bonjour,
je pense que le facteur déclencheur est mes études.je me suis trop mise la pression et j’ai voulu en faire plus que ce que je pouvais faire. je voulais un métier valorisant. J’ai cru bien faire . je me suis pas amusée pendant ma jeunesse car j’avais pas envie.
je me culpabilise .
quel a été pour vous l’élément déclencheur?
Pour y avoir beaucoup réfléchit, repensé les situations de ma vie, je pense que pour moi le facteur déclenchant a été le remariage de mon père quand j’avais 4 ans, avec une belle mère qui a été maltraitante. J’ai des souvenirs précis de cette époque, et de mes différents états…
J’ai vraiment été diagnostiquée a 46 ans.
En ce qui me concerne, ce fut très clair. Accident vasculaire inattendu à la jambe. Peur de l’état lamentable du reste, donc peur de l’infarctus et de mourir précocement. Tout ça dans un contexte de stress professionnel. A 43 ans, sans signes précurseurs.
je voulais un métier valorisant.
J’ai complètement loupé ma « carrière », je ne me suis jamais fait confiance. Je vais me faire dégager de mon boulot actuel, question de temps. Le bonheur est autre part.
je me culpabilise .
Mieux vaut transformer cette culpabilisation en énergie pour trouver ta nouvelle vie. Regarder dans le rétroviseur ne sert plus à rien.
Moi diagnostiquée à 39 ans.
Plusieurs facteurs ;
– la mort d’un confident de 44 ans.
-Un mariage avec disputes incessantes depuis 17 ans .
-le cancer du colon de mon père .
-une humiliation en réunion montrant mes lacunes.(Surtout à cause d’une grande panique)
-arrêt de mon « suçage » de pouce .
En gros, avec le tout, un grand sentiment de culpabilité , pour chacun de ces facteurs, à tort ou à raison .
Je ne pense pas qu’il y ait un facteur déclencheur. C’est multifactoriel. C’est à la fois environnemental, biologique et héréditaire. Bref, quand on secoue tous ça très fort ça explose!
Certes, elo, mais il me semble que reviennent souvent la culpabilité et la mésestime .
Oui c’est vrai!
C’est multifactoriel. C’est à la fois environnemental, biologique et héréditaire.
Complétement d’accord. Pour autant, plus l’arrivée est tardive moins la partie génétique rentre en compte.
Je ne pense pas qu’il y ait un facteur déclencheur.
Pour mon cas, le facteur déclencheur est clair et net. Aucun doute. Choc psychologique dû à l’accident vasculaire => Peur de la mort => Arrêt de la cigarette alors que j’étais conscient depuis très longtemps que je me suicidais à petit feu => décompensation. Sans compter le contexte délétère autour.
J’ai vécu un harcèlement bien gratiné en classe à 17 ans, dans un contexte d’incompréhension de toutes parts, et tout a tenu quand même. Si ça avait dû péter, ça aurait été le moment idéal.
De toute ma vie, et depuis deux ans, j’ai décompensé sans aucun doute en up deux fois, toujours de façon réactionnelle. Pour cause vasculaire puis par proposition de rupture conventionnelle.
Je ne pense pas avoir le message génétique en moi. Mes ressorts psychologiques n’ont pas supporté la charge émotionnelle de l’ensemble, l’infarctus avant 50 ans. C’est qui a modifié mon équilibre biologique cérébral ensuite.
C’est mon humble avis.
Moi c’est bizarre j’ai pas l’impression qui il y ait de vrais facteurs déclencheurs.
ca pete d’un coup pi voila…
Bonjour à tous,
Évidemment, je me suis posée les mêmes questions que vous. Aurais-je déclenché ma bipolarité si j’avais eu une enfance plus heureuse, si je n’avais pas consommé de cannabis? Et j’en passe…
Pour moi la réponse est évidente puisque selon moi j’ai eu des symptômes psychologiques très tôt (pelade lors de la petite enfance car non reconnaissance du père et absences régulières de ma mère).
Donc, on ne peut pas dire que ce soit purement génétique…
J’ai constaté qu’à presque chaque décompensation , il y avait eu du surmenage au boulot mais je ne suis pas sûre que ce soit le facteur déclenchant. Je pense que mes crises sont très endogènes malheureusement…
Je pense que nous devons nous préserver et être vigilants aux moindres symptômes et qu’effectivement avoir la réponse ne nous guérira pas pour autant.
J’y pense avez vous l’article sur l’identification des gènes responsables de la bipolarité ?
De ce que j’ai pu lire, à prendre avec des pincettes et des gants, un déclencheur peut être présent au début, puis avec la chronicisation de la maladie et son avancée, il n’y en a plus besoin.
