Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur ce forum…. c’est mon premier vrai pas vers l’affirmation de ma bipolarité. On m’a diagnostiquée il y a un peu moins d’un an, à 26 ans du coup, suite a une tentative de suicide, après plusieurs dépressions et prescriptions d’antidépresseurs, soit sans effet soit d’un effet désastreux. Je fais partie de ces personnes qui n’ont que des phases down.
Je pensais être stabilisée avec le lamictal, mais si jen crois mon état aujourd’hui jen suis loin.
Je sais pas trop quoi vous écrire… Jai surtout beaucoup de questions. Est ce que vous avez ce sentiment de vouloir en finir, de vouloir être libérée, et en même temps d’avoir conscience que c’est ridicule et que vous n’avez pas vraiment de raison de ressentir ça / d’aller mal ?
Est ce que vous vous « sentez » bipolaire ? (Alerte question debile mais qui pour moi est importante aujourd’hui)
Personnellement je ne suis toujours pas convaincue de mon diagnostic, j’ai peur qu’il ait été fait par un médecin habitué à ces cas là et qui a plus tendance à les voir qu’un autre. Je ne sais pas si vous comprenez. Pas très claire aujourd’hui..
Bref, si quelqu’un a envie de parler, je serais super contente de vous lire….
Bonjour, ca fait combien de temps et à quel dosage que vous avez du lamictal ?
Vous serez convaincu du diagnostic ( que ce soit trouble bipolaire ou un autre ) quand ça ira bien, là on vous file un diagnostic les traitements qui vont avec et ça merdouille toujours, vous avez plein de raison de ne pas y croire
Bonjour
J’ai du lamictal 200mg depuis juillet 2018. Jai peut-être remonte la pente par hasard, mais je suis restée étonnamment enjouée et en forme pendant longtemps… alors que J aurais eu le temps d’avoir 2 3 dépressions entre temps. Mais la ça fait 2/3 semaines que je sens que ça redescend (étonnamment ça previent). J’ai pris un générique pendant un mois et demi et ça a commencé dans la foulée…
Enfin redescendre pour moi est synonyme de regarder son plafond sans bouger, pleurer sans raison apparente, chez moi ou dans le métro, ne plus avoir de goût à rien, abuser de l alcool et devenir incontrôlable (mon cerveau disjoncte à ces moments là).
- Pourtant j’y crois pas, c’est les mêmes molécules… sûrement juste une coïncidence…
Bah si c est que ça reprenez le lamictal non générique
L alcool c est revenu en même temps que la baisse de l humeur ou avant / après ?
C’est fait depuis 1 semaine environ. J’imagine que ça va prendre un peu de temps.
L’alcool n’était pas un problème quand ça allait, je réagissait comme la plupart des gens réagissent. Mais là c’est pendant que c’est un problème. Hier soir notamment. J en abuse volontairement et inconsciemment parce que je me sens libérée d’un poids énorme.
Donc si je comprends bien vous étiez quand ça allait bien dans des consommations contrôlées?
On vous a parlé de l impact qu avait l alcool sur un cerveau de patient bipolaire?
Bienvenue ici 🙂
Moi ça m’intéresse l’impact qu’a l’alcool sur un cerveau de patient bipolaire 🙂
Tu parles d’un cerveau de patient bipolaire…tout court… ou traité ? 🤔
les deux, l’alcool antagonise de toute façon sérieusement les médocs, un cerveau bipolaire sous alcool c’est un cerveau non traité même si on prend les médocs :p
Merci 🙂
Au moins ça me confirme qu’il faut que j’arrête ce genre d’événements.. ce qui n’est pas si simple quand on est étiquetée fetarde et joie de vivre. Mais bon c’est nécessaire je crois…
En tout cas je n’ai pas trouvé de publication scientifique sur les effets de l alcool en lien avec la bipolarité, peut-être qu’un jour on aura des données… peut-être quau niveau moléculaire il y a quelque chose de tout à fait logique.
