Bonjour
mon psy vient de me prescrire un thymoregulateur, et me pense bipolaire.
J’ai du mal à croire que je sois bipolaire.
j’ai des phases juste normale ou je me sens juste connecté au monde et en forme mais pas d’excès ou d’action irraisonnable. Par contre souvent j’ai des « coups de massue » qui me tombent dessus d’une minute à l’autre et là mon cerveau est comme déconnecté, immense fatigue impression d’irréalités.... et ça s’installe pour des semaines voir des mois ...
qui connais ça ? C’est dingue ce truc tout va bien et paf je me sens comme mourante....
j’ai eu du cymbalta pendant 10 j’étais bien avec lui mais je l’ai arrêté car je me mettais à transpirer comme une fontaine la nuit et quand j’ai voulu le reprendre même après 2 mois toujours une grosse fatigue... Aloes j’ai essayé toute sorte d’antidépresseurs mais tous me rendaient pire ...
merci pour vos retours
Bonjour,
Il semblerait qu'il y ait aussi des malades sans phase haute qui répondent aux traitements. C'est plus la récurrence qui caractérise la maladie que la phase haute.
Une phase haute peut arriver plus tard dans la vie vers 50 ans par exemple, mais le malade peut par exemple faire des dépressions tout les 10 ans entre temps depuis ses 20 ans. Le diagnostic sera posé définitivement à 50 ans, mais la maladie était bien la depuis au moins la première dépression.
C'est bien de partager ses doutes avec son psychiatre.
Merci Mosis pour ta réponse.
j’aimerais savoir si les phases down chez les bipolaires arrivent d’un coup comme moi, et si comme moi vous avez cette impression d’un hyper fatigue, que votre cerveau est au ralenti.... pour moi c’est invivable.....
c’est ce côté soudain qui m’étonne je le sens le on /off de mon cerveau !
merci
Pour moi c’est soudain. J’ai appris qu’il y avait des signes avant ( avec le temps on voit arriver les phases). Je suis dans le hyper culpabilité, la dépréciation le noir absolue. L’envie de me faire du mal pour extérioriser cette douleur. Fatigue envie de rien à part dormir et rester dans mon lit.
voilà le ressenti.
Merci Mélo
donc tu as des idées négatives avant de tomber en down c’est ça ?
Je pense que le signe principal qui me dis que là ça deconne c’est la culpabilité et la fatigue et le fait d’être lourde d’avoir pas de motivation. Là ça veut dire que je commence une phase.
j’ai aussi mais pas tout le temps des phases d’hyper vigilance et d’angoisse de tout et pour tout. Je sais pas si ça fait parti de la dépression ou si c’est autre chose.
Melo, je pense que c'est sincèrement la dépression qui parle. Sinon, tu aurais des problèmes même en phase up. Par contre l'hypervigilance, c'est assez atypique. Hypervigilance à quoi ?
Alison, mon cerveau dysfonctionne, le moindre truc me demande une énergie mentale incroyable, d'où la fatigue.
Hypervigilance veut dire pour moi que j’angoisse sur tout. J’ai comme des antennes qui sont à la recherche de la moindre chose et le transforme en pb.
@mosis-7, c'est ce qui m'est arrivé diagnostiquée à 49 ans en ayant eu que 2 dépressions !,,
Les gens sont diagnostiqués bipolaires, mais cela recouvre des maladies et handicapes divers, certains ont des petites phases, d'autres des épisodes nécessitant l'hospitalisation, d'autre un épisodes majeur tout les ans ou 10 ans, des symptômes entre les épisodes ou pas, certains n'arrivent plus à travailler, ect...
Je pense pas que les gens ont les mêmes symptômes lors de leurs épisodes donc c'est variable, certains malades passent d'un état à l'autre rapidement, d'autres non.
Moi je ressens quelque chose de progressif, tout est de plus en plus compliqué, de plus en plus stressant.
On est tous câblés différemment, on réagit tous différemment aux traitements. Sans compter notre histoire propre qui teinte l'ensemble.
Faut du temps pour se connaitre, alors qu'on le pensait le savoir avant.
Moi j’aime pas le terme de bipolaire. Je lui préfère celui de troubles de l’humeur. Ça met plus en gant la diversité de ces troubles et souffrance.
Ca pourrait même être un tiroir fourre-tout.
@alison, pour ma part j,ai été diagnostiquée il y a 3 mois et suis dans le deni car j'ai eu le même problème en 2o17 et on m' dit que faisais un burnout tres compatible avec mon travail d'infirmière. La je suis sous depamide, un medicament regulateur de l'humeur et je me sens cassée, fatiguée comme jamais je ne l'ai été. Comme toi je me sens dans un etat second, comme si on avait ralenti mon cerveau. Je sais pas pour toi mais je ressens meme des douleurs musculaires. Je me demande même si l'annonce du dignostiqur ne me provoque pas une depression... bon courage à toi
La différence entre un bipolaire et quelqu'un de normal, ce n'est pas les variations d'humeurs mais l'amplitude de celles-ci et la capacité à rester "bloqué" en up ou down un certain temps, non?
Quant aux colères ou émotions intenses de la vie quotidienne, cela ne relève pas de la bipolarité mais des troubles de la personnalité ou de la consommation de produits souvent associés, non?
Je dirai aussi ce qui caractérise la bipolarité c’est aussi la quantité.
Quant aux colères ou émotions intenses de la vie quotidienne, cela ne relève pas de la bipolarité mais des troubles de la personnalité ou de la consommation de produits souvent associés, non?
Je pense pas, un trouble de la personnalité doit démarrer au début de l'âge adulte maximum et certains ont ces problèmes émotionnels sans que ça ait commencé aussi tôt.
Les troubles de conso de substances sont tellement souvent associés au trouble bipolaire que j'ai l'impression que c'est un symptôme comme un autre des troubles bipolaires.
La différence entre un bipolaire et quelqu'un de normal, ce n'est pas les variations d'humeurs mais l'amplitude de celles-ci et la capacité à rester "bloqué" en up ou down un certain temps, non?
Quelqu'un en "bonne santé" aura des variations de l'humeur qui ne le font pas souffrir et qui ne l'empêche pas de fonctionner dans sa vie personnelle, pro et sociale.
La différence entre un bipolaire et quelqu'un de normal, ce n'est pas les variations d'humeurs mais l'amplitude de celles-ci et la capacité à rester "bloqué" en up ou down un certain temps, non?
Quelqu'un en "bonne santé" aura des variations de l'humeur qui ne le font pas souffrir et qui ne l'empêche pas de fonctionner dans sa vie personnelle, pro et sociale.
Je trouve ta définition parfaite.
La différence entre un bipolaire et quelqu'un de normal, ce n'est pas les variations d'humeurs mais l'amplitude de celles-ci et la capacité à rester "bloqué" en up ou down un certain temps, non?
Quelqu'un en "bonne santé" aura des variations de l'humeur qui ne le font pas souffrir et qui ne l'empêche pas de fonctionner dans sa vie personnelle, pro et sociale.
Je plussoie. +1 @mosis-7
Auparavant on pouvait dire que j'ai déjà été un peu "soupe au lait", mais le lait ne débordait jamais. Depuis que j'ai décompensé, et entre deux crises, j'ai plus que dérapé à deux reprises, et ce n'était vraiment plus socialement acceptable. Pour ne pas dire plus. Bref, fallait nettoyer la casserole à la paille de fer... Le manque de contrôle et l'amplitude étaient dingues. Avec une posologie plus forte, ça va mieux.