne sais pas, je ne sais plus … En temps normal je ne suis pas dépensier, et je suis bien plus pacifiste que violent !!! J’ignore encore le pourquoi de ces agissements et que c’est-il vraiment passé ….

    À mon arrivée dans le centre des urgences, je n’ai aucune idée que je suis emmené directement au service psychiatrique de l’hôpital, comme les fous disais-je ! Je crie, me débat de toutes mes forces sur ce brancard où je suis comme ligoté, j’insulte les secours très violemment tout en leur demandant des cigarettes et de l’alcool … J’ai 31 ans, je suis officiellement bipolaire et je suis en pleine crise d’euphorie, pire qu’un état de psychose, je délire totalement ! Plus jamais de ma vie je ne referais une telle crise maniaque, je suis dans le bon hôpital, avec un excellent psychiatre qui me diagnostique en tant que malade bipolaire . Désormais, je suis sous médicaments qui arrivent à minimiser mes troubles de l’humeur afin d’éviter toute rechute et de sévères crises de bipolarité .

    Il faut savoir que dans les troubles de la personnalité on retrouve 2 côtés :

    L’euphorie, dît  » Maniaco  »
    La dépression, dît  » Dépressif  »

    D’où le surnom de  » maniaco dépressif  » très répandu pour nommer le trouble bipolaire .
    La crise de folie que j’ai eu au parc était bien une phase maniaque intense, un pic de délire et d’euphorie extrême . Dans ces instants là, je peux tout faire, j’ai une énergie débordante, confiance à 100%, bref j’exalte de bonheur, je suis surexcité ! Ce n’est bien sûr pas mon vrai visage mais je peux être dans cet état euphorique pendant plusieurs semaines, voire quelques mois …. La phase la plus noire est le second côté de la bipolarité : la dépression . Le contraire en fait, des idées noires, crise suicidaire, je n’ai plus le goût à rien et dort énormément, mal car ce sommeil n’est pas profond, pas récupérateur ! Dans cet état d’ennui et de lassitude, je n’ai plus envie de rire, vivre ou même voir du monde, y compris amis et famille, je suis dans une sphère de phobie sociale . Cette phase dépressive est également très indéterminée et peut également durer plusieurs mois . Pour que j’arrive à être soit euphorique ou soit dépressif, rien n’a été fait pour activer cette double personnalité, aucun évènement majeur !

    C’est ça, cette maladie mentale qui nous ronge, nous et nos proches, de l’intérieur et se voit à l’extérieur . Des médecins généralistes ou spécialisés m’ont déjà prescrit un antidépresseur à forte dose mais pour moi, cela n’est pas le meilleur des remèdes, je trouve que ces médicaments me pousse plus qu’autre chose à rentrer en état dépressionnaire plus rapidement pour ainsi voir venir un état euphorique quand j’oublie de prendre le traitement, alors à quoi bon ?! Moi, pour réguler mes troubles de l’humeurs, je préfère largement les thymorégulateurs . Ils sont spécifiques aux patients bipolaires et sont beaucoup moins nocifs je pense ….

    Certains moments de ma vie de bipolaire sont intéressants

    Entre ces 2 personnalités, je suis plutôt calme et serein mais cela ne dure jamais bien longtemps, genre quelques semaines, jamais assez longtemps en fin de compte ! Durant cet instant, je suis moi, Francis non dépressif et non excité, juste un gars bien dans sa tête avec des émotions normales . Puis tout à coup, sans rien faire d’exceptionnel, je retombe entre 2 phases . Un moment hyperactif avec un sentiment de puissance et donc de mieux-être dans mon corps et ma tête . Cette maladie est très cruelle car vous penserez être bien dans votre peau jusqu’à la crise qui vous tétanisera complètement, ce sont des faux instants de joie; les phases up . Quoique j’en dise, c’est quand même grâce à ces stades euphoriques que j’ai pu me lancer dans des défis incroyables, lesquels je n’aurais oser en phase normale, tellement l’envergure était immense . J’ai pu avoir des postes professionnels à forte responsabilité dans des grandes entreprises mondiales . Le rêve quoi !

