@malette Parfait le covid, qui peut en plus expliquer une fatigue prolongée, bonne réponse !
Tu sais, moi, pour la famille, je suis « juste fatiguée ». ça semble leur suffire.
Au boulot, je n’ai jamais dit ce que j’avais (problèmes somatiques ou psychiques confondus). C’est ma vie privée, et les autres n’ont pas à savoir. Tout comme le médecin du travail dit que la personne ne peut pas faire telle ou telle tâche sans dire pourquoi.
Oui je sais… mais je pense que ce qui me soûl profondément depuis m’a rechute c’est que clairement je ne peux pas fonctionner sans un traitement….le soir je suis à la fois dégoûté de le prendre ( sans ça je ne suis pas « normale ») mais contente car c’est grâce à lui que je peux avoir une vie quasiment normale. J’ai juste besoin de plus me ménager que d’autre personne et c’est cette rechute qui me l’a bien fait comprendre. Je déteste me dire que je suis vulnérable à certaines situations et pas là guerrier qui affronte tout de front comme je le pensais avant.
Ça fait tellement du bien de pouvoir à nouveau vous parler!!!
Pour ce qui est de parler la maladie avec des collègues, j’ai eu deux expériences a l’antipode l’une de l’autre.
A l’annonce du diagnostic, je bossais, j’en ai parlé a la responsable, ensuite elle m’a évitée, la fois ou il y a eu un évènement qui pour n’importe qui d’autre aurait amené des sanctions de sa part, elle n’a rien fait, ce qui as entraîné des grosses difficultés a continuer ce job.
Quand j’ai trouvé ce nouveau boulot a l’hôpital, j’ai juste dit a ma cadre que j’avais une RQTH, et j’ai été franche avec mes collègues parce que le milieu de ce métier implique d’être ouvert, et parce que les effets secondaires visibles du traitement ( je tremble beaucoup, au point que manger en public est parfois difficile, j’en fout partout si je me concentre pas), pouvait poser question, comme le fait que j’ai des crises d’angoisses parfois. Ainsi, récemment, avec un évènement qui m’a remué, j’ai pu le dire, partir plus tôt et poser un jour ensuite avant le week-end.
Les médocs, je crois qu’on est peu a se réjouir de prendre ces trucs.
Vulnérable, je comprends. Pour autant, j’aime me dire que peu de gens seraient capables de tomber autant de fois qu’on peut le faire, et se relever, continuer, comme on peut, de travers, mais continuer.
Oui, je philosophe beaucoup ce soir. Je risque de faire quelques pâtés, mais bon, vous m’avez manqué.
Hello les bipotes ! J’espère que vous allez bien.
Ici j’ai eu un changement de traitement récemment, je passe de l’olanzapine à Abilify car j’étais gênée par des crises oculogyres avec l’olanzapine. Donc mon psychiatre a fait un switch, pour l’instant je prends les 2 médocs en même temps pour que le corps s’y habitue. Pour l’instant pas de crise à signaler, pourvu que ça dure ! Par contre j’ai du mal à rester en place, et l’impression d’être un peu hyperactive, mais c’est gérable.
J’ai le Brintellix comme AD et là dessus pas de changement, je trouve que c’est un bon AD.
Au plaisir de vous lire
Bonsoir,
Il y a quelqu’un ? 🎭🤭🤣😊
Bon, alors, comment c’est-il que ça se passe t-il quand c’est QU’ON EN A GROS?????
On le crie haut et fort?
« En plus je connais une technique pour tuer trois hommes rien qu’avec des feuilles mortes…. alors là, vous avez de la chance vous êtes que deux… »
Bon ben aujourd’hui j’ai testé : contenir jusqu’à la voiture et grosse crise de larmes, de boxe sur le volant, puis prendre la route et rentrer à la maison… arborer le sourire et faire illusion.
Bonjour,
Je ne travaille plus et je souffre de l isolement. Je vais à un groupe de parole 1h par semaine, à un cours de couture 2h par semaine et une hypnotherapeute 1h30 par semaine(pas remboursé par la secu qui m aide à tenir le coup.) je m ennuie. J ai une copine mais bon au moment où ça ne va pas elle est absente (que je continue à voir d ailleurs faute de e retrouver seule)
Je vois ma psy dans 1,5semaine.va falloir qu elle m augmente l antidépresseur car je suis trop en souffrance.
Je rencontre pas d autre personne car à force de me faire rejeter j ai arrêté.
Salut.
Tu es quand même bien occupé. Après tu as les assos.
Tu dis que tu te sens seule, tu attends quoi de l’autre, de ces rencontres?
Bon courage.
petit citation de eckart tolle.
« Si vous n’arrivez pas à vous sentir bien lorsque vous êtes seul, vous risquez de chercher à établir une relation avec les autres pour faire face à cette souffrance. De cette manière, vous allez masquer le véritable problème et le malaise refera surface sous une autre forme lorsque vous serez en relation »
j’ai déjà essayé le bénévolat. c’est beaucoup de personnes retraités.je crois qu’il va falloir que je fasse avec.
ce que j’attends de l’autre :
partager des sorties , se soutenir, parler de tout et de rien.
Près de chez toi il n’y a pas des asso pour les trouble psy? Type GEM, clubhouse? Ou asso pour bipolaire?
tu es dans quelle région? En ville en campagne?
je suis a bordeaux .je préfère éviter de continuer a voir des personnes encore malades mais merci quand même pour l’info.
Ce sont des gens stabilisés en rétablissement. Tu devrais essayer le clubhouse de Bordeaux. Les équipes sont super et les gens aussi. On parle pas de sa maladie et on passe de bons moment. Ça aide à récupérer une vie sociale normale. Il y a des sorties et en plus ça aide pas mal à l’insertion pro.
et puis la première étape de la socialisation c’est les pairs, ensuite tu peux passer à plus de mixité.
Tu connais OVS Bordeaux ? ça peut être une possibilité pour toi de rencontrer des gens disponibles la journée
oui je connais OVS merci.J’y suis déjà inscrite. y a des sorties . c ‘est vieux!