Dans mon entourage je ne connais personne qui a des réactions similaires aux miennes…
Bienvenue ici 🙂
Moi ça m’intéresse l’impact qu’a l’alcool sur un cerveau de patient bipolaire 🙂
Tu parles d’un cerveau de patient bipolaire…tout court… ou traité ? 🤔
les deux, l’alcool antagonise de toute façon sérieusement les médocs, un cerveau bipolaire sous alcool c’est un cerveau non traité même si on prend les médocs :p
Tu pourrais développer un peu plus ? 🤔 J’suis pas blonde, mais je’suis d’la campagne 😋
ah oui pardon
bah en gros l’alcool ( et toutes les drogues en fait, BENZO compris si on les prends suffisamment longtemps ) fait exactement l’inverse de ce que font les médicaments
et donc quelqu’un de parfaitement équilibré s’il commence à s’alcooliser de façon durable, tu peux donner tous les médocs du monde, ça ne fera pas grand chose
donc quelqu’un de traité ou quelqu’un de pas traité sous alcool ça revient au même parce que c’est l’alcool qui mène la danse
Merci 🙂
Au moins ça me confirme qu’il faut que j’arrête ce genre d’événements.. ce qui n’est pas si simple quand on est étiquetée fetarde et joie de vivre. Mais bon c’est nécessaire je crois…
En tout cas je n’ai pas trouvé de publication scientifique sur les effets de l alcool en lien avec la bipolarité, peut-être qu’un jour on aura des données… peut-être quau niveau moléculaire il y a quelque chose de tout à fait logique.
Dans mon entourage je ne connais personne qui a des réactions similaires aux miennes…
je peux vous trouver je pense une cinquantaine d’étude qui se penchent sur l’interaction alcool et trouble bipolaire, vous avez peut être pas cherché au bon endroit ^^
en bref => dans le trouble bipolaire y’a le traitement
mais il y a aussi
l’hygiène du sommeil
l’absence de consommation d’excitants
l’absence de consommation de drogues quelles qu’elles soient
la régularité du mode de vie
ça compte ENORMEMENT et à part le sommeil, on en entend rarement parler
votre cerveau ça lui demande beaucoup plus d’effort qu’un autre pour gérer l’alcool, le plus simple si vous pouvez le faire, c’est de ne pas en consommer
( plutôt ça que d’arrêter d’aller aux soirées, réduire ou couper les interactions sociales c’est rarement une bonne idée )
Vous avez complètement raison. Je pense que j’ai eu lelectrochoc suffisant pour changer ça, et surtout j’ai une vraie raison que je comprends à peu près.
Je vais un peu fouiller pour les articles alors 🙂 J avoue que jen ai vu pas mal concernant plutôt une addiction pour l’instant.
Merci beaucoup en tout cas, ça fait beaucoup de bien den parler de façon constructive et de ne pas être jugée… donc merci beaucoup 🙂
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3730445/
vous prenez les références à la fin, ça vous fait d’autres études avec d’autres références
en une journée vous pouvez en lire une centaine
sci-hub si vous voulez l’étude dans son ensemble et qu’elle est payante
voilà 😀
Trop cool, merci 🙂
C’est pas la joie pour sci-hub en ce moment, mais bon ouf y a des solutions pour passer outre l’interdiction…
bah j’ai du payer un VPN quoi ,10 balles par mois je m’en remettrais
c’est en effet un peu délirant de devoir payer 3 fois les études mais bon, c’est un autre débat 😛
pour le côté barbant on repassera hein, mais on ne peut pas tout avoir non plus 😀
Bonjour à tous,
Je suis nouvelle sur ce forum…. c’est mon premier vrai pas vers l’affirmation de ma bipolarité. On m’a diagnostiquée il y a un peu moins d’un an, à 26 ans du coup, suite a une tentative de suicide, après plusieurs dépressions et prescriptions d’antidépresseurs, soit sans effet soit d’un effet désastreux. Je fais partie de ces personnes qui n’ont que des phases down.
