Cette semaine j'ai réussi à me motiver à prendre un rdv chez le cardio. J'ai aussi revu ma psy, elle n'a plus trop d'hésitations quant à mon diagnostic concernant un trouble de l'humeur. Elle voudrait que j'aille voir un autre psychiatre spécialisé dans le trouble mais elle veut encore me revoir avant, elle a trouvé que je parlais énormément et pense que j'ai besoin de parler encore (je n'ai pas osé lui dire que j'étais juste de très très bonne humeur !)
A vrai dire cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de phase hypomaniaque comme ça. J'ai avancé comme jamais dans un projet personnel et j'ai l'impression d'avoir repris goût à la vie. Je pense qu'on se dit tous la même chose dans ce genre de moments mais c'est un état enviable... qu'on voudrait permanent. Même si on a l'expérience de la chute après.
Je ne sais pas pour vous mais pour ma part je crois que je suis rarement au milieu de la courbe en fait. Mon penchant naturel va vers la dysphorie.
Salut,
Je pense qu'on se dit tous la même chose dans ce genre de moments mais c'est un état enviable... qu'on voudrait permanent. Même si on a l'expérience de la chute après.
Je le pense aussi. D'ailleurs la coco "simule" cette sensation.
En effet, c'est un état tellement grisant... Comme tu le dis, le grand huit a toujours une chute après la montée.
Comme toi, je n'arrive pas à rester longtemps en hypo, mais ce n'est pas de la dysphorie, plutôt de la mixité en ce qui me concerne. Dommage 😜
A+
Quand je vois ce que me fait la caféine, je n'ose même pas imaginer avec la c ! C'est un état similaire du coup ? Je m'étais déjà posé la question mais jamais expérimenté.
Je me demande aussi ce qui fait qu'un état hypomaniaque passe ou non à un état maniaque. Les états mixtes, j'ai l'impression de les traverser quand la courbe fait son va-et-vient mais autrement la phase la plus longue, la plus "normal" j'allais dire c'est la dysphorie malheureusement.
Tu avais déjà autant d'états mixtes ou hypomaniaques avant ou c'est quelque chose qui s'est intensifié récemment ?
Tu avais déjà autant d'états mixtes ou hypomaniaques avant ou c'est quelque chose qui s'est intensifié récemment ?
Avec le peu de recul que j'ai, je dirais que pendant un épisode critique, la grosse crise, je vais vers la mixité en commençant par une hypo. Entre les épisodes, où l'on est censé avoir une humeur normale, je suis plutôt apathique, mou du genou.
J'ai eu un début d'hypo il y a 2 semaines, mon sommeil s'est envolé. Puis après, l'irritabilité est arrivée et j'étais dans une sorte de mixité atténuée. Je dors très mal depuis, avec des réveils multiples et je cauchemarde régulièrement.
Je compatis pour les mauvaises nuits. J'ai toujours eu un sommeil bien pourri mais dans certaines phases c'est pire, je suis agité et fait des cauchemars également.
Je commence à me demander si ce que j'ai vécu certaines périodes des deux années qui viennent de passer pouvait s'apparenter des états mixtes. Je ne sais pas si c'est le traitement que je prends depuis quelques semaines qui me permet d'y voir clair mais depuis quelques temps je n'ai pas de symptômes francs de la dépression et je constate à quel point cela pouvait obscurcir ma vision des choses et me rendre irritable. Je n'ai presque plus de crise de colère et j'arrive à me montrer très patient quand cela m'était impossible avant. Avant ça je pensais que c'était seulement lié à la fatigue mais il faut croire que je m'étais trompé...
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qu'est un état mixte dans le sens où les témoignages que j'ai lus disent que c'est un état où l'on finit souvent hospitalisé. Cela n'a jamais été mon cas. Par contre j'ai été dans des états tellement instables ces dernières années que j'ai pu à certains moments vouloir tout envoyer en l'air dans le sens de tout plaquer, ou même que cela m'a rendu paranoïaque ou excessivement agressif. Est-ce qu'il peut s'agir de cela ? Je n'ai plus d'idées noires depuis un moment car je crois que je ne traverse plus de dépression profonde comme par le passé, en revanche je sens beaucoup plus de tension et d'anxiété qu'avant...
