Théorie personnelle, fondée sur rien de scientifique, que dalle: je connais le syndrome de l'imposteur. Dans le travail, dans le perso. Et je m'explique pour le perso: je ne présente aux personnes que je rencontre que la partie "présentable" de moi-même. Celle qui correspondras a leurs attentes, leur niveau d'implication dans ma vie. Et donc, ce n'est jamais que fragmentaire, parce que tu ne peux pas dire tout ce que tu es aux personnes que tu rencontres, par rapport aux circonstances.
Parfois je me dit, est ce si différent de tout un chacun? On dit bien qu'on ne connait jamais vraiment nos plus proches, malades ou pas...
Donc si ce syndrome est gênant pour toi, est ce par un souci d'entièreté par rapport a tes proches ou moins proches, ou par rapport a leurs attentes?
@lilith39
c’est une bonne question peut être cette histoire d’entierete. J’ai l’impression de cacher des truc devant les autres et devant eux de surcompenser donc quand on me dit bravo je me dit j’y suis pour rien en fait.
pour la maladie c’est pareil. Ça fait deux fois et deux hospit qu’on me dit faire des manies +/- délirantes ( au total 6 psy). Mais j’ai l’impression qu’ils se trompent. Je sais pas comment expliquer, c’est tjs moi c pas comme ci c était une autre personne qui faisait ces crises. J’ai juste l’impression qu’à un moment donné ça dérape de mon contrôle. Je sais pas. C chelou. C tjs comme ça en fin de crise de toute façon.
qu’en pensez vous? Dois je en parler à mon psychiatre, un psychologue?
Le syndrome de l'imposteur pour moi c'est ça. Tu fais, tu va au delà de ce que tu peux, penses et dit. Et les autres sont contents.
Peut-être psychologue, pour analyser le truc, et ne pas te retrouver en hospit si ça ne le nécessite pas vraiment, hors pour le confort des proches qui sont rassurés par une "prise en charge professionnelle".
Bah oui c’est le problème avec mes hospits généralement ça mon psy avec concertation de mon mari qu’on m’y envoie….j’aime pas ça. Je me sens à chaque fois dépossédé de qqch et en plus je sais jamais pourquoi, ce que j’ai fait pour en arriver là…bref j’ai envoyé un message à ma psy.
merci de m’avoir écouté 🙂
Je comprends bien, et se sentir dépossédé de sa vie c'est plus que gênant. Je pense qu'il devrait y avoir un entretien avec le malade avant une hospit pour parler avec lui cet acte qui est malgré tout violent.
Pas de soucis, si je peux être là, c'est ce qui importe pour moi. 😉
Bah oui c’est le problème avec mes hospits généralement ça mon psy avec concertation de mon mari qu’on m’y envoie….j’aime pas ça. Je me sens à chaque fois dépossédé de qqch
Ça c'est sûr, c'est violent.
C'est un peu comme avec ses vieux : "tu vas chez Tata Suzette, que tu aies envie ou pas !!"
Tu sais, celle qui fait de la bouffe dégueulasse, qui sent des dessous de bras et qui a trois chaînes de TV (ça c'était à l'époque de l'hertzien).
Blaguouille à part, c'est extrêmement violent d'être pointé du doigt, comme un enfant, d'où le vieil exemple idiot au dessus. En plus, les fenêtres et les portes sont tout le temps fermées chez Suzette.
Je suis dehors si tu me cherches.
Salut @stefa
Pitite question comme ça. Qu'est-ce qui t'avait blessée quand tu avais été licenciée pour inaptitude, si pas trop indiscret ?
Ma boîte refuse une nouvelle fois mon mi-temps. Bref, casse-toi tu pues, et traverse la rue pour trouver une autre job, tin tin tin !! Quelques regrets par rapport à mes collègues mais dans l'ensemble, c'est une boîte organisée avec les pieds et gérée par des XXX. J'ai pas de mot assez fort pour ça, même en fouillant bien.
J'espère que la rue n'est pas trop large. Sans oublier le trafic, je pourrais me faire écraser.
Salut @stefa
Pitite question comme ça. Qu'est-ce qui t'avait blessée quand tu avais été licenciée pour inaptitude, si pas trop indiscret ?
J'étais en arrêt depuis moins de 3 ans. Je savais que je n'étais pas en état de reprendre, mais la perspective de reprendre fonctionnait un peu comme une carotte.
Le médecin conseil a été charmant, il m'a parlé avec beaucoup de bienveillance, me disant que ce n'est pas une décision gravée dans le marbre et que l'invalidité n'est pas définitive. Mais après le mot "malade", le mot "handicap", venait s'ajouter les mots "invalide" puis "inapte". Et l'air de rien, j'ai trouvé ça violent, surtout "inapte" que j'ai pris pour un "incapable".
