Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien : )
Suite au message de Quentin Vos temoignages Dans l’objectif d’écrire un nouvel article « Le trouble bipolaire expliqué par des personnes bipolaires ».
Il y a une question qu’il pose auquel j’ai du mal à répondre ( je n’arrivais pas à y répondre il y a quelques mois déjà)
Qu’est-ce que vous aimez dans votre trouble bipolaire ?
Merci pour vos réponses, bon après midi bon week end
Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien : )
Suite au message de Quentin Vos temoignages Dans l’objectif d’écrire un nouvel article « Le trouble bipolaire expliqué par des personnes bipolaires ».
Il y a une question qu’il pose auquel j’ai du mal à répondre ( je n’arrivais pas à y répondre il y a quelques mois déjà)
Qu’est-ce que vous aimez dans votre trouble bipolaire ?
Merci pour vos réponses, bon après midi bon week end
Bonsoir ! Ben écoute moi non plus il n’y a pas grand chose de positif. Je dirais que la sensibilité peut être un atout. Peut être la différence aussi. Mais ça dépend de comment on voit les choses et ça dépend des jours…. De mon point de vue 😋
Ma vision du monde a changé, j’ai appréhendé des consciences différentes , qui ont fait de moi des êtres différents, des » moi » en puissance ? Vraiment, je suis quelqu’un d’autre, j’ai réussi à trouver un autre moi . Merci à la bipolarité pour ça . Merci aussi pour avoir creusé dans l’existentiel, jusqu’à trouver des réponses .
J’ai un trouble bipolaire et infirmier en psychiatrie aussi :)) Je n’en ait pas parlé à mes collègues mais comme point positif je dirais que les dépressions m’ont donné beaucoup d’empathie (Diagnostiqué tôt à 18 ans j’en ait 23) surtout pour les différentes sortes de souffrances psychiques. J’ai vécu l’état maniaque, délirer, d’être contentionné contrairement à mes collègues donc ça me donne un plus dans mon boulot.
-aussi les états hypomaniaques malgré les nuits blanches et dépenses ( pour mon cas) laissent des bons souvenirs quand même! qu’est ce que c’est bon les idées vont vite, je suis plus drôle et je multiplie les rencontres:)
sinon à part ça je vois que des points négatifs, mais on peut avoir une belle vie avec cette maladie!
@max33290 Bonsoir, merci pour votre témoignage qui me touche beaucoup. Et bravo pour votre parcours.
Personnellement, j’ai du mal à trouver du bon dans la maladie. Même si l’hypomanie est productive et agréable à vivre.
Heureusement, avec un bon traitement, j’ai pu vivre des périodes euthymiques assez longues. Et mener une carrière professionnelle pendant une bonne quinzaine d’années.
Peut-être est-ce le parcours lié à la maladie qui peut apporter un peu de bon: quand on a réussi à se dépasser et à ne plus boire la tasse au moins un moment. On se remet en question, on est forcément plus tolérant car différent. Dans mon ressenti, ce n’est pas lié au tb en particulier mais plus au vécu de la maladie en général. Il y a ensuite des traits, comme le fait de réfléchir beaucoup (trop souvent), d interioriser, d analyser, dont je tire profit au travail (et qui parfois me pèsent), mais qui ne sont pas spécifiques et heureusement ne sont pas réservés au « pathologique ».
L’hypersensilite me permet d’entrer dans une pièce et de savoir rapidement si les personnes vont être empathiques ou non.Je traîte très vite les informations,mais le cerveau qui fonctionne vite c’est pénible.Dans mon métier,cela me permet de comprendre très vite le point de vue des résidents psychotiques et de gérer leur troubles du comportement dû à leur mal être. Par contre ,comme j’envisage différemment le monde,cela me pose des problèmes de solitude.
Bonjour tout le monde,
En ce qui me concerce,je garde un bon souvenir des euphories.Assez rares et courtes, heureusement pour mon porte-feuille,le fait d’être décomplexée m’a beaucoup plus.
Mais finalement,le bilan est catastrophique.Même avec un traitement.
Tant mieux pour ceux qui ont tout de même une vie,mais pour moi,c’est un calvaire quasi quotidien.
Et vivre me coûte de plus en plus.
Pour moi, elle m’a apporté sensibilité, ouverture d’esprit et empathie . Mais ou est l’état de base et la maladie ? (je ne sais pas depuis combien de temps je me l’a trimbale en fait ).
Je ne saurais pas dire ce que la bipolarité m’apporte, car j’imagine qu’elle fait partie de moi depuis toujours, et je ne sais pas ce que c’est que vivre sans.
