Bonjour à tous-tes,
J'ai besoin de vos conseils et je remercie d'avance ceux et celles qui vont me lire.
Voilà, j'ai rencontré il y a quelques années, par le travail, une personne dont je suis tombée follement amoureuse. Je n'ai pas tus mes sentiments à son égard mais nous étions tous les 2 en couple. Je vous rassure, il ne s'est rien passé entre nous. Mais mon amour pour lui a fait déborder le vase (bien rempli) de mon couple et je me suis séparée cette même année. Quant à lui, il s'est également séparé pour différentes raisons. Il était très en colère contre moi car il me tenait en partie responsable de sa séparation. Il a donc coupé les ponts assez violemment avec moi. J'ai été très malheureuse l'année qui a suivie mais j'ai finis par passé à autre chose.
Quelques années plus tard, je tente de reprendre contact sans arrières pensées (sincèrement je pensais qu'il refuserais le contact) car je voulais savoir comment il allait. Il avait en effet eu des problèmes de santé, pas mal d'arrêts maladies. Il m'avait juste dis qu'il avait des "problèmes neurologiques" sans m'en dire plus.
Il accepte de reprendre contact avec moi. Il m'explique qu'il est retourné dans sa région d'origine (500 kms de chez moi), il m'explique qu'il ne voit plus beaucoup son enfant du fait de la distance et qu'il cherche en vain un travail. Au bout de 4 semaines, notre relation devient assez proche et on décide de se revoir (je me rends compte que mes sentiments pour lui sont toujours intactes)
Je fais donc 500 kms en voiture pour aller le voir. Je suis assez surprise par son changement physique, il semble avoir souffert et pris pas mal de poids. Je ne précipite pas les choses et laisse faire le temps. On démarre donc une relation à distance mais il ne me dit pas tout de suite les choses. Il m'explique au compte gouttes qu'il a été hospitalisé l'été dernier, sans me dire pourquoi. Il m'explique qu'il a terriblement peur que je le quitte et qu'il ne veut pas me faire peur, donc il ne me dit rien. Mais c'est encore pire de ne pas savoir! Le cerveau se fait des noeux.
Au fil du temps, je réalise que sa situation est très compliquée et qu'il n'est pas en capacité de travailler, ni de conduire, qu'il prend un traitement très lourd (encore une fois il ne veut pas me dire quels sont les médicaments qu'il prend). Il finit par m'expliquer qu'il a fait une cure de désintoxication pour l'alcool et qu'il bipolaire. Je le découvre tantôt triste, tantôt déprimé, tantôt incapable de parler, il ne dort pas la nuit, il dort le jour, il ne mange pas, il fume énormément. Il passe ses journées assis sur une chaise. Quel choc pour moi.
Je découvre un puis 2 cadavres de bouteille cachés dans ses placards. Je suis un peu dépassée par la situation et je n'ose pas lui en parler.
De son côté, il me fait très vite rentrer dans son cercle, il me présente très très vite ses parents, sa meilleure amie et même sa fille (je n'étais pas du tout emballée, tout ça allait trop vite pour moi, je ne me suis pas cachée de le lui dire. D'autant plus que moi aussi j'ai des enfants, avec qui je vis une semaine sur 2 et je veux prendre mon temps)
Je suis allée le voir 6 fois depuis qu'on a repris contact (un WE sur 2). C'est un sacrifice quelque part car ces déplacements me coûtent pas mal d'argent mine de rien et de la fatigue. Lui ne peut pas prendre sa voiture à cause des médicaments.
Ses parents me disent qu'il va mieux quand je suis là, que je lui fais du bien etc... Mais au fond de moi, j'espère que tout ça est temporaire. J'ai dû mal à me projeter car je ne connais pas les étapes par lesquelles il est passé (il ne m'en parle pas bcp) et je n'ai aucune visibilité sur ce qui va arriver.
