Merci pour vos réponses! Je sais que ça ne doit pas être si simple pour lui malgré que je ne sois pas jalouse plutôt très angoissée et c’est ce qui m’empêche de vivre normalement ! Dite les borderline ont ils des hallucinations car on me dit que non ce qui mettrait en doute mon diagnostic !!!????
Je crois pas borderline est un trouble de la personnalité pas un psychose
@marlasinger Ca peut arriver, c'est rare mais ça peut arriver lors de crises très intenses.
@malette Les hallucinations ne sont pas réservées aux psychotiques, la psychose c'est bien plus que ça. Le trouble bipolaire n'est pas une psychose (sauf en cas de trouble schizo-affectif) et pourtant tu peux en avoir quand même, tu peux même en avoir après un énorme choc émotionnel. Entre autres.
@elonabloodshed
Si j'ai bien compris mes livres de psycho, la bipolariré est une psychose, comme la schizophrénie. Et le trouble de la personnalité limite se situe entre les 2, c'est à dire que le borderline a "un pied dans la névrose et l'autre dans la psychose".
Après je peux me tromper.
D'ailleurs si je ne me trompe pas on parle de psychose maniaco-dépressive :/
@marlasinger C'est l'ancien nom de "trouble bipolaire" ça, même le terme "maniaco-dépressif" est tombé en désuétude. Maintenant on distingue bien les différentes formes, trouble bipolaire type 1 à 5 pour le trouble de l'humeur, et trouble schizo-affectif pour la version psychotique.
Une psychose pour résumer c'est un trouble de la perception de la réalité. Les malades vivent dans une réalité complètement différente, leurs hallucinations et délires sont la réalité pour eux. Il n'y a aucun retour possible sans médicaments, et c'est très difficile pour eux de se soigner car ils sont persuadés de ne pas être malades. Alors qu'un bipolaire a encore la notion de réalité, on peut facilement dire "cette fois là j'ai pas réagi normalement", on a conscience de la maladie.
@elonabloodshed
je ne sais pas, j'imagine que tu sais de quoi tu parles, plus que moi sans aucun doute.
@marlasinger Je ne suis pas psychiatre, ni psychologue, et je n'ai pas la prétention d'en savoir autant qu'eux. Ca me passionne depuis que je sais que j'ai une maladie mentale donc j'ai énormément lu à ce sujet, à l'école d'infirmière j'ai eu plusieurs cours sur la psychiatrie aussi. Je suis aussi allée en stage dans un hôpital psychiatrique, dans un service de chroniques (donc des patients hospitalisés depuis plus de 3 mois). Il y avait un peu de tout, la moitié environ étaient des psychotiques mis sous protection de la personne (donc hospitalisés de force car ils ont été jugés comme représentants un danger pour eux-mêmes et/ou autrui), schizophrènes et schizo-affectifs. Ca a été un choc de les côtoyer, de les écouter raconter leur histoire qui souvent n'avait ni queue ni tête, parfois digne d'un film de science-fiction et qui changeait selon les jours et leur humeur, comment certains se mettaient en colère car "on me traite de schizophrène, mais je suis pas malade, je vous jure que c'est la vérité". Ca a été très difficile d'entrer en relation avec eux pour ça car ça ne sert à rien de leur dire "mais non c'est pas vrai, vous délirez". Ca m'a fait réfléchir à deux fois avant de vouloir faire la spécialisation en psychiatrie (puis au final j'ai arrêté pour burn-out donc la question ne s'est plus posée)
Il faut faire la part entre hallucinantions et déréalisation/dépersonnalisation
ce ne sont pas les mêmes mécanismes de défense.
@elonabloodshed
Oui j'imagine que ton stage en hôpital a dû être difficile pour toi. Peut être que c'est mieux de ne pas avoir fait cette spécialisation en psychiatrie, trop fréquenter la folie quand on est déjà fragile de base, ça peut être éprouvant. Même si parfois je crois que ça peut être un atout. Mais pour ça il faut rester dans l'empathie, pas dans la compassion ou la contagation émotionnelle, sinon on tombe vite dans le non-professionnel.
@marlasinger C'est l'ancien nom de "trouble bipolaire" ça, même le terme "maniaco-dépressif" est tombé en désuétude. Maintenant on distingue bien les différentes formes, trouble bipolaire type 1 à 5 pour le trouble de l'humeur, et trouble schizo-affectif pour la version psychotique.
La validité des sous groupes est discutable au mieux et leur intérêt en pratique probablement nulle
La version psychotique d un trouble bipolaire se diagnostique juste en spécifiant "avec caractéristiques psychotiques" lors des phases thymiques
Le trouble schizoaffectif est constitué en la persistance d éléments délirants/hallucinatoires (a minima) en dehors de toute phase thymique, c est encore autre chose (et souvent c est un diagnostic qui est corrigé vers un trouble bipolaire ou une schizophrénie)
Une psychose pour résumer c'est un trouble de la perception de la réalité. Les malades vivent dans une réalité complètement différente, leurs hallucinations et délires sont la réalité pour eux. Il n'y a aucun retour possible sans médicaments, et c'est très difficile pour eux de se soigner car ils sont persuadés de ne pas être malades. Alors qu'un bipolaire a encore la notion de réalité, on peut facilement dire "cette fois là j'ai pas réagi normalement", on a conscience de la maladie.