    Dans la vie de tous le jours, les responsabilités ne me font pas peur, au contraire ça me fait vivre ! Je suis exalté devant un projet qui serait, à la base, irréalisable … Je fonce tête baissée, je marche aux défis et grands objectifs . Je peux compter sur les doigts d’une seule main les nuits complètes où je dors bien; presque aucune … Je dois dormir moins de 3 h par nuit et me réveille telle une pile électrique, prêt à bondir sur tout et n’importe quoi avec des milliers de projets pleins la tête, je peux tout faire ET en même temps !!! J’ai pleins d’idées, j’effectue des tâches auxquelles je n’ai pas vraiment le savoir-faire et tout cela sans la moindre baisse de régime, je ne suis jamais fatigué ! J’ai toujours l’impression d’être en avance sur le reste de mes collègues, à en vouloir même les aider dans leur travaux . Mes supérieurs m’adorent bien sûr, ils aiment ma polyvalence, ma combativité à toute épreuve et ma joie de vivre . Mais toute ( bonne ) chose à une fin, ce n’est d’ailleurs pas possible, ce n’est pas un train de vie supportable pour qui que se soit d’ailleurs ! C’est comme quand vous gonfler un ballon, vous souhaitez qu’il soit le plus gros possible mais si vous soufflez trop, à un moment, il éclatera, et bien là c’est pareil, à un moment nous explosons, nos émotions vont trop vite, sont trop fortes, nous rentrons dans une fictive catégorie dite  » hors normes  » . Tout va si vite que je me perds moi même et commets des erreurs monumentales, pourtant sans vraiment m’en rendre compte ….

    Je me souviens d’un jour, avant ma ( célèbre ) promenade au parc du XIIIème, sans même m’en rendre compte, j’étais déjà borderline au travail, j’allais rentrer en plein burn-out . Plus vraiment de sommeil, à peine le temps de m’habiller et manger le matin . Durant les nuits, je travaillais chez moi, lampe de chevet allumée, et vérifiais mon travail, et même celui des autres conjointement !! Statistiques, rentabilité, objectifs etc etc … Même ce qui ne faisait, à la base, pas partie de mon emploi, je le regardais et avais un avis que je donnais ensuite à mes supérieurs et collègues de boulot, qui restaient, eux, scotchés devant mes prestations ! Il fallait que je soit toujours en mouvement, l’hyperactivité était de rigueur, chez moi si je ne travaillais pas, je pouvais faire le ménage dix fois de suite, c’était limites des TOCS ( troubles obsessionnels compulsifs ) … J’étais un vrai maniaque, extravagant mais avec une confiance totale en tout ce que j’accomplissais, j’était partout mais surtout TROP de partout … J’ai de la répartie pour tout sujet au travail, j’argumente et je donne en plusieurs exemplaire mes multiples recherches effectuées durant la nuit . Sans le savoir, je sui totalement, et à chaque fois, hors sujet … Je ne m’en rends même pas compte . Je suis vraiment malade et ressemble certainement à une bête de foire devant les autres . Je me produis en spectacle car c’est ce que je veux, la personne bipolaire a toujours ce besoin de plaire aux autres, toujours . Le malade atteint de bipolarité est continuellement dans le besoin de séduire son interlocuteur et croyez-moi, nous y arrivons très bien, malheureusement bien souvent à vos dépens …

