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suis-je folle

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Ripley
(@ripley)
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Inscription: Il y a 3 ans
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Début du sujet  

Bonjour, 

Je vous écris après avoir passée un Noël horrible, comme chaque année.

Après avoir rêvée de moments chaleureux, pleins d'amour, la désillusion m'a encore une fois poussée dans une tristesse profonde.

Après 3 ans de consultation chez un psychiatre, avec 2 ans de dépamide à faible dose, j'ai décidé en début d'année d'arrêter le traitement.

1. je ne me sentais pas malade;

2. au vu de la dose (1 comprimé par jour), je me disais que c'était faux et que je pouvais m'en sortir sans ;

3. je n'ai jamais cru au diagnostique. Je me suis dit que mon docteur avait testé le dépamide. Mon état s'est stabilisé, donc elle a continué sur ce traitement. D'après le médecin, je suis sujette à un trouble "unipolaire". Je n'ai pas de phase maniaque, je n'ai que des phases de dépression. 

Au vu de ma pratique, je me définirais comme quelqu'un de très sensible et refoulée dans ma sensibilité. Je n'ai jamais eu le droit de montrer mes faiblesses et si je pleurais, je m'en prenais une pour avoir "une raison" de pleurer.

Ce qui fait que depuis le jour où mon esprit a craqué d'épuisement, à porter un masque qui n'est pas le mien, je suis devenue une boule d'émotions incontrôlables.

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Dépression, envie de mort... sentiment de vide en soi. 

Aujourd'hui, ce qui est difficile, c'est que je ne me reconnais plus. Entre l'ado/jeune adulte en confiance de soi, qui avait des potes, de la joie de vivre et des projets et aujourd'hui l'adulte, qui s'isole malgré soi ou écarte les personnes de son entourage. Je ne me comprends plus et je jalouse et envie les autres. 

J'ai le sentiment que tout ceux qui m'entourent sont plus heureux que moi, plus aimés que moi.

Le problème de fond est là. Quand je me sens délaissée, dévalorisée, ou que je vis une situation d'injustice, l'émotion est trop forte en moi et je pète un câble. Les repas de famille deviennent donc un supplice où ne sentant aucun amour pour moi ou n'obtenant pas l'amour que j'estime être normal de la part de mes parents, je rentre effondrée. En général, je craque pendant les préparatifs ou le repas, pour un mot de trop. Je vais par la suite passer des jours à me refaire le film dans ma tête, des mots qui ont été dit. 

Je me pense un peu paranoïaque aussi, quand je craque, je ne peux m'empêcher de dire au autre, c'est bon, de toute manière, la folle est de retour.

Alors pour ne pas souffrir, j'envisage un isolement forcé. Je n'ai pas envie de faire de crise donc je m'esseule.

Donc en gros, psychothérapie, traitement, hypnose, livres, ca fait 4 ans que je me bats et que je travaille sur moi pour atteindre un état de sérénité.

Quand je touche au but, que la vie me semble presque belle, un seul élément peut tout faire basculer ! et si facilement. Je suis désespérée.

Je pense vraiment arrêter de voir ma famille qui je pense et un des éléments déclencheurs de ces crises dépressives. Serait-ce la solution pour vivre le syndrome unipolaire sans traitement ?

Le suis-je vraiment ou suis-je simplement folle ?

 


   
yannounnet reacted
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 3991
 

Seul un psychiatre pourra confirmer le diagnostic.

je te donne moi mon expérience avec une famille dite toxique. Je n’allais pas bien et elle ne m’aidait à aller mieux. Alors je suis partie. Je n’ai vu personne pendant 2 ans. Ensuite j’ai recommençais a les voir un peu, genre une fois par an. Après près de 15 à ce régime, aujourd’hui encore je le tiens à distance car je sais que c’est un facteur déclencheur.

donc si tu sens que ta famille te fais vriller part!

bon courage à toi!


   
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