J'entends bien votre conseil concernant les urgences, et en toute objectivité je sais que ce serait le mieux.
J'ai du xanax 0.25 et du seresta 10mg
@choupie Les urgences psys, ce n'est pas fabuleux, mais tu serais en totale sécurité. Et je peux t'assurer qu'ils te feraient redescendre. Ça serait le trou noir du sommeil chimique pendant des heures, mais une fois encore, quand il faut "rendre les clés de la bagnole, qu'on ne maîtrise plus rien", il faut ce qui faut.
Salut Choupie,
Je me suis fait embarquer aux urgences puis en HP, et ça m'a grandement aidé.
Dans les mêmes conditions, j'y retournerais avec plaisir. Nan je déconne, faut pas exagérer, mais ça m'a sauvé la mise.
Comme le dit bien @rollercoaster , la solution douce est de tasser l'affaire à coup de Xanax/seresta, et si ça déborde, faut pas hésiter à aller plus loin. Pour les quand dira t-on, on s'en fout, c'est ta vie qui est en jeu. Le début de la solution peut tout à fait débuter par les urgences.
@choupie ... Et je réitère ma demande, tu prends combien de Xanax et/ou Seresta ? D'habitude ?
Salut Choupie,
Je me suis fait embarquer aux urgences puis en HP, et ça m'a grandement aidé.
Dans les mêmes conditions, j'y retournerais avec plaisir. Nan je déconne, faut pas exagérer, mais ça m'a sauvé la mise.
Comme le dit bien @rollercoaster , la solution douce est de tasser l'affaire à coup de Xanax/seresta, et si ça déborde, faut pas hésiter à aller plus loin. Pour les quand dira t-on, on s'en fout, c'est ta vie qui est en jeu. Le début de la solution peut tout à fait débuter par les urgences.
Je suis entièrement d'accord avec @NooN
Je suis passé par là aussi et même si je ne suis pas un mec stable, je peux gérer, maintenant. La psychiatrie, c'est plus souvent le début du mieux que le début de la fin, crois-moi. Ce sont des pros. Ils en voient TOUS LES JOURS.
Pour le Seresta, tu peux y aller. A part tituber pendant 1/2h le matin, au pire, ça le fait.
Les benzo sont non recommandés pour ceux avec des apnées du sommeil, mon cas, aucun souci relevé. Mais il m'arrive ponctuellement de tourner à 100Mg, pour 85 Kg.
Le sommeil est plein, réparateur, ce qui aide à la maitrise de la journée qui s'ouvre à toi.
Mais je me dois d’insister : la solution la plus "secure", c'est de dire à ta famille que tu craques, que c'est humain, et que tu dois aller te faire prendre en charge en psychiatrie. Il te sauront en sécurité, tu sais. Je pense que ça les inquiétera forcément un peu, parce qu'ils t'aiment, mais ce n'est que du provisoire pour passer ce cap si difficile. Ils comprendront. Mes parents, mas amis, ont compris. On n'est plus dans les années 30. On en parle de la bipolarité et de la difficulté que c'est à gérer. Ils seront contents de te revoir plus posée, ensuite.
Oops, j'ai répondu sans voir ton message.
Pour le Xanax, il marche peu chez moi. Comme m'avaient dit les urgences, vous pouvez vous shooter si ça dérape. Je suis plutôt Seresta.
Le risque est toujours présent, mais le plus grand étant de boire avec, sans conteste.
Sois claire avec ton mari. Tu lui dit que ça va pas et que tu as besoins d’aller aux urgences pour voir un psychiatre et qu’on te dépanne pour la soirée de quelques chose de plus fort que le xanax. De toute façon ils te garderont pas vu que tu vois y’a psy demain.
Oui, ne bois pas et @noon, je pense qu'on est d'accord que @choupie est cohérente, donc le risque de vrille totale est peu élevé si elle dort. Par contre, je trouve le Xanax moins amnésiant. En même temps, oublier, c'est sans doute ce dont @choupie à besoin, là.
Écoute, faut faire un choix. Je maintiens que l'idéal serait la psychiatrie, mais sinon, pousse le dosage, progressivement et surtout, ne bois pas. Et ne prends pas un dosage totalement inhabituel pour toi, je veux dire un truc genre x10. Et surtout pas d'un coup.
Ah, j'ai horreur d'écrire ça, merde, on est pas médecins. Je sais que les benzos sont très peu risquées, mais on n'a que ce que tu écris pour t'évaluer @choupie. Tu sais, c'est pas agréable de "t'aider" à te tabasser de benzos. D'où mon insistance sur l'HP.
Dis-nous quel choix tu compte faire, OK ?
Je me suis peut-être mal exprimée, je n'ai pas de problème à parler de tout ça avec mes proches ou mes collègues. C'est juste que là, vous me verriez, extérieurement rien ne laisse penser ce qu'il se passe intérieurement. En tout cas pas plus que d'habitude. Ça fait quelques jours que je suis irritable, agitée, je passe l'aspirateur et je range 3 fois par jour, je pleure mais ça se gère
Je prends 3 ou 4 xanax depuis mon appel à la psy. Le seresta pour dormir
Salut tout le monde,
Je me permets de temporiser: on est juste des patients lambda, je pense qu'on devrait éviter de conseiller une posologie différente d'anxio à Choupie... Imaginez qu'elle prenne vraiment 6 à 8 cachets alors qu'elle en prend moins d'habitude. Son mari la voit dans les vapes et il n'est au courant de rien. Il flippe et l'emmène à l'hôpital. Qui a conseillé de prendre tous ces cachets? Un forum? On ne la connaît pas et on n'est que des patients...