    Bipolarité et pêchés mignons – Dépenses excessives et désirs sexuels intenses –

    Sur le plan sexuel, je suis une bête, voire même un goujat … Je peux être en couple mais cela ne m’empêchera jamais de draguer ouvertement mes collègues de travail . Pourtant je vous assure, j’aime la personne avec qui je suis mais j’ai besoin sur l’instant de draguer et aller plus loin avec d’autres personnes, que j’aimerais aussi … Avec le temps, en hôpital psychiatrique, j’ai appris que c’était l’un des gros symptômes de cette maladie bipolaire, l’une des raisons également pour lesquels très peu de bipolaires restent mariés … Les tromperies sont quotidiennes et normales pour nous dans un sens ! Ceci est très compliqué à expliquer … La séduction, toujours la séduction, il n’y a rien que ça qui compte ! Je peux organiser des sorties avec de parfaites inconnues et même les ramener chez moi si ma femme n’est pas présente, sans même avoir de honte … Je suis un animal qui a besoin de sexe en continu, peu importe avec qui se sera … Pourtant je suis très romantique avec les femmes et leur fait des promesses qui ont dut en détruire plus d’une certainement … En parallèle, j’achète, je dépense sans compter, peu importe les factures à payer, je pense à moi avant tout . Je vais tous les jours au restaurant, j’achète des chaussures hors de prix et je pars en vacances, alors que normalement je n’ai pas les moyens pour cela . Je suis très vite fiché à la banque de France pour chèques sans provision et non-remboursement de mon découvert … Je ne suis pas bien à l’idée d’évoquer tout le mal que j’ai pu faire à mon entourage et dans quel danger je les ai mis avec moi .

    Bizarrement, quand je suis en phase de dépression, les quelques souvenirs que j’ai, me font moins mal . Certainement que je suis plus calme aussi et que je rencontre presque personne . Tentatives de suicide et autres idées noires sont insupportables pour le malade, croyez-moi ! Nous ne nous trouvons d’aucune utilité sur terre et le faisons savoir en continu à nos proches qui souhaitent encore nous parler ! L’estime de soi est au plus bas niveau et je crois que, sans ma conjointe et ma psy à mes côtés, je ne serais plus de ce monde . Les dettes qui continuent d’arriver et petite crises d’hystérie, souvent pour un rien, auraient pu avoir raison d’une séparation . Même si je sais qu’elle ne peut pas me comprendre et que, quelque fois, elle doit penser que je la prend pour une imbécile !

    J’accepte d’être bipolaire et j’ai décidé de tout faire pour aller mieux

    Beaucoup de réflexion, de temps et de prise de conscience ont été nécessaires pour que j’arrête de nier cette maladie : Je suis malade bipolaire et je l’accepte ! A force de lecture et de voir que je n’étais pas seul à combattre cette pathologie, ça m’a beaucoup aider . Bien évidement je ne travaille plus, mais je ne désespère pas un jour de retrouver un job qui me plaise, même à temps partiel pour commencer . De toute façon, ma prise actuelle de médicaments ne me permettrait pas de reprendre un poste à responsabilité; il m’est pas possible de rester concentré et de me motiver sur un objectif avec un état d’hypomanie .

    Sans mes phases hautes et basses, je n’ai plus cette ( fausse ) assurance et énergie que je pouvais avoir, c’est terrifiant de dire cela mais c’est pourtant vrai . Dorénavant, je me contente de l’amour des quelques proches et amis qui sont restés à mes côtés et reste confiant sur un avenir plus serein et surtout plus réel, avec moins d’agitation et de risque suicidaire ! Si vous aussi, vous vous retrouver un peu dans ma description de ma vie de bipolaire, ou même si vous avez des doutes, n’hésitez pas et allez consulter un spécialiste et / ou parlez-en déjà autour de vous . Votre santé mentale est en jeu, ne l’oubliez pas, la vie est quand même belle alors ne la gaspillez pas …

     

    Histoire de bipolaires
    Quotidien d’un homme bipolaire
  • Ma femme est bipolaire – Témoignage d’un conjoint

