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Ruptures à répétition

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Satine
(@satine)
New Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 4
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Bonjour, je découvre votre forum et c'est la première fois que j'ose poster quelque chose mais je suis désemparée. Je suis en couple depuis 1 an et demi avec un homme bipolaire (sous traitement) et cela fait déjà 4 fois qu'il dit vouloir rompre quand il est en phase dépressive, il dit qu'il ne ressent plus assez de sentiment, qu'il ne peut pas aimer, qu'il veut rester amis etc... Et il finit par revenir quelques semaines plus tard. Avez-vous connu des expériences similaires ? 


   
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Jibouille762
(@jibouille762)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 51
 

Bonsoir Satine,

Étant bipolaire, je ne me suis pas retrouvé dans ce contexte.

Mais il ne faut pas oublier que la bipolarité, avant tout, est un trouble de l'humeur.

Quand il est dans ses phases dépressives, il est dans une profonde tristesse et peut être amené à vouloir s'isoler des autres, d'où le fait qu'il veut rompre avec toi (je pense)...

Maintenant, se fait-il suivre lors qu'il est dans ses phases ? A-t-il une majoration de ses thérapeutiques ? 

Si il n'a pas de majoration ou d'introduction de thérapeutiques visant à calmer les phases dépressives, c'est sur que ça recommencera.

J'espère que ça le fera ! 

 

Bipo-lairement

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Vince49
(@vince49)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 13
 

Bonjour,

Je suis en relation depuis 4 ans avec ma partenaire bipolaire. C'est quasiment tous les ans que ça arrive. Quand elle n'ai pas bien en phase dépressive elle préfère stopper notre relation. Je le vis une fois de plus actuellement. Je me sent anéanti, on ne peut rien y faire. En plus de la maladie elle boit (alcoolique) et suit un traitement (Quétiapine et Terralyte). Il y a à peine 1 mois elle désirait venir s'installer chez moi. Au bout d'une semaine elle est reparti chez elle car l'alcool est plus fort. De plus elle cotoit certaines personnes alcoolique et ça se termine dans la débauche sexuellle. J'ai toujours encaisser malgré tout. Elle me disais qu'elle m'aimait etc... j'ai toujours cru en notre histoire. Il faut patienter que cette phase se calme.   


   
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Jibouille762
(@jibouille762)
Trusted Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 51
 
Posté par: @vince49

Bonjour,

Je suis en relation depuis 4 ans avec ma partenaire bipolaire. C'est quasiment tous les ans que ça arrive. Quand elle n'ai pas bien en phase dépressive elle préfère stopper notre relation. Je le vis une fois de plus actuellement. Je me sent anéanti, on ne peut rien y faire. En plus de la maladie elle boit (alcoolique) et suit un traitement (Quétiapine et Terralyte). Il y a à peine 1 mois elle désirait venir s'installer chez moi. Au bout d'une semaine elle est reparti chez elle car l'alcool est plus fort. De plus elle cotoit certaines personnes alcoolique et ça se termine dans la débauche sexuellle. J'ai toujours encaisser malgré tout. Elle me disais qu'elle m'aimait etc... j'ai toujours cru en notre histoire. Il faut patienter que cette phase se calme.   

Bonjour,

Dans ton cas, cela n'empêche pas qu'elle traite son addiction pour pouvoir aller mieux et être plus stable parce que ce n'est pas très vivable pour toi....

Courage !

Bipo-lairement


   
Kenshindo reacted
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Kenshindo
(@kenshindo)
New Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 4
 

Bonjour,

Je suis actuellement dans cette situation, alors que nous avions décidé de mettre en place une méthode pour analyser et mieux comprendre la venue de ses changements d'humeur (elle est médecin et a aussi travaillé en HP). Le problème est qu'elle ne respecte aucune des règles essentielles à sa stabilité: mauvaise alimentation, sommeil non respecté, pas d'activité physique, mauvaise hydratation, abus de café, automédication... et autoprescription de médicaments, bien sûr. De plus, elle n'a aucun suivi, puisqu'elle est médecin et s'estime capable de gérer tout ça seule. Bref, une tête de mule (bien que ce côté de son caractère me plaise aussi... tant qu'elle ne se met pas en danger). 

Alors j'entends régulièrement les phrases "je n'y arriverai pas", "je vais t'épuiser, te vider et tu partiras", "je n'arrive pas à te rendre ce que tu me donnes", "je vais te faire mal"... auxquelles je me suis habitué. Mais depuis quelques temps, elle a décidé de changer de voie et s'est écartée de la médecine, suite aux évènements du COVID qui l'ont dégoûtée de son travail et auxquels elle a refusé de collaborer. Alors je l'ai soutenue et nous avons trouvé un appartement proche du lieu de sa formation, mais plus la date de son départ approche (je devrais la rejoindre plus tard) et plus elle se montre distante, froide avec des crises dépressives de plus en plus rapprochées. La vapeur s'est totalement renversée et c'est maintenant les moments où elle est proche de moi, qui deviennent rares. Je sens que je suis en train de la perdre... et du coup, de perdre patience, confiance en elle et en moi. Mon optimisme a presque disparu... je perds espoir et j'ai l'impression que je vais en plus me retrouver sans domicile, avec mes cartons. 