Face aux difficultés de son trouble bipolaire qui ne semble pas du tout stabilisé, la distance avec sa fille, son absence d'estime de lui, la distance avec moi, tout ça devient très lourd à supporter. Le soir du nouvel an, nous sommes à distance. Il ne va pas bien du tout, il m'explique qu'il en a marre, qu'il a bu, qu'il a envie de se tirer une balle.... Le lendemain, incapable de se lever pour passer la journée avec son enfant, en vacances dans sa région, il sombre.
Au bout de 3 mois, je me rends compte qu'il va de moins en moins bien, je ne comprend pas un mot quand on s'appelle. Je lui demande s'il a bu, il me répond non. Ses parents s'inquiètent énormément et prenne contact avec moi. Ils me racontent tout. Ses déboires, son alcoolisme, le fait qu'ils ne savent plus quoi faire. Ils m'expliquent qu'il boit en cachette. Lors des vacances scolaires suivante, rebelotte, il boit énormément et est incapable de passer ses vacances avec son enfant.
Un jour, il arrive chez ses parents, très fortement alcoolisé et dans un état assez délirant. Ils décident de l'hospitaliser durant 15 jours.
Il doit sortir dans quelques jours, en période de confinement... De mon côté, je ne veux pas risquer de faire 500 kms avec les restrictions actuelles. D'autant plus qu'il a des problèmes respiratoires (à cause du tabac) donc je ne veux pas non plus risquer quoi que ce soit si jamais je suis porteuse du virus sans le savoir.
Depuis quelques jours, je sens qu'il s'éloigne. Il me dit qu'il ne supporte plus la distance avec moi. J'ai l'impression qu'il me mets une sorte de pression pour que je lui dise "bon ok, viens vivre chez moi". J'ai des enfants, que je veux préserver, même si je l'aime. Je ne peux tout d'un coup décider de faire rentrer quelqu'un dans leur vie, qui n'est pas encore stabilisé. Je le sens très fragile. Lui-même craint sa sortie. Je le soutiens au quotidien, je lui explique que moi aussi j'ai très envie qu'on vive ensemble mais qu'il doit d'abord trouvé un équilibre dans son quotidien: prendre correctement ses médicaments, manger normalement, fumer moins, essayer de prendre plus soin de lui. j'ai besoin d'être rassurée avant de m'engager avec lui mais je redoute le pire car il ne supporte pas la solitude et je crains qu'il n'ait pas assez de forces pour surmonter ça chaque jour.
Je me fais beaucoup de soucis pour lui et c'est difficile pour moi.
Dites-moi ce que vous pensez de tout ça?
Si vous n'êtes pas follement amoureuse, prête à souffrir parfois et à descendre jusqu'en enfer pour le sortir de là tout en sachant que vous garderez des blessures de ces passages. Ni allé pas.
Je l'ai fait, en plus mes enfants sont les siens et malgré tout ça nous allons nous séparer après 20 ans. Eux aussi souffrent, culpabilise. Aujourd'hui, à force de culpabilité, de non dit, la femme que j'aime me quitte malgré tout. Mais je ne peux pas lui en vouloir, elle, elle subit tous les phases de la bipolarité que nous une seul.
J'ai voulu la protèger et j'espère juste qu'elle vivra mieux la suite de sa vie.
Alors si vous êtes prête à tout ça allait de l'avant avec lui, il a besoin d'amour mais n'entendait pas de retour faite le par amour. Sinon réfléchissez bien.
Bonjour à tous-tes,
J'ai besoin de vos conseils et je remercie d'avance ceux et celles qui vont me lire.
Voilà, j'ai rencontré il y a quelques années, par le travail, une personne dont je suis tombée follement amoureuse. Je n'ai pas tus mes sentiments à son égard mais nous étions tous les 2 en couple. Je vous rassure, il ne s'est rien passé entre nous. Mais mon amour pour lui a fait déborder le vase (bien rempli) de mon couple et je me suis séparée cette même année. Quant à lui, il s'est également séparé pour différentes raisons. Il était très en colère contre moi car il me tenait en partie responsable de sa séparation. Il a donc coupé les ponts assez violemment avec moi. J'ai été très malheureuse l'année qui a suivie mais j'ai finis par passé à autre chose.