Pardon pour le pavé, je devrais peut-être juste en parler à ma psy mais ça me travaille un peu et je ne la vois pas avant un moment. Bonne soirée à vous.
Oui généralement l’état mixte conduit à l’hôpital ; c’est assez dangereux.
mais il existe aussi des états mixtes plus légers mais si non traités conduisent à l’hôpital.
bref pour faire court un état mixte est un état d’agitation d’angoisse et d’anxiété mélangé à des idées noires. Le passage à l’acte se passe souvent dans ces moments là.
Merci pour ta réponse, ça ne doit pas être ça alors car je n'ai plus d'idées noires depuis un moment. Mais il y a quand même qqch qui ne va pas car ce n'est pas normal. Je poserai la question à ma psy la prochaine fois.
Je peux pas te dire si c’est ça ou pas. Toutes mes bipolarités sont différentes.
c’est mieux que tu en parles à ta psy en effet.
bon courage à toi!
Salut,
Oui on peut tous avoir des symptômes différents. En dépression, certains dorment toute la journée et d'autres sont insomniaques.
En phase mixte j'ai la même énergie qu'en phase maniaque, je gigote tout le temps. Mais je n'ai aucun projet, aucune envie précise et je suis assez mélancolique. Quand tu as ce combo c'est dangereux, parce que si une idée noire surgit, tu as largement assez d'énergie pour passer à l'acte sans réfléchir.
Ta psy saura te répondre. En attendant je suis contente que ta colère se soit apaisée.
Salut @trelawny
Pour commencer, et comme le dit bien Melo, il faut se rappeler que :
Toutes mes bipolarités sont différentes.
On l'oublie trop souvent, il n'y a pas de calque.
Selon mon expérience propre, je me suis rendu compte que mes phases hypomaniaques dérivent toujours vers un état mixte. Je n'ai que deux expériences, en dehors de l'apathie profonde et de la dépression modérée entre les deux. il y a quand même eu des moments "corrects".
J'explique mon cas pour apporter, je l'espère, de l'eau à ton moulin. Je suis arrêté depuis 6 semaines, en réaction à une crasse au taf. Je trainais une dépression modérée depuis octobre qui m'a fait pleurer au taf, en automatique. Puis crasse et arrêt, pour ne pas rentrer dans les détails. 1 semaine après le début de l'arrêt, montée en hypo, puis 1-2 jours après la redescente à coup de benzo/anxio, grosse irritabilité larvée. J'ai trainé cette mixité pendant 1 bon mois, j'aurais éclaté la tête de celui qui m'avait posé problème à coup d'agglo. D'un autre côté, je voyais tout en gris, même ce déchainement de rage n'avait pas de sens pour moi. J'étais tiraillé entre deux extrêmes, le repli et la violence. J'avais énormément de mal à m'ouvrir sur mes gamines, que je rejetais quand elles venaient vers moi, un bon gros signe supplémentaire du malaise. Pour ma femme et mon miroir, c'était gravé en gros sur mon front : "gros malheureux-nerveux". L'isolement est la seule solution, à mon avis.
Je ne vais pas relire mes posts, mais la dépression modérée suintait de partout. Et hors forum, je m’agaçais pour absolument n'importe quoi (une lumière allumée, un problème que je buvais jusqu'à la lie, aucun recul: le nez contre la vitre, etc.). A ce jour, je me sens mieux, je me méfie de l'inverse maintenant. Je suis encore jeune dans la connaissance de moi-même, comme toi qui te poses ce genre de questions. N'est-ce pas ?
Assez blablaté sur mon cas, ce que je peux te donner (prêter ?) comme enseignements sur ton questionnement :
la dépression et je constate à quel point cela pouvait obscurcir ma vision des choses et me rendre irritable.
Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre, d'où ce fameux tiraillement. La déception de soi-même qui fait que je pars en sucette quand je loupe quelque chose. Et quand je le réussi, ben tout le monde y arriverait bien-sûr.
