Bonjour,
Suite à la fin d'année difficile dont j'avais un peu parlé sur le forum, début 2022 s'est mal présenté.
Les soins, présents et étayants, m'ont permis de tenir un peu. Ainsi que la préoccupation pour mon fils (qui ne va pas très bien, et dont les profs sont inquiets, il est en terminale). Pendant les vacances, il y a eu 2 clashes, un avec mon fils, qui m'a dit qu'il n'en pouvait plus, que j'étais chiante, et que j'étais difficile à vivre, et un avec mon compagnon, qui m'a dit que le prochain à rentrer en HP ce serait lui si je continuais.
J'ai craqué auprès de mes soignants, et devant un tableau de détresse assez intense avec idées noires et suicidaires, j'ai été hospitalisée. Une dizaine de jours en HP au total, où j'ai été très sédatée et où on m'a mis un antidépresseur en me disant que je n'étais pas bipolaire.
Là, paf, tout prouve que je suis bien bipolaire, car ça part dans tous les sens. Les psys d'ici (clinique où je suis connue) ont déjà bien modifié le traitement, et on va enrayer la montée tant qu'elle reste agréable à vivre.
J'ai repris un suivi de mon humeur et de mon sommeil. En ce moment, ce dernier est aux abonnés absents. J'essaie de ne pas faire de projets sur le long terme, pour ne pas faire n'importe quoi sous l'effet de cette euphorie et énergie qui sont temporaires.
J'en veux au psychiatre de l'HP, qui ne me connaissait pas et qui en quelques minutes a décrété que ce n'était pas un trouble bipolaire, et prescrit un antidépresseur à bonne dose.
Sinon, les conditions d'hospitalisation étaient assez bonnes, avec une équipe soignante présente et sachant se rendre disponible.
Ici ça va, je suis bien connue. Je suis toujours dans le même service, avec la même équipe.
Bonjour,
Un petit mot pour t'envoyer des pensées de soutien.
J'espère que tout ira mieux pour ton fils, et pour vous tous.
Courage.
Je trouve ça très indélicat de dire à quelqu’un qu’il n’est pas bipolaire sans étayer un peu ses propos. Mais bon…c’est juste mon avis 😅
pour ton fils, quel est le retour des profs exactement?
bon courage! On est tous là à tes côtés 🙂
p
Mélo, Lilith
Pour mon fils, les profs sont inquiets de son changement de comportement, et du fait qu'il ne participe plus, et que ses résultats sont en baisse.
Les épreuves de spécialité sont à la rentrée des vacances de février
Bon, ici à la clinique, les activités se mettent en place, je suis en attente pour un groupe, je dois m'inscrire demain à un autre groupe (différentes sessions, tout étant sur prescription médicale). Et je vais demander aussi si je peux faire le groupe écriture (qui est libre, mais sur inscription).
Mon fils m'a envoyé un gentil message sur mon téléphone cet aprem. Je suis contente, ça égaie ma journée.
Bonjour @Stefa,
Je pense à vous également.
Bon courage.
à propos du message de votre fils : la famille, c'est tellement précieux. Je m'en suis rendue compte en allant moins bien.
@calmette Merci pour votre soutien.
Aujourd'hui, inscription à ce fameux atelier qui a lieu à plusieurs horaires, j'espère tomber dans un bon groupe.
Je fais le ménage dans mes relations "où quand ça va, tout va, et quand ça pas, ya plus personne".
Un peu désabusée. Les groupes étaient tous complets. Je suis sur liste d'attente. Il reste les groupes ouverts, il faut que je voie ce qui m'interesse dans ce qui est proposé.
Comme je suis plutôt up, ça part un peu dans tous les sens, et les capacités de concentration ne sont pas énormes. mais il faut que je parvienne à me canaliser.
Sur le plan médicamenteux, on rééquilibre le traitement, en réintroduisant des molécules interrompues à l'emporte pièce et en supprimant les antidépresseurs qui m'ont fait monter un peu haut.