Quelques années plus tard, je tente de reprendre contact sans arrières pensées (sincèrement je pensais qu'il refuserais le contact) car je voulais savoir comment il allait. Il avait en effet eu des problèmes de santé, pas mal d'arrêts maladies. Il m'avait juste dis qu'il avait des "problèmes neurologiques" sans m'en dire plus.
Il accepte de reprendre contact avec moi. Il m'explique qu'il est retourné dans sa région d'origine (500 kms de chez moi), il m'explique qu'il ne voit plus beaucoup son enfant du fait de la distance et qu'il cherche en vain un travail. Au bout de 4 semaines, notre relation devient assez proche et on décide de se revoir (je me rends compte que mes sentiments pour lui sont toujours intactes)
Je fais donc 500 kms en voiture pour aller le voir. Je suis assez surprise par son changement physique, il semble avoir souffert et pris pas mal de poids. Je ne précipite pas les choses et laisse faire le temps. On démarre donc une relation à distance mais il ne me dit pas tout de suite les choses. Il m'explique au compte gouttes qu'il a été hospitalisé l'été dernier, sans me dire pourquoi. Il m'explique qu'il a terriblement peur que je le quitte et qu'il ne veut pas me faire peur, donc il ne me dit rien. Mais c'est encore pire de ne pas savoir! Le cerveau se fait des noeux.
Au fil du temps, je réalise que sa situation est très compliquée et qu'il n'est pas en capacité de travailler, ni de conduire, qu'il prend un traitement très lourd (encore une fois il ne veut pas me dire quels sont les médicaments qu'il prend). Il finit par m'expliquer qu'il a fait une cure de désintoxication pour l'alcool et qu'il bipolaire. Je le découvre tantôt triste, tantôt déprimé, tantôt incapable de parler, il ne dort pas la nuit, il dort le jour, il ne mange pas, il fume énormément. Il passe ses journées assis sur une chaise. Quel choc pour moi.
Je découvre un puis 2 cadavres de bouteille cachés dans ses placards. Je suis un peu dépassée par la situation et je n'ose pas lui en parler.
De son côté, il me fait très vite rentrer dans son cercle, il me présente très très vite ses parents, sa meilleure amie et même sa fille (je n'étais pas du tout emballée, tout ça allait trop vite pour moi, je ne me suis pas cachée de le lui dire. D'autant plus que moi aussi j'ai des enfants, avec qui je vis une semaine sur 2 et je veux prendre mon temps)
Je suis allée le voir 6 fois depuis qu'on a repris contact (un WE sur 2). C'est un sacrifice quelque part car ces déplacements me coûtent pas mal d'argent mine de rien et de la fatigue. Lui ne peut pas prendre sa voiture à cause des médicaments.
Ses parents me disent qu'il va mieux quand je suis là, que je lui fais du bien etc... Mais au fond de moi, j'espère que tout ça est temporaire. J'ai dû mal à me projeter car je ne connais pas les étapes par lesquelles il est passé (il ne m'en parle pas bcp) et je n'ai aucune visibilité sur ce qui va arriver.
Face aux difficultés de son trouble bipolaire qui ne semble pas du tout stabilisé, la distance avec sa fille, son absence d'estime de lui, la distance avec moi, tout ça devient très lourd à supporter. Le soir du nouvel an, nous sommes à distance. Il ne va pas bien du tout, il m'explique qu'il en a marre, qu'il a bu, qu'il a envie de se tirer une balle.... Le lendemain, incapable de se lever pour passer la journée avec son enfant, en vacances dans sa région, il sombre.
Au bout de 3 mois, je me rends compte qu'il va de moins en moins bien, je ne comprend pas un mot quand on s'appelle. Je lui demande s'il a bu, il me répond non. Ses parents s'inquiètent énormément et prenne contact avec moi. Ils me racontent tout. Ses déboires, son alcoolisme, le fait qu'ils ne savent plus quoi faire. Ils m'expliquent qu'il boit en cachette. Lors des vacances scolaires suivante, rebelotte, il boit énormément et est incapable de passer ses vacances avec son enfant.
