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Je viens discuter un peu

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Ellebore
(@ellebore)
New Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 3
Début du sujet  

Bonjour, c'est la première fois que j'apparais parmi vous, alors qu'il y a bien longtemps que je vous lis ! Je cherche des réponses, plein de réponses. J'ai en effet deux garçons (jeunes adultes)malades, dont un est désormais bien équilibré par son traitement au Lithium. Il a pu ainsi mener à bien des études supérieures et décrocher un poste qui lui plaît. Par contre, on a collé à l'autre un diagnostic de schizophrénie depuis quatre ans et on le soigne à coup de grosses doses de neuroleptiques (Zyprexa et Tercian) qui ont pour effet paradoxal de créer d'énormes angoisses et crises de paniques quasi quotidiennes. Il est agité aussi bien au niveau psychique qu'au niveau moteur (il marche en permanence dans son appartement). De toute évidence ce traitement ne lui convient pas pourtant son psychiatre ne veut rien entendre, dit que ses médicaments sont les meilleurs pour lui et se contente d'augmenter la dose. Moi j'ai bien sûr envie d'intervenir et d'interpeller le psy. Seulement voilà, mon fils est adulte et je ne pense pas avoir le droit d'intervenir dans sa prise en charge. Mon fils est dans un état de fragilité trop important pour se faire entendre. Je ne comprends pas pourquoi les psy campent sur leurs certitudes alors que moi qui connait intimement mes enfants, je dis que mon fils n'est pas schizophrène même s'il a eu des idées délirantes pendant une période (ce qui fait aussi partie du trouble BP). Moi je l'ai vu plein de projets, parfois étonnants, je l'ai vu changé de cursus universitaire quatre fois et puis tout laisser tomber, je l'ai vu devenir soudain très croyant, je l'ai vu dans des périodes de grande élégance vestimentaire et de dépenses un peu exagérées, je l'ai vu dans de grandes colères voire des crises de rages. Je l'ai vu aussi ne plus vouloir sortir de chez lui, pleurer, crier la nuit, se lever pour vider le frigo à deux heures du matin. Quelques temps plus tard il se disait qu'il avait un charisme à faire de la politique... Je pense que tout cela vous parle ? D'autant que moi, bien que n'ayant jamais été diagnostiqué, je présente tous ces signes de manière plus légère et qui ne m'empêche pas pour l'instant de fonctionner normalement. C'est un peu un appel aux professionnels de la psychiatrie que je lance. Lorsqu'on sait l'enjeu d'un diagnostic précoce de cette maladie et d'instaurer rapidement le bon traitement, pourquoi ne pas vouloir même l'envisager. On a dit à mon fils qu'il se trompait, que l'humeur n'avait rien à voir avec sa maladie. Sauf que mon fils est capable de contenir une émotion sur un temps d'une demi heure d'entretien médical, et de se montrer très posé et lucide (mais cela semble aussi incompatible avec une schizophrénie non ?). Je voulais savoir si vous aussi étiez passés par ce genre de déboires, de perte dramatique de temps et d'énergie, avant de recevoir le bon traitement. Je voudrais bien que mon fils essaie de changer de psy mais est-ce-qu'il sera encore confronté à un mur ? Si vous avez des conseils je les lirai avec bonheur. En gros j'en ai vraiment marre je voudrais voir mon fils heureux et le retrouver comme avant.

Merci !


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

 Ellebore, bienvenue .

 

A mon avis, ça ne coute rien de changer de psy . Ce n'est pas si grave . Nous , on n'est pas médecin, on ne peut dire qu'elle est la pathologie de ton fils . Je sais qu'il y a des formes de bipolarité schizoïde, schizo affective ... Mais je n'ai pas étudié la question et de plus, je ne suis pas compétente .  A mon avis, il faut que tu en parles à ton fils, ouvertement, il souffre, il peut comprendre ce que tu veux dire . Et ensuite, l'épauler, il en a besoin, même s'il est adulte . Je te recommande de parler avec kust, il pourra t'aider, même s'il ne donnera pas un diagnostic, il n'a pas le droit, il pourra quand même parler des différentes formes de bipolarités .  Et , ça te donnera une idée . On ne peut pas se substituer à un psy, comme moi infirmière, je ne serai jamais médecin . Si l'on veut que tourne rond notre histoire, il ne faut pas s'égarer de la réalité et des compétences qu'elle octroie à chacun . Sinon, on remet tout en cause, on se croit plus fort que les autres, et notre subjectif débloque . Bon courage .  


   
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Glea
 Glea
(@glea)
New Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 1
 

Bonjour, 

Aujourd’hui je me sens dépassée, par tout ce qui m’entoure. 

Je n’ai pas encore été diagnostiquer, mais je ressens un mal être, quelque chose de brisé en moi. 

Je n’ai pas encore les moyens d’aller voir un psy, mais j’ai besoin d’aide assez vite. 

Parce que plus les jours passent et plus je sens que c’est difficile de vivre avec. 