Choupie, je suis d'accord avec tout le monde, les urgences psy peuvent vraiment t'aider pour le coup, en attendant de voir ta psy. Bidouiller son propre traitement peut être dangereux. Ton mari ne veut que ton bien, il pourrait tout à fait comprendre que tu veuilles voir un médecin rapidement. Parfois on parle juste au psy de garde et on rentre apaisé un minimum pour passer la nuit, avec quelques cachets si nécessaire. Voir un psy aux urgences ne mène pas forcément à une hospitalisation, et si tu es hospitalisée c'est que tu en avais besoin. Ils savent ce qu'ils font.
Je suis d’accord sur tout ce qui lyleith. Ne change pas tes podologies. Si tu veux pas aller aux urgences appelle les.
Alors déjà, je ne sais pas si c'est rassurant ou pas, mais les médocs et l'alcool c'est juste pas possible, mon père s'est suicidé comme ça. Les médocs tout court non plus en fait. Je serais plutôt du genre accident de voiture ou oublier de me réveiller le matin.
Je n'ai pas beaucoup mangé ces derniers jours, pas beaucoup dormi et je ne suis pas bien épaisse niveau poids, je suis encore assez lucide pour me dire que trop de médocs est dangereux.
Je suis très touchée par toutes vos réponses. J'ai bien compris que ce ne sont que des conseils, en fonction de vos vécus et que je suis seule responsable de ce que je fais ou non. Donc pas d'inquiétude d'abus quel qu'il soit, vraiment. Je veux que ça s'arrête, se calme et de vous en parler m'aide déjà en soit.
Effectivement le plus gros problème c'est le sommeil, je gère mal la privation.
Je sais bien que le service psy serait le mieux. Mais là aujourd'hui je ne suis pas prête, même si j'y ai pensé régulièrement. Je sais que ça peut être difficile à comprendre mais j'ai vu mes parents en clinique psy et ça m'a traumatisée. Bien sûr ça a changé, bien sûr je vais devoir dépasser ça, mais là vraiment je ne suis pas prête. Pas ce soir. Par contre je vais en parler à la psy demain. Peut-être que c'est envisageable suite à notre rdv, de manière un peu "programmée"?
En fait, en vous en parlant, alors que j'en ai déjà parlé à ma psy, à mes proches, je me rends compte que prendre sur moi, donner le change est devenu mon mode de fonctionnement et je ne sais pas faire autrement. Je n'ai pas de repères sur ce qu'il se fait ou pas, comment ça devrait se passer normalement, même si la normalité c'est relatif.
Je connais bien ce fonctionnement. Ne rien laisser paraître pour n’inquiéter personne. Mais étrangement le remède est pire que le mal car ça augmente les tensions. Maintenant je suis plus ouverte avec mon mari, ce qui lui permet de savoir quand je vais mal et donc de s’organiser en conséquence.
@choupie Oui, bien sûr, ta psy peut "assouplir" l'entrée en service psy. Elle l'a sans doute souvent fait, avec d'autres patients.
Tu nous promets que tu vas essayer de tenir jusqu'à demain ? Pousser juste un peu sur les benzos n'est pas risqué si tu n'as pas de maladie respiratoire, cardio-vasculaire et que tu ne mélange à rien. Un ou deux Xanax de plus, c'est sans risque, mais ça augmente ta tolérance si tu le faisais souvent. Dis-toi que pour ce soir, tu te mets au vert pour ne pas craquer avant la consultation de ta psy.
Je suis content de voir que tu ne vas pas faire de connerie. Tu as un enfant. C'est immense ; ne lui fais pas vivre ce que tu as vécu. Tu te rends compte que c'est une très, très mauvaise idée. C'est sans fin, si tu ne fais pas ce qu'il faut pour aller mieux. Car je t'assure, j'ai vécu ça, plusieurs fois, et on peu TOUJOURS aller mieux. Ton état est transitoire, il faut t'en souvenir, toujours.
Tu sais, je me sens vraiment en empathie avec toi parce que j'ai vécu ces pensées étourdissantes, ces fulgurances et ce besoin de trouver un bouton '"off". Mais il faut tenir pour les autre, pour toi, pour le monde.
Je peux me permettre de renvoyer un message demain ? Tu nous donneras des news ?
Tout le monde est tombé des nues. Par forcément par rapport au changement de comportements, d'humeurs, mais par rapport à la souffrance endurée depuis toujours. Mais tu as raison, le remède finit par être pire que le mal et j'ai bien l'impression que pour moi ça commence maintenant.
J'en parle à mon mari, à mes amis, à mon chef, je leur dis que ça ne va pas, que je suis dans tel ou tel état d'esprit. Mais ce que je n'arrive pas à exprimer c'est ma souffrance. Pourtant c'est eux qui remettent toujours les choses sur un plan de maladie et non de problème de tempérament ou de caractère. Mais je ne sais pas s'ils seraient en capacité d'entendre pourquoi, ou disons dans la mesure qui serait nécessaire. Alors j'éparpille par ci par là des infos mais personne ne sait vraiment toute mon histoire. L'humain a besoin de comprendre, surtout dans des situations comme ça où l'autre se sent responsable ou défaillant. Et là, la question c'est de savoir ce qui est le plus dur, le dire ou l'entendre. Même avec ma psy je ne rentre pas dans les détails. Je crois que plusieurs choses se mélangent niveau psy et je ne trouve pas sur quel fil tirer pour démêler la pelote.
J'essaye de rassembler mon courage pour appeler les urgences psys