Un jour, il arrive chez ses parents, très fortement alcoolisé et dans un état assez délirant. Ils décident de l'hospitaliser durant 15 jours.
Il doit sortir dans quelques jours, en période de confinement... De mon côté, je ne veux pas risquer de faire 500 kms avec les restrictions actuelles. D'autant plus qu'il a des problèmes respiratoires (à cause du tabac) donc je ne veux pas non plus risquer quoi que ce soit si jamais je suis porteuse du virus sans le savoir.
Depuis quelques jours, je sens qu'il s'éloigne. Il me dit qu'il ne supporte plus la distance avec moi. J'ai l'impression qu'il me mets une sorte de pression pour que je lui dise "bon ok, viens vivre chez moi". J'ai des enfants, que je veux préserver, même si je l'aime. Je ne peux tout d'un coup décider de faire rentrer quelqu'un dans leur vie, qui n'est pas encore stabilisé. Je le sens très fragile. Lui-même craint sa sortie. Je le soutiens au quotidien, je lui explique que moi aussi j'ai très envie qu'on vive ensemble mais qu'il doit d'abord trouvé un équilibre dans son quotidien: prendre correctement ses médicaments, manger normalement, fumer moins, essayer de prendre plus soin de lui. j'ai besoin d'être rassurée avant de m'engager avec lui mais je redoute le pire car il ne supporte pas la solitude et je crains qu'il n'ait pas assez de forces pour surmonter ça chaque jour.
Je me fais beaucoup de soucis pour lui et c'est difficile pour moi.
Dites-moi ce que vous pensez de tout ça?
Bah je sais pas ça a pas trop l air d être un bon plan quand même non ?
Bonjour à tous-tes,
J'ai besoin de vos conseils et je remercie d'avance ceux et celles qui vont me lire.
Voilà, j'ai rencontré il y a quelques années, par le travail, une personne dont je suis tombée follement amoureuse. Je n'ai pas tus mes sentiments à son égard mais nous étions tous les 2 en couple. Je vous rassure, il ne s'est rien passé entre nous. Mais mon amour pour lui a fait déborder le vase (bien rempli) de mon couple et je me suis séparée cette même année. Quant à lui, il s'est également séparé pour différentes raisons. Il était très en colère contre moi car il me tenait en partie responsable de sa séparation. Il a donc coupé les ponts assez violemment avec moi. J'ai été très malheureuse l'année qui a suivie mais j'ai finis par passé à autre chose.
Quelques années plus tard, je tente de reprendre contact sans arrières pensées (sincèrement je pensais qu'il refuserais le contact) car je voulais savoir comment il allait. Il avait en effet eu des problèmes de santé, pas mal d'arrêts maladies. Il m'avait juste dis qu'il avait des "problèmes neurologiques" sans m'en dire plus.
Il accepte de reprendre contact avec moi. Il m'explique qu'il est retourné dans sa région d'origine (500 kms de chez moi), il m'explique qu'il ne voit plus beaucoup son enfant du fait de la distance et qu'il cherche en vain un travail. Au bout de 4 semaines, notre relation devient assez proche et on décide de se revoir (je me rends compte que mes sentiments pour lui sont toujours intactes)
Je fais donc 500 kms en voiture pour aller le voir. Je suis assez surprise par son changement physique, il semble avoir souffert et pris pas mal de poids. Je ne précipite pas les choses et laisse faire le temps. On démarre donc une relation à distance mais il ne me dit pas tout de suite les choses. Il m'explique au compte gouttes qu'il a été hospitalisé l'été dernier, sans me dire pourquoi. Il m'explique qu'il a terriblement peur que je le quitte et qu'il ne veut pas me faire peur, donc il ne me dit rien. Mais c'est encore pire de ne pas savoir! Le cerveau se fait des noeux.
