Étiquette : Personne Bipolaire : Vivre avec et savoir reconnaître une maniaco-dépressive
La personne bipolaire a fréquemment des sauts d’humeur . Lorsqu’un nombre important de facteurs apparaissent, émotionnels pour la plupart, comme un décès, une perte de travail, une augmentation financière, des vacances, etc etc, le comportement de la personne peut varier dans un court ou long laps de temps ( années, journée, mois, … ) .
Pour quelqu’un de normal, ce changement d’humeur est proportionnel à la cause et se stabilise très rapidement, mais chez la personne bipolaire, les sentiments et émotions sont décuplés, et ne sont plus du tout proportionnels à la cause . Le malade atteint de troubles bipolaires ne se rend même pas compte de ses agissements, plus ou moins triste ou joyeux, et même lors de risque suicidaire, rien ne lui semble anormal dans son comportement ! Il est complètement instable à tout niveau .
Ce dérèglement va jusqu’à lui provoquer beaucoup de problèmes au quotidien ( licenciement, isolement social, faillite personnel, suicide, séjour en hôpital psychiatrique, prison, etc etc … )
Pour traiter une personne bipolaire, il est conseiller de ne pas se focaliser sur l’instant présent de l’état du patient atteint de ces troubles de l’humeur . Il faut généralement remonter à loin dans la vie du malade bipolaire ( enfance, perte affective par exemple ), voire même génétiquement afin de voir si un parent n’aurait pas eu ces symptômes de bipolarité ou même fait des tentatives de suicide . À ce moment là seulement, un traitement approprié à l’individu peut être prescrit .
Vivre avec une personne bipolaire n’est pas facile; par exemple, ce n’est jamais facile de savoir quand on doit intervenir auprès de la personne pour lui apporter notre aide – dont elle a besoin – ! La majorité des personnes proches de bipolaires estiment qu’il faut respecter un certain « droit de liberté » afin de ne pas trop paraître curieux et/ou envahissant … Pourtant, pour une personne souffrant de troubles bipolaires, c’est tout le contraire : elle a besoin de votre aide et le ressent; même si le contraire se fait entendre ou voir, à l’intérieur d’elle-même, c’est différent .
Les signes qui indiquent qu’une personne bipolaire a besoin d’aide !
Il existe des signes précurseurs qui ne trompent pas quand on parle d’appel à l’aide de la part d’une personne souffrant de bipolarité . Il faut bien se dire qu’une crise maniaque ou dépressive peut aussi être le résultat d’un appel au secours manqué de la part des proches … Voici donc quelques signaux qui doivent alerter un proche pour lui dire que la personne bipolaire qu’il côtoie a besoin d’aide …
Un comportement changeant
Si une personne bipolaire est, normalement, toujours dans l’empathie et la bienveillance, mais que tout à coup elle devient brutale, indifférente, égoïste, sans-coeur, et donc insensible envers les autres personnes l’accompagnant, c’est un premier appel à l’aide . Si vous êtes un conjoint ou faites partie de la famille d’une personne bipolaire, vous avez déjà entendu ce genre de phrase :
« Je ne t’ai jamais aimé ! » / « Vous voyez enfin ma vraie personnalité ! » etc etc …
Plus aucune écoute
Un second signe alarmant affecte la faculté d’écoute du maniaco-dépressif . Toujours pareil, si la personne a un soudain revirement contraire dans sa façon de se comporter et de parler . On peut apercevoir un léger degré de narcissisme car elle ne parlera que d’elle et n’écoutera même pas son interlocuteur; sans même s’en rendre compte ! Elle n’attendra même pas votre réponse à ses questions et passera d’un sujet à l’autre; exemple :
« Tu as vu mes supers belles baskets ? Elles sont belles hein ? J’en ai marre de regarder la télé, je vais acheter un sandwich, tu veux venir ? J’ai trop faim, hier j’étais malade ! » etc etc …
Ce type de discussion « monologue » peut faire sourire quand on ne vit pas la situation, mais en réalité il n’y a rien de drôle pendant cette situation pour la personne proche . Est-ce un phénomène de stress et que la personne bipolaire ne peut pas attendre la réponse ou ne veut pas l’entendre de peur d’être déçue ??? Mystère …
Une augmentation de la colère
Un autre signal d’alerte est l’irritabilité du bipolaire . C’est un véritable état pathologique qui peut se révéler être très dangereux en fonction des proportions que la crise entraîne . Dès les premiers signes d’irritabilité, pourtant pour des choses débiles futiles au début, elle peut vite passer de simples violences verbales à des violences physiques . Un exemple de parole prononcée sous l’effet de la colère :
« Pourquoi mon t-shirt est rangé à l’envers ?! »
C’est encore un appel à l’aide du bipolaire qui est à gérer dès les premières apparitions d’une crise de colère .
La fugue / La fuite
Un autre signe annonciateur d’appel à l’aide de la personne atteinte de troubles bipolaires : la fugue – ou la fuite – . Cette situation peut être un vrai cauchemar pour les personnes proches … Souvent, ce phénomène se produit quand le patient n’est pas diagnostiqué; pendant une période maniaque bien souvent . Difficile de savoir quand elle va partir sur un coup de tête et, surtout, difficile de savoir pourquoi ?! Fuir la maladie ? … Beaucoup de maniaco-dépressifs avouent avoir déjà fugué sans prévenir leurs proches ! Prendre un train et se retrouver dans une ville qu’ils ne connaissent pas et se demander qu’est-ce qu’ils font là quelques jours plus tard … Voilà le risque pour une personne bipolaire qui n’a pas reçu d’aide à temps !
Un manque d’intérêt
La personne bipolaire qui est en crise va souvent ressentir une perte d’intérêt grandissante envers des choses, qu’en temps normal, elle est passionnée . Ca peut être un sport, un série tv, une passion créative ou même passer du temps avec ses enfants ! Si cette personne a des animaux, il y a un risque qu’elle oublie de leur donner à manger, et/ou de les sortir; elle pourra même avoir l’idée de les expulser de chez elle, car trop contraignants … La vie professionnelle peut aussi être affectée dangereusement par ce type d’émotion; L’envie d’arrêter d’aller travailler peut être envisagée . La pensée pourra alors être du style :
« Je m’en fous si je suis viré(e) ! Je suis capable de retrouver un travail n’importe quand ! »
Ce signe peut donc avoir des conséquences graves s’il n’est pas détecté à temps par les proches …
Une envie de rester couché(e)
Le canapé ou le lit sont souvent les meubles préférés des personnes bipolaires en dépression ! Si vous connaissez une personne souffrant de maniaco-dépression qui reste au lit de longues heures, il faut essayer de la motiver, lui parler, lui changer le moral ( ce n’est pas obligé de lui dire de sortir; la brusquer ne sert à rien; sinon aggraver les symptômes de la dépression comme la culpabilité ! ) . Rester couché toute la journée durant plusieurs jours peut aggraver la dépression si aucune aide n’est signifiée à la personne malade … Si une personne reste couchée, c’est que quelque chose ne va pas, il faut donc l’aider à s’en sortir du mieux que vous pouvez .
C’est -toujours- de la faute des autres
Une personne bipolaire vous dit que tout est de votre faute et se sent, à contrario, insultée / persécutée ? C’est aussi un signal qui doit vous mettre la puce à l’oreille comme quoi quelque chose ne va pas ! Par exemple si, lors d’une simple discussion, vous parlez de tous vos problèmes et que le bipolaire rétorque :
« Alors comme ca je suis ton souci ?! Je suis donc le problème de tout le monde alors !? Vous vous êtes regardé avec tous les problèmes que vous avez dans votre vie ? »
C’est encore une fois un appel à l’aide, une façon d’attirer l’attention sur lui; on peut d’ailleurs se rendre compte de l’incohérence des propos du bipolaire dans un tel appel à l’aide …
Un changement dans l’apparence
Une personne bipolaire qui change soudainement sa façon de s’habiller ou de se maquiller peut être utilisé comme un « sos » pour vous dire que quelque chose ne va pas . Sa façon de marcher ou de vous regarder fait aussi partie de ce type de signal . Cela indique aussi un changement d’ambiance, un changement d’humeur en général .
Si vous êtes un proche d’une personne souffrant du trouble bipolaire, vous pouvez commencer par vous créer une liste de rappels concernant les symptômes de la maladie et de ses épisodes maniaques et dépressifs . Cela peut vous aider à mieux réagir face aux premiers signaux d’alerte de votre proche malade . Il ne faut pas oublier qu’un problème récurrent de concentration, de colère, d’anxiété ou d’irritabilité n’est pas à prendre à la légère et qu’ils ont souvent une cause déclenchatrice, une signification cachée …
Il faut apprendre à faire confiance en votre intuition et ne pas avoir peur d’aider la personne aimée qui souffre de bipolarité et a toujours besoin d’une aide externe .
Le Bipolaire inaugure la semaine du témoignage des bipotes et c’est Sandrine qui est la première à témoigner . On reconnaît bien une vie en dents de scie, mais on retrouve aussi une personne bipolaire avec une envie réelle de s’en sortir et avec beaucoup de recul sur sa maladie, la bipolarité . Découvrez sa réaction suite à son diagnostic, comment ont réagit ses proches, comment elle gère sa maladie au quotidien, quel impact ses troubles bipolaires ont eu sur sa vie professionnelle et ses finances ainsi que comment elle aborde l’avenir …
Bipolaire mais optimiste pour une vie meilleure …
Témoignage d’une bipolaire de bientôt 46 ans, diagnostiquée il y a seulement 18 mois à la suite d’une TS (tentative de suicide).
Mon diagnostic
Après une vie faite de (très) hauts et de (très) bas, une TS m’a amené aux urgences psys, où le hasard m’a fait rencontrer la chef de service du centre expert bipolaire. Et là, en quelques questions, elle a mis le doigt là où ça faisait mal depuis des années… Enfin, j’ai compris ma vie faite de ruptures : sociales, amicales, amoureuses, professionnelles. Ce diagnostic a été un réel soulagement, j’ai versé des larmes de reconnaissance, de re-naissance car enfin je comprenais qui j’étais. Enfin je comprenais mon hyper émotivité, mes phases d’exaltation où la vie me semblait si belle et si facile, comme mes phases de détresse intense où je n’avais qu’une envie : en finir. Enfin quelqu’un était capable de mettre des mots sur mon mal de vivre, sur mon mal à vivre. Enfin…
Ma famille et mes amis
Tout mon entourage n’a pas suivi. Certains m’ont lâchée à l’annonce du diagnostic, la peur de la maladie mentale sans doute. Je n’étais plus la copine rigolote qui fait la folle dans les soirées, mais la « dingotte » qui avait voulu mettre fin à sa vie… Ma meilleure amie est toujours là, tout comme ma cousine et mes frères. Mon compagnon a repris la route, lassé sans doute de mon instabilité. Les traitements, les hospitalisations, les interrogations, tout le monde n’est pas capable de suivre le rythme… et surtout, je pense que ma folie nommée fait écho à leur folie cachée, redoutée, elle vient réveiller en eux des démons qu’ils préfèrent ignorer…
La gestion de ma maladie
Mon quotidien n’est plus le même qu’avant. Il y a le traitement bien sûr, sans lequel je ne tiendrais pas la route: Depakote, Abilify, Xanax. Et puis la psychothérapie cognitivo-comportementaliste, avec une psy formidable, présente, à l’écoute, qui sait aussi me poser les bonnes questions pour me faire avancer. Et il y a aussi la méditation en pleine conscience, grâce à laquelle j’ai appris à vivre l’instant présent, à me délester d’une partie de mes angoisses liées à une anticipation de l’avenir. Et le TaïChi, qui m’apporte force et équilibre. Et ma chienne, ma toute douce, toujours présente dans les moments de folie comme dans les crises de larmes, qui m’équilibre et me renforce chaque jour davantage. Et enfin, le sommeil et une alimentation équilibrée; bases d’une vie saine sans lesquelles je risque à chaque instant de basculer du côté obscur…
Ma vie professionnelle et mes finances
Travailler reste difficile: la fatigue liée au traitement, un métier en lui-même usant… Alors je change d’emploi régulièrement, je vogue de CDD en CDD, ma façon à moi de pouvoir continuer à exercer… Un budget de fait fortement impacté, alors j’ai appris à vivre avec peu, à limiter mes dépenses même en phase hypomaniaque .
Je vis à minima, merci le trouble bipolaire grâce auquel je suis devenue éco-responsable!
Ma vision de l’avenir
Face à tout cela, non seulement je reste très optimiste, mais je suis également plutôt heureuse de ce diagnostic : je vis plus fort, plus intensément que la moyenne, j’apprends chaque jour un peu plus sur qui je suis et qui je veux devenir, je travaille sur moi et avance sans cesse… Alors oui, chaque peine est une immense souffrance, chaque deuil est un déchirement absolu, chaque séparation est une violence… mais chaque joie est un bonheur sans nom et chaque sourire me renverse le cœur! Alors je ne regrette pas d’être malade, malgré les périodes douloureuses et invalidantes: grâce au trouble bipolaire, j’apprends chaque jour à vivre mieux et plus intensément.
