Voilà, cela fais quelques mois que le diagnostic est tombé, bipolarité de type 2.
Je ne sais pas vraiment pourquoi je témoigne, peu être pour trouver des personnes plus expérimentés pour me donner des conseils, ou est ce juste pour m'exprimer, je n'en sais rien.
Maintenant je vais vous dire comment j'en suis arrivé là.
D'abord ma première hospit s'est fais a mes 12 ans, difficultés familiale souffrant d'une mère atteinte de troubles psy et ne voulant pas se faire soigner, déjà à l'époque ma visons de ma famille a été bouleversée : je ne vois plus ma mère depuis des années, et mon frère m'en vœu d'être allé chez mon père. À ce moment je pensais que ma famille c'était mon père ma belle mère et ses 3 enfants, mais l'avenir me donneras tord. Sinon moi je suis quelqu'un ayant de grosse difficulté avec le relation social même si grave aux soins ça s'améliore.
Après plusieurs années de suivi, je décide a mon entrée au lycée et à l'internat d'arrêté tous suivi, je pensais ne plus jamais en avoir besoin mais j'avais tord. A mon arrivée je pensais pouvoir être normalement au milieu des autre mais non, il m'a fallu des mois pour trouver des amis et des le moi d'octobre avec le recul je me dis que mon état était déjà grave, j'ai préféré me taire...
Un jour de janvier, une prof se rendit compte de mes l'arme, je suis alors suivi régulièrement par l'infirmière et l'assistante sociale. Cela me suffit jusqu'au mois d'avril où subitement mes résultats chutent subitement, tandis que mes pleures y compris en cours dans l'indifférence de la quasi totalité de mes prof. Mais un jeudi matin je me met à pleurer sans explication, ce qui devient malheureusement courant, je me rends a l'infirmerie mais celle ci n'est pas celle qui me suis et l'accueille très mal. A ce moment je prend la décision de me rendre sur un pont avec l'objectif de sauté, je n'y arrive pas préviens l'une de mes rares ami, puis après certaines actions je me retrouve à l'hôpital.
Hôpital dont je sors 13 jours plus tard, sous anxiolytique, et sans suivi avant plus d'un moi.
Quelques semaines plus tard mon état de dégrade et retour à l'hôpital général, les médecins me font alors hospitalisé 5 semaines en pédopsychiatrie.
Après cela, une hospit de plus de 6 mois dans une autre pédopsychiatrie, où on me diagnostic dépressif. Je sors et après une semaine à la surprise du pedopsy je fais une TS alors que tous allait bien. 15 jours de pedopsy.
Après cela j'intègre un semaine plus tard un service de soins étude que m'a sauver. Ils m'ont énormément aidé, aidé à avoir envie d'aller en cours, et aidé en me diagnostiquent bipolaire. Autant pour la dépression ça a été dur mais pour la pour la bipolarité ça a été un soulagement parce que j'ai enfin si contre quoi me battre.
Depuis je fais des progrès de jours en jour.
Les seuls pauvre conseil que je puis donner c'est de parler le plus tôt possible de ses problème...
Merci de votre lecture
Parcours long et difficile mais tu t’en es sortie. Quel traitement as tu?
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J'ai eu 11 traitement, antidépresseur anxiolytique,... Et actuellement j'ai de la quetiapine et du theralithe. Sinon ce qui est le plus dur pour moi c'est le regard que les gens peuvent avoir sur la bipolarité et la psy en général, j'en ai mare de cette image
Pour les autres tu n’es pas obligé d’en parler. Seulement à tes amis proches.
ensuite le regard du corps médical sur la bipolarité bah....vaste question. Mon non plus je n’aime pas ça. Ma psy est plutôt cool sur ça. Elle voit large et sait que chaque bipolarité est différente. Du coup je te dirais bien de changer de psy parce qu’ils ne sont pas tous comme ça.
j’en ai eu à l’hp des psy qui, pour une mini manie, voulait me mettre sous tutelle, me demandaient si il fallait m’enlever mes gosses.
a l’hôpital de jour c’était pareil, sous surveillance constante avec des remontrances, des généralités sur la bipolarité qui ne s’appliquent pas à moi à plus.
bref, on apprend à laisser ça de côté parce que en vieillissant on apprend à se connaître.
Disons qu'en soit le regard qu'à le corps médical ça me dérange mais sans plus. Et je suis dans une structure qui est très aidante, ça me permet de pouvoir retourner en cours petit à petit, les prof sont plus attentif,... Et ma psychologues et ma psychiatre sont à l'écoute, ils m'aident beaucoup.
Par contre ce qui est pas spécialement agréable c'est le regard de la société en général, les gens ont peur de la psychiatrie.
Dans la structure ou je me trouve je suis avec des personnes stable mais ayant de troubles important, ce sont des ado en 15 et 21, ce qui me désespère c'est l'absence de formation des prof. A titre d'exemple, en Allemand je suis passé de 14 en début de 2e trimestre a 6, dans l'indifférence de la prof. Je ne leur en vœu pas, mais je me dis qu'avec une meilleure formation, les prof auraient mieux avis.
Bonjour, si j'étais toi, je ne parlerai pas de ma maladie, ça ne regarde personne,sauf tes proches, les gens ne peuvent pas comprendre tant qu'ils ne sont pas confrontés à ça .
Oui tu as raison je fais très attention à qui je le dis, mais je trouve ça triste qu'en 2020 on trouve encore ça tabou, ça me désole...
