Bonjour ! Mes "phases" durent environ 4 jours chacune (hypomanie d'abord, puis dépression), à un intervalle d'à peu près trois semaines en général. Je me demandais si quelqu'un ici pourrait avoir des conseils sur comment ne pas resté bloqué sur la peur des phases pour pouvoir avoir une vie normale entre elles... J'ai l'impression qu'à chaque fois, il reste un petit peu de... disons une sorte de poussière de dépression sur moi, dont je n'arrive pas à me débarrasser, et parfois je ne parviens pas à retourner à mon état normal...
J'attends vos réponses, suspense 😉 merci pour votre aide
tu as un traitement?
Bonjour ! Mes "phases" durent environ 4 jours chacune (hypomanie d'abord, puis dépression), à un intervalle d'à peu près trois semaines en général. Je me demandais si quelqu'un ici pourrait avoir des conseils sur comment ne pas resté bloqué sur la peur des phases pour pouvoir avoir une vie normale entre elles... J'ai l'impression qu'à chaque fois, il reste un petit peu de... disons une sorte de poussière de dépression sur moi, dont je n'arrive pas à me débarrasser, et parfois je ne parviens pas à retourner à mon état normal...
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Prendre un ou des médicaments
Voilà de rien : D
Il faut aussi savoir accepter quand ça va pas et se dire que ça va passer. Si la douleur morale est faible une petite déprime c’est pas bien grave.
J'ai actuellement un traitement, mais des antidépresseurs seulement, et en faible dose... Merci pour vos conseils !
@kust J'ai une amie proche qui peine également à retrouver une vie normale entre les périodes d'agitation et de dépression. Ces périodes un peu espacées sont remplacées dans son parcours par des phases de manie et d'agitation dont elle a du mal à sortir même en se faisant hospitaliser...Je ne sais pas ce qu'ils lui donnent comme traitement, seulement qu'elle a été un temps sous lithium en vivant de façon autonome. Ca lui a réussi quelques années, jusqu'à la prochaine rechute. Je ne sais pas ce que je peux faire pour elle, j'ai l'impression que mon expérience de bipolaire ne vaut que pour moi-même. En particulier quand on aborde le problème des traitements et des soins, je ne connais que ceux que j'ai suivis moi même... et encore avec une interprétation toute personnelle et des lacunes! Aussi j'aimerais avoir des conseils sur les points suivants:
Que faire quand la personne bipolaire a besoin d'être hospitalisée, mais quand l'hôpital psychiatrique où elle est internée (sous la pression de son fils qui n'en peut plus de la supporter) ne convient pas du tout? On la soigne avec des neuroleptiques,je ne connais pas son traitement exact bien sûr, mais elle reste toujours agitée et intenable, du coup on ne propose rien d'autre que de la garder en longue durée...
Peut-on la faire changer d'hôpital dans une autre région? De mon temps il y a trente ans c'était impossible à cause de la sectorisation. Venant de province je n'avais pu me faire hospitaliser à Sainte Anne à Paris que grâce au soutien d'un psy éminent ami de la famille, mais moi modestement dans ce domaine je n'ai aucun réseau pourtant j'aimerais bien qu'elle quitte le mouroir où elle dépérit en province pour aller à paris comme je l'ai fait
Il n'y a pas que paris bien sûr, mais c'est seulement là bas qu'on m'avait à deux reprises guéri par la sismothérapie (quinze séance à chaque fois) avant on disait électronarcose ou électrochoc, c'est bien la même chose?? Ma question: ce traitement est-il plus répandu qu'avant? De mon temps en province on ne me l'avait jamais proposé... est-il apte à résorber des phases maniaques très prononcées? Y-a-t-il une contre indication par l'âge, mon amie étant âgée de 70ans? Comment s'en faire prescrire s'il n'est pas proposé dans le parcours de soin de l'hôpital?
Question naïve, est-il possible de consulter un psy privé quand on est hospitalisé de façon libre et qu'on a le droit de sortir? (quoique avec le confinement personne ne sort) Sans doute pas...Et pour le moment mon amie n'est pas en état et elle est enfermée à double tour
C'est con je connais un bon psy libéral (le mien) là où nous vivons en province, je l'y emmènerais bien. Que faire quand l'hôpital ne peut rien pour la personne à court et moyen terme comme à long terme pour proposer un traitement à suivre dans la durée? C'est le serpent qui se mord la queue, mon amie ne sortira de ce mouroir que si elle va mieux et elle n'ira mieux que si elle peut trouver un bon psy qui lui prescrira un vrai traitement à suivre... Alors que faire, "Wait and See" comme on dit?
Mon amie est une prof retraitée, passionnée par le théâtre (elle a monté des spectacles elle même) très intello qui d'ordinaire lit beaucoup... Elle n'est plus elle même dans ses phases maniaques...La communication n'est plus possible, comment la rétablir sans la suivre dans sa logorhée et son délire?
Voilà en conclusion une vie de bipolaire qui finit mal, pourtant j'espère qu'elle a encore de beaux jours devant elle, mais comment y arriver? 😯
Merci