Une personne qui souffre de troubles bipolaires a énormément de contraintes liées à sa maladie . Les choses qu’il ne faut pas faire – ou éviter – sont nombreuses quand un bipolaire veut arriver à pouvoir gérer au mieux sa bipolarité …
3 choses fortement déconseillées pour une personne bipolaire
Pour espérer pouvoir vivre sereinement avec un trouble bipolaire, il faut avant tout trouver le bon équilibre dans l’autogestion de ses symptômes . Savoir gérer également sa conduite ( attention ) et arriver à garder une bonne vision des choses de la vie en général est primordial . Gérer un trouble bipolaire ne se planifie pas une fois par mois ou par semaine; c’est à chaque instant – chaque seconde est dédiée à la gestion des troubles que peut occasionner cette maladie – . Le nombre d’éléments à gérer est incalculable lorsqu’on est bipolaire; c’est quasiment identique pour le nombre de choses à ne pas faire quand on est maniaco-dépressif(ve) . Parmi les nombreuses choses déconseillées, en voici 3 qu’il faut à tout prix respecter …
Les raisons pour lesquelles une personne bipolaire ne doit pas boire d’alcool sont nombreuses, voici donc les principales :
C’est bien connu que quand une personne boit de l’alcool, les obstacles sont alors minimes, moins significatifs . Il est aisé d’acquérir une surdose de confiance en soi pour accomplir des choses qu’on ne ferait pas en temps normal – et qu’on peut ensuite regretter – . Les effets provoqués peuvent alors supprimer les obstacles entre la stabilité et une crise ( dépression ou manie ) .
Une personne bipolaire a normalement un traitement médicamenteux; Si elle consomme de l’alcool, cela risque donc d’interagir avec l’action bénéfique des médicaments . Le traitement du trouble bipolaire sera alors beaucoup moins efficace que prévu .
Les boissons alcoolisées sont addictives et l’on sait très bien que les personnes bipolaires sont plus vulnérables aux addictions que les personnes en bonne santé . Souvent, les personnes qui sont atteintes de troubles bipolaires sont vues comme étant des personnes « esclaves de leur quotidien » . Boire de l’alcool peut alors sembler être un bon choix pour ralentir la pensée; c’est une façon de s’auto-médicamenter . En phase maniaque, les effets de l’alcool peuvent être perçus comme étant bénéfiques, mais en réalité, ce type de « remède rapide » est bien pire que la maladie elle-même …
Il faut bien retenir que quand on consomme de l’alcool, ce simple geste, anodin pour certains, présente un réel risque . Pour une personne en bonne santé, les effets sont connus et la personne boira avec modération ( normalement ! ) . Pour une personne souffrant du trouble bipolaire, la modération est bien plus difficile à maitriser car, bien souvent, ce sont les effets d’oublis qui sont recherchés jusqu’à l’extrême; c’est comme si un « évanouissement psychologique » était à tout prix recherché …
Il est déconseillé d’agir sous impulsion quand on souffre de bipolarité
Beaucoup de personnes bipolaires vont certainement se reconnaître dans les 3 situations suivantes :
Tomber immédiatement amoureux(se) des milliers de fois .
Démarrer des milliers de projets en peu de temps .
Dépenser des sommes folles dans un court laps de temps .
Pendant ces instants-t, la personne se sent incroyablement bien, plus rien ne compte, mais cela ne dure pas, de quelques minutes à quelques jours tout au plus … Quand l’effet euphorique sous impulsion disparaît, les dégâts sont considérables : relations détruites et finances au plus bas …
Ce qu’il faut apprendre à faire, c’est de réfléchir avant d’agir, ne surtout pas se précipiter sur quelque chose que l’on souhaite absolument . Il faut arriver à « ralentir ses émotions » . Tout ce qui peut paraître être une idée de génie ou une chose exceptionnelle à saisir ne veut pas dire que ce le soit obligatoirement ! Il faut toujours se dire que si c’est une excellente idée/chose, ça le sera encore le lendemain ou la semaine prochaine … Réfléchir avant d’agir vous évitera bien des déceptions et des conséquences sociales irréversibles – et une possible dépression en prime – !
Il est déconseillé pour une personne bipolaire de ne pas dormir suffisamment
L’hygiène de vie rentre obligatoirement dans le traitement de base du trouble bipolaire, la bonne qualité du sommeil en fait partie . Même si on ne souffre pas de troubles bipolaires, avoir des heures fixes de lever et de coucher est primordial pour rester en bonne santé mentale et physique au quotidien . Alors, quand on est une personne bipolaire, cela est 10x plus important afin de pouvoir être d’attaque à gérer les hauts et les bas de la maladie …
Il faut bien se rappeler que les troubles du sommeil sont des facteurs importants dans le déclenchement des troubles de l’humeur et/ou annonciateurs d’une future période de dépression ou de manie .
Avoir un bon rythme de sommeil doit être une des premières priorités pour les personnes souffrant de troubles bipolaires .
Pour simple exemple, quand une personne bipolaire ne dort toujours pas à 3H du matin, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas fatiguée, mais plutôt que son esprit est occupé, il ne se trouve pas dans un environnement psychique positif . La personne peut alors ressentir une certaine forme d’agitation, elle va penser sans cesse à ses regrets et ses échecs; cette sensation va la faire se sentir encore plus malade .
Installer une routine quotidienne pendant la journée peut favoriser un rythme de sommeil naturel suffisant et régulier qui est nécessaire pour maintenir une bonne santé mentale . D’ailleurs, tous les symptômes de la bipolarité sont plus facilement gérables avec une bonne nuit de sommeil réparateur . Pour arriver à mieux comprendre ses troubles du sommeil, il est possible de tenir un journal du sommeil .
Pour résumé, c’est sûr qu’il n’existe pas de remède miracle pour vivre parfaitement bien avec ses troubles bipolaires, mais il faut garder espoir, car en établissant chaque jour des dizaines de petites règles, il est possible de mieux vivre avec cette maladie bipolaire . Analyser chaque symptôme, chaque conséquence, chaque chose qui est susceptible d’être reliée à ce trouble mental est un travail nécessaire à effectuer dans la continuité de son traitement pour arriver à mieux gérer l’ensemble de sa maniaco-dépression et apercevoir un peu de bonheur dans sa vie .
Dans la vie en général, on nous cache toujours des choses, et bien c’est pareil quand on parle du trouble bipolaire ! Il y a des sujets qui ne sont jamais, ou très peu, abordés concernant cette fameuse bipolarité … Alors vous connaissez certainement ce que sont les sautes d’humeur, la manie et la dépression, mais si vous n’êtes pas bipolaire ou que vous ne vivez pas avec un maniaco-dépressif, il est fort à parier que votre savoir sur cette maladie-là s’arrête à ces 3 choses …
Que nous cache-t-on sur le trouble bipolaire ?
Alors pourquoi cette manie, cette dépression et ces sautes d’humeur ne sont pas les seules choses à connaître sur le trouble bipolaire ? Qu’est-ce qui peut être aussi important concernant cette bipolarité qu’on ne nous dit pas ( toujours ) ? Le trouble bipolaire aurait-il des secrets ?…
On a ainsi décidé de déterrer certaines choses dont on ne parle presque pas et qui concernent pourtant beaucoup de personnes bipolaires dans leur quotidien . La sensibilisation est l’objectif du site LeBipolaire.com, c’est pourquoi nous vous proposons quelques vérités non-discernées du trouble bipolaire qu’il faudrait qu’un maximum de personnes prennent conscience …
– Il faut savoir que la plupart de ces phrases sont écrites par des maniaco-dépressifs –
Avoir un trouble bipolaire peut conduire à la noirceur dans une vie . Cette maladie mentale est aussi mortelle que beaucoup d’autres maladies mieux connues du grand public .
Personne, y compris les professionnels de santé, ne souhaite parler ouvertement de l’hypersexualité qui vient avec la phase maniaque . C’est certainement dût au fait que cela peut être un symptôme très honteux de la maladie et qui peut causer des dégâts sérieux ( mentaux et physiques ) aux patients bipolaires qui en souffrent .
Les personnes doivent avant tout comprendre et savoir que la bipolarité est un trouble sérieux, un « désordre mental », et non une excuse ou une mode ! Avant de juger une personne bipolaire, il faut s’informer !
La dépression est mortelle par le suicide et la manie est aussi mortelle par les comportements très dangereux et la non-connexion avec la réalité . Ces phases affectent également l’entourage au niveau moral et mental …
Le trouble bipolaire est différent pour chaque personne qui en souffre .
S’il existe bien une maladie qu’on ne peut généraliser, c’est bien la bipolarité ! Retweeter cette phrase
Le bipolaire doit toujours planifier des plans d’actions contre les crises ( futures ) pour « mieux les vivres » … Savoir vers qui s’adresser pour obtenir de l’aide en période de crise fait partie de ce type de plan d’action .
La médiatisation de la maladie bipolaire est vraiment simpliste et minimisée à la stricte crise aiguë de la dépression et/ou de la manie . C’est assez rare que les journalistes disent que le bipolaire a des périodes stables et qu’il peut être stabilisé pendant longtemps, voire toujours .
Il est assez simple de parler de sa bipolarité, mais beaucoup plus compliqué de parler d’hallucinations en public . Quand on explique les hauts et les bas du trouble bipolaire, ça va, mais quand il s’agit d’expliquer les diverses hallucinations, cela est un désastre de jugements …
Les médicaments peuvent avoir de terribles effets secondaires et indésirables difficiles à vivre comme la prise ( ou perte ) de poids, la perte de mémoire, être dans un brouillard émotionnel, avoir des pensées saccadées, etc etc … Les personnes ne cherchent pas toujours à comprendre le pourquoi du comportement du bipolaire et leur jugement est alors très frustrant pour le patient qui en souffre 2x plus; ce qui réduit encore plus l’estime de lui-même …
« C’est incroyable comment on peut se sentir bien en étant sous traitement médicamenteux ! » – Jusqu’à ce que la petite voix de notre esprit intervienne et nous dise que nous n’avons pas besoin de ces choses . – Mais c’est ça la phase maniaque ou hypomaniaque, puis vient toujours la phase dépressive; c’est un cercle vicieux …
Il existe un préjugé qui dit que la manie c’est super cool ! – Il faut cesser de croire que c’est cool d’avoir un trouble bipolaire …
Aucun patient ne parle de la façon dont il se sent bipolaire . Ils parlent de symptômes et de signes, mais ce n’est pas vraiment ce qu’ils ressentent intérieurement . En réalité, c’est effrayant d’avoir un trouble bipolaire, de perdre la totalité du contrôle de soi . Ils ne le considèrent pas comme déstabilisant, mais plutôt comme une variation d’humeur, alors que c’est beaucoup plus que cela …
Un état maniaque n’est pas drôle, comme nombreux sont ceux qui le pensent . Il est possible de s’autodétruire, l’impulsivité a des conséquences désastreuses sur la vie du bipolaire . C’est épuisant d’avoir de multiples pensées et d’être toujours prêt à bondir ( irritable ) au moindre reproche, à la moindre contradiction . Ce n’est pas ressenti comme une euphorie pour le bipolaire, surtout que la dépression n’est jamais loin …
Les états mixtes sont souvent oubliés, à croire qu’ils n’existent pas !!! Les personnes sans troubles bipolaires pensent qu’il existe que 2 phases dans la bipolarité : Manie et dépression . Ils pensent aussi que les symptômes sont très spécifiques à chaque phase . Pourtant, la vérité est qu’un épisode peut être unique sans pour autant être un épisode de dépression pure ou une pure manie …
« J’ai voulu me demander qu’est-ce qui était le plus préjudiciable dans mon mariage : Les effets secondaires des médicaments ou le non-traitement médicamenteux ? Depuis le 1er jour où j’ai commencé à prendre mes médicaments, je n’ai plus eu aucun désir sexuel … »
Les maniaco-dépressifs peuvent avoir des enfants et être de très bons parents, ce n’est pas facile c’est sûr, mais c’est possible . Avec le soutien des professionnels de santé et les proches notamment . Avoir des enfants est la chose la plus merveilleuse au monde et cela peut être une réelle lumière lors des périodes les plus sombres de la maladie .
Les symptômes paranoïaques sont affreux à vivre, ils vous font perdre toute confiance envers les gens et vous procurent une sensation d’insécurité en permanence . C’est comme si vous étiez seul(e) contre tous, avec une épée de damoclès au-dessus de votre tête .
Un sentiment affreux dans la bipolarité est le moment où on est ni en haut et ni en bas, mais qu’on se déplace vers l’un ou l’autre … C’est à ce moment-là qu’on est le plus fragile et qu’on ne sait pas quoi (re)contrôler .
Personne ne parle des différences entre les variations d’humeur et les émotions réelles qu’une personne bipolaire peut ressentir . Les sentiments sont souvent confondus avec la maladie mentale . La bipolarité est trop souvent citée négativement à cause des symptômes de cette maladie, la personnalité du patient passe en second malheureusement .
La plupart des personnes pensent que le trouble bipolaire est seulement caractérisé par des sautes d’humeur . Mais en réalité, c’est bien plus que cela ! Personne ne parle de l’impact qu’a la maladie sur les proches; et pas uniquement sur le bipolaire .
Il faut plusieurs années avant d’obtenir le bon diagnostic de bipolarité, et presque tout autant pour trouver le bon traitement qui stabilise le patient . D’ailleurs, beaucoup de bipolaires souffrent de troubles connexes, comme les dépendances, la personnalité, etc etc … Il est difficile de parler librement du trouble bipolaire comme d’une maladie, car ceux qui connaissent la maladie ont tendance à la fuir …
La bipolarité juvénile est le nom donné aux troubles bipolaires chez l’enfant . Même si les symptômes sont légèrement différents, cela reste une maladie grave pour l’enfant et sa famille .
L’anxiété et la dépression ne s’en vont pas comme cela . En public, il faut sourire, mais en privé, le patient est comme « enfermé dans une cage où règne la peur, le stress, etc etc …
Nous sommes tous bipolaires ?!…
C’est une phrase qu’on voit de plus en plus, surtout via les commentaires sur Facebook … C’est une affirmation grave et encore plus pour les personnes qui sont vraiment atteintes de cette maladie, La Bipolarité ! On aurait pu écrire un article complet sur ce sujet, mais des fois, une vidéo vaut mieux qu’un long texte …
Pour conclure, l’humeur d’une personne est bipolaire ( puisqu’elle est variable ), mais nous ne sommes pas tous bipolaires !!!!