Puis, j'ai commencé à réaliser que ce ne sont que des mots. J'essaie de me reconstruire une vie sociale (au fin fond de ma campagne, c'est pas des plus évidents, tout est loin).
Je n'étais pas en conflit avec mon employeur. Mais j'ai eu des soucis avec l'assurance, qui a mis plus de 6 mois à accepter de me verser le complément de pension. Gros stress à cette période. J'ai dû faire intervenir un avocat pour régler le problème, heureusement sans aller jusqu'à une action en Justice.
Merci pour ta réponse franche.
J'ai aussi cherché à avoir un complément, mais il n'y avait rien de prévu au contrat.
A ce jour, je suis arrivé à la fin de mes indemnités, trois ans après ma crise, malgré avoir bossé un an dans le tas. Dans un mois, bonjour chômage.
Je viens de recevoir le deuxième refus de ma boîte quand à ma reprise en temps partiel. Une belle façon de dire qu'on ne veux plus de moi. D'un côté, vu la teneur de l'entretien de rupture conventionnelle proposé par l'employeur, je ne suis pas surpris, bien au contraire. J'attends mon licenciement pour inaptitude.
Perso, je le prends pour une libération, mais je redoute toujours et encore de trouver du boulot. C'est plus fort que moi.
J'ai une piste mais vais-je tenir la distance ? J'ai même pas essayé que je pense déjà à l'échec. Chat échaudé ?
J'essaie de me reconstruire une vie sociale (au fin fond de ma campagne, c'est pas des plus évidents, tout est loin).
Je comprends. Même en ville tu peux être très seul, mais il est plus facile de trouver une asso, c'est sûr.
@noon Tu as raison de ne pas avoir cédé pour la rupture conventionnelle, ce n'est pas toi qui pars, c'est ton employeur qui ne "veut plus de toi"... donc le licenciement, à mes yeux, c'est super important.
Tu es en invalidité ou elle n'a pas été prononcée ?
En tout cas, le chômage te permettra de prendre un peu de temps pour ne pas aller sur n'importe quoi comme travail. Peut-être que le Clubhouse pourrait t'aider dans ta situation, étant donné qu'il travaille pour l'insertion professionnelle... si tu en as un pas trop loin de chez toi ?
je valide le Clubhouse c’est très intéressant pour 2 raisons.
1/ ça fonctionne comme une entreprise +/-. Il y a des reu, on bosse sur des projets. Du coup, ça permet de tester sa fatiguabilite. Puis je faire toute une journée? Des demi journée?
2/ ils sont en partenariat avec divers entreprise pour faciliter la reprise professionnelle.
le seul soucis je trouve c’est qu’il y a bcp de gens qui sont en grande difficulté pour reprendre un travail, sortir dehors faire leurs courses ou boire un verre. Du coup quand toi tu n’as pas ce genre de problème ça peut être un peu pesant.
Gros coup de mou cet aprem. Typiquement, je serais dans l'incapacité de me concentrer sur quelque tâche que ce soit.
ça veut dire que tu dois lever le pied et prendre soin de toi.
il faut s’écouter je pense.
prends soin de toi 🥰
@malette Oui, par exemple, je me pose comme une m*** sur le canapé au lieu de passer l'aspirateur... d'où culpabilité... rhaaaaaaaaaaaaaa
oui plus facile à dire que à faire mais ne culpabilise pas.
tu t’es fait un planning à la semaine?
Oui, j'y mets les impondérables. Sur le reste, je moyenne. Ce n'est pas toujours facile à comprendre par l'entourage, qui l'interprète comme de la mauvaise volonté.
En sortant de crise, on reste fragiles 😉 courage à toi aussi
oui plus facile à dire que à faire mais ne culpabilise pas.
tu t’es fait un planning à la semaine?
ouai moi comme d’hab lorsque je suis en soin ou après les soins je psychote pas mal sur les soins…genre les infirmières mettent des trucs dans mon verre ou me donnent des médicaments que je veux pas. Là je pense que les infirmières préparent les entretiens sans moi pour me tester…bref…
Tu es en invalidité ou elle n'a pas été prononcée ?
Non, pas d'invalidité. Je suis inadapté à cette société en gros.
Quand j'avais demandé ma RQTH, je n'avais rien demandé de plus car j'espère pouvoir travailler normalement, mais avec moins de stress, tout en changeant de domaine. Pour répondre à ta question côté réinsertion, je suis déjà suivi par un organisme spécialisé dans le handicap psy.
J'arrive un peu tard mais ton coup de mou de l'aprèm est passé ?