Cette maladie est vraiment compliquée, comme tu le dis, elle est multifactorielle mais surtout varie pour chacun. Donc, tu peux ne jamais avoir eu de déclencheur clair. Pour moi c’était défini, mais il se peut que ces déclencheurs disparaissent à l’avenir. Je pense d’ailleurs qu’un deuil me fera dérailler à tout les coups dans les années à venir.
Je pense que nous devons nous préserver et être vigilants aux moindres symptômes et qu’effectivement avoir la réponse ne nous guérira pas pour autant.
En effet, et le plus gros risque est de nous enfermer dans une prison mentale. Je ne peux pas faire si, sinon ça, etc. A moins de connaitre super finement ses symptômes propres.
J’y pense avez vous l’article sur l’identification des gènes responsables de la bipolarité ?
J’avais vu ça, je vais essayer de te le retrouver.
A+
Moi je ne sais pas non plus si il y a eu des facteurs declencheurs car j’ai surmonté des epreuves sans depression. Quand j’avais 24, mon frère est décédé d’un accident â 22 ans, puis le deces de ma cousine qui avait 25 ans, suivi par le suicide de ma tante, mon divorce, deces de mon pere… j’ai tout encaissé. Je sais meme pas pouquoi j’ai fait ce petage de plomb en fevrier. Ok j’avais beaucoup de taff mais j’ai l’habitude… j’ai eu une enfance heureuse et pas de soucis à l’adolescence. Bref je sais pas
Voilà quelques infos sur la génétique du trouble. Faut s’accrocher à ses études de bio pour le comprendre, même dans les grandes lignes. C’est tiré de l’excellent Que sais-je De Marc Masson, nommé simplement « Les troubles bipolaires ». A lire si tu peux.
Nous sommes encore aux balbutiements de la maîtrise de cette maladie. Il se pourrait que nous trouvions des bio-marqueurs clairs (genre prise de sang) indiquant notre fragilité sur ce point, mais quand ? On sait que l’hypothalamus est plus petit et que le tronc commun entre les deux hémisphères est asymétrique par rapport aux personnes saines. Après déclenchement, au fur et à mesure de l’avancée de la maladie ? Perso, je suis né avec une clavicule cassée à la naissance, aïe aïe aïe ! Serais-ce ma première blessure environnementale ? Tu peux te poser des milliards de questions, ce que font les scientifiques.
Ça fait « je me la raconte » ce que je peux écrire ici, mais plus j’en lis, moins j’en sais, et ça c’est normal et sain.
Devenons des experts de nous-mêmes, pas de la maladie. C’est déjà énorme en soi vu le déni lié à cette pathologie.
A te lire
PS : ci-dessous, le premier site en langue anglaise qui parle de génétique, trouvé vite-fait :
Il y en un paquet. Si tu veux les lire, je te recommande le traducteur Deepl. Moi, je laisse tomber. On trouvera peut-être une piste concrète de mon vivant, mais ce ne sera pas moi qui la trouverais ! J’étais tellement près de celui de la Covid. J’arrête là 😉
Je n’ai eu aucun signe précurseur dans ma jeunesse, qui s’est d’ailleurs déroulée sans gros problème, sauf du harcèlement scolaire à 17. Tout est arrivé en une fois à 43, surtout la peur de crever avant l’heure. j’étais mûr pour aller en HP. Y’a pas de loi.
Une semaine avant mon anniversaire de 23 ans en 1992, j’ai avalé six boîtes de médicaments dont un anti dépresseur le Survector et un anxiolytique le Vecatran, trois de chaque.
Cela se faisait suite à une dépression dûe à un chagrin d’amour ressenti après une relation avec un narcissique pervers paraoniaque. J’étais au mieux de ma carrière professionnelle. J’étais assistante de direction générale d’une banque espagnole à Casablanca.
Je me suis retrouvée en réanimation et coma de deux jours. Une semaine après la sortie de l’hôpital, la manie s’est déclenchée avec une absence de sommeil d’une semaine.
Psychiatre et neuroleptiques, amélioration de mon état sans qu’on me parle de trouble bipolaire.
Le deuxième accès maniaque a été dû à l’arrêt des médicaments et à un stress aigu.
Calme, période de presque dix ans sans accès où j’ai pu retravailler dans un cadre acceptable.
2003, énorme stress professionnel et le psychiatre décide de me réduire les doses du Melleril 50 mg qui m’a stabilisé dix ans.
Accès maniaque et traitement lourd avec des neuroleptiques de première génération.
2004, accès maniaque et premier thymorégulateur le Tégrétol. Enfin j’apprends que je suis bipolaire.
Depuis le déclenchement est plus facile. Le déclenchant en 2006 a été un stress professionnel aigu. En 2007, j’ai pris des comprimés de Guarana et de gelée royale. En 2008, j’ai commencé le lithium et le psychiatre m’a recommendé de le prendre seule.
En 2020, stress intense et arrêt de médicaments ont été le déclencheur. Psychose de sevrage intense avec beaucoup de dégâts matériels et psychique.
A+