Je pensais être stabilisée avec le lamictal, mais si jen crois mon état aujourd’hui jen suis loin.
Je sais pas trop quoi vous écrire… Jai surtout beaucoup de questions. Est ce que vous avez ce sentiment de vouloir en finir, de vouloir être libérée, et en même temps d’avoir conscience que c’est ridicule et que vous n’avez pas vraiment de raison de ressentir ça / d’aller mal ?
Est ce que vous vous « sentez » bipolaire ? (Alerte question debile mais qui pour moi est importante aujourd’hui)
Personnellement je ne suis toujours pas convaincue de mon diagnostic, j’ai peur qu’il ait été fait par un médecin habitué à ces cas là et qui a plus tendance à les voir qu’un autre. Je ne sais pas si vous comprenez. Pas très claire aujourd’hui..
Bref, si quelqu’un a envie de parler, je serais super contente de vous lire….
Salut Foxdoc,
J’ai éte diagnostiqué en 2006.
est ce que je me sens bipolaire?
Durant les années antérieures à la prise en charge, je savais que quelque chose n’allait pas mais je ne savais pas quoi.
le diagnostic m’a permis de “relire” mon passé et d’y trouver des correspondances avec la description donnée par d’autres patients.
il fallu plus de temps pour être convaincu. C’est en apprenant à identifier les changements d’humeur que j’ai pu décrypter la maladie et à anticiper les dégradations.
il est vrai que lorsque un traitement pour la maladie bipolaire apporte des améliorations durables, on peut raisonnablement en conclure qu’on en souffre.
ceci dit même après 12 ans de traitement, il m’arrive encore de me demander si on n’est pas passé à côté de quelque chose d’autre. Mais ca c’est une autre histoire.
bon courage.
amitiés
stéphane
@mike : oui, c’est n’importe quoi… Déjà qu’Elsevier était pas loin de finir au fond d’un trou, il continue de creuser sa tombe… C’est peut-être le regain, le dernier souffle. Vu la mobilisation de la communauté scientifique ça va sûrement pas s’éterniser 20 ans…
@ste-pha-ne : je me reconnais beaucoup dans le « durant les années antérieures, je savais que quelque chose n’allait pas ». C’est ce que j’ai toujours répété à mon entourage, et c’est pour ça que je me suis d’une certaine façon sentie libérée quand le psychiatre a posé un nom sur mon état. C’était enfin une sorte de légitimité qu’on me donnait, j’étais pas si folle que ça.
En tout cas clairement l’alcool en excès c’est terminé. Aujourd’hui j’y vois déjà plus clair. A moi l’hygiène de vie à me coucher à 22h et à manger des graines germées.
Merci à tous en tout cas 🙂
si effectivement vous êtes bipolaire, croyez moi, que le diagnostic ait été posé c’est une EXCELLENTE nouvelle
mais ça prend du temps à digérer, c’est normal, quand on annonce un diabète c’est consultation d’annonce etc etc ça prend un temps fou, bipolaire on vous le jette au coin de la gueule, mais ça prend beaucoup de temps à intégrer
Oui. Je suis toujours assez dubitative et j’ai été tentée d’interrompre le traitement « juste pour avoir une confirmation », mais retomber dans une phase down me terrifie, étant donné qu’elles sont toujours pires et que la dernière m’a déjà conduite suffisamment loin.
La baisse d’efficacité du générique est une piste, mais bon.
En tout cas oui, ça va prendre du temps. D’accepter le truc et de savoir quoi en faire avec son entourage.
Effectivement on nous le jette à la gueule comme une sorte de diagnostic-évidence, alors même que ça fait souvent des années qu’on traine ça d’un médecin à l’autre et qu’on se fait prendre de haut avec des interprétations liées systématiquement au stress ou au surmenage. Mais c’est un autre débat, je vais pas commencer à tout mélanger 😋