Au fil du temps, je réalise que sa situation est très compliquée et qu'il n'est pas en capacité de travailler, ni de conduire, qu'il prend un traitement très lourd (encore une fois il ne veut pas me dire quels sont les médicaments qu'il prend). Il finit par m'expliquer qu'il a fait une cure de désintoxication pour l'alcool et qu'il bipolaire. Je le découvre tantôt triste, tantôt déprimé, tantôt incapable de parler, il ne dort pas la nuit, il dort le jour, il ne mange pas, il fume énormément. Il passe ses journées assis sur une chaise. Quel choc pour moi.
Je découvre un puis 2 cadavres de bouteille cachés dans ses placards. Je suis un peu dépassée par la situation et je n'ose pas lui en parler.
De son côté, il me fait très vite rentrer dans son cercle, il me présente très très vite ses parents, sa meilleure amie et même sa fille (je n'étais pas du tout emballée, tout ça allait trop vite pour moi, je ne me suis pas cachée de le lui dire. D'autant plus que moi aussi j'ai des enfants, avec qui je vis une semaine sur 2 et je veux prendre mon temps)
Je suis allée le voir 6 fois depuis qu'on a repris contact (un WE sur 2). C'est un sacrifice quelque part car ces déplacements me coûtent pas mal d'argent mine de rien et de la fatigue. Lui ne peut pas prendre sa voiture à cause des médicaments.
Ses parents me disent qu'il va mieux quand je suis là, que je lui fais du bien etc... Mais au fond de moi, j'espère que tout ça est temporaire. J'ai dû mal à me projeter car je ne connais pas les étapes par lesquelles il est passé (il ne m'en parle pas bcp) et je n'ai aucune visibilité sur ce qui va arriver.
Face aux difficultés de son trouble bipolaire qui ne semble pas du tout stabilisé, la distance avec sa fille, son absence d'estime de lui, la distance avec moi, tout ça devient très lourd à supporter. Le soir du nouvel an, nous sommes à distance. Il ne va pas bien du tout, il m'explique qu'il en a marre, qu'il a bu, qu'il a envie de se tirer une balle.... Le lendemain, incapable de se lever pour passer la journée avec son enfant, en vacances dans sa région, il sombre.
Au bout de 3 mois, je me rends compte qu'il va de moins en moins bien, je ne comprend pas un mot quand on s'appelle. Je lui demande s'il a bu, il me répond non. Ses parents s'inquiètent énormément et prenne contact avec moi. Ils me racontent tout. Ses déboires, son alcoolisme, le fait qu'ils ne savent plus quoi faire. Ils m'expliquent qu'il boit en cachette. Lors des vacances scolaires suivante, rebelotte, il boit énormément et est incapable de passer ses vacances avec son enfant.
Un jour, il arrive chez ses parents, très fortement alcoolisé et dans un état assez délirant. Ils décident de l'hospitaliser durant 15 jours.
Il doit sortir dans quelques jours, en période de confinement... De mon côté, je ne veux pas risquer de faire 500 kms avec les restrictions actuelles. D'autant plus qu'il a des problèmes respiratoires (à cause du tabac) donc je ne veux pas non plus risquer quoi que ce soit si jamais je suis porteuse du virus sans le savoir.
Depuis quelques jours, je sens qu'il s'éloigne. Il me dit qu'il ne supporte plus la distance avec moi. J'ai l'impression qu'il me mets une sorte de pression pour que je lui dise "bon ok, viens vivre chez moi". J'ai des enfants, que je veux préserver, même si je l'aime. Je ne peux tout d'un coup décider de faire rentrer quelqu'un dans leur vie, qui n'est pas encore stabilisé. Je le sens très fragile. Lui-même craint sa sortie. Je le soutiens au quotidien, je lui explique que moi aussi j'ai très envie qu'on vive ensemble mais qu'il doit d'abord trouvé un équilibre dans son quotidien: prendre correctement ses médicaments, manger normalement, fumer moins, essayer de prendre plus soin de lui. j'ai besoin d'être rassurée avant de m'engager avec lui mais je redoute le pire car il ne supporte pas la solitude et je crains qu'il n'ait pas assez de forces pour surmonter ça chaque jour.