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Que me conseillez-vous? 

Merci de votre aide. 


   
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Ellebore
(@ellebore)
New Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 3
Début du sujet  

@ver00 Merci pour votre réponse. Je n'attends pas de diagnostic en effet. Je voudrais savoir si la situation que traverse mon fils est courante : des années avec un traitement qui ne fonctionne pas et pas d'alternative proposée. Si j'ai des personnes qui  témoignent qu'après des années de galère, ils ont enfin réussi à retrouver un équilibre grâce à un traitement adapté, j'apercevrai une lueur d'espoir. Entre parenthèse je suis contente de tomber sur une collègue car je suis moi-même infirmière et j'ai travaillé de longues années en psychiatrie avant de bifurquer vers la gériatrie. 😀 


   
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Ellebore
(@ellebore)
New Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 3
Début du sujet  

@glea Bonsoir, vous devriez prendre rdv auprès du CMP le plus proche. Là, vous pourrez consulter gratuitement un psychiatre qui pourra assurer votre suivi. Si vraiment les délais sont trop longs, dirigez-vous aux urgences de l'hôpital où l'on pourra vous prescrire un traitement pour vous soulager en attendant un RDV au CMP.

 

Bon Courage à vous.


   
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yannounnet1973
(@yannounnet1973)
Estimable Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 173
 
Posté par: @ellebore

Bonjour, c'est la première fois que j'apparais parmi vous, alors qu'il y a bien longtemps que je vous lis ! Je cherche des réponses, plein de réponses. J'ai en effet deux garçons (jeunes adultes)malades, dont un est désormais bien équilibré par son traitement au Lithium. Il a pu ainsi mener à bien des études supérieures et décrocher un poste qui lui plaît. Par contre, on a collé à l'autre un diagnostic de schizophrénie depuis quatre ans et on le soigne à coup de grosses doses de neuroleptiques (Zyprexa et Tercian) qui ont pour effet paradoxal de créer d'énormes angoisses et crises de paniques quasi quotidiennes. Il est agité aussi bien au niveau psychique qu'au niveau moteur (il marche en permanence dans son appartement). De toute évidence ce traitement ne lui convient pas pourtant son psychiatre ne veut rien entendre, dit que ses médicaments sont les meilleurs pour lui et se contente d'augmenter la dose. Moi j'ai bien sûr envie d'intervenir et d'interpeller le psy. Seulement voilà, mon fils est adulte et je ne pense pas avoir le droit d'intervenir dans sa prise en charge. Mon fils est dans un état de fragilité trop important pour se faire entendre. Je ne comprends pas pourquoi les psy campent sur leurs certitudes alors que moi qui connait intimement mes enfants, je dis que mon fils n'est pas schizophrène même s'il a eu des idées délirantes pendant une période (ce qui fait aussi partie du trouble BP). Moi je l'ai vu plein de projets, parfois étonnants, je l'ai vu changé de cursus universitaire quatre fois et puis tout laisser tomber, je l'ai vu devenir soudain très croyant, je l'ai vu dans des périodes de grande élégance vestimentaire et de dépenses un peu exagérées, je l'ai vu dans de grandes colères voire des crises de rages. Je l'ai vu aussi ne plus vouloir sortir de chez lui, pleurer, crier la nuit, se lever pour vider le frigo à deux heures du matin. Quelques temps plus tard il se disait qu'il avait un charisme à faire de la politique... Je pense que tout cela vous parle ? D'autant que moi, bien que n'ayant jamais été diagnostiqué, je présente tous ces signes de manière plus légère et qui ne m'empêche pas pour l'instant de fonctionner normalement. C'est un peu un appel aux professionnels de la psychiatrie que je lance. Lorsqu'on sait l'enjeu d'un diagnostic précoce de cette maladie et d'instaurer rapidement le bon traitement, pourquoi ne pas vouloir même l'envisager. On a dit à mon fils qu'il se trompait, que l'humeur n'avait rien à voir avec sa maladie. Sauf que mon fils est capable de contenir une émotion sur un temps d'une demi heure d'entretien médical, et de se montrer très posé et lucide (mais cela semble aussi incompatible avec une schizophrénie non ?). Je voulais savoir si vous aussi étiez passés par ce genre de déboires, de perte dramatique de temps et d'énergie, avant de recevoir le bon traitement. Je voudrais bien que mon fils essaie de changer de psy mais est-ce-qu'il sera encore confronté à un mur ? Si vous avez des conseils je les lirai avec bonheur. En gros j'en ai vraiment marre je voudrais voir mon fils heureux et le retrouver comme avant.

Merci !

oui cela ressemble trait pour trait à un syndrôme maniquedépressif ou bipolaire de type 1 2 ou 3 voire 4 bref certainement pas schysophrène je suis d'accord avec vous son psychiatre le traite pour le mauvais trouble pas schysophrène plutôt bipolaire ou maniaquo dépressif bref bien à vous yann bipolaire de type 2


   
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