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Que faire lorsque l'on n'a plus envie de rien faire?

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ida
 ida
(@kaya)
Eminent Member
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bin en fait il est médecin psychiatre aussi en hôpital, il y fait des permanence donc j'imagine que pour lui les doses sont "version hôpital" !


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
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Non il n y a rien qui justifie de tels dosages que ce soit a l hôpital ou ailleurs 

C est quoi le programme, 220 mg dans 1 an ?

Demandez lui pourquoi vous en avez autant la prochaine fois, ça m interesse vraiment 🙂


   
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ida
 ida
(@kaya)
Eminent Member
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Si vous voulez...


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
Inscription: Il y a 7 ans
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Posté par: ida

Si vous voulez...

Je veux bien, c est pas contre vous hein, mais je comprends pas trop comment on peut espérer soigner les gens en leur donnant des doses de cheval de benzo à côté 

Ce qui est sûr c est que petit à petit aussi haute soit la dose votre cerveau va s adapter et croyez moi malheuresement vous allez pas être en pleine forme 

de la même facon bon courage pour arrêter le cannabis avec autant de benzos 😖 


   
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ida
 ida
(@kaya)
Eminent Member
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merci

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Sabrina
(@sabrinette)
Eminent Member
Inscription: Il y a 7 ans
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Bonsoir Ida, 

Merci pour ta belle réponse. Ce que j'ai surtout retenu dans ce que tu exprimes c'est l'angoisse, je dirais même le précipice, à faire face à sa son sentiment de culpabilité. La souffrance qu'on s'inflige à soi même est la plus violente en effet. C'est dingue qu'en tu y penses vraiment quand même, la personne pour qui tu n'à pas une once de pitié, d’empathie, de tolérance et certainement pas encline à accorder même un tout petit pardon ... et bien c'est toi même dans les moments de profondes dépression.

Avant de réaliser que le traitement que je m'infligeais intérieurement à ce point âpre et aussi rude, relevait d'un non-sens total (je me déteste à ce point !!!), j'ai du m'octroyer le temps de démonter un à un tous les carcans de la construction de ma structure mentale depuis son origine. Tu parles d'un chantier, merci docteur Freud!! 

Bon, il faut dire aussi (tout n'est pas toujours une torture et heureusement... il ne faut pas exagérer 🙂 ) que les vastes sujets de la psychanalyse, de l’anthropologie, de l'histoire (celle avec un grand H, donc la mienne aussi un peu quelque part), les sciences sociales... Bref, tout ce qui est relatif aux moult possibilités des comportements humains  et de leurs langages me passionne littéralement.

En fait, l'humanité est de loin l'oeuvre la plus complexe, la plus diverse, la plus ambivalente, révoltante, attendrissante.... l'énumération est superflue, il y a autant d'adjectif que d'humains. 

En fait, sans ne plus être maniaque, j'ai enfin le sujet infini (juste là a ma portée, réel et gratuit 😀 ) qui me permet d'assouvir ma soif de connaissance et de capitalisation de différents systèmes de pensées, de réactions, d'identités et découvertes infinies !!! Tout ça dans un monde réel, sans hystérie ou surexcitation, sans substances ! Que demande le peuple. Pour le coup, là c'est vraiment délirant, et pour une fois je n'y perds pas mes plumes. Sorry je m'étale encore 🙂 c'est plus fort que moi (mais tu as tout le temps et la liberté de lire ou pas, de zapper ou de relire...). 

Pour en revenir à la culpabilité, c'est un sentiment que je connais plus que bien. Issue en première couche du ventre d'une véritable perverse narcissique (je sais que ce terme est galvaudé en ce moment, mais je pèse mes "maux", ma mère est réellement stricto sensu une meurtrière de psychisme d'enfant et d'adulte bien entendu), cette femme, tout en cultivant au millimètre son image de façade de grandes valeurs morales, de bienveillance et de personne bien sous tous rapports, nous faisait subir en interne le paroxysme de la violence symbolique grave et physique aussi (mais ce n’était pas son arme favorite), double injonction en permanence, incohérences absolue..., bref nous étions, nous ses enfants (nous étions 4, mes deux frères (jumeaux 35 ans) n'ont pas survécu à leur diable de marâtre) la cause, non seulement, de ses pseudos malheurs  et de tous les malheurs du monde. Et crois moi j'y ai intimement et absolument cru, tout simplement, l'enfant croit les paroles de sa mère.

Se sentir coupable de tout, je vois tout à fait le concept. Mon père quant à lui, n'a pas tenu aussi à sa façon, gentil mais infantile et démissionnaire, il lui a abandonné le navire et les rats avec.

La famille modèle insoupçonnable que nous formions aux yeux du monde, ne me permettait pas de pouvoir me plaindre à qui que ce soit, j'aurais été sans ménagement la fille ingrate,  déséquilibrée et mauvaise qui ose éventuellement, même un peu, relever une quelconque anomalie, souffrance, maltraitance. La stratégie de ce monstre quotidien était en effet bien ficelée, milieu aisé, nous avions tout coté matériel, c'était son outil, sont arme absolue au silence et qui nous poussait sans cesse à lui demander pardon pour tout le mal qu'on lui donnait... la pauvre. 