Voici un petit témoignage d’une jeune femme au tempérament dépressif et qui est diagnostiquée bipolaire . Après plusieurs hospitalisations pour des addictions et un risque suicidaire, elle a décidé de s’en sortir, jusqu’à penser qu’elle pouvait s’en sortir sans traitement médicamenteux, juste avec de l’herbe ! Découvrez son témoignage …
Ma bipolarité me fait souffrir et tellement peur …
J’ai toujours été quelqu’un de très « mélancolique » : petite, mon passe-temps favori était de m’asseoir sous le porche de la maison, les jours de pluie, et la regarder tomber … Je restais là pendant des heures . On a toujours mis cette tristesse sur le fait que mon père est parti quand j’étais très jeune, mais je savais au fond de moi que ce n’était pas que ça, mais rien de plus . Il y a 5 ans, j’ai vécu une rupture très douloureuse, et je suis tombée dans une grande dépression qui a duré 4 ans, durant laquelle j’ai été diagnostiquée bipolaire type 2 . J’avais un très lourd traitement qui m’a rendue dépendante . J’en étais arrivée à prendre des cachets en plus, à n’importe quel moment, le premier étant au réveil avant le café . Je passais mes journées à dormir, et quand je ne dormais pas, je me plongeais dans l’alcool .
Mes addictions m’ont envoyée directement à l’hôpital …
Après une overdose, j’ai atterri aux urgences qui ont fait passer ça pour une tentative de suicide . Ils m’ont donc envoyée dans une « maison de repos », dans le secteur des suicidaires ( interdiction aux stylos, lacets, ceinture de robe de chambre, téléphone, chargeur, pas de télé, juste 4 murs et un lit !!! ) . J’ai vite pété les plombs et, après avoir menacé de tout foutre en l’air dans les bureaux des Infirmières, je suis sortie contre avis médical . Cet épisode aurait pu me faire prendre conscience de la gravité des choses, mais 2 mois plus tard je recommençais, et je faisais une consommation de médicaments énorme . J’ai pris 60kg, j’ai perdu tous mes amis, je me suis isolée et restais enfermée tout le temps . J’ai pas mal de trous de mémoire sur cette période, mais je sais que j’ai fait souffrir mes enfants et ma mère; avec qui je m’étais installée étant devenue incapable de m’occuper seule de mes enfants . J’étais devenue un légume … Je voyais un psy, étais traitée pour ma bipolarité, mais il n’y avait pas d’amélioration dans mon état, bien au contraire . Un jour, je me suis rendue compte que je ne pouvais pas traverser la route sans avoir le « reflex » de vouloir me jeter sous les voitures, habitant au 6ème étage, j’avais l’envie de sauter, ou d’ouvrir la portière de la voiture en marche … Et j’ai pensé à mes enfants … Alors j’ai changé de psy et je lui en ai parlé, il m’a envoyée 3 semaines dans cette « maison de repos » où il exerce également . J’ai passé 3 semaines seule, je ne me mêlais à personne, je ne voulais pas de visites ( juste mon frère qui venait me ravitailler en eau minérale et friandises ), j’étais coupée de tout . Après cette hospitalisation, j’ai commencé à vouloir m’en sortir ( jusque-là je n’en avais aucune envie ) . Alors j’ai arrêté de prendre plus de médicaments que nécessaires ( seulement mon traitement lourd pour la bipolarité ), je dormais moins, et commençais à sortir de chez moi; ne serait-ce que pour aller chercher le pain . Mais le manque était là, une douleur psychologique terrible, je ne pensais qu’à ça, mais je luttais tant que je pouvais … Le fait de prendre mon traitement ne m’aidait pas, il m’en fallait toujours plus …
Aujourd’hui, cela fait maintenant 1 an que je ne prends plus rien, ni traitement, ni alcool, rien … En revanche je me suis mise à l’herbe ( oui, je sais, c’est mal ), j’avoue que je vais mieux ! Bon, c’est vrai que ce n’est pas tous les jours faciles, qu’il m’arrive d’avoir des phases dépressives, mais elles ne durent jamais longtemps . J’ai repris une vie normale, j’ai perdu énormément de poids, je sors, je vois du monde, je vis … Seulement voilà, depuis quelques semaines, mon caractère change, je deviens exécrable, rancunière, j’ai une boule de colère en moi que je ne saurais expliquer . Mon psy me dit que c’est signe de rechute, ça me fait peur, je ne veux pas, j’ai réussi à me reconstruire et je ne veux pas que tout s’écroule à nouveau . Je suis perdue .
L’avis donné par LeBipolaire.com
On retrouve dans ce témoignage le cas typique d’un trouble dépressif ( pendant l’enfance ) qui a évolué ensuite en trouble bipolaire; enfin ceci est un avis personnel avec une simple déduction . On ne connaît pas entièrement la vie de cette fille, mais les dépressions ont l’air intenses par rapport aux phases d’hypomanies . Elle a l’air d’être restée sans réel soutien pendant une période, ce qui a certainement aggravé son état psychologique . On retrouve une fragilité psychologique dans son histoire, commune à beaucoup de personnes bipolaires … La consommation de drogues n’est jamais une bonne solution, mais ce qui l’est encore mois, c’est l’arrêt total du traitement ! Aujourd’hui, cette jeune femme risque de connaitre une rechute brutale et 2 fois plus importante qu’auparavant … Le traitement risque d’être différent avec la prise en compte d’une nouvelle addiction …
Personnellement, devant tant d’addictions, passées et présentes, et peu d’euphorie en temps normal, il serait judicieux de vérifier le diagnostic de bipolarité par son psychiatre, juste pour savoir s’il n’y a pas d’autres troubles connexes ou d’erreurs …
Petit rappel : Le cannabis ou l’herbe peuvent parfois aider temporairement à sortir de la dépression ( faire croire surtout ), autant qu’un antidépresseur pour certains patients, mais pris sans suivi thérapeutique et avec le temps, il a les mêmes inconvénients : un excès de nervosité et d’irritabilité …
La bipolarité de type 2 se résume par la dépression et des périodes d’hypomanies ( manie de faible intensité ) comme de simples crises de colère .
Le trouble bipolaire de type 3 est diagnostiqué à l’apparition de ces épisodes après la prise d’antidépresseurs par exemple …
Aucune remise en cause officielle du diagnostic n’est donnée, mais il existe parfois des erreurs …
N’hésitez pas à apporter votre aide à cette jeune femme via les commentaires …
Témoignage d’une jeune fille, Lisa, la vingtaine, qui nous est parvenu par e-mail . Elle n’a jamais été officiellement diagnostiquée comme bipolaire, mais elle est convaincue qu’elle l’est . Lecture et auto-analyse de ses humeurs et de son comportement, ce sont les actions qui lui font dire qu’elle souffre de cette maladie . Mais elle refuse qu’un mot lui soit attitré : MALADE . Découvrez son témoignage en ordre pour une vie en perpétuel désordre …
Je pense être bipolaire depuis longtemps …
Bonjour,
Je m’appelle Lisa et j’ai 22 ans.
22 années assez compliquées comme vous pouvez vous en doutez. J’ai donc décidé de tenter encore quelque chose en m’adressant à vous.
Effectivement, je n’ai pas été diagnostiquée bipolaire, mais j’ai déjà suivi un traitement ( sans diagnostic encore une fois ) . Puis un autre psychiatre a pris la relève et a suspecté à nouveau la bipolarité ( Lors de mon hospitalisation encore toute fraiche d’ailleurs ). Cependant, ne sachant pas vraiment quoi faire, le psychiatre a jugé bon de me laisser reprendre le cours de ma formation sans traitement spécifique (anti-dépresseur et anxiolytique à faible dose). Malheureusement, cette hospitalisation, je la voyais comme mon dernier recours, ma dernière chance de pouvoir enfin vivre. Et ce fut un échec, et cela à cause du manque de considération du milieu médical.
Bilan : Ma vie privée est un désastre . Incomprise de ma famille, puis ils ont eux même d’autres soucis type cancer, économique etc.. Ma vie amoureuse ? Passionnelle, mais un peu beaucoup trop ou la haine de l’autre jusqu’à ce que je me rende compte que je l’ai perdu; Du coup, j’ai abandonné tout espoir de relation avec quelqu’un, que ce soit en relation amoureuse et même amicale . Quant à ma vie professionnelle, elle est mise en danger à cause de ces « troubles » émotionnels. Le hic, c’est que je suis presque sûr d’être bipolaire ( à force de cheminements et d’observations sur ma vie ), mais je ne sais même plus quoi penser.
Mon passé qui m’a forgé me rattrape et m’étrangle, je n’arrive tout simplement pas à gérer ces flux intenses et tellement changeants qui dirigent ma vie.
Diagnostiquée enfant précoce sans même d’approfondissement, problème violent à cause de jugement par des professeurs, le cadre enseignant etc… Je ne sais tout simplement pas qui je suis et où je vais. C’est pourquoi j’écris ce petit témoignage, car là, dans l’instant, j’ai peur.
Bien entendu, ma vie est bien plus compliquée que ça à expliquer, comme tous les bipolaires et même tout le monde, mais vous noyez dans des informations éparpillées dans n’importe quel ordre, je ne suis pas sûr que cela servirait. Je vous épargne mon côté artistique développé, mon intense dépression, les analyses constantes dans ma tête, mes moments euphoriques, de projets multiples…
J’ai pris mon courage à deux mains en osant vous écrire, car étant « intelligente » et refusant le fait d’être « malade », j’ai convaincu tout le monde du contraire, ou alors j’ai repoussé ces personnes et je me retrouve… SEULE . Et après cette prise de conscience, j’ai beau essayer de parler avec les médecins pour être fixée, connaître la marche à suivre pour la guérison ! Mais à croire qu’ils ont mieux à faire. Ce que je trouve dommage, c’est que je ne serais pas écoutée tant que quelque chose de grave ne se sera pas produit… Bref, je suis perdue et au bout du rouleau ! Suis-je bipolaire ? Ai-je un dysfonctionnement quelconque ? Qui suis-je ? Tout ce que je sens, est-ce que c’est réel ? Est-ce que ça en vaut la peine ? Y aura t-il une amélioration un jour ? Je ne sais pas.
Voici le témoignage d’une « bipolaire » délaissée des médecins et complètement à la masse.
Il s’agit de @lisa98, membre de notre communauté, qui nous a envoyé son témoignage par e-mail . En le lisant, ce témoignage peut avoir un côté descriptif ( d’une personne bipolaire ), mais on peut également apercevoir le côté effrayant d’une jeune femme en détresse face à une maladie qui lui fait perdre pied, et dont elle ne sait plus comment faire pour vivre avec sans passer par la case hospitalisation … Tel un petit SOS d’une bipolaire en détresse, découvrez son histoire …
Ma bipolarité, ma bataille … Témoignage
Je me présente, Lisa, 19 ans, suivant l’actualité de ce site depuis peu. J’ai enfin franchi le cap de m’inscrire, simplement parce qu’aujourd’hui, je me rends compte que je tourne en rond.
J’aimerai donc faire part de mon expérience personnelle, voir si certains où certaines ressentent ou vivent des choses similaires.
Pour commencer, j’ai été diagnostiquée bipolaire de type 1 très tôt, il y a un an de cela, suite à une quatrième hospitalisation d’urgence en centre psychiatrique. Pour résumer le nombre et la durée de mes hospitalisations : Vous pouvez diviser un an d’une vie en quatre fois !
Je ressors d’une situation familiale compliquée : Violences, dégradations, mensonges, manipulations… Et d’échecs cuisants tout au long de ma scolarité, traduisant une oppression face au harcèlement que je subissais.
Je dois ajouter que vers mes douze ans, un test de Q.I. m’a été fait, révélant 134. Ce que mes parents ne comprenaient pas face à mon échec scolaire, ce qu’ils ne voyaient pas, c’était mon esprit artistique très développé.
Pour parler de mes symptômes, tout a commencé par des dépressions, que les médecins qualifiaient de « durs passages de l’adolescence » : Tentatives de suicides multiples, mutilations graves, phobies scolaires et sociales. Puis un autre facteur se déclencha : Des hallucinations auditives qui me renfermait dans ce que j’appelais « une autre réalité ». Suite à deux hospitalisations d’urgences, les médecins posèrent l’hypothèse d’une schizophrénie de type paranoïde. Mais avant que leurs doutes soient confirmés, ils virent que j’étais devenue complètement à l’inverse de ce qui se présentait auparavant : Euphorique, hyperactive, dépensière compulsive, faisant des projets fous et multiples sans se poser plus de questions que cela… Je mettais ma vie en danger par des actes répondants à un manque d’adrénaline, qui comblerait ce vide constant en dépression.
Ce n’est qu’à ma dernière hospitalisation que mon nouveau praticien posa son diagnostic, il observa chez moi deux phases changeantes sur le long terme. De l’anxiété constante, des insomnies sans ressentir de fatigue physique, de l’hyper conscience, de l’hyper sensibilité, tout cela il me le citait, au fur et à mesure qu’il m’analysait.
J’ai eu une période où je prenais ma dépression pour une autre moi.
Les hallucinations s’arrêtèrent, et le traitement bipolaire s’instaura : Thymorégulateur, antidépresseur, anxiolytique.
Seulement, même après tout cela, je n’en vois pas le bout. Je suis incapable de tenir des études ou un travail, mes relations amoureuses sont désastreuses : Le ou la conjointe ne supportant pas mes changements difficilement supportables; et moi-même n’arrivant pas à m’attacher, aimant obsessivement puis détestant. Je ne peux même pas rester statique dans une ville, je déménage très régulièrement.
