Bien-sûr qu'une fois stabilisée ton état va s'améliorer, je ne sais pas de quelle type de bipolarité tu es, mais moi personnellement je suis du type 1, il faut juste suivre un traitement adéquat (différent pour chacun d'entre nous), et s'y tenir.

Bonne chance à toi! 🙂

Merci d'avoir pris le temps de répondre. 

Je ne sais pas quel type je suis, j'avoue n'avoir jamais demandé à ma psy. J'ai recherche un peu hier au soir et je me retrouve plus dans le type II. Y en a t-il un qui est plus difficile à soigner que l'autre? Et ça t'a pris longtemps pour trouver le traitement adéquat? Jai passe trop de temps comme une autruche les premiers mois, la tête dans le sable et refusant d'admettre qu'effectivement j'étais "malade", mais la je commence à en prendre conscience, ce qui est déjà une bonne étape, plutot que de le renier tout le temps! Et c'est moins difficile à l'admettre. 

Je ne pense pas qu'il y en ai un plus difficile à soigné que l'autre.

Moi personnellement non ça m'a mit plus de temps pour accepter la maladie que pour trouver le traitement adéquat,  Je pense qu'une fois qu'on l'a accepté, il devient beaucoup plus facile de traiter notre pathologie.

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J'espère vraiment que tu as raison! Pour le coup ça t'est tombé dessus comme ça pour toi? Pour moi ça c'est déclanché un peu suite à un burn-out et un surplus de stress pendant trop longtemps lié à une reprise d'études qui ont durées 4 ans et divorce à la clé qui n'en fini pas. Insomnies à gogo, crises d'angoisse qui ne faisait qu'empirer et tout est parti en cacahuète à partir de là. Au moins les crises d'angoisses sont quasi parties maintenant ce qui est une assez bonne chose! 

Moi ça m'ai tomber dessus très jeune en tout cas, regarde mon sujet si ça t’intéresse.

https://www.lebipolaire.com/forumpourbipotes/main-forum/moi/

En tout cas les médicaments sont là pour atténuer les symptômes en soi, donc pour t'épargner ce lourd fardeau qu'est la pathologie le plus possible, même si parfois dans le déni, il nous arrive de refuser de l'admettre.

Bonsoir Céline,

Je me pose la même question que toi, même doutes, sur les traitements... C'est une maladie qu'on traîne à vie, je crois que c'est le plus dur à accepter. Et puis quand on regarde les statistiques, qu'on s'informe, on s'interroge, comment en parler, avec qui, à quel point c'est grave. Je crois que certaines personnes peuvent très bien vivre avec en s'investissant dans leurs traitement, trouver des activités thérapeutiques adaptées, du temps pour soi quand la cadence devient trop rapide ou trop lente. Tu es avant tout toi et je pense que se détacher d'une étiquette est important, plein de gens souffrent de pathologies tout au long de leurs vie et prennent des médicaments tous les jours. Fais les choix qui te rendent heureuse et laisse toi du temps pour te retrouver au milieu du long chemin qui suit le diagnostique. Moi je passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel avec les thymorégulateurs que j'ai eu jusque là, certains jours, j'en ai marre, je suis fatiguée de tester des dosages, des associations de ci de ça. Mais je pense à mes proches, à tous les dégâts que j'ai fait autour de moi, j'ai perdu un parent bipolaire non traité par suicide et je ne souhaite pas commettre l'irréparable un jour. On peut choisir de croire que ça va s'améliorer, il me semble (moi qui déteste positiver) que c'est important dans le processus.

Bonsoir Lili, 

Disons que une fois le traitement fixé, le trainer à vie ou pas je pourrais le mettre derrière moi en quelque sorte je pense. Pour le moment, je préfère vraiment pas en parler, il y a que les personnes très proche de moi qui sont au courant. Et c'est très bien comme ça. C'est encore une maladie qui est bien trop mal comprise et bien trop stigmatisée, et en même temps, les épisodes bizarres qui se passent dans ma tête, les "voix" ou "hallucinations" (ce ne sont pas des voix, mais des bruits plutôt que j'entends parfois, bien qu'ils ont presque disparus maintenu), la paranoia qui s'installe et tout le reste, tout ça semble être vraiment inconnu du grand public en fait. 

Pour le moment, je ne suis pas certaine d'être prête à me détacher de mon étiquette. Cela m'a pris trop de temps à l'accepter, et je ne suis pas sure que je le fasse encore à 100%. Je ne suis pas que bipolaire, certes, je suis plein d'autre chose, mais en ce moment, cette étiquette prime un peu sur le reste, et guide quand même beaucoup de mes choix (en même temps, c'est difficile de faire autrement lorsque l'on se reveille le matin avec des vertiges à presque se congner dans les murs alors que d'autres on va "bien", certains plans pour la journée doivent être reporter parfois...). 

Et pour ce qui est du "moi", je ne sais plus qui c'est en fait. Je suis un peu en train de faire une quête avec ma thérapeute pour justement me redécouvriri en dehors de cette saloperie. 

Il semblerait que cela fait longtemps que tu es diagnostiquée, d'après ce que tu dis. Tu n'es pas encore tombée sur le bon thymorégulateur? Mais tu as raison de rester positive, c'est ce que je me dis. Parfois je me dis que d'être hospitalisée pourrait accélérer le processus, mais étant maman célibataire, je ne peux pas (veux pas surtout) laisser mes loulous sans moi pendant un mois. C'est bien trop long... Pour le coup, je ne vois pas quel pourrait être l'alternatif. 

Mais tu as raison, je vais essayer de choisir de positiver régulièrement. Déjà ça devrait aider! Merci de tes conseils et d'avoir partager avec moi où tu en es 🙂