Un des livres qui m'a permis déjà d'ouvrir un peu plus les yeux sur mon incompréhension totale face aux comportements sociaux et humains (avec ce modèle je n'était pas apte à me confronter de façon réelle à mes congénères et j'ai été en phase UP pendant au moins 20 ans... avec tout ce que ça implique comme comportements insensés, quand j'y pense c'est trop incroyable le conditionnement au déni) après une monumentale descente aux enfers vers 27 ou 28 ans je suis tombée sur  : "Les manipulateurs sont parmi nous: Qui sont-ils ? Comment s'en protéger ?" d'Isabelle Nazare-Aga. Cette lecture à été une vraie révélation pour moi, comment un bouquin pouvait rassembler en 200 pages l'histoire de mon vécu intime et profond sans jamais avoir eu l'ombre d'une piste ou d'une branche à rattraper dans l’espoir déchu d'une toute petite aide ou soutient face à cette énorme injustice aveugle, avec qui que ce soit auparavant. J'avais enfin une légitimité, une reconnaissance ! Un véritable scoop pour moi à cette époque.

J'ai toujours aimé lire, mais là ça a déclenché chez moi un besoin viscéral de cette nourriture. Comprendre et être comprise! C'était juste écrit là noir sur blanc. 

Je pense que c'est le même processus, dans l'analyse aussi, récréer ses liens cognitifs dans les récits, les écrits et le ressassement aussi. 

Enfin, tout ça pour te dire que ma petite expérience, me permet quand même de pouvoir dire que la culpabilité est souvent plus qu'infondée, cette mauvaise graine plantée dans ton cerveau depuis trop longtemps j'imagine et qui en plus se développe en se nourrissant de toutes nos pensées négatives, est en réalité stérile, il faut la déterrer en sachant bien la retrouvée minutieusement dans ton histoire je pense. 

Je suis longue à chaque fois ! (je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps 🙂 c'est un adage qui me ressemble assez je trouve). 

J’espère de tout cœur que tu vas aller de mieux en mieux.

Au plaisir de te lire.

Sabrina

 


   
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ida
 ida
(@kaya)
Eminent Member
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Merci beaucoup Sabrina! J'aime beaucoup te lire ne t'en fait pas... Cela me réconforte et m'apporte ou me rappelle des "clefs" oubliées. En ce qui concerne mon état, c'est très étrange : cela fait maintenant 3 jours que je suis en hyomanie... alors virage? Ou état mixte? Je ne sais... Mon psy attend de voir aussi comment ça va évoluer sur la longueur pour éventuellement réajuster le traitement.

Amicalement.


   
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sebastien
(@seb81)
Active Member
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Posts: 6
 

Bonjour , perso des fois je me sent vide , sans sentiment , mais j'ai adopté une chienne il y a quelques jours et j'avoue que cela me fait du bien , beaucoup d'amour échangé avec ma toutounne .


   
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YooY
 YooY
(@yooy)
Honorable Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 648
 

Le plus dur je trouve c'est le sentiment de solitude (je donnerai tout pour être de nouveau avec ma famille, ça m'aiderait à me relever plus vite) et d'ennui quand on est en dépression. J'aimerai bien pouvoir dormir tout le temps mais je n'arrive pas alors aujourd'hui je tourne en rond chez moi alors que je devrais être au travail, c'est culpabilisant.

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parYooY

   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
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Posts: 2279
 

Quand on est en dépression, on se plaint d'être tout seul, mais d'un autre côté, quand on est en dépression, on s'isole 🙄 

Alors qu'est ce qu'il faut faire ? 🤨 


   
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YooY
 YooY
(@yooy)
Honorable Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 648
 

Se forcer à voir du monde mais ça tient de l'exploit.

Mais je préférerai être en dépression avec ma femme et mes filles que seul comme aujourd'hui, elles m'apporteraient le soleil qui me fait défaut, un rythme de vie, des rires, des pleurs, de la bonne humeur et du soutien.

 


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

@yooy

Il n'est pas question de forcer quelqu'un ou de se forcer à quoi que ce soit. 🙄 

Ni d'énumérer tout ce qu'on aimerait avoir 😋 

Mais de savoir comment l'entourage peut vous aider sans que vous vous sentiez agressés 🤔 

Parce-que moi, perso, je pourrais très bien débarquer à l'hôpital, me déguiser en infirmière et me pointer dans sa chambre 😉 Mais je pense qu'il le vivrait très mal dans son état actuel.


   
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esmeeweatherwax
(@esmee)
Noble Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 1328
 
Posté par: YooY

Le plus dur je trouve c'est le sentiment de solitude (je donnerai tout pour être de nouveau avec ma famille, ça m'aiderait à me relever plus vite) et d'ennui quand on est en dépression. J'aimerai bien pouvoir dormir tout le temps mais je n'arrive pas alors aujourd'hui je tourne en rond chez moi alors que je devrais être au travail, c'est culpabilisant.

La dépression c'est une maladie. Si tu étais en arrêt pour une grippe tu ne culpabiliserais pas je suppose. Ben la c'est pareil 

 

   
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