Avant ça je pensais que c'était seulement lié à la fatigue
Fais gaffe à elle, cette fameuse fatigue. Elle est le fondamentale, je m'en suis rendu compte concrètement. Seconde conséquence ou cause, après la crasse ? Je tourne au Zopiclone et au Seresta pour tasser mon sommeil, mais j'évite de faire une cure régulière parce que je redoute "l'arrêt". Aussi, prends du temps pour toi, ne te surcharges pas de corvées, si tu peux les étaler. Tu as une vie pour ça.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qu'est un état mixte dans le sens où les témoignages que j'ai lus disent que c'est un état où l'on finit souvent hospitalisé.
Lors de mon épisode inaugural d'il y a deux ans, ma femme et moi ne pensions pas que je pouvais être malade de "ça", ou même d'autre chose. Gros projet = stress au taf surtout, puis en second plan, peut-être, la découverte simultanée de problèmes vasculaires. On ne savait pas pourquoi j'étais tendu comme une corde à piano. J'ai laissé coulé en me disant que ça allait s'arrêter avec la fin du projet, pis c'est tout, hein ? Tout ce bordel a démarré après la fin de celui-ci, qui s'est bien passée en plus... Direction hôpital, j'aurais mangé la Terre entière, un mois après le diagnostic posé, sans thymo. Le Seresta seul ne m'a pas tenu en laisse.
j'ai pu à certains moments vouloir tout envoyer en l'air dans le sens de tout plaquer, ou même que cela m'a rendu paranoïaque ou excessivement agressif.
Tout envoyer bouler ? J'ai dis à ma femme que j'allais la quitter si elle appelait le SAMU. Après 20 ans de vie commune. Irritabilité n'était peut-être pas assez fort pour décrire mon état. Pour la paranoïa, un pétard et j'avais été envoyé en orbite à avoir peur de mes gamines et de mon chat. No comment.
Je n'ai plus d'idées noires depuis un moment car je crois que je ne traverse plus de dépression profonde comme par le passé, en revanche je sens beaucoup plus de tension et d'anxiété qu'avant...
La dépression peut être légère, pas la peine de se voir pendu haut et court pour en être.
Ta psy t'en dira plus. Ceci n'est que MON cas, tant mieux s'il te fait prendre de la distance.
A te lire
NooN
J'ai mal répondu à une de tes questions, ou à prendre comme une réponse complémentaire.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qu'est un état mixte dans le sens où les témoignages que j'ai lus disent que c'est un état où l'on finit souvent hospitalisé.
Lors de mon épisode inaugural d'il y a deux ans, ma femme et moi ne pensions pas que je pouvais être malade de "ça", ou même d'autre chose. Gros projet = stress au taf surtout, puis en second plan, peut-être, la découverte simultanée de problèmes vasculaires. On ne savait pas pourquoi j'étais tendu comme une corde à piano. J'ai laissé coulé en me disant que ça allait s'arrêter avec la fin du projet, pis c'est tout, hein ? Tout ce bordel a démarré après la fin de celui-ci, qui s'est bien passée en plus... Direction hôpital, j'aurais mangé la Terre entière, un mois après le diagnostic posé, sans thymo. Le Seresta seul ne m'a pas tenu en laisse.
Dans mon cas, il y a deux ans, oui, ce fut une hospitalisation salvatrice pour moi et ma famille (mais on ne peut plus dur à gérer du jour au lendemain pour ma mie). J'avais ponctuellement des idéations suicidaires avec plans, une nouveauté pour moi. Dernièrement, c'était "gérable" mais très "désagréable" s'il on peut employer ces deux termes. Comme toi, je me posais la question de la possibilité d'une phase mixte atténuée. A ceci, je réponds par la positive. Quand je repense à il y a deux semaines et aujourd'hui, la donne est bien différente. J'avais demandé à ma psy d'augmenter la posologie de mon thymo. Je ne sais pas si c'est lui qui a agit ou si la mayonnaise est redescendue d'elle même. Je verrais cela quand je devrais reprendre le travail fin avril avec une bonne grosse épée de Damoclès qui m'attend là-bas. Si je ne m'énerve pas, c'est que je me suis vraiment redescendu. A voir sur le long terme.
En espérant t'éclairer un petit peu
A+
Merci à tous pour vos réponses.
Je suis encore jeune dans la connaissance de moi-même, comme toi qui te poses ce genre de questions. N'est-ce pas ?