On peut très bien revenir spontanément d un episode psychotique quel que soit le diagnostic ou l etiologie (organique comprise)+
La notion de réalité dans un trouble bipolaire ne s applique pas à beaucoup de patients qui dans leur phase maniaque (et souvent depressives aussi) ont 1) une perte complète de l insight et 2) des éléments psychotiques qui rendent certaines phases indifférenciables d une décompensation d une schizophrénie
Il faut faire la part entre hallucinantions et déréalisation/dépersonnalisation
ce ne sont pas les mêmes mécanismes de défense.
C est surtout pas des mecanismes de défense du tout; cette notion est désuète depuis longtemps
@kust Il me semblait bien pour le trouble schizo-affectif (la patiente que je suivais principalement en stage avait ça). C'est le cas aussi pour la schizophrénie, non? Dans le sens où sans aucun traitement, il y aura pas un moment où tu te rendras compte que ce que tu as perçu ou crois avoir vécu n'est pas réel comme quand tu as "juste" un épisode.
Pour ce qui est de la réalité dans le trouble bipolaire, je sais pas si c'est le traitement qui fait ça mais personnellement je sais reconnaître une phase quand j'en ai une, avec l'habitude (par exemple là la phase mixte c'est la première fois, j'ai rien compris à ma vie). Après c'est clair que sur le moment t'es un peu déconnecté et c'est après que tu te dis "merde j'aurai pas du acheter tous ces trucs" (par exemple), mais est-ce que ça peut s'assimiler à un épisode psychotique? Après ça doit dépendre de l'intensité de la maladie aussi, on a pas tous les mêmes manifestations.
@marlasinger C'est pas celui-là qui a été le plus difficile pourtant. Les stages d'études de santé c'est très violent. Pour ma part, aussi étrange que ça puisse paraître c'était pas du tout à cause des cas parfois dramatiques que je voyais, j'arrive à distinguer empathie et sympathie. Mais à cause du harcèlement moral des équipes et des profs qui font tout pour te couler car ta tête leur revient pas. J'ai toujours pas assez d'amour-propre pour m'affirmer, j'ai envie de le faire mais ça sort juste pas. Je suis encore dans le "subis et tais-toi" par peur de conséquences néfastes, je le sais et ça m'emmerde de pas réussir à changer ça.
Merci pour vos reponses!en fait j’explique un peu la situation dès que je suis seul qu’il y a peu de bruit ou pendant les moments où je me mets à penser g clairement des voix des voix je sais même les reconnaître qui me disent quoi faire qui me dise comment faire qui me valorise ou dévalorise le plus souvent ! C’est à cause de ses voix que g réussi à passer à l’acte pour mes TS et aussi mes auto mutilation....
Des voix que tu entends ou que tu penses?
moi aussi j’ai des images comme des voix qui ne s’arrêtent que quand je me fait du mal mais je n’e étends pas à proprement parler une voix dictatrice m’obligeant à me couper.
qu’en disent les psy? Tu es toujours à l hôpital ?
Non que j’entends qui me disent : « tu ne veux rien » souvent c la voix de mon père mais des fois des voix quelque je connais pas et plusieurs en meme temps mes que des voix d’hommes qui me dise « va te pendre prend un couteau brûle toi suicide toi prend tes cachets et va rouler en voiture tout le monde sera tranquille sans toi » des fois quand quelqu’un me parle on me di « arrête de l’écouter il complote contre toi il te veux du mal » des fois on me dit de faire du mal aux autres enfin voilà c pas mes penser c’est vraiment des choses que j’entends qui me derange je dois mettre des écouteurs sur mes oreilles pour que sa s’arrête !
J’en ai parlé à ma psy mais elle ne me dit rien je vais lui en reparler mardi !
et je suis sorti de l’hôpital je supportai pas de pas être avec mes enfants et mon mari !
@kust Il me semblait bien pour le trouble schizo-affectif (la patiente que je suivais principalement en stage avait ça). C'est le cas aussi pour la schizophrénie, non? Dans le sens où sans aucun traitement, il y aura pas un moment où tu te rendras compte que ce que tu as perçu ou crois avoir vécu n'est pas réel comme quand tu as "juste" un épisode.
Pour ce qui est de la réalité dans le trouble bipolaire, je sais pas si c'est le traitement qui fait ça mais personnellement je sais reconnaître une phase quand j'en ai une, avec l'habitude (par exemple là la phase mixte c'est la première fois, j'ai rien compris à ma vie). Après c'est clair que sur le moment t'es un peu déconnecté et c'est après que tu te dis "merde j'aurai pas du acheter tous ces trucs" (par exemple), mais est-ce que ça peut s'assimiler à un épisode psychotique? Après ça doit dépendre de l'intensité de la maladie aussi, on a pas tous les mêmes manifestations.
Euh c est beaucoup plus compliqué que ça y a beaucoup à revoir : P