Peut-on faire entièrement confiance à une personne bipolaire et est-ce que les projets construits en phase stable reviendront lorsqu'elle sortira de la phase dépressive? C'est la question que je me pose actuellement (je n'arrive pas à croire que je me pose cette question et en arrive à douter d'elle. J'en arrive même à douter de sa fidélité¹)... 

Il y a eu plusieurs tentatives de rupture (elle me disait qu'elle me testait), mais aucune ne m'a fait autant peur que celle que je vis maintenant. 

Je n'attends pas vraiment de réponses de ce forum. C'est plutôt un témoignage de ce sentiment d'impuissance, que je ressens face à ce qu'elle me renvoit. 

¹ Lorsqu'elle est partie visiter l'appartement que nous avons trouvé, elle m'a téléphoné en me disant "ON est arrivé"... ce "on" m'a percuté et j'ai essayé de ne pas en tenir compte... mais en arrivant chez elle pour m'occuper de ses chats, j'ai trouvé deux assiettes, deux verres et couverts dans son évier (alors qu'elle m'avait dit que j'étais la seule personne qu'elle laissait rentrer chez elle) et ce "on" est revenu me torturer l'esprit. Je lui en ai fait part dans une discussion où elle me parlait de sa jalousie... mais aucune réaction de sa part, juste le silence. J'ai mis ça sur mon compte, me disant que je devenais peut-être jaloux aussi... pourtant, un doute m'habite depuis ce jour. Est-ce qu'on aime vraiment, quand on doute de l'autre?

Courage, force et patience, à tous ceux qui traversent ces moments de doute et de douleur. 

Ce message a été modifié Il y a 2 ans parKenshindo

   
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Satine
(@satine)
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Posts: 4
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@jibouille762 bonjour, merci de ta réponse. Il ne se fait pas suivre par un psychologue car il estime qu'il a déjà essayé et que cela n'a servi à rien, dans ses phases dépressives il prend exactement la même chose que d'habitude (venlafaxine + lamictal) et d'ailleurs là il a décidé d'arrêter seul tous ses médicaments car il dit qu'il n'est plus lui-même, qu'il ne sait plus qui il est. 


   
Jibouille762 reacted
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Satine
(@satine)
New Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 4
Début du sujet  

@vince49 bonjour, merci d'avoir pris le temps de répondre, je compatis à ta situation, ça a l'air d'être un sacré mélange d'éléments défavorables et l'alcool n'aide en rien c'est sûr. Bon courage à toi !


   
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Satine
(@satine)
New Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 4
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@kenshindo je me pose la même question que toi concernant la confiance, on peut difficilement se projeter car on ne sait jamais combien de temps la situation stable va durer. J'ai essayé de lui parler d'engagement comme parade à ses aléas de l'humeur en lui disant qu'à mon avis ça pourrait être un rempart car lorsqu'on décide de s'engager dans quelque chose (un remboursement bancaire, un travail...) on s'y tient coûte que coûte, ce qui est valable professionnellement pourrait l'être sentimentalement aussi. Mais je n'ai pas l'impression qu'il en soit capable. 


   
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Jibouille762
(@jibouille762)
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Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 51
 

@satine 

Bonjour Satine, 

Si il n'y a plus de prise de thérapeutiques, alors il n'est pas étonnant qu'il soit en comportement dépressif de manière récurrente.

Charge à lui de se reprendre en main et de reconsulter un psychiatre pour remettre en route un traitement (pas d'automédication). Ils trouveront celui qui le conviendra.il ne 

Le Lamictal a de très bons résultats, j'en prends depuis 2 ans et ça marche.

L'Effexor (Venlafaxine) est un antidépresseur, il faut faire attention. Ma psychiatre me disait que ça (les antidépresseurs) pouvait faire passer vers des versants maniaques, si j'ai bien compris à l'époque (j'étais en hypomanie donc bon ^^)

À mon sens, je ne peux donner meilleur conseil. J'espère que d'autres bipotes pourront te donner d'autres conseils et affirmer ou infirmer mes propos. C'est à travers ses propos que l'on se sent moins seul et qu'on le trouve de l'espoir à son problème. 

Bipo-lairement.

 


   
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Jibouille762
(@jibouille762)
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Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 51
 
Posté par: @kenshindo

Bonjour,

Je suis actuellement dans cette situation, alors que nous avions décidé de mettre en place une méthode pour analyser et mieux comprendre la venue de ses changements d'humeur (elle est médecin et a aussi travaillé en HP). Le problème est qu'elle ne respecte aucune des règles essentielles à sa stabilité: mauvaise alimentation, sommeil non respecté, pas d'activité physique, mauvaise hydratation, abus de café, automédication... et autoprescription de médicaments, bien sûr. De plus, elle n'a aucun suivi, puisqu'elle est médecin et s'estime capable de gérer tout ça seule. Bref, une tête de mule (bien que ce côté de son caractère me plaise aussi... tant qu'elle ne se met pas en danger). 