Je suis jeune, me direz-vous, et ce n’est que le début, seulement, je ne suis pas comprise autour de moi, vous connaissez cette sensation de vide, de solitude, je la ressens, tous les jours. Elle me donne parfois la nausée, parfois la migraine, et je ne sais plus quoi faire pour y remédier. Les médecins pensent à me faire à nouveau hospitalisée, chose qui m’effraie.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est que j’ai besoin de me libérer, peut être de trouver conseil auprès de vous, bipotes, de sortir la tête de l’eau, car je crains toujours ma maladie en ce jour, alors que l’on me dit souvent de m’en faire une alliée…
Bipolaire et stable, c’est possible ! C’est avec joie que nous vous proposons de découvrir le témoignage d’une nouvelle personne bipolaire et membre de notre réseau social, plein d’espoir malgré un parcours semé d’embûches et de difficultés, elle se sent à présent stabilisée . Difficultés que Mailys s’est souvent infligées elle-même, ses erreurs contre sa bipolarité, elle souhaiterait les faire partager, tout comme son mieux-être, afin que vous, bipos, ne faites pas les mêmes qu’elle, mais elle souhaiterait aussi vous montrer qu’il est possible de bien vivre avec son trouble bipolaire … Voici son témoignage sous forme de récit, pour vous, les bipotes .
Mon témoignage de bipolaire stabilisée
Chers Bipotes,
Je vous écris aujourd’hui car, à plusieurs reprises j’ai visité le forum sur le trouble bipolaire, et à présent je souhaite y participer dans un but précis .
J’ai moi-même été diagnostiquée bipolaire en 2009 et en mai 2016 j’ai arrêté mon traitement; cette fois j’espère définitivement . Pour l’arrêter le processus a été long, difficile, j’ai cherché dans beaucoup de directions et j’ai été surprise et un peu déçue de ne pas voir de témoignage (ou peu) sur le sujet « arrêt de traitement » . C’est pourquoi je viens ici vous raconter un peu ma vie, pas que ce soit pour briller mais pour donner de l’espoir, des conseils, des encouragements à celles et ceux qui prendront ce chemin .
J’ai donc été diagnostiquée bipolaire en 2009, dans des conditions particulières, puisque alors âgée de 19 ans, j’étais en volontariat en Autriche pour une période de 10 mois . Certes, vous pensez peut-être que le changement de pays, de langue et de repères n’ont pas aidé et vous aurez raison, cependant le mal-être était ancré depuis déjà bien longtemps, depuis mes 12 ans exactement . Mes parents ont bien sûr tenté à leur manière de me soutenir, mais ils rejetaient l’idée de m’envoyer voir un psychothérapeute ou un psychiatre . Alors les années sont passées et moi j’ai tout gardé à l’intérieur, j’ai souffert en silence, du « mieux » que je pouvais .
Les conditions sont particulières car je suis moi-même allée voir une psychiatre qui parlait français, je n’ai pas attendu de faire une bêtise, j’étais malgré mon mal-être assez mature, et je me connaissais plus ou moins bien . L’histoire vous la connaissez, en France j’avais des variations d’humeurs importantes à la limite du supportable, mais lorsque je suis partis à l’étranger, les pertes de repères etc etc… ont fait de moi quelqu’un de bipolaire … Les contrastes étaient flagrants : 2 semaines de dépression intense ( avec angoisses, idées noires à foison, pointes au cœur très douloureuses et inquiétantes … ) et 1 semaine ou 4 jours de phase maniaque, euphorique ( où le bonheur devient une chose évidente et sans limite … Et l’insomnie aussi ! ) et ceci sans cesse . Bref, ayant eu vent de la maladie par un camarade de classe au lycée, je me suis renseignée, et en lisant les symptômes, je m’y retrouvais parfaitement . J’ai donc, contre l’avis de mes parents, « courus » chez cette psychiatre et ensuite chez une psychologue, rassurée d’avoir quelque chose qui existe, rassurée d’être prise en charge .
Ce sentiment de réconfort n’a pas beaucoup duré . J’ai vite réalisé que le traitement que je prenais avait de lourdes conséquences et étant très sensible, je prenais une petite dose comparé à d’autres. J’ai pourtant persévéré avec le traitement; ayant atteint un certain confort dans cette camisole chimique qui anesthésiait mon mal de vivre . De retour en France, j’ai passé 2 ans à faire des petits jobs, reprise d’études sans succès, échecs affectifs à répétition, je voyais bien que ma situation n’évoluait pas, mais elle n’empirait pas non plus . Alors, encouragée par une amie, je suis retournée voir une psychothérapeute et j’ai ainsi commencé ma psychothérapie qui a duré environ 3 ans . Cela m’a aidé, certes mais des choses m’échappaient et je ne trouvais pas de réponse dans cette thérapie, de plus il m’était très difficile d’approfondir mon travail en thérapie car il était axé sur les émotions; et j’en étais à moitié coupé par mon traitement …
J’ai alors commencé à chercher ailleurs, je suis allée consulté une psycho-généalogicienne, ( et oui je suis même allée voir ce qui se passait chez mes ancêtres ), elle faisait aussi de la numérologie karmique . Mais j’ai également essayé l’aromathérapie, lithothérapie, enseignements spirituels ( beaucoup de livres ) et quelques séances de shiatsu avec une personne qui se trouve être également médium voire télépathe … C’est pas mal hein ?!? Pour quelqu’un qui vit de petits jobs, je dépensais très peu d’argent pour les loisirs et mettais ça pour mon projet de guérison .
En 2015 j’ai arrêté mon traitement pour la 1ère fois, seule, sans l’aide de personne, et j’ai commencé à surveiller toute mon alimentation, à me couvrir de pierres ( de lithothérapie qui m’aidaient beaucoup ), à méditer, à faire du yoga et à écouter la bonne petite voie à l’intérieur de moi en essayant de chasser l’autre . J’ai tenu 6 mois mais j’ai fait de grosses erreurs … Tout d’abord, je l’ai fait seule, mes proches étaient au courant mais ne mesuraient pas l’ampleur des difficultés que cela pouvait occasionner . Seule, sans accompagnement médical et psychologique, avec peu d’argent, donc je suis vite repartie sur le chemin du travail mais je suis un peu mal tombée . Premièrement, je m’en demandais trop, je surveillais tellement ma nourriture ( en me répétant que l’estomac est notre 2ème cerveau ) au point de ne plus trop savoir si je pouvais manger telle ou telle chose, et sûrement dû à l’arrêt du traitement, mon appétit avait également diminué; bref j’ai beaucoup minci . Mais bien déterminée j’ai continué, même lorsque je me sentais faiblir et décourager, j’ai persévéré en y mettant une volonté à déplacer des montagnes ! J’ai donc travaillé, vécu ma petite vie, fait des projets de voyages ( oui car je suis une grande voyageuse qui a du mal à rester en place ), retrouvé un ex petit ami, etc … Jusqu’au jour où, avec pas mal de surmenage derrière moi ( car je dormais peu malgré mes douleurs aux jambes et ma fatigue, encore une transition difficile due à l’arrêt du traitement ), j’ai eu un gros conflit avec mon patron dans le petit café resto où je travaillais en tant que serveuse, le café noir de monde bien sûr … J’aimais cette endroit, je m’y étais beaucoup attachée et investie, alors suite à cette violente dispute qui est allée un peu loin, au stade de l’humiliation « publique », j’ai commencé doucement à décliner . J’avais vécu cette expérience comme un traumatisme, j’avais de plus, quelques jours plus tôt, eu l’inconscience de tenter une expérience avec un « gourou » pour soit-disant m’aider, et je me sentais depuis très fragilisée psychiquement et émotionnellement; je suis d’ailleurs incapable de vous dire ce qu’il a tenté sur moi, c’est du domaine de l’invisible … Bref, suite à ça, mon ex retrouvé sentant mes fragilités s’est vite empressé de me laisser tomber, et la descente aux enfers a commencé . Sauf que cette fois, je suis devenue anorexique, absolument zéro appétit, trop de choses m’avaient bousculée, plus de travail donc plus d’argent, plus de projets de voyage, plus de copain dont j’étais éperdument amoureuse, bref Maïlys avait cette fois beaucoup trop encaissé et a décidé de tout laisser tomber et de s’en remettre à cette petite voix dans sa tête qui lui disait : suicide toi .
Chose faite, mais juste avant, j’ai pensé si je me réveille ( car j’avais pris tous mes médicaments qui me restaient en stock ) je ne veux plus jamais avoir envie de mourir . Je luttais depuis trop d’années contre ces envies de suicides et là j’en avais vraiment trop gros sur la patate . Et bien-sûr, belle entêtée que j’étais, j’ai plus ou moins tourné le dos à ma famille, impossible après tant d’efforts et de souffrances accumulées de m’adoucir pour être accessible aux autres .
J’ai donc passé 1 mois et demi en hôpital psychiatrique pour la 1ère fois de ma vie . J’ai passé 3 jours complet quasiment endormie pour encaisser tout de que j’avais pris, car les pompiers m’ont trouvé trop tard pour le lavage d’estomac . Je me suis bien amoché le coeur qui était déjà sensible, mais comme toute mauvaise herbe, j’ai résisté et n’ai pas eu d’autres complications par la suite . Heureusement et merci à mes protecteurs pour cela.
La reprise à la vie « normale » a été une période étrange, mais j’ai finalement vite remonté la pente, car j’ai compris cette fois que je devais me laisser aider, que malgré tous mes efforts et ma forte volonté, je ne pouvais vraiment pas tout faire toute seule . En voulant reprendre une activité en ce début d’année 2016, je me suis rapidement rendu compte qu’un rythme de 35h avec mes médicaments était tout bonnement impossible, je n’étais pas réveillée quand je me levais, encore assommée par mes médicaments, car il me fallait 10h de sommeil environ sous traitement, sinon je ne pouvais pas assurer la journée … De plus, je sentais une fragilité supplémentaire de mon corps à supporter ce lourd traitement … J’ai encore perdu du poids très vite et, cette fois, j’ai appelé à l’aide et j’ai arrêté mon traitement dans ce climat incertain … Il m’était devenue insupportable de continuer à prendre ce traitement, je sentais que mon corps ne supportait plus, mon foie était lourd, mon coeur douloureux, et mon dégoût total à chaque prise … J’ai fait quelques séances de shiatsu avec cette personne médium, et du coup on a fait un peu de médiumnité aussi . Un jour, elle s’est mise à parler de mon grand-père, et là, j’ai eu une petite idée, venue tout droit de mon intuition … J’avais, l’air de rien et cette fois sans le chercher, percé un secret de famille qui, en y réfléchissant, pesait sur mes épaules sans que j’en sois consciente . Il a fallu pour cela que je le devine, le soupçonne et aille voir le parent concerné pour lui poser directement la question . Finalement, je pense que si je n’avais pas fait cette tentative de suicide, ce parent ne m’aurait jamais dit ce secret familial . Je suis encore à ce jour la seule à le savoir . Comme quoi il y a du bon, même dans le malheur !
Je vous raconte tout cela, pour tous ceux qui comme moi, se creusent la tête en psychothérapie, se retournent la tête dans tous les sens, se remettent en question constamment, s’en veulent du moindre écart, bref, à vous qui cherchez et souffrez désespérément : Parfois la cause ne vient pas de nous; Et même souvent je pense … Persuadée que certaines blessures traversent les générations, j’étais allée voir cette psycho-généalogicienne, mais forcement, elle n’a pas pu me donner la réponse . Bien sûr, ce secret n’est pas la seule cause, mais depuis que je le sais, je comprends enfin tout ce que je trouvais illogique dans mon histoire familiale, personnelle ainsi que dans ma psychothérapie . Ma psy pourra vous confirmer les dégâts sur des générations … Je ne vous sers pas un discours de déluré, je vous sers du vécu et aussi nombreux témoignages que j’ai lu et entendu .
Voilà, aujourd’hui j’ai commencé une école de bien-être, parce qu’à force de chercher, je me suis passionnée pour les médecines douces et j’ai moi aussi envie d’aider . J’ai enfin quitté le nid familial pour de bon, emménagé dans une colocation à la campagne ( car la nature me fait énormément de bien ) et je construis ma vie, petit à petit, un pas après l’autre et bien suivie par mon médecin généraliste, homéopathe, acupunctrice et auriculothérapeute, que je vois une fois par mois depuis l’arrêt du traitement . Et oui les z’amis, ça existe !!! Un médecin qui vous prend au sérieux quand vous lui dite « j’ai arrêté mon traitement et j’ai besoin d’aide pour vivre sans » .
Je prends en effet de l’homéopathie tous les jours, je surveille mon poids et me force parfois à manger, le lithium fait des miracles pour le sommeil et l’irritabilité sans shooter ! Mon yoga le matin me donne plein d’énergie et de pensées positives, les oméga 3 sont supers pour les gens au coeur hypersensible comme moi . Les bipotes, si vous saviez tout ce qu’on peut faire, simple, naturel et sans effets secondaires qui peuvent nous faire du bien !!!
Certains d’entre vous sont sûrement bien plus gravement touché que moi, mais s’il vous plaît, ne perdez pas espoir, c’est tout à fait possible !!!! Ça prend du temps, du courage et de la persévérance, mais C’EST POSSIBLE !
Cela dit, je pense que j’ai dit beaucoup de choses qui peuvent influencer à mal, je ne vous encourage pas à foncer seul et tête baissée, c’était une belle erreur de ma part, et je vous pris de ne pas faire la même bêtise, de prendre votre temps, de vous autoriser à être aidé, de vous laisser aider, de faire attention à qui vous demandez de l’aide et de quelle manière, de ne pas avoir peur de vos fragilités et émotions …
Nous sommes peut-être sous l’étiquette bipolaire, mais nous sommes avant tout humains !!! Et tout humain fait des erreurs pour pouvoir ensuite avancer … Retweeter cette phrase
N’hésitez pas à poser des questions, demandez-moi des conseils, je serai ravie de vous répondre et de vous encourager surtout ! Je crois dur comme fer au pouvoir de guérison qui vit en chacun de nous; et vous l’avez aussi ! Je vous souhaite bien du courage, du bonheur et de vous aimer tel que vous êtes : Bipolaire ou pas !