    Ma femme est bipolaire – Témoignage d’un conjoint

    Bonjour,

    Je m’appel Paul C. et je suis actuellement en couple avec ma femme et cela depuis plus de 10 ans, qui est diagnostiquée bipolaire depuis 5 ans maintenant . Malgré ce diagnostique, elle nie l’existence même de cette maladie bipolaire qu’est la bipolarité . Dès qu’elle le peut, elle va se mettre à boire beaucoup d’alcool fort, elle devient très violente allant jusqu’à même me frapper ! Dans ces moments là, elle ne se contrôle plus du tout et ne mesure pas sa force surhumaine . J’ai été plusieurs fois à l’hôpital suite à des coups blessant physiquement . Le mensonge fait partit de son quotidien ainsi que les hurlements sur moi à répétions, pour un rien bien souvent … Elle est ultra jalouse, il m’est interdit de simplement regarder une fille quelconque qui passe devant nous, elle s’est déjà mis dans une colère noire  en mode euphorie en plein centre ville …. Nous avons 2 enfants ensemble et j’ai l’impression qu’elle se sert également d’eux pour m’atteindre et me faire du mal . Je suis moi même, force est de constater, tombé en dépression, plus goût à rien etc etc … La maladie est différente chaque jour, on ne peut prévoir comment agir avec ses patients atteints de troubles bipolaires . Honnêtement je ne sait pas si je tiendrais encore longtemps comme ça et je ne sait même pas comment je peux encore tenir !!! Je l’aime plus que tout avec mes 2 enfants, c’est sûr, mais quand elle prend une crise, plus rien ne compte pour elle, et elle peut devenir très méchante avec les personnes qui l’entourent, et surtout dangereuse ! Sa famille est dans le même cas que moi, plusieurs fois volés et je ne parle même pas de ma propre famille qui ne me comprend pas non plus, comment je peux rester avec elle ?! Aller à son encontre et lui faire entendre la vérité n’est pas la bonne solution puisqu’elle niera et inventera un mensonge et s’énervera au quart de tour, même pour des choses insignifiante des fois . Certaines crises ressemblent vraiment à des crises de tétanie ou d’épilepsie à la fin, ça fait vraiment peur sur l’instant . Elle casse beaucoup de chose, tape dans les murs, la vaisselle, est facilement irritable, etc etc … Un jour, j’ai même essayer de la filmer en pleine crise, afin de lui faire prendre conscience de ses troubles de l’humeur . J’ai pris mon appareil en cachette et j’ai commencer à enregistrer mais quand elle l’a vu elle est devenu incontrôlable et m’a pris de force l’appareil et la jeter du 6ème étage !!! Nos voisins n’en peuvent plus également, souvent la police vient quand c’est tard le soir . Je suis également persuadé qu’elle se plaint aux voisins et leur raconte des mensonges en inversant les rôles, ça me fait peur tout ça, car elle peut vraiment avoir un contact facile et rentrer dans une sorte de psychose d’elle même ! Je ne compte plus les tentatives de suicide, les appels sos médecin ou pompiers et même un séjour en hôpital psychiatrique … Je pense fermement qu’elle à besoin d’aide, du mien je l’espère mais quoi faire ? Comment  ? J’en ai un peu marre d’être insulter de tous les noms, tous les reproches qu’elle me fait etc etc …. Pour nos enfants non plus ce n’est pas une vie, même si je leur explique que maman est malade, c’est dur pour eux … Cette maladie mentale est en train de détruire ma femme bipolaire mais également notre couple et notre vie de famille et cercle d’amis ( qui pour la plupart ont décider de prendre de la distance avec nous ) … Peut-être aurais je dût la quitter dès l’apparition des premiers symptômes ( insomnie, état dépressif par moment ) afin de lui créer un électrochoc et peut-être préserver notre vie de couple par la suite et qu’elle soit moins  » borderline « , et qu’elle accepte de suivre une psychothérapie ou même d’avoir un bon traitement de prescrit . Je me sens comme impuissant depuis que je vis avec une personne bipolaire et je souffre autant qu’elle de cette pathologie . Je lui ai déjà dit que son risque suicidaire et phase maniaque nuisent à notre entourage et qu’il faut qu’elle assume d’être bipolaire afin de se stabiliser avant tout et avoir une meilleur estime de soi pour ensuite que son conjoint, moi, l’aide à trouver des facteurs environnementaux adéquats à sa santé mentale via par exemple un groupe de parole, prise d’antidépresseur, avoir une bonne hygiène de vie, consulter l’association argos, prise de lithium, etc etc …. Aujourd’hui même, j’angoisse d’évoquer la possibilité que ma vie, et la sienne, sont en jeu …. Si comme elle m’a dit, elle est amoureuse de moi, je pense qu’elle devrait être d’accord pour suivre une thérapie afin d’améliorer son comportement, se sentir mieux et être moins en souffrance au niveau mental surtout ….