Par contre mon épisode de manie, qui a duré longtemps, et la chute qui a suivie m’ont permis de comprendre beaucoup de choses, sur moi, les autres, la vie. Pendant cette période j’ai fait énormément de rencontres, ce que j’ai vraiment aimé. J’étais différente mais pas au point que les autres me trouvent bizarre, d’autant plus que j’ai fréquenté beaucoup de personnes que je ne connaissais pas avant. Les autres me trouvaient géniale : intelligente, extravertie, toujours partante, toujours de bonne humeur et pleine d’énergie, qui a plein d’anecdotes croustillantes à raconter. Seule m’a famille m’a trouvé « bizarre ». Vivre cette période ma permis d’avoir des souvenirs assez extraordinaires, que beaucoup n’ont pas, et que je chéris aujourd’hui encore, bien qu’il ne soit pas souhaitable que ça recommence pour ma vie sur le long terme.
Le chute a été dure, d’autant plus que je me suis retrouvée seule. Je n’ai eu aucun soutien de la part de mes amis ni de ma famille. Les personnes qui aimaient passer du temps avec moi ont tout simplement décidé que je ne leur apportait pas assez et n’ont pas pris de nouvelles. Je n’ai gardé de contacts qu’avec une amie, qui est devenue une amie très chère. Ma famille ne m’a apporté aucun soutien, et m’a même laissé me mettre en danger. Suite à la chute j’ai fait un épisode mixte qui a duré assez longtemps, lors duquel j’ai démissionné de mon travail sans chercher à obtenir des indemnités et en ayant aucun projet en tête. J’ai également vendu toutes mes affaires et je suis partie à l’autre bout du monde. Je me suis retrouvée seule, sans argent, sans travail. Et mon entourage n’a pas cherché à m’arrêter ou à me protéger.
Par la suite j’ai pris seule la décision de consulter et de me faire diagnostiquer.
Cet épisode de ma vie a été positif pour deux raisons. D’abord, j’ai adoré ma phase de manie, qui pour moi a été une « bulle intense de vie » dans ma vie triste et ennuyeuse. Et elle m’a aidé à me rendre compte que j’étais une personne forte, que je pouvais faire les choses par moi même, que je pouvais me sortir de situations difficiles et à mieux choisir mon entourage proche.
Au quotidien, je suis cyclothymique, et j’aime avoir ces périodes ou je suis plus efficace et plus brillante. C’est agréable, même s’il faut après avoir des périodes « crêpes » sur le canapé.
J’ai rencontré un bipolaire qui considérait les phases dépressives post-manie comme un repos nécessaire à l’organisme. Je trouvais que c’était une vision positive intéressante.
@zorglub je suis assez d’accord sur le fait que l’état dépressif qui suit la manie est un repos nécessaire à l’organisme, comme je pense que la manie peut être un « sursaut de vie »nécessaire à l’organisme
c’était le cas pour moi
Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien : )
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Il y a une question qu’il pose auquel j’ai du mal à répondre ( je n’arrivais pas à y répondre il y a quelques mois déjà)
Qu’est-ce que vous aimez dans votre trouble bipolaire ?
Merci pour vos réponses, bon après midi bon week end
Personnellement je suis née bipolaire, donc je ne sais pas à quoi ressemble la vie « non bipolaire ». Du coup, je me base sur ce que les gens pense de moi en générale et ce qu’il trouve de « bien ».
On me dis souvent que je suis honnête et vraie, je suppose que la bipolarité m’aide parfois dans ces cas là.
Je sais écouté les gens et me mettre à leur place très facilement, il parait qu’ils se sentent compris et en confiance et que je suis douée pour remonter le morale.
Il paraitrait d’après la petite sœur de mon compagnon que c’est chouette de discuter avec moi, car ma façon de pensée est unique et intéressante.
Mon compagnon me dis souvent que j’ai un truc que les autres personnes qu’il a connu n’ont pas et que je lis dans les cœurs avec une facilité déconcertante.
J’aime ma créativité, je pense que mon trouble y est un peut pour quelque chose.
Personnellement je déteste mon trouble bipolaire quand il fait du mal au gens que j’aime, en dehors de ça, j’aime bien qui je suis. J’aime bien quand j’ai une auto-dérision de folie et que je fais rire les gens.
Je ne sais pas si ça fait partie de mon trouble bipolaire ou de ma personnalité, ou un mixe des deux. Mais je préfère me dire que je ne suis pas malade, mais que j’ai un super pouvoir.
J’espère que ceci pourra vous être utile.