Certaines personnes bipolaires peuvent également être diagnostiquées borderlines . C’est le cas de @caloucal, membre de notre réseau social bipolaire, qui nous a fait part de ses troubles . Un témoignage original incluant la force dans le mal-être que provoquent les maladies psychiques et mentales chez les personnes en souffrance . Il est diagnostiqué bipolaire de type 2 avec un trouble de la personnalité borderline et nous explique ce qu’il ressent au travers d’un texte et d’un schéma qui lui correspond totalement . On notera les majuscules qui indiquent la force des mots sur certaines phrases …
Tableau du tempérament psychique ( bipolaire ou borderline )
Je me situe plutôt en colonne 2 … Et ce tableau est très vrai moi ça me correspond, neurobiologiques, ben tout me correspond et j’ai aussi droit au trouble de la personnalité Borderline … Mais les gens ne sont pas assez renseignés sur la Bipolarité et encore moins sur l’aspect Borderline qui s’y ajoute … On te dit ça va aller, positive, ouais ouais c’est ça mon gars, vis ma vie après on verra ! Le soulagement des scarifications … L’apaisement de voir le sang couler … Le besoin d’oublier son existence, son « soit » même, de ne pas s’affronter « soit » ( Par rapport à une expérience vécue en général … ), ou par rapport à ce qu’on est devenu … Par n’importe quelle substance … Tant que ça te défonce le crâne pour ne plus penser ! L’exaltation à faire des projets impossibles à réaliser, mais tu bloques là-dessus !!! T’endetter ! Tu penses à des dizaines de choses à la fois, tu ne dors presque plus car ton cerveau marche 24h/24 !!! Et à fond !!! Tu refais le monde !!!! Et tu décides des choses que tu n’es pas en mesure de contrôler !!! Tu en deviens même parano, tu ne sais plus gérer la situation … Tu te demandes si untel te prends pour un con ou non, si l’autre est sincère ou pas, tu ne sais plus à quoi, ou plutôt, qui te fier, sachant que la plupart des gens t’ont laissé tomber depuis un moment, que ce soit ami(e)s ou famille, Famille ? Ça n’Existe plus !! Amis sincères ? Non plus, ou TRÈS rare !!! Puis viens la descente …. Et la la mélancolie si profonde que tu veux mourir … Et enchaîne les TS, les séjours en HP … L’instabilité sentimentale, tu ne sais même plus ce que tu ressens … La dépendance affective … La peur de perdre l’ « autre », tellement peur que tu fais tout foirer pour être sûr de pas être « lâché » en premier !!! Voir aussi quand les hallucinations reviennent … Tu te demandes ce qui est le vrai du faux … Là, viennent les crises d’angoisse et de panique quand trop de monde t’entourent, quand tu marches dans la rue, tu te sens visé, espionné … Pris pour cible !!! Et là on te dit : Mr va falloir vous refaire hospitaliser … Et tu as qu’une envie, c’est lui répondre : QUOI ? 7 FOIS EN 5 ANS c’est PAS SUFFISANT ??? !!!! Les traitements aussi faut en parler, tu essayes 15 combinaisons en 2 ans à peu près … Et au final tu prends du poids … ( pour moi, c’est le double de mon poids de base !! 62 KG / 125 KG ! ), ça te fatigue, t’assomme ou bien te speed … Te dérègle tout ton corps … Tu n’arrives toujours pas à dormir normalement malgré ça … Pour au final « paraître » stable ?! Et ouais, à force de gober 20 cachets / jours ! Et au final, ton corps s’est habitué et tu ne sens même plus l’effet des cachets … Hein, venez vivre ma vie ! Ce n’est pas une étiquette ou une maladie » à la mode » à cause de 2 – 3 bouffons !!! Le handicap psychique est autant destructeur que les maladies graves ( SEP, Cancer, etc etc … ) et handicaps physiques !!! Car un handicap psychique, comme la Bipolarité ailée au trouble Borderline, n’est pas juste un coup de déprime quand ça va mal … Ni un coup de bonne humeur quand ça va … C’est tout un « système », des crises de parano, des dépendances, des « rituels » pour se rassurer, des moments tellement HAUT et tellement BAS que peu de gens le supporterai, surtout quand c’est en intervalle court !!! Cette dépendance, voir détresse affective … Ce manque qu’on ne peut pas combler !!! Et dont l’on doute, totalement, avec chaque personne, on a beau nous rassurer, etc etc … Ça changera jamais rien … A savoir que : Le risque suicidaire est important ( 20 % des patients ) ( 20% De Bipolaire, je ne parle pas de ceux qui ont comme moi une personnalité Borderline !! ) . Car le Borderline après tout, c’est soit tout, soit rien … Les 2 extrêmes … Nous sommes tentés par les limites, car si les limites ont été établies, c’est pour les franchir, NON ?!! Nous ne sommes que des humains, mais on se prend pour bien plus, et prêt à même risquer notre vie pour dépasser ces limites-là !!!! Soit je t’aime, soit je te hais . Soit j’y arrive, soit je sombre … Soit aujourd’hui tout est rose, soit tout est noir … !!!! Mais tout ça c’est Cyclique !!!! On ne contrôle rien !! Et vos beaux discours, réserver aux gens qui sont « sans Handicaps » et sont un peu triste, ne fonctionnent pas sur nous !!! C’est une MALADIE Merde à la fin !!! Mais … Un handicapé est d’abord, un être humain….
Voici le 9ème épisode des bipotes et le dernier de l’année 2016 sur LeBipolaire … Mais c’est promis, il y en aura d’autres en 2017, oui car les bipotes auront toujours la parole et peut être même encore plus l’année prochaine … Bref, revenons à nos moutons ^^, que racontent nos bipotes via Facebook ou encore Twitter ! Ahhh, s’il y a bien un sujet qu’il ne faut pas aborder, c’est bien le mensonge … Les bipotes énervés sur fb ?? Oui, un petit peu … Mais voici la question qui les a bien mis en colère : « Selon vous, le bipolaire est-il un menteur pathologique ? »
À la base, il s’agissait juste d’une simple question, d’un simple petit sondage comme les précédents, mais ça s‘est vite transformé en guérilla web … Bon ok, on en rajoute un peu, mais bon ^^ … On reviendra sur les commentaires un peu plus bas, reprenons donc notre question posée et voyons donc si nos fans et bipotes pensent que le bipolaire ment .
Comme vous pouvez le voir, un peu plus de 150 personnes ont répondu à cette question et le résultat est plutôt serré : Plus de 40% des répondants ont répondu que le bipolaire n’est pas un menteur contre moins de 38% qui ont certifié que le bipolaire aime mentir … On note également que près de 22% ne savent pas vraiment si la personne bipolaire aime le mensonge … Voilà l’avis des bipotes concernant un sujet très controversé, mais qui est d’actualité depuis déjà longtemps, voilà pourquoi il est important de parler de ces préjugés sur les bipolaires .
Et sinon, à part la mythomanie, de quoi on bien pu discuter les bipotes ce mois-ci ? Et bien, d’un peu de tout comme d’habitude, traitement pour certains, témoignages pour d’autres, tout en passant par les causes possibles de la bipolarité . Regardons cela de plus près …
On commence avec Gladys qui discute de traitement bipolaire avec pleins d’autres membres : An, To, Titia, Laura, Julie, Laurence, Patricia et Sonia … Un vrai groupe de parole pour bipolaires !!! On y parle durée de traitement, lithium et pas l hytum ^^, et même de comparaison psychiatrique… —> Gladys H. : Titia Lefebvre et To Che depuis combien de temps vs prenez plus de traitement? Moi ca fait 7 mois aujourd’hui An S. : Pareil toujours sous traitements lithium atarax theralene diazepine… Bref pas facile tout les jours –‘ To C. : J ai préféré arrêté les traitements , on s y fait . Titia L. : Moi prend plus rein Laura L. L. : Moi je suis sous l hytum Julie K. : Encore sois traitement beaucoup meme Laurence G. : on s’y fait Patricia F. : Pas facile cette maladie ??? Sonia D. S. : Camisole chimique pour ne pas faire chier les incompétents de la médecine psy. …..
Chabougris veut garder sa maladie pour elle, sinon elle sera considérée comme folle selon elle … Mais pour Christine c’est différent, tout dépend de la personne … —> Chabougris G. : oui et alors ? Moi je le dis pas autour de moi tout le monde va croire que je suis folle ! Christine J. : Parfois je le dis parfois non .. seul celui qui veut comprend.. mais je n explique plus .. ne justifie plus .. c’est ni mieux ni moins bien que d être diabétique insulinodependant ou unijambiste.. c est ainsi
Ah ah, nous avons toujours des petites curieuses qui font le test bipolaire pour le fun, se marrer … Pas vrai Mirna ??? —> Mirna E. S. : je suis a 58…je suis bipolaire, il me conseille de ne pas prendte ca a la rigolade et de consulter un psy ptdrrr ???
Le soutien des proches est très important pour les personnes souffrant de troubles bipolaires, et ce n’est pas Cathy ou encore Chabougris qui diront le contraire … —> Chabougris G. : moi aussi suis soutenue par mes très proches Cathy D. : Les gens ne comprennent pas et savent pas que l’on souffre mais bon c’est les gens moi j’ai la chance que mes enfants soutienne avec leur amour
La question du jour : Qui est bipolaire ? Christiane ok, Jess ok, Rubens fifty-fifty et Aalya nous offrent un passage philosophique … Ca change de la psychologie ^^ … —> Ruben C. : je pense l’etre … tout va dans se sence .. car la j’ai besoin d’aide si c’est le cas et je comprend mieux certaine chose qui ne vont pas chez moi Christiane N. : Moi suis bipolaire et fier Jess H. : Moi je le suis et franchement c’est pas marrant a vivre et ont doit en plus affronter les moqueries des gens où les mauvaise phrase du genre t complètement folle grrrrr ???? Aalya M. Y. : Bipolaire bipolaire..quel grand mot! Qui ne l’est pas? On a tous en nous une part de joie,de tristesse,d’envie,de rejet,de goût,de dégoût brefff…le tout et son contraire. Alors soyez le, et dites vous que vous êtes entiers. Pour celle ci je parlerai de folie pure dû à sa vie qui la mortelle,drogue,pression,fatigue…
Manuela dit vrai, non ? —> Manuela F. : Être en bonne santé mentale dans ce monde de fous ce doit être ça le plus grave
Demi Lovato, la superstar, nous avouait en début de mois avoir vaincu sa bipolarité, ça a fait réagir Virginie qui la félicite, tandis que Clémentine se pose des questions concernant la fiabilité des dires de la star bipolaire … —> Virginie A. B. C. : Bravo à elle ?? En effet l’entourage est notre barrière très souvent ! Clémentine A. : Elle se change les idées lors ses phases down et les phases up elle en fait quoi ? Si ca serait tellement simple il n’y aurait pas de traitement a prendre . Pour moi c’est pas une vraie bipolaire
Ah oui, sur Facebook, nous donnons l’horoscope du jour, Dominique est verseau mais pas bipolaire, il est content ! Cool ! —> Dominique M. : Je suis verseau et pas bipolaire je vais très bien ???
On rigole, on rigole et on rigole encore ! Sophie, Mélissa et Mélanie passent le temps sur notre bipolaire test … —> Sophie B. : 26 , Putain a un point près j’etais pas bipolaire, mince alors Mélissa R. : j’ai pas besoin de passer le test pour savoir que je suis bipolaire, et puis merde je vous emmerde tous mais toi je t’aime Mélanie S. : T’as déjà la réponse ? Je t’aime aussi toi et ta bipolarité
C’est un bon résumé de la définition de la bipolarité en générale, surtout sur le ressenti des malades et des aidants, que nous écrit Patricia … —> Patricia F. : Oui tout à fait d’accord avec les commentaires mentionnés ;;c’est la galère cette maladie et je confirme que les traitements n’aide pas ;pour la dépression oui les traitements existent ;pas toujours efficaces,mais ça aide.Mais la bipolarité est une galère pour ceux qui la supportent (malades et entourage)oui pour d’autres qui ne connaissent pas cette maladie nous sommes fou.Et je le vis très mal ???