     

    Merci de votre écoute, et je reste à l’écoute de tous bons conseils sur comment sauver notre couple avec une maladie dite de maniaco / dépressif .

     

    Les hauts et les bas de la bipolarité
    Les phases d’une personne qui est bipolaire
  • Bipolaire : La maladie ( syndrome de bipolarité ) en générale

    Bipolaire : La maladie ( syndrome de bipolarité ) en générale

    Caractéristiques de cette maladie

    Les troubles bipolaires sont une maladie très grave, aussi appelée psychose maniaco dépressive ( PMD ), qui se reconnaît par des changements importants de l’humeur qui touchent aussi bien le physique que le mental du patient . Beaucoup de symptômes différents pour ce syndrome de bipolarité, qui varient d’un malade à l’autre ( répétition, délai, force, styles des phases, etc etc … ) . Une personne bipolaire va osciller entre moments dépressifs et instants d’excitations d’où la définition générale de « phases maniaco-dépressif  » . Ces symptômes vont altérer, plus ou moins fortement, tous les faits et gestes du malade tels que son comportement, ses sentiments ou encore son état général et ses pensées . Des troubles de l’humeur sont très variables et peuvent changer d’un instant à l’autre et font en sorte de faire de cette maladie mentale, un syndrome très difficile à diagnostiquer et stabiliser correctement . Certains bipolaires peuvent avoir des cycles de schizophrénie .

     

    Les symptômes des phases dépressives

        • Désintérêt et tristesse en continu et pour tout
        • Manque d’appétit et trouble du sommeil ( insomnies régulières )
        • Craintif qui amène à un échec social
        • Manque d’énergie, fatigue chronique
        • Impossibilité de se concentrer et prise de décision impossible également
        • Idées noires allant jusqu’au suicide
        • L’intérêt et le plaisir sont au plus bas niveau
        • Manque de confiance en soi, dénigrement
        • Sentiment d’incompréhension
        • Symptômes mentaux / neuropathie ( douleurs musculaires, intestin irritable, difficulté à respirer, crise de tétanie, etc etc … )
        • Mélancolie
        • Troubles anxieux

     

    Les symptômes des phases d’excitations / maniaco

        • Excitation, exagération des propos
        • Sommeil altérer
        • Accélération de la parole, discussion saccadée
        • Multitude de pensées, voulant tout faire en même temps et en grand
        • Hyperactif
        • Totalement décomplexer et sans filtres de paroles
        • Dépenses excessives d’argent
        • Sensation de force exceptionnelle et de supériorité
        • Grand appétit sexuel
        • Manque d’écoute et des difficultés à se concentrer
        • Jugements altérer
        • Irritable avec des comportements agressifs ( paroles et/ou actes violents )
        • Tendances schizophréniques, psychotiques ( délires, mensonges, hallucinations, etc etc .. )
        • Hypomanie

     

    La bipolarité et ses conséquences

    La bipolarité, pour la plupart, engendre fréquemment des gros risques dans le comportement, d’où une possible non-intégration sociale, professionnelle, voire même au sein du cercle familial .

     

    Le suicide :

    Lors des phases de dépression, les nombreuses idées noires peuvent conduire au suicide du patient . Un état psychologique constamment en souffrance . Les personnes bipolaires sont plus de 65% à avoir eu des envies suicidaires lors de la phase dépressive .