Du coup c’est quoi ton traitement maintenant?
Thymorégulateur, neuroleptique, anxiolytiques pour le moment.
Ça va? Ça te casse pas trop?
moi j’ai lamictal/ xeroquel. Je trouve ça pas mal. Ça fatigue un peu mais ça marche bien:)
bon courage à toi 😉
Non ça va, c'est supportable, en comparaison des symptômes de crise.
Merci pour ton soutien
Chronique d'une nuit très courte, un peu trop même...
Je suis toujours up, mais ça reste gérable. Bon hier, j'en ai profité et j'ai envoyé une bonne vingtaine de mails, plus ou moins judicieux.
Par contre, j'aimerais arriver à redormir mieux. sans pour autant prendre d'hypnotiques et sans abuser des anxiolytiques.
Allez, on s'accroche, on finira bien par y arriver !
Allez, on continue dans la joie et la bonne humeur. Ma psychiatre va quitter la clinique dans les semaines à venir... ça me donne un objectif pour sortir avant son départ et ne pas avoir à tout recommencer avec un autre psy.
Après avoir discuté avec la psychiatre, les soins se mettant en place cette semaine, je pourrais sortir fin février début mars (oui on sort pas le vendredi aprem d'une clinique privée). Comme je suis d'une tendance anxieuse, on va baliser les soins et surtout la fin des soins, pour que je sois moins angoissée par ce départ.
Pour elle, je suis vraiment contente, car elle se dirige vers un poste qui lui correspond bien. Mais c'est une perte pour la clinique je trouve.
Pour le UP, elle me dit qu'il faut quand même que j'élimine tout l'antidépresseur encore. Elle elle me trouve moins rapide, donc ça va aller mieux.
@malette @calmette @lilith39 et qui a envie de participer...
J'ai une question.
Je fais des décompensations dépressives importantes qui nécessitent régulièrement une hospitalisation.
Là on est en train de remettre le traitement d'aplomb, pour que je retrouve un certain équilibre. Je descends de la phase up liée à l'antidépresseur.
J'ai une histoire lourde, je ne rentrerai pas dans les détails. Mais cela entraîne des fragilités, et quand un grain de sable se glisse dans les rouages, ça s'enraye et paf, je risque la décompensation.
Du coup, l'équipe pluridisciplinaire évoque la possibilité que je fasse des séjours courts réguliers, au lieu de venir quand ça va très mal et de rester des semaines (mois). Ils me demandent de réfléchir à cette idée.
Je ne sais pas quoi en penser. Les hospitalisations programmées auraient des objectifs thérapeutiques définis à l'avance, et cela ne durerait qu'un temps, pour espacer (éliminer ?) les hospit plus graves, et permettre une vie plus "normale".
Sachant que j'ai l'hôpital de jour à l'extérieur, ainsi que psychiatre et psychologue.
Moi je trouve ça intéressant. Quand j’étais à l’hôpital j’ai connu une fille qui était un peu comme toi (gros gros down avec tentative de suicide +++) elle venait un week-end par mois à l’hôpital + hdj. Ça lui convenait bien, ça lui permettait de bien souffler un week-end par mois.
Je crois que mon mode d'action peut ne pas être adapté pour répondre.
Mais je dirais, comme Melo, pourquoi pas. Si ça te permet de fonctionner comme tu en as envie.
Oui, vous me faites voir les choses autrement. A priori j'étais totalement contre, mais c'est vrai que ça peut apporter une régularité et une stabilité, en faisant des sortes de Break.
Voilà, j'ai cherché un peu sur le net pour occuper mon insomnie (j'arrive toujours pas à récupérer un sommeil correct) et j'ai trouvé un avatar avec Neytiri du film Avatar.
J'ai beaucoup aimé ce film.
@lilith39 je me rends compte que point de vue couleurs il ressemble beaucoup au tien, si cela te dérange, je change.