Ça y’est, on vous en a parlé plus haut, une discussion tendue concernant la mythomanie possible des bipolaires …
On débute avec Angélina qui est sûre à 200% que les bipolaires ne sont pas des mythos ! Laurence hait les mensonges, tout comme Peggy tandis que Manuela ne comprend pas tout et s’énerve rapidement … Dommage ! —> Angélina D. S. : Faux complètement faux bipolaire veux pas dire menteur c est une idée complément reçu je suis bipolaire et je déteste le mensonge plutôt trop franche Laurence G. : J’ai horreur du mensonge MAIS j’ai plein de defauts Peggy P. : Je suis bipolaire et je déteste qu’on me mente et je déteste mentir ! Au contraire j’adore dire la vérité mais ça ne fait jamais plaisir et ça me revient en plein visage ! Pour parler poliment ! Le Bipolaire : Dire la vérité peut être interpréter comme dire tout ce que l’on pense, ce qui n’est pas obligatoirement la vérité … Le jugement est personnel et on peut guère faire changer les préjugés … À méditer … Laurence G. : c’est tout à fait vrai c’est bien pour cela que je ne vais pas m’eteriser Peggy P. : Je ne suis pas d’accord car je sais faire la différence entre dire MA vérité et LA vérité que tout le monde pensent et que personne ne dit ! Et quand on dit la vérité on est traité de méchant ! Moi je ne veux pas être hypocrite et faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Après il faut savoir mettre les formes pour dire les choses ! Angelina D. S. : Oui je suis d accord Mais être bipolaire ne veux pas dire tous les défauts Le caractère et la personnalité font une personne la bipolarité et en plus Manuela F. : Le Bipolaire, donc les autres eux n’interprètent pas leur manière de voir les choses ? C’est que les bipolaires ? ? Le Bipolaire : Il est question de généralité, comme c’est indiqué . Bipolaire ou non, cela ne peut s’associer . Chaque personne à ses propres convictions et peut vouloir interprété une vérité qui n’en sera pas une pour son interlocuteur … Manuela F. : ok je vois pas ou a été indiqué bipolaire OU NON, donc un bon vieux proverbe dit » chacun voit midi à sa porte » merci Angelina D. S. : Non bien sur mais le sondage parle bien des bipolaires classifié de menteur voila tous La Bipolaire : Il est question de généralité dans le mensonge . Le sondage porte sur les préjugés « facile » que l’ont voit et entend tous les jours sur la bipolarité . Le sondage est une façon de donner la chance de répondre aux personnes concernées afin de rectifier ce pseudo-symptôme qu’accorde beaucoup de gens aux bipolaires, à tords bien souvent ! Le bipolaire existe aussi afin d’expliquer les préjugés qu’ont certaines personnes sur la maladie, on ne peut malheureusement pas éviter d’en parler, sinon à quoi servirait un site spécialisé sur la maladie ???!!!! La parole est ouvert à tous . Angelina D. S. : Et heureusement que l on peux échange merci d ailleur pour votre site Bonne journée a tous Laurence G. : trop de gens meconnaissent la maladie c’est bien là le grand danger de porter des jugements trop attifs…. la aussi il faudrait faire evoluer les mentalites !!! Angelina D. S. : Tous a fait d accord
Virginie renverse la question … Pas idiot ! —> Virginie A. B. C. : Et dans ce cas tous les mythos sont bipolaires ??? Pffffff !!!!!!
La réalité des bipolaires n’est pas comparable à ce type de préjugé selon Christine … —> Christine J. : Non non et encore non . Notre réalité est différente. .
Encore un bipote qui a horreur des mythos … C’est Lolo ! —> Lolo R. : Non au contraire horreur du mensonge
Tiare aussi déteste mentir mais aussi d’être bipolaire ! Maud confirme ces paroles . La discussion se termine par une définition de la cohérence cardiaque … On en apprend tous les jours avec Le Bipolaire et les bipotes ! —> Tiare T. H. : Je suis bipolaire et je n’aime pas les mensonges et je n’aime pas être bipolaire……………… Maud : M.Pareil… mais on a pas le choix faut vivre avec malheureusement…. Tiare T. H. : Maman Maud.Je fais la cohérence cardiaque 3 fois par jour sur YouTube et les bonshommes d’allumettes cherche sur le net…Bon courage Le Bipolaire : Oui la cohérence cardiaque est bénéfique pour toutes les personnes ayant des troubles psychiques et mentaux comme la bipolarité et même la fibromyalgie … Sachez qu’il existe des applications gratuites sur smartphone, et l’on peut également faire de la cohérence cardiaque avec une corde ou l’on fait 9 noeuds … ( plus complexe mais beaucoup plus bénéfique car il n’y a aucune distraction possible contrairement à un ordinateur ou un téléphone et moins de crispations visuelles dût aux écrans … ) Maud M. : euh par contre la cohérence cardiaque c qwa Ca??? Jamais entendu parlé… Tiare T. H. : C’est un exercice de respiration Maman Maud
CL sait qu’aucun bipolaire n’est identique avec les mêmes symptômes … —> CL E. : Pas tout le monde pareil …..
Maud se fâche et nous avoue qu’elle préfère la vérité aux mensonges … —> Maud M; : Nimporte qwa!! Etre bipolaire ne veut pas dire mythoman faut pas tout confondre!! Étant bipolaire je déteste le mensonge et je prefere les vérités!!!
Euhhh, est ce que Samira nous parle ??? Non, nous ne mentons pas ! —> Samira B. : Ben voyons bipolaire veut dire menteur. Regardez vous vous mentez certainement plus et mieux que moi!!!!
Sylvie généralise un peu trop, non ? —> Sylvie P. : Nous sommes tous des menteurs selon les circonstances ? La Bipolaire : Attention à tous de ne pas confondre mythomanie, qui est une maladie, et menteur, qui est un trait de caractère … Je pense que le bipolaire peut être menteur, tout comme le boucher du coin ou le vendeur de pizza en centre ville !!! Il ne s’agit pas d’un symptôme de bipolarité, mais beaucoup de gens le voient comme tel, certainement dût à la facilité du jugement et la complexité des symptômes suivant les patients bipolaires . Le mensonge et le bipolaire font partie des discussions et études sérieuses depuis longtemps … À suivre …
Voici Agnès qui a un regard différent du trouble bipolaire et de sa sensibilisation … Chacun est libre de penser et d’agir comme il l’entend, dommage effectivement ! Il faut juste éviter de nous agresser dès le départ … ( surtout en étant hors-sujet ) —> Agnès J. : LE bipolaire ? Chais pas ce sur c’est. C’est comme le schizo ou le cancéreux. Nous ne sommes pas la maladie. Nous sommes des entités, avec nos caractères, nos personnalités, et nous souffrons de troubles bipolaire. Il y a une différence de taille… Le Bipolaire : C’est bien en en parlant que l’on fait avancer petit a petit les préjugés dans le bon sens . On commence avec les « on dit » et on rectifie avec des preuves et des articles . Si nous n’en parlons pas, alors beaucoup en rigoleront toujours et croiront aux rumeurs comme le bipolaire est menteur ou manipulateur etc etc… ce que l’on dit , on le connait et on le voit tous les jours via les demandes et les recherches, c’est pour cela qu’il faut en parler et apporter des explications .. a moins que la situation actuelle de cette maladie plaisent à certains, alors à ce moment là effectivement, la page et le site LE BIPOLAIRE ne leur est d’aucune utilité ( et encore moins les futurs articles ) . A bon entendeurs … Agnès J. : Méthode contre productive de par un titre provo à faire bondir les malades (cf le nb de grrrr), à mon sens. Je n’avais pas compris que cette page s’adressait aux non bipos jugeant les bipos et nécessitant une éducation comme celle là. Que c’était une page d’information descendante et donc unilatérale et non un groupe. Mais maintenant que j’ai compris grâce à vos explications éclairées et bienveillantes, les choses sont plus claires. Bipolaire moi même et utilisant d’autres méthodes pour appréhender au quotidien la pathologie, pour mon entourage comme moi même, je ne vais pas pour autant vous agresser sur vos « terres » mais ne me retrouve effectivement pas ds ce type d’articles. Ce qui n’induit pas que je me « plaise » pour autant ds cette situation… Merci d’éviter ce type de raccourcis agressifs et stériles. Les stéréotypes sur la maladie nous desservent tous. Je me retire donc, en espérant que les prochains à vous opposer une critique ou un avis contraire seront mieux accueillis… Bonne journée Le Bipolaire : Le cannabis et la bipolarité a fait réagir ceux qui n’aiment pas les drogues / Le traitement bipolaire a fait réagir ceux qui en ont marre de prendre une tonne de médicaments / Les stars bipolaires qui disent avoir vaincu leur bipolarité a fait réagir les patients qui soutiennent que ce n’est pas aussi simple / Le test bipolaire fait réagir ceux qui n’y croient pas, ce n’est pas aussi simple / etc etc … Oui tous les articles font réagir les personnes concernées . Le Bipolaire n’est pas une page que pour les non-bipos qui critiquent les bipos ou l »inverse les bipos qui se plaignent des préjugés des non-bipos ! Le réseau parle de la maladie en général pour TOUT LE MONDE . La sensibilisation et la vérité passent par l’avis de tous ( malade ou non ), vous donnez votre avis sur le mensonge et le bipolaire, aucun problème mais il ne faut pas divaguer sur la non-compréhension de l’entait » de la page … Tout le monde donne son avis et il est nécessaire s’il est constructif . Il ne faut pas oublier que les proches vivent ce que ressentent les malades, différemment mais ils le vivent . Ils ont donc le droit de donner leur avis . Le bipolaire ne cible ni les malades ni les proches, il regroupe tout ce qui concerne cette pathologie . Certains sont concernés par des articles et d’autres non, malheureusement nous ne pouvons créer un site pour chaque personne souhaitant s’informer sur cette maladie ! … Votre avis est très compréhensible pour nous de votre part, maintenant nous n’avons certainement pas le même système d’information unilatéral que vous recherchez ( de l’info que pour les bipolaire et on ne devrait pas parler des autres personnes qui déforment cette maladie tous les jours, on devrait donc les laisser faire !! ), alors oui ce réseau n’est donc pas vraiment fait pour vous si vous le pensez comme cela . C’est dommage . Bonne continuation . Agnès J. : je ne cherche justement pas l’unilatéral, l’entre soi, le savoir descendant, mais la mise en commun, les approches multiples et fertiles, visant tous les concernés. Une reflexion nourrie des apports de chacun. Et je ne pense pas divaguer. C’est agressif comme terme… Je comprends et respecte votre approche. J’en ai une autre, multilatérale aussi, ni divaguante ni excluante, ni stigmatisante. Qui aurait pu être complémentaire. Dommage, oui. Bonne continuation
Virginie n’est pas du tout d’accord et pense que le bipolaire est une personne très dangereuse !!! C’est triste de penser cela … —> Virginie L. : Menteur , manipulateur, destructeur…ect je pourrais en ajouter encore sauf que tout ca est le resultat de la maladie pas de l’humain en lui meme
Laet est plus compréhensive sur certains points et tente de bien s’expliquer … —> Laet L. : Je pense que nous sommes stigmatiser au cause du fait que nos humeurs font que nous changeons d avis et de position autant de fois que nous changeons humeur…. La manipulation, surment pour éviter l abandons … ..
D’autres personnes pensent également que le bipolaire est un vrai mythomane ! C’est le cas pour Francky et Laulau … —> Laulau T. : Le bilpolaire est un trés bon menteur Francky M. : Je confirme
Luc sait que le bipolaire peut être un très bon menteur, mais il ne généralise pas et pense que tout le monde peut devenir mythomane … Sage réflexion ! —> Luc B. T. M. : La question du mensonge et bien évidemment une réalité chez le bipolaire mais il est aussi évident que le mensonge est une caractéristique de l humain. Malade ou pas les humains sont menteur par nature. J ai fréquenté une personne bipolaire pendant 10 ans et ve que je peux dire est que une personne bipolaire a l art de savoir mentir et se rend malheureuse à le faire … Luc
Fini le mensonge ! Passons maintenant aux causes du trouble bipolaire . Le Bipolaire se rend compte que beaucoup de personnes souffrant de bipolarité ont subi un traumatisme crânien durant leur enfance … Serait-ce une cause possible de cette maladie ??? Très peu de réponses sur le net concernant cette supposition, mais en posant la question sur les réseaux sociaux, encore une fois, beaucoup de personnes se sont manifestées … Alors qu’en pensez-vous ? Le traumatisme crânien peut-il être une cause du trouble bipolaire ?
Ayse est effrayée à l’idée que son fils puisse être bipolaire … —> Ayse T. : Ça me fait peur pour mon fils qui a eu un double tc…
Des confirmations parmi tant d’autres … Jess, Jessy et Charlotte nous révèlent avoir vécu un TC … —> Jess H. : J’ai eu un traumatisme crânien à l’âge de 10 ans et aujourd’hui j’ai 34 ans et je suis bipolaire j’ai du mal a y’a croire est-ce vraiment possible ?? Jessy J. : J en ai eu 1en 89 et j y suis hasard ou non????? Charlotte S. : J’ai eu un grave accident il ya dix ans maintenent
10 ans : C’est le temps d’attente qu’ont connu certains patients avant d’être diagnostiqués bipolaire par un psychiatre !!! D’autres, comme Nad, ont eu le diagnostic de la part de leur médecin … —> Nad C. : moi cets mon medecin traitant qui a decouvert que jetais bipolaire
Beaucoup de personnes confondent encore bipolaire et manipulateur / pervers narcissique … Marie Christine nous rappelle que ce n’est pas pareil … —> Marie Christine F. : vous savez pervers narcissique n est pas bipolaire non
Celine serait-elle guérit grâce au Xeroquel ? En tout les cas, c’est ce qu’elle nous révèle … —> Celine K. : Moi ses simple on m’a dit que j ai t’ai bipolaire et pour sa il i à que le cacher xeroquel qui marche rien d autre je le dis au ça ou des gens serait pareil il peuvent se renseigner sa marche supert on dirais je n ai plus rien
Oui Dim, le syndrome de bipolarité est bien une maladie mentale grave … —> Dim N. : Il me semble que la bipolarité est une maladie ??!!
Encore une personne qui pense que le maniaco dépressif est dangereux pour son entourage … Si on pouvait faire changer d’avis Nat, ce serait bien … —> Nat R. : le bipolaire detruit
Le sujet était : Faire son coming out concernant sa bipolarité . Faut-il le dire aux gens qu’on rencontre ou le cacher et donc mentir ( encore ^^ ) ? Ce n’est pas l’avis de Cendre, Christine ou encore Samira, qui ne voient pas pourquoi elles devraient mentir … —> Cendre D. : Pourquoi mentir oui les bipos fond peur et alors … Christine J. : Oui moi ce sont ceux qui se disent normaux qui me font peurs.. bipo pas facile mais normal c est très pénible aussi.. bref.. Samira B. : Oui je ne vois pas pourquoi il faut cacher mentir. Je prends un traitement médical oui et c’est pourquoi ? Ben qu’est ce que je dis ? Pourtant c’est une maladie comme une autre. Ce n’est pas de notre faute…
Laurence nous dit une bien belle et vraie phrase … —> Laurence G. : la meconnaissance inquiete ……
Ly Ly pense qu’un traitement ne doit pas toujours être assigné à un malade … Bizarre … —> Ly Ly S. : Si l on devait donner un traitement et un nom de maladie à tous les malades qui se méconnaissent la secu ferait faillite …
On termine cet article avec Harilanto qui comprend qu’un bipolaire en phase maniaque puisse acheter une Mercedes … ( On veut bien faire un tour ! ) Addiction dangereuse et néfaste tout de même … —> Harilanto R. : Achat compulsif en période maniaque !