C'est tout à fait ça. En fait je pensais comprendre le trouble alors que concrètement j'avais de grosses œillères vis-à-vis de mes changements d'humeurs. C'est ce que je commence à comprendre (et je perçois maintenant toute l'importance de la psychoéducation grâce à vous... j'en ai encore, du chemin à parcourir !)
Je ne regrette qu'une chose : ne pas avoir décidé de consulter sérieusement plus tôt. Enfin j'ai de la chance de ne pas avoir tout perdu ou détruit autour de moi, c'est déjà ça, car il n'y a pas si longtemps encore ça avait pris le chemin de "moi contre le reste du monde". Je regrette aussi et surtout d'avoir amené un climat d'instabilité et de stress dans ma famille, je vois aujourd'hui certains dégâts que cela a causé et c'est le plus difficile finalement... Du coup ton expérience @noon me parle beaucoup car je retrouve des situations très semblables à ce que j'ai pu vivre également (ou plutôt provoquer...)
Vos témoignages m'aident à y voir plus clair, merci encore à vous.
Bonjour à tous,
J'ai revu ma psy et j'avoue que suite à cet entretien je me pose encore plus de questions encore qu'auparavant. Vu que le traitement pharmacologique semble bien m'aider, elle m'a prescrit un antidépresseur un peu plus efficace : deroxat 20 mg. En effet, je ressens moins de pensées négatives en ce moment et aussi une réduction de mon agressivité, ce qui est très bien. Mais je lui ai fait part de mes interrogations concernant le trouble bipolaire et là elle reste très réservée, elle me dit qu'il pourrait s'agir seulement de dépression. Je crois qu'elle part du principe que s'il n'y a pas de manie franche, ce n'est pas quelque chose de pertinent.
Le problème c'est que je sais avoir vécu des phases d'hypomanie, les symptômes sont suffisamment parlant pour qu'on ne puisse pas se tromper. Je lui ai aussi longuement parlé du fait que je déraillais parfois au point de vouloir tout plaquer, que ces phases d'irritabilité extrême s'accompagnait d'une hausse de libido anormale et les soucis que cela implique, que tout ceci n'était pas mon "moi" normal (sinon je ne me sentirais pas si mal et si confus une fois que ces phases sont passées). Du coup j'ai du mal à comprendre pourquoi elle ne voit dans ce que lui raconte que des signes de la dépression. Je ne crois pas que la dépression puisse expliquer ce genre de symptômes, non ? Ou peut-être qu'elle ne voit pas dans certains traits quelque chose de pathologique (c'est pourtant plus pour ces excès que je suis allé la voir que pour mes périodes purement dépressives que je sais à peu près gérer...)
Bon au final je verrai bien avec le traitement comment ça va évoluer, après tout c'est elle la spécialiste. Mais j'avoue que j'appréhende un peu le fait qu'il puisse y avoir un retour de bâton...
Le problème avec le diagnostic d’un trouble bipolaire c’est que les psy ne croient que ce qu’ils voient. Du coup si elle n’a pas vu de phases hypomanes ou maniaques elle part du principe que tu n’es que dépressive. Il faut un peu de temps pour que le diagnostic se pose.
le tout est que tu te sentes mieux avec ce nouveaux traitement.
bon courage à toi !
Oui, tu as raison. Après ce qui est paradoxal c'est que depuis que je la vois j'ai été uniquement en hypomanie et pas en dépression, donc elle se base seulement sur mon jugement a priori. C'est ce que je ne comprends pas trop, pourquoi prendre l'un mais pas l'autre. Bon elle a sans doute ses raisons mais ça me donne l'impression de ne pas être complètement pris au sérieux dans le récit de mon vécu.
Après comme tu dis, c'est un diagnostic qui prend du temps et je cogite sans doute un peu trop aussi.
Salut,
Le diagnostic est très difficile à poser, les frontières étant variables entre individus. En effet, le face à face, est on ne peut plus privilégié et compréhensible. Pourtant, j'avoue être surpris qu'elle vous prescrive un AD après ce que vous avez pu lui dire. Derrière chaque dépression unipolaire, la recherche d'un trouble bipolaire DOIT être envisagée.
