Bonjour, je m’appelle Sarah 30 ans maman d’une petite fille d’un 1ans.
ON vient de m’apprendre aujourd’hui que je souffre d’un trouble bipolaire en plus de la dépression que j’ai déjà depuis 1 ans. Le médecin ma prescrit un médicament que je dois commencer ce soir. Il me parle de me faire rentrer dans un centre a cause de mes envies d’en finir. Je ne sais pas quoi faire, je me sent perdue face a ça ! Face au diagnostic ! Je sais que je vais pas bien depuis des années. Mais l’acceptation c’est vraiment dur. J’ai taper bipolaire je suis tomber sur ce forum. Alors je vous lance une bouteille à la mer. Comment dois-je faire pour accepter et annoncer a mes proches ?
Désolée d’avance pour mon orthographe.
Sarah
Le diagnostic m’a longtemps effrayée …. Je suis infirmière et les malades , c’était les autres, et surtout les malades mentaux ! Mais, non . Et, j’ai assumé ce diagnostic, et maintenant, je le revendique . Et je bosse encore ….Garde espoir .
Accepter, il faut du temps, annoncer à tes proches, attend d’être prête, et ce n’est pas obligé, sauf aux très proches qui ont le droit de savoir ….
Et ce n’est pas un truc en plus de ta dépression, la bipolarité c’est ta dépression , tu n’as jamais eu de up ? De moments hyperactifs, ou tu allais tout abattre ? Commence ton traitement , c’est quoi ? Et sur, si tu es trop suicidaire, vaut mieux être suivie dans un centre, car le traitement met un certain temps à agir, 2 semaines à peu près pour stabiliser ou 3 . Sinon après, si tu es bien dosée , tu n’auras plus d’idées suicidaires .
Bonjour, je ne sais pas si c’est le temps mais ma connexion internet rame. XD dsl tu temps de réponse.
Ver00 merci beaucoup d’avoir répondue.
Si j’ai souvent eu ça en faite quelques mois ou je crois que tous est possible et comme toujours … j’abandonne :'(
Donc, tu es bien bipo, bienvenue au club !
😉
J’ai commencée des études d’Assistante sociale y a 1 ans et demi. J’était au premier banc et j’avais envie de montrer que je pouvais y arrivée.
Reprendre des cours à 29 ans avec un enfant, ça m’a parut realisable.
Mais ici depuis décembre rien ne va plus, j’ai envie de dormir tout le temps, j’ai envie de voir plus personne. Je crise sur mon compagnon , même ma propre fille j’ai envie de la fuire. Et j’ai ratée pleins de cours et raté un examen important. Je suis en train de foutre en l’air mon année ça me rend vraiment malade…
Le pire c’est que je me dis tous les jours allez va y Sarah demain tu reprends en main. MAis c’est comme ci mon propre esprit m’en empècher. Le pire c’est que par moment je me ressent mieux , j’ai envie de tout faire à 200 pourcents et je vais être punie du faite que là je ne fais rien…
Je sais pas comment on peux vivre avec ça…
Justement, tu pourras reprendre tes cours, si tu es bien soignée, crois moi !
Je dois te laisser, courage.
Bonjou Sarah,
merci pour ton partage.
Les premiers mois de la prsise en charge peuvent être assez déstabilisants.
on essaie un tas de médicaments différents : effets secondaires, humeurs changeantes…
avec le temps un traitement adapté se dessine et une stabilisation se prfile à l’horizon.
c’est un chemin plus ou moins long en fonction de chaque personne.
il estplus facile de faire des projets une fois la stabilisation atteinte.
à bientôt.
bon courage.
amitiés.
stéphane
Bonjour Stéphane,
Merci pour ton message.
Le truc c’est que j’ai déjà 30 ans et j’ai toujours pas d’emploie.
La reprise de cours été primordiale pour moi… Je suis malade à l’idée de savoir que je devrais recommencée l’an prochain juste parce que j’ai ratée 1 module sur tous ceux que j’ai déjà passée. Juste parce que celui là est un prés requis pour ma 3éme et dernière année. Mon médecin me dit que comme je serais couverte peut être pourrais-je quand même le repassée. Je dois paraître totalement folle de me faire un méga stresse pour un examen. Actuellement tous me stresse …
Je te comprends très bien.
notre situation de malade bipolaire est objectivement difficile. Elle est considérée par l’OMS comme une des maladies les plus invalidantes.
ca, ce n’est pas nous qui allons pouvoir changer cela.
nous devons trouver un juste chemin entre l’acceptation du handicap qui en découle et chercher à atteindre des objectifs réalistes.
pour ma part, j’essaye de me concentrer sur un jour à la fois. Et, je trouve que c,est déjà assez compliqué ainsi.
j’aimerais pouvoir t’en dire d’avantage mais je dois m’absenter.
bon courage.
@ste-pha-ne Merci pour ta réponse.
Aucuns soucis, la je suis toujours dans mon lit depuis 7h du matin…
J’ai pas faim et pas envie de me levée du tout. Je me suis fait un café et je crois que je restée la journée au lit.
Finalement à 9h j’ai encore une de mes crises de folie je suis partie toute seule promenée et visitée ma région. Comme j’ai passée une nuit blanche , j’ai le cœur qui bas à 100 à l’heure. Je ne sais pas si ce soir j’arriverais à dormir ou si je suis repartie pour une deuxième nuit blanche.