Alors j'entends régulièrement les phrases "je n'y arriverai pas", "je vais t'épuiser, te vider et tu partiras", "je n'arrive pas à te rendre ce que tu me donnes", "je vais te faire mal"... auxquelles je me suis habitué. Mais depuis quelques temps, elle a décidé de changer de voie et s'est écartée de la médecine, suite aux évènements du COVID qui l'ont dégoûtée de son travail et auxquels elle a refusé de collaborer. Alors je l'ai soutenue et nous avons trouvé un appartement proche du lieu de sa formation, mais plus la date de son départ approche (je devrais la rejoindre plus tard) et plus elle se montre distante, froide avec des crises dépressives de plus en plus rapprochées. La vapeur s'est totalement renversée et c'est maintenant les moments où elle est proche de moi, qui deviennent rares. Je sens que je suis en train de la perdre... et du coup, de perdre patience, confiance en elle et en moi. Mon optimisme a presque disparu... je perds espoir et j'ai l'impression que je vais en plus me retrouver sans domicile, avec mes cartons. 

Peut-on faire entièrement confiance à une personne bipolaire et est-ce que les projets construits en phase stable reviendront lorsqu'elle sortira de la phase dépressive? C'est la question que je me pose actuellement (je n'arrive pas à croire que je me pose cette question et en arrive à douter d'elle. J'en arrive même à douter de sa fidélité¹)... 

Il y a eu plusieurs tentatives de rupture (elle me disait qu'elle me testait), mais aucune ne m'a fait autant peur que celle que je vis maintenant. 

Je n'attends pas vraiment de réponses de ce forum. C'est plutôt un témoignage de ce sentiment d'impuissance, que je ressens face à ce qu'elle me renvoit. 

¹ Lorsqu'elle est partie visiter l'appartement que nous avons trouvé, elle m'a téléphoné en me disant "ON est arrivé"... ce "on" m'a percuté et j'ai essayé de ne pas en tenir compte... mais en arrivant chez elle pour m'occuper de ses chats, j'ai trouvé deux assiettes, deux verres et couverts dans son évier (alors qu'elle m'avait dit que j'étais la seule personne qu'elle laissait rentrer chez elle) et ce "on" est revenu me torturer l'esprit. Je lui en ai fait part dans une discussion où elle me parlait de sa jalousie... mais aucune réaction de sa part, juste le silence. J'ai mis ça sur mon compte, me disant que je devenais peut-être jaloux aussi... pourtant, un doute m'habite depuis ce jour. Est-ce qu'on aime vraiment, quand on doute de l'autre?

Courage, force et patience, à tous ceux qui traversent ces moments de doute et de douleur. 

Bonjour Kenshindo,

J'avoue que ton message est assez inédit. C'est le premier que je lis dans ce style, étant donné que l'on parle d'une personne atteinte de bipolarité et qui fait partie de "l'ordre des Médecins", qui + est avec de l'expérience en HP. Comme quoi cette maladie peut toucher tout le monde. Merci pour ton témoignage. 

Ce qui me touche particulièrement dans ton message, c'est qu'on sent ton épuisement malgré tout le soutien que tu lui apportes. Et c'est la, aussi, qu'on se rend compte que cette maladie est difficile pour notre entourage.

J'espère que tu trouveras dans ce forum des conseils qui pourront t'aider. 

Je te souhaite bon courage. 

Bipo-lairement.


   
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Vince49
(@vince49)
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Posts: 13
 

Pour ma part, je lui ait adressé 4 mails d'encouragements. Elle m'a répondu en disant qu'elle préférait mettre un terme car elle ne se sentais plus apte à poursuivre et qu'elle n'était pas bien, qu'elle voulait se réparer. Qu'elle gardait tous les bons moments... et qu'il fallait que j'accepte sa décision. Je pense plus qu'effectivement elle n'est pas bien du tout car quand elle est en phase stable donc sans alcool la tendance s'inverse. C'est déjà arrivé de se séparer mais qu'après on se retrouvait de nouveau. Elle me disait régulièrement que j'étais son homme pour la vie... mais j'ai eu des doutes surtout que sous alcool en plus de la bipolarité, elle rencontrait d'autres alcooliques pour finir dans des ébauches sexuelles. Comment voulez vous supporter ça ? Pour le coup étant donné que j'éprouve toujours des sentiments malgré tout. Je pense qu'elle aussi quelque part.

Des épreuves qui nous font souffrir, qui nous anéantisse, qui prenne de beaucoup l'energie. Est ce que celà en vaut la peine au final ?


   
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Vince49
(@vince49)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 13
 

Est ce que l'on peut tout accepter,tromperie compris quand on aime une personne bipolaire ?


   
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