Perso, ma libido a explosée, et c'est bien le symptôme qui a été pour moi le plus criant, spécial. L'irritabilité a progressée jusqu'à en arriver au HP. Après, de quoi parle t-on avec l'explosion de la libido ? Bien qu'ici elle représente une cassure avec le comportement habituel, ce qui est à noter pour elle. C'est peut-être le souci, souhaite elle voir d'autres symptômes en "vrai" ? Ma psy m'a diagnostiquée en 10mn, au premier rdv mais a quand même demandé confirmation par rapport à un TDAH.
Demandez-lui, elle doit vous mettre au parfum quant à ses choix.
Salut, on peut se tutoyer si tu es d'accord ?
Je me demandais, tu as vu ta psy quand tu étais dans quel état ? C'était en pleine crise ?
En fait, par rapport à ce que je disais, j'arrive maintenant à voir que mes états d'hypomanie ne sont pas les mêmes que ces états où je suis hyper tendu/irritable et où ma libido devient incontrôlable. D'ailleurs c'est très souvent en été que c'est arrivé et surtout dans des périodes de stress, même s'il y a eu des exceptions, c'est plutôt une tendance on va dire. Et quand je parle de libido incontrôlable, c'est que ça m'a amené à des situations vraiment problématiques et clairement anormales mais je préfère pas trop m'étendre là-dessus comme tu l'imagines. Ces phases sont aussi celles où j'ai une activité physique très intense, mais vraiment, ça devient un besoin, une obsession. Tu avais ça aussi dans tes phases ?
Pour le tutoiement, évidemment, pas de problème.
Quand j'ai débarqué devant la psy, en effet, j'étais en pleine crise mixte. Vu que je n'avais pas d'affect à son égard et que je venais dans l’intention de me faire soigner, ou plutôt de savoir ce qui n'allait pas, je n'avais aucune irritabilité envers elle. Je parlais vite, je bougeottais, etc. Diagnostic immédiat. En parallèle, l'hypersexualité était déjà en marche. Pas de tromperie, mais dans le temps, le risque aurait pu être sérieux. L'HP et le thymo ont mis un frein à tout ça. Je n'avais plus aucun contrôle de mes nerfs.
Pour l'hypomanie, je n'ai pas de souvenir franc de l'époque. Pour la dernière crise jugulée (il y a quelques semaines - sommeil qui disparaissait, pleine forme au réveil, ce fut mon alerte), j'ai eu 3-4 jours d'hypomanie estimée, puis l'irritabilité est arrivée après que la montée fut cassée par des benzos. La dépression était déjà installée depuis quelques mois, et est revenue de suite. Aucune hypersexualité en revanche. Lors de ma première crise complète (2019), le sommeil n'avait pas disparu, je dormais toujours 5h. Je m'interroge encore sur mon fonctionnement. La seule différence entre les deux est que je travaillais.
Ces phases sont aussi celles où j'ai une activité physique très intense, mais vraiment, ça devient un besoin, une obsession. Tu avais ça aussi dans tes phases ?
En hypo, oui, envie de faire plein de trucs. En mixte, soit dép+nervosité, j'essaie de me dépenser pour extérioriser la chose et pour m'isoler. L'activité physique ne fonctionne pas top mais quoi faire d'autre ? Tant mieux pour mon cardio au moins. Cela me permets de m'isoler pour ne pas en faire profiter tout le monde.
A+
Bonjour à tous,
Ça fait depuis quelques jours que j'ai l'impression de m'enfoncer dans la dépression. Je suis passé à 30mg de deroxat mais depuis que je le prends (bientôt 3 semaines) je ne vois aucun changement, si ce n'est une sorte d'apathie et de sentiment de vide.
Vous réagissez assez rapidement aux ad vous généralement ?
Bonjour à tous,
Ça fait depuis quelques jours que j'ai l'impression de m'enfoncer dans la dépression. Je suis passé à 30mg de deroxat mais depuis que je le prends (bientôt 3 semaines) je ne vois aucun changement, si ce n'est une sorte d'apathie et de sentiment de vide.
Vous réagissez assez rapidement aux ad vous généralement ?
les antidep marchent pas chez les bipolaires
et alors sur tous les antidep possibles de prendre du deroxat c'est vraiment une cata :b