Voilà, c’est fini pour le 9ème épisode des bipotes, plus de mensonges, promis ! À l’année prochaine pour le 10ème épisode des bipotes ont la parole, avec ou sans faute d’orthographe !!!
S’il y a bien une star bipolaire qui n’a jamais caché avoir eu des troubles mentaux, dont notamment le syndrome de bipolarité, c’est bien Demi Lovato . Elle qui a combattu pendant très longtemps ses nombreuses addictions tient aujourd’hui à aider les personnes bipolaires qui souffrent de cette maladie . Les aider à lutter et comprendre les différents symptômes, voilà la cause qu’elle défend à présent .
Il y a quelque temps de cela, elle a déclaré :
« Vous devez savoir qu’il est possible de se débarrasser de vos troubles mentaux et addictions afin de vivre sereinement . Je m’en suis sortie, alors vous pouvez le faire ! »
Désormais, la star mexicaine qui est chanteuse, mannequin et actrice, dit arriver à se sentir libre de parler de sa bipolarité . Comme conseils, Demi Lovato parle de son expérience personnelle et comment elle arrivait à lutter contre ses démons intérieurs lors des phases down :
« Quand j’étais sous traitement, si je ressentais le besoin de me faire du mal comme m’auto-mutiler ou d’avoir un comportement dangereux, mon entourage proche me rappelait alors immédiatement qu’il fallait que je me change les idées, il fallait que je sois distraite ! L’entourage a toujours été un allié de poids dans ma lutte contre mes troubles bipolaires … »
S’exprimer pour la presse au sujet du trouble bipolaire ce n’est pas la seule chose que fait la star . Elle fait également partie de la campagne BE VOCAL SPEAK UP FOR MENTAL HEALTH, qui lutte contre la mauvaise image de la santé mentale en Amérique ainsi que sur les fausses informations . Elle encourage ainsi les bipolaires à parler de leurs douleurs et leurs soucis au quotidien .
Travailler avec des professionnels de santé afin de comprendre le diagnostic de bipolarité et pouvoir obtenir un traitement qui vous soulage . Il faut beaucoup de travail et de patience avant de voir arriver les premiers résultats positifs, mais il ne faut jamais abandonner, JAMAIS !
Dans un monde ou plus de 30 000 000 de personnes souffrent de troubles bipolaire, l’aide entre patients et professionnels est primordial . Demi Lovato l’a bien compris et se réjouit d’arriver à vivre plus sereinement à présent et souhaite contribuer à la recherche contre cette pathologie .
Nous parlons beaucoup des personnes bipolaires mais jamais assez des aidants, l’entourage, les proches de la personne souffrant de trouble bipolaire . Que ce soit un parent, un ami ou encore un conjoint, tous peuvent souffrir également de cette maladie indirectement . Nous avons pu recueillir, en privé, beaucoup d’informations concernant la vie de ces personnes en relation avec la bipolarité au quotidien . 52 personnes ont répondu à la totalité de nos questions . Qui sont ces personnes ? Comment vivent-ils avec cette pathologie bipolaire à leur côté ? Peuvent-ils être atteints de troubles de l’humeur au bout d’un certain moment ? Sont-ils heureux ? Beaucoup de questions auxquelles nous pouvons établir quelques réponses, et pourquoi pas, arriver à aider les proches de bipolaires qui ne savent plus comment réagir face à cette maladie mentale .
Rapport entre le bipolaire et ses proches
Comprendre le quotidien de ces familles dont la vie est souvent chamboulée par de nombreux symptômes que peu de gens connaissent vraiment . Ils ont décidé de tout nous raconter, sans aucun complexe, ni honte, pour le bien de toutes les autres personnes qui n’osent pas en parler … Nous précisons que seuls des proches de bipolaire, avec plus de 3 ans de vie commune minimum, ont répondu à ce sondage . Comme pour notre sondage sur le traitement bipolaire, nous avons décidé de rendre publics les résultats, sous forme de texte cette fois-ci .
Qui sont les bipolaires ?
Bien évidemment, pour ce sondage, nous avons demandé aux proches si la personne bipolaire à leur côté était bien diagnostiquée par un psychiatre . La plupart ont confirmé officiellement tandis que d’autres ont juste des suspicions et d’autres ne savent pas, ou plus trop, épuisés certainement ( on le verra plus loin ) … Pourquoi savoir qui sont ces bipolaire ? Certaines informations sociales ou encore économiques peuvent être intéressantes afin de dissocier certains comportements du bipolaire, comme la violence générale . Il peut aussi s’agir de troubles de l’humeur passagers si ce n’est pas de la bipolarité . Beaucoup de symptômes et comportements extrêmes peuvent prêter à confusion, on peut soupçonner une personne d’être bipolaire si par exemple elle dépense énormément au niveau financier, a eût des gros problèmes affectifs durant l’enfance ou encore si elle est simplement bizarre dans ses agissements … Mais les proches nous ont appris que lorsque le diagnostic bipolaire était tombé, ce fut un réel soulagement car avant cette attente, parfois très longue au détriment des 2 parties, il s’installe un sentiment de confusion total et de mal-être entre les 2 personnes . Pour répondre à notre première question, nous leur avons donné des noms de médicaments utilisés en psychiatrie et les avons également interrogés sur leurs antécédents familiaux . Nous rappelons encore une fois que seule la personne proche a répondu à ce questionnaire .
Ont-ils un diagnostic bipolaire ? Prennent-ils un traitement ? Existe-t-il des antécédents familiaux compliqués ( bipolarité, dépression, anxiété, abandon, etc etc … ) ?
44 ont répondu par oui . Sur ces 44 personnes, 39 seulement prennent des médicaments pour traiter leur trouble mental, ce qui fait que près de 10% ne prennent aucun traitement malgré un diagnostic bipolaire établi par un professionnel de santé mentale !!
5 personnes ont répondu qu’il n’avait pas de diagnostic officiel mais que 3 personnes prenaient bien des médicaments . Nous avons conclu que les 2 personnes qui ne prenaient pas de traitement avaient, autant que les 3 autres, un comportement instable, et 4 personnes sur 5 avaient des antécédents héréditaires et familiaux sévères .
3 personnes ont répondu qu’ils ne savaient pas s’ils vivaient vraiment avec un bipolaire, aucun des 3 ne prenaient un traitement, ne serait-ce qu’un anxiolytique, mais tous avaient également vécu sans un réel soutien familial . 1 personne est également sujette au suicide, un comble !
Si nous établissons une petite conclusion sur cette première question, on note que 47 malades sont sous traitement psychiatrique et que 7 personnes ayant de graves troubles familiaux ne sont pas diagnostiquées bipolaire .
La seconde question porte sur l’économie et le travail . Nous avons demandé à l’entourage si le bipolaire travaillait ou percevait un quelconque revenu mensuellement . On leur a aussi demandé, si au niveau financier, ils arrivaient à s’en sortir seul, sans leurs proches . On rajoutera que pour ce test, toutes les personnes concernées sont en âge de travailler, non-handicapé physiquement, aucun mineur et aucun retraité . Cette estimation se fait sur toute l’année écoulée .
Travaillent-ils ? Perçoivent-ils un revenu mensuel ? Les aidez-vous financièrement ?
17 ont répondu qu’ils ne travaillaient pas, sur ces 17 personnes, 12 toucheraient seulement des aides sociales type RSA . De quoi vivent les 5 ( bipolaires ) sans aucune ressource ? Comment en sont-ils arrivés là ? Nous précisons qu’ils sont tous résidants Français . Ils ont pour la plupart, tous, tout arrêter administrativement, par crise, colère, dégoût, etc etc … Sur ces 17 personnes ne travaillant pas, toutes reçoivent l’aide financière de leur proche .
35 personnes ( bipolaires ) travaillent quotidiennement ou par intermittence, mais elles reçoivent toutes un revenu mensuel, que ce soit salarié ou chômage . Pourtant, malgré un revenu régulier, 20 personnes ont tout de même besoin d’une aide financière supplémentaire de l’entourage pour finir leur mois . 13 s’en sortent et 2 n’ont pas souhaitez répondre …
En conclusion de cette seconde question, nous voyons donc que plus de 65% des malades ont de gros problèmes financiers et n’arrivent certainement pas à bien gérer leur compte bancaire . Addiction ? Nécessité ? Train de vie en adéquation avec les crises ? Profiteur(euse) ? On ne peut malheureusement pas répondre à ces questions concrètement .
Nous avons ensuite posé une série de questions concernant l’hygiène de vie des patients, leur comportement ainsi que leur attitude au quotidien . Comment le ressentent les proches ? Certains comportements des bipolaires sont très irritants aussi pour l’entourage, comme les reproches et plaintes à répétitions ou encore les menaces de suicide … Ce sont des attitudes dérangeantes que les aidants ont parfois honte d’avouer en public, ou alors de peur qu’on ne les croient pas … Certains psys le considère comme de la manipulation affective envers la personne aidante . Voici comment les proches interrogés ressentent et décrivent l’humeur et les symptômes d’un bipolaire . Vous noterez que certains n’ont pas répondu à toutes les questions …
Est-il parvenu à faire ses tâches quotidiennes ?
21 ont répondu qu’il n’y avait presque pas de laisser-aller, 17 ont répondu que c’était toujours fait, 10 ont avoué qu’ils pouvaient compter les jours où le bipolaire faisait tout ce qu’il avait à faire et 3 ne font jamais rien !!!
A-t-il un regard vide ?
24 proches ont répondu que c’était très rare et 8 que ça n’arrivait jamais ! On notera toutefois que 18 personnes ont assez souvent ce type de regard et 2 seulement en continu …
Le sentez-vous confus ?
21 ont répondu que c’était très rare, 10 qu’ils ne l’ont jamais remarqués, 10 également que c’était fréquent et 7 quotidiennement .
A-t-il des gestes inappropriés ?
20 l’ont rarement aperçu tandis 4 n’arrêtent pas de le voir ! Ils sont 19 à l’avoir vu assez souvent et 5 n’ont jamais vu de tels gestes .
Trouvez-vous qu’il est perturbant pour tout son entourage ?
36 personnes ont répondu qu’ils le voyaient ainsi la plupart du temps et 3 toujours . 10 proches ont expliqué qu’ils ne le voyaient pas vraiment perturbant et 1 jamais .
Est-il agressif ?
La question porte sur sa forme en générale ( verbalement et physiquement ) . Seulement 2 personnes pensent qu’il est toujours dans l’agressivité tandis que 7 disent le contraire, jamais … 25 ont ainsi répondu qu’il était fréquent que le bipolaire soit agressif et 16 ont avoué que les périodes d’agressivité étaient relativement rares . On rajoutera cependant que la plupart des proches nous ont dit qu’il s’agissait surtout de violences quotidiennes mais douces et verbales ( plus de 70% ) .
Se plaint-il de sa vie de « misère » ?
22 ont répondu que c’était quasi quotidien et 19 rarement . 7 ont avoué que c’était leur lot quotidien de l’entendre se plaindre mais 3 ont dit qu’ils ne l’avaient jamais entendu se plaindre de sa vie .
Vous pose-t-il souvent les mêmes questions constamment ?
C’est habituel pour un bipolaire de poser fréquemment les mêmes questions plusieurs fois et ça en devient énervant pour l’interlocuteur, c’est ce que révèlent les 29 personnes qui sont d’accord avec cela et les 10 autres personnes qui l’on remarquer presque tout le temps . Ils ont été 11 à trouvé cela très rare et 1 seul proche ne l’a jamais remarqué .
Menace-t-il de se suicider ?
Les menaces et le suicide chez le bipolaire ne sont pas si fréquents que cela car seulement 15 personnes l’entendent souvent et 1 seule en continu . 19 personnes l’entendent quelques fois seulement et 17 n’ont jamais subit ce type de menace, chantage . Il faut toutefois noter que si on prend au sens propre du terme les réponses qui incluent au moins une menace de suicide, c’est 35 personnes bi polaires sur 52 qui ont déjà menacé leurs proches de se suicider … Cela reste inquiétant, nous n’avons cependant pas vraiment la cause ni même le but de telles menaces ou chantages, suivant la vision de chacun . N’oublions pas cependant qu’une personne qui souhaite vraiment se suicider, s’exprime rarement sur ce sujet, cela relève plus d’une recherche d’affection, d’attention de la part du malade .
A-t-il déjà fait des tentatives de suicide ?
41 personnes ont répondu non, jamais, ouf ! Cela prouve que l’aide d’un proche est tout de même importante et utile pour un bi-polaire . 10 personnes ont tout de même connu au moins 1 tentative de suicide et 1 personne a répondu que c’était fréquent dans sa relation avec la personne bipolaire qui l’accompagne … Il faut rappeler que le suicide est un de symptômes bipolaire les plus forts et général, surtout en phase dépressive . Le risque suicidaire est très élevé chez les maniaco-dépressifs . Même une seule tentative de suicide n’est jamais à prendre à la légère pour l’entourage, parlez-en immédiatement afin que d’autres ne suivent pas ensuite …
A-t-il fait des dépenses financières excessives au point que c’est vous qui avez dû les rembourser ?
Encore un des symptômes récurrents de la maladie des troubles bipolaires, plus lors de la phase maniaque cette fois-ci, cela s’apparente même à une addiction chez certains sujets . Dépensez de l’argent excessivement pour des choses futiles, ça peut être des cadeaux pour son entourage aussi . 20 personnes ont répondu que c’était très souvent qu’ils devaient assurer derrière personnellement et 3 ont répondu toujours . Certains bipolaires sont incapable de s’auto-gérer raisonnablement, surtout lors de crises … 16 ont répondu que c’était tout de même rare et pas si grave que cela tandis que 13 personnes n’ont jamais observé ce type de symptômes bipolaire .