     

    La vie professionnelle :

    Le malade bipolaire garde rarement un emploi dans le temps . Lors de son travail, ses nombreuses agitations inexpliquées, ses échanges de force avec ses collègues et supérieurs et leur instabilité auront soit eu raison de son licenciement ou d’une soudaine envie de démission express sans aucune réflexion ….

     

    La vie sociale et familiale :

    Le bipolaire se sent toujours incompris par ses proches, que ce soit son partenaire conjugal, sa famille proche ou encore ses amis . Rare sont ceux qui arrivent à entretenir des bonnes relations sur la longévité, les divorces et problèmes familiaux sont fréquent avec cette maladie, d’où un échec social prédestiné .

     

    Les conséquences parallèles :

    Le malade atteint de ce syndrome bi polaire peut facilement tomber dans une sorte de dépendance devant un échec quelconque comme un abus permanent ou périodique d’alcool ou de drogue, de rapports sexuels avec des partenaires différents, conduites et autres comportements dangereux mettant sa propre vie en danger ….

     

    Comment traiter les personnes bipolaires

    Le rôle du médecin généraliste et/ou spécialisé ( psychologue, psychiatre, hypnotiseur, etc etc ;.. ) est avant tout d’informer les malades bipolaires et surtout leurs proches en les convoquant au sein de stages organisés la plupart par des associations spécialisées sur la maladie ( comme l’association argos ) et ses conséquences ainsi que le comportement à adopter avec les patients . Certains patients ayant exécuté au moins une tentative de suicide et restant à risque suicidaire peuvent faire de courts séjour en hôpital psychiatrique .

     

    Les traitements médicamenteux :

    Le traitement prescrit par le médecin traitant doit être pris de façon régulière, sans interruption intempestive non contrôlée. Le bipolaire devra se conformer ( et se motiver ) à prendre en continu le traitement prescrit par son médecin ( antidépresseur, lithium, etc etc .. ). Il faut savoir qu’un traitement qui marche sur un patient pourra ne pas fonctionner sur un autre … La découverte du bon traitement est parfois longue et fastidieuse, c’est pourquoi beaucoup de malades abandonnent et / ou ne continuent pas leur traitement convenablement ( effet secondaire des médicaments, séances de psy interrompus / non régulières, etc etc . ) …

     

    Les séances chez le psychologue / psychiatre :

    Elle est très recommandée, également pour le conjoint. Ces séances sont systématiques et presque obligatoires pour un bon traitement de cette maladie mentale . Les malades et conjoints sont souvent convoqué une fois par mois environ, en continu . Nous vous rappelons que la bipolarité est une maladie qui se base à plus de 90% sur le sentiment d’abandon que l’on pourrait nommer de trouble affectif, dont il faut s’en défaire pour aller mieux .

     

    Le quotidien :

    Tous les bipolaires ont une passion qui les font se sentir bien ( musique, dessin, voyage, langues étrangère, sports, etc etc … ), c’est pourquoi il faut tout faire pour planifier des activités, même s’il est vrai qu’il est difficile pour les malades de prévoir le lendemain …. Une bonne hygiène de vie est nécessaire, le sommeil doit être conforme et l’alimentation / boisson, la plus saine possible afin d’éviter toute crise éventuelle . Le bipolaire doit être continuellement en mouvement afin d’éviter tout épisode de réflexion ( rester inactif dans le temps ) qui le ramènerait à une phase dépressive .

     

    Le contrôle de soi par le biais de douceurs inoffensive :

    Beaucoup de médecines douces ont fait leur apparition ces dernières années . Certaines ont des résultats encourageant sur le mieux être pour cette maladie . Les séances d’hypnose et sophrologie sont vivement conseillées afin de minimiser les crises dans le temps . La cohérence cardiaque journalière est déjà un bon début . Ne jamais oublier que la personne bipolaire souffre de sa propre mauvaise santé mentale . Un soutien familial est également très important, même si parfois il faut savoir mettre de la distance avec ces personnes ….

     

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