Je me fais beaucoup de soucis pour lui et c'est difficile pour moi.
Dites-moi ce que vous pensez de tout ça?
Bah je sais pas ça a pas trop l air d être un bon plan quand même non ?
Est ce qu'amour et intérêt vont forcément ensemble ?
???
???
ça me parait clair pourtant . Un bon plan, c'est un calcul d’intérêts ,l'amour tel que je l'imagine est pur et sans calcul .
???
ça me parait clair pourtant . Un bon plan, c'est un calcul d’intérêts ,l'amour tel que je l'imagine est pur et sans calcul .
ah ouais mais ça c'est dans les bouquins quand t'as 15 ans
une fois que t'es grand et que t'as un cortex préfrontal un minimum fonctionnel tu te rends bien compte que d'aller se mettre en couple avec un mec avec une maladie mentale grave non équilibrée et une commorbidité addictive lourde en cruise suicidaire c'est une idée à la noix, et tu passes à autre chose
???
ça me parait clair pourtant . Un bon plan, c'est un calcul d’intérêts ,l'amour tel que je l'imagine est pur et sans calcul .
ah ouais mais ça c'est dans les bouquins quand t'as 15 ans
une fois que t'es grand et que t'as un cortex préfrontal un minimum fonctionnel tu te rends bien compte que d'aller se mettre en couple avec un mec avec une maladie mentale grave non équilibrée et une commorbidité addictive lourde en cruise suicidaire c'est une idée à la noix, et tu passes à autre chose
Et bien, c'est peut être pour ça que je suis devenue bipolaire, j'ai horreur du monde que tu me décris . C'est parce que chacun ne pense qu'à soi, que le monde est pourri . Les riches , beaux et intelligents ensembles et les moches, pauvres et malades ensembles.
Je ne comprends pas bien pourquoi vous parlez d'intérêts ?
A aucun moment je lui demande qlq chose en retour. Et je suis allée le voir plusieurs fois sans compter ni mon temps, ni mon argent, même si ça a un impact sur ma vie, j'ai quand même 2 enfants à nourrir.
Je ne compte pas.les heures passées au téléphone avec lui avec qu'il n'était pas capable d'articuler un seul mot.
Je l'aime et j'aimerais tellement qu'il y ait de l'espoir entre nous. Je ne pensais pas être juger en venant sur ce forum mais avoir des conseils et de retour d'expérience peut être
Et bien, c'est peut être pour ça que je suis devenue bipolaire, j'ai horreur du monde que tu me décris .
t'as raison c'est sûrement ça 🤣
Je ne comprends pas bien pourquoi vous parlez d'intérêts ?
A aucun moment je lui demande qlq chose en retour. Et je suis allée le voir plusieurs fois sans compter ni mon temps, ni mon argent, même si ça a un impact sur ma vie, j'ai quand même 2 enfants à nourrir.
Je ne compte pas.les heures passées au téléphone avec lui avec qu'il n'était pas capable d'articuler un seul mot.
Je l'aime et j'aimerais tellement qu'il y ait de l'espoir entre nous. Je ne pensais pas être juger en venant sur ce forum mais avoir des conseils et de retour d'expérience peut être
oh personne ne peut vous conseiller, il n'y a que vous pour décider si, pour vous, le jeu en vaut la chandelle
pour la majorité écrasante des gens, la réponse est clairement: non
"Un bon plan" c 'est une expression ! Ah pas facile la communication 🤣
Sinon Posté par: @karine78
Dites-moi ce que vous pensez de tout ça?
A te lire, ET parceque tu le demandes : je ne te sens pas trop sur ce coup là, t as pas l air à fond, ce n est pas mal, ni de ta faute, pour ce que j en ai lu en tous cas.
oh personne ne peut vous conseiller, il n'y a que vous pour décider si, pour vous, le jeu en vaut la chandelle
c est pas un jeu ?!
Je ne comprends pas bien pourquoi vous parlez d'intérêts ?
ça ne t était pas destiné, c est parce que kust a parlé de "bon plan" et que vero n avait pas ses lunettes.
Soin à toi et à tes proches en tous cas.
@ver00 disons que pour certain l'argent est appât Pour se payer un joué si tu vois se que je veux dire Moi j'ai était le jouer de ce genre d'individue Je chercher une mère inconsciemment Je suis tombé sur une manipulatrice qui ma entretenu dans ma connerie pendant plus de 15 ans J'étais sa bonne conscience Un peu comme L'Hermite des familles bourgeoises a une époque
"Un bon plan" c 'est une expression ! Ah pas facile la communication 🤣
Sinon Posté par: @karine78
Dites-moi ce que vous pensez de tout ça?
A te lire, ET parceque tu le demandes : je ne te sens pas trop sur ce coup là, t as pas l air à fond, ce n est pas mal, ni de ta faute, pour ce que j en ai lu en tous cas.
Oui, fantomette, c'était pour kust, j'ai pas envie de débattre là dessus, chacun son point de vue, ça me fatigue .Ou disons que j'ai remarqué que ce qu'on appelle l'amour n'est souvent qu'un nœud d'intérêts , je t'aime parce que tu es beau et ça me gratifie, je t'aime parce que tu es riche et je peux acheter des trucs ....
Je ne comprends pas bien pourquoi vous parlez d'intérêts ?
A aucun moment je lui demande qlq chose en retour. Et je suis allée le voir plusieurs fois sans compter ni mon temps, ni mon argent, même si ça a un impact sur ma vie, j'ai quand même 2 enfants à nourrir.
Je ne compte pas.les heures passées au téléphone avec lui avec qu'il n'était pas capable d'articuler un seul mot.
Je l'aime et j'aimerais tellement qu'il y ait de l'espoir entre nous. Je ne pensais pas être juger en venant sur ce forum mais avoir des conseils et de retour d'expérience peut être
Je ne vous juge pas, au contraire, je trouve que ce que vous faites est bien . Ce devrait être ça l'amour ...mais, je pense quand même qu'on ne peut pas vous conseiller, c'est à vous de voir ...
Bonjour,
Des conseils, en donner.... chacun est unique.
Je sors d une relation avec un bipolaire.
Lui sous lithium, m a informé illico de son profil particulier.
Très demandeur et aimant au début, puis méfiant, parano, indifférent sur la fin.
Des " je ne sais pas " à foison. Des reproches en cascade, des critiques incessantes, ses besoins de réassurance tout en balaçant des méchancetés.
J ai dit stop. Pour lui qui s empêtrait dans ses " je sais pas ", ses envies de futur, et son non implication au présent, ses colères contre tout et n importe quoi.
J en bave. Car je l aimais. Mais avec un peu de recul, je réalise aussi que même si souffrances de son côté, il sous évalue ou pire, n imagine pas le dixième de la douleur qu il inflige.
Triste, déçue, et la vague sensation d avoir avalé des lanternes.
Je souhaite néanmoins bonne chance aux personnes en couple avec des bipolaires.
Toute histoire d amour mérite d être tentée. Bipolaire ou pas.
J en reste convaincue.
Je ne suis pas d'accord sur le fait que l'amour est un nœud d'intérêt. Je pense surtout que c'est un sentiment non expliquable que l'on ressent pour l'autre et qui nous fait accepter des situations que l'on n'aurai jamais accepté sans ce sentiment. Et surtout, quand ma femme bipolaire me demandait pourquoi je l'aimais je lui répondais que je n'en savais rien, je le ressens en en moi et je n'ai pas besoin de standard sur mes sentiments. Je l'aime et ça me suffit.
L amour n a pas de limite et les déclinaisons sont universelles ou infinies, au choix!