Qui sont les proches, l’entourage ?
52 bipolaires, c’est 52 proches, mais qui sont-ils ? Mari, femme, frère, amis ou mère de personnes bipolaires, mais comment gèrent-ils leur vie relationnelle ? Sont-ils en stress ? Travaillent-ils ? Ont-ils honte de cette maladie ? Est-ce que le bipolaire est un fardeau pour l’entourage familial ? Comment acceptent-ils cette violente maladie ? Voici quelques détails socio-économiques sur les proches ayant répondu au sondage sur le syndrome de bipolarité .
Le genre et la relation
On retrouve 37 femmes et 15 hommes parmi lesquels les conjoints sont en majorité :
* 16 conjoints dont 13 femmes et 3 hommes
* 14 parents dont 12 mères et 2 pères
* 11 ex-conjoints dont 4 femmes et 7 hommes
* 4 soeurs et seulement 1 frère
* 5 enfants dont 4 filles et 2 fils
La tranche d’âge
Nous avons volontairement souhaité avoir un spectre assez large et variable
* 12 personnes ont entre 20 et 30 ans
* 25 personnes ont entre 31 et 45 ans
* 15 personnes ont entre 46 et 62 ans
Le travail des proches
La plupart des proches ont un travail salarié : 39 personnes . 12 personnes dont 11 femmes et seulement 1 homme ne travaillent pas . Une chose est à constaté, les femmes qui n’ont pas d’emplois sont bien plus nombreuses que les hommes ! Pourtant, pour ceux qui ont un job rémunéré, on comptabilise plus de 99% des hommes ( 13 ) contre approximativement 70% des femmes ( 28 ) . Cela veut-il dire que les femmes qui font partie de l’entourage d’une personne bipolaire aurait plus de mal à concilier travail et vie avec un malade ? On ne peut en être sûr, on ne vous donnera donc pas de conclusion hâtive, juste une supposition …
Beaucoup d’hommes en couple nous ont également avoués qu’ils étaient obligés de travailler, car il ne pouvait à peine supporter leur conjointe pendant toutes leurs vacances . Cette maladie les pousse à travailler, autant pour se retrouver avec soi-même et pouvoir respirer, que pour assurer les débordements de leur femme . Tandis que les 4 femmes ex-conjointes qui ont un emploi, elles ne pouvaient absolument pas travailler à temps pleins, tellement leur conjoint était envahissant, fatiguant, avec une emprise morale extrême … Beaucoup sont tombés en dépression au moment de la rupture … On retrouve également 3 hommes travaillant à mi-temps et qui souhaitent s’occuper pleinement de leur relation .
Encore une constatation sur les femmes aidantes, elles ont toutes au moins une fois dans leur relation, demander un congé maladie, voire même mentir sur une pseudo-urgence suite à leur conjoint, frère, mère, etc etc … La maladie est très envahissante . Les hommes n’ont presque pas ce problème avec les personnes féminines bipolaires, nous avons recensé seulement 1 mari ayant pris 1 année de congé sabbatique pour s’occuper de sa femme vraiment mal en point . Pour la petite histoire, ce couple bipolaire est en instance de divorce aujourd’hui … Faire du mieux que l’on peut est parfois insuffisant …
Les réactions / obligations suite à la relation bipolaire
La co-dépendance, vous connaissez ? C’est ce besoin qu’a une personne proche d’un malade de lui venir en aide, coûte que coûte, peu importe sa propre vie … Elle se sent alors très importante, mais se détruit involontairement … Les proches d’une personne bipolaire connaissent bien ce sentiment, il ne faut pas offenser le bi-polaire car il pourrait s’énerver, s’impatienter, il faut être rapide dans ses ( pseudos ) soins ! Ils deviennent le sauveur, l’infirmier, alors que ce n’est absolument pas leur bonne place . Voici un petit aperçu des actions que peut être amené à faire l’entourage pour un bipo …
Annuler / Refuser une invitation d’amis, à la dernière minute bien souvent, à cause de lui !
Toujours pour les 52 personnes proches sondées, on retrouve 26 personnes qui se sont senties très concernées, cela leur arrivait plusieurs fois par mois, voire par semaine !!! 12 personnes ont avoué également que cela leur était déjà arrivé au moins 3 fois dans l’année tandis que 14 aidants n’ont jamais fait cela, ou alors cela venait aussi d’eux-mêmes !
Le soutenir …
Plus de 41 personnes ont avoué que le bipolaire avait besoin d’un soutien quasi-quotidien, il a ce besoin de toujours vouloir être soutenu … 7 ont répondu seulement quelque fois et 1 seule personne jamais !
Il passe avant vous …
Si vous êtes un proche d’une personne bipolaire, alors vous savez ce que ça veut dire de devoir penser aux autres avant vous !!! La majorité des répondants, 32, ont répondu qu’il fallait qu’ils fassent d’abord les choses que leur demandait leur compagnon de vie, avant leurs propres affaires personnelles, et ce très fréquemment, voire quotidiennement pour 4 personnes parmi ces 32 ! 15 personnes ont observé ces demandes seulement une ou deux fois dans l’année et 2 n’ont jamais vécu ce type de situation .
Il n’y a que lui qui a raison !
Avoir toujours raison et le proche doit se taire ! Voilà ce que nous rapporte l’entourage majoritaire avec 28 personnes qui avouent avoir vécu cette liberté de penser interdite quasiment tous les jours … Ils sont 11 à être plus mitigés et 10 à l’avoir remarqué qu’à de rares occasions, plus 2 à pouvoir donner son avis librement .
Prendre les rendez-vous et faire les démarches à sa place …
Comme nous l’avons vu plus haut, le bipolaire arrive tout de même à bien gérer ses tâches quotidiennes . Remplir ses papiers administratifs ou prendre des rendez-vous, il le fait très bien, mais pour lui seulement rajouteront plus de 70% des proches interrogés ! Ils sont plus de 30 personnes à expliquer qu’ils géraient tous les jours leurs propres démarches personnelles et/ou professionnelles . Seulement une quinzaine de personnes ont répondu qu’ils avaient besoin d’une aide quelque fois, suivant les phases entre autres …
Recevoir des appels d’urgence …
Certaines personnes qui travaillent ont avoué avoir été appelées et devoir quitter leur travail plus tôt que prévu à cause d’un appel à l’aide du malade bipolaire . Ils sont 13 à l’avoir déjà vécu, tout devoir lâcher pour accourir au service du bipolaire … On note tout de même plus de 30 personnes qui nous on dit qu’ils n’avaient jamais fait une chose pareille !
Les proches et leur bien-être
Les proches assument en général pendant très longtemps ce rôle de médecin psychologue dans leur relation, car généralement il n’y qu’eux qui arrivent à le supporter à la longue .Toutefois, ces proches aidants reçoivent de l’aide, des conseils de leur propre entourage, indirectement . Ceux qui sont seuls, abandonnent généralement au bout d’un moment, épuisé par le stress permanent, par le manque de lucidité du bipolaire et ses comportements agaçants et incohérents .
On s’aperçoit alors que beaucoup de personnes proches du bipolaire affirment que leur santé mentale et physique sont affectés indirectement par la bipolarité . C’est un réel constat qui nous est prouvé par les réponses suivantes .
Prenez-vous des médicaments ?
Dans la partie « Qui sont les bipolaires ? », nous avons vu ceux qui étaient sous traitements médicamenteux, cette fois-ci on pose la questions aux proches . Il s’agit certainement d’un sujet tabou, car il n’y a que 35 personnes sur les 52 qui ont répondu !!! 20 ont répondu par oui et 15 par non … Attention, on ne parle pas de médicament utilisé en psychiatrie mais des anti-stress, somnifères, booster d’énergie, etc etc … Les femmes ont répondu massivement favorablement à la prise de médicaments obligatoire pour tenir le coup .
Avez-vous le sentiment d’être épuisé(e) ?
Ah, on a retrouvé nos 52 répondants avec cette question, et là aussi le constat est simple : 48 personnes ont répondu par oui ! Il n’y a que 4 personnes qui ne se sentent pas fatiguées, du moins pas par cette maladie .
Votre estime de vous-même a-t-elle pris un coup ?
L’estime de soi est pourtant un symptôme bipolaire : Ego surdimensionné en phase maniaque et mauvaise estime de soi en période de dépression majeure . Les proches d’une personne bipolaire aussi peuvent le ressentir, disons que cela reste assez mitigé, c’est 31 personnes qui ont répondu non, tandis que 20 personnes ont avoué avoir ressenti le sentiment d’avoir perdu l’estime d’eux-mêmes …
Selon une récente étude, les proches aidants d’une personne atteinte de troubles de l’humeur sont 3 fois plus stressés que ceux n’ayant pas de contraintes avec cette maladie . Les personnes sondées pour cette étude avaient pourtant les mêmes critères socio-économiques .
Travail et soutien à distance …
Nous avons aussi demandé à l’entourage comment ils arrivaient à gérer leur vie au travail, et plus précisément, si la maladie pouvait les faire arrêter leur boulot . Nous avons déjà appris qu’une personne avait pris 1 an de congé pour s’occuper de sa femme malade en crise . Il s’agit maintenant d’avoir le ressenti par rapport à l’énergie que les proches peuvent dépenser, même en étant occupé et à distance …
30 personnes avouent avoir déjà raté/gâché une journée de travail, été dérangés fréquemment ou même s’absenter, à cause du bipolaire .
22 personnes ont déjà été en arrêt de travail dont 2 qui ont dû abandonner leur travail définitivement et 2 autres ont perdu leur travail à cause de leurs absences à répétitions et injustifiées . Le bipolaire était toujours en cause, l’épuisement, le sentiment également de déprimer quotidiennement sont aussi une excuse pour l’entourage .
Si on devait établir un classement, les conjoints sont les personnes qui sont les plus affectées au quotidien par cette maladie, ils subissent beaucoup plus les effets néfastes de la bipolarité . Viennent ensuite les parents qui sont sollicités en second cas généralement, puis chose intrigante, les ex-conjoints sont également toujours solidité, voire des fois en premier recours … Test de la dépendance affective pour le bipolaire ? On ne peut concrètement répondre à cette affirmation …
Vivre avec la bipolarité : Un fardeau ?
Beaucoup de proches et surtout d’ex-conjoints et de parents, car les conjoints restent très longtemps dans l’insouciance de la gravité de leur situation relationnelle, déclarent porter cette maladie comme un fardeau, une honte ! Ils ne savent généralement pas vraiment l’explique, même s’ils vivent avec la bipolarité au quotidien !!! Honte d’en parler, peur de passer pour un fou, ou du regard des autres, voilà le fardeau qu’accepte de ( sois disant ) vivre l’entourage proche de la personne bipolaire .
Le résultat de ce constat est que 8 personnes ont dit que ce n’était pas leur ressenti, 11 ont répondu que c’était parfois difficile à vivre et 27 ont répondu que c’était très dur à vivre au quotidien et qu’ils avaient effectivement ce sentiment lourd à porter … 5 proches ont dit que c’était une humiliation permanente et une honte envers leur propre entourage et même envers leurs amis, mais qu’ils assumaient la tête haute, avec le sourire, devant tout le monde .
Tous les proches affirment pourtant ressentir que leur aide est utile à la vie du bipolaire et qu’ils leur sont indispensables, ne serait-ce que pour des conseils . Ils sont très attachés, même s’ils se sentent souvent trahis, ils arrivent toujours à relativiser devant les paroles de « leur pseudo-patient » .
Certains nous disent également qu’ils sont suivis psychologiquement afin de tenir le coup et ne pas sombrer, mais aussi pour comprendre et savoir comment réagir face à cette maladie . Les suivis de couples bipolaires ont l’air d’êtres bénéfiques, comme de tenir communément un tableau des troubles de l’humeur de suivi du bipolaire, afin d’en parler au psychiatre et de mieux comprendre les crises de bipolarité .
La violence sous toutes ses formes …
Contrairement aux violences conjugales / familiales où les femmes sont généralement les victimes, dans une relation avec un bipolaire, il peut également s’agir d’une femme qui commet des violences, verbales et même physique lors de crise de colère extrême . Quand on parle de maladie mentale, même les hommes peuvent être victimes de la violence, par leur mère comme par leur conjointe …
Nous avons donc demandé aux proches s’ils subissaient des violences verbales, physiques modérés et physiques graves à répétition . Le résultat est plus qu’alarmant : 52 personnes, soit tous les participants, ont répondu par oui concernant les violences verbales reçues quotidiennement … Pour les violences physiques modérées, ils sont 26 à en avoir subi de temps en temps et 13 à avouer être victimes de violences physiques graves à répétition !!! Cela reste tout de même grave, non ? Plus de 70% des proches sont donc victimes de la violence physique due aux crises du malade souffrant de troubles bipolaires …
Les plaintes sont pourtant rares, on trouve pas mal d’hommes subissant les violences de leur partenaire bipolaire dans ce résultat, 20% des hommes au total, est-ce la honte ou la compréhension de la maladie qui fat que le proche sait que le patient est en crise et regrettera certainement son geste plus tard ? …
Conclusion finale de cette description de la vie des proches de bipolaire
Vivre dans un environnement incertain est stressant pour n’importe quelle personne . La bipolarité est une maladie mentale, pas contagieuse ! Mais si vous restez avec une personne qui déprime, alors vous serez sensible à sa détresse et pourrez, à votre tour, broyer du noir, pas pour vous, mais pour cette personne, c’est comme la dépendance affective . Quand on aime une personne, généralement c’est le cas si on vit avec, on peut souffrir pour elle, différemment, mais souffre quand même, moralement dans un premier temps, puis psychiquement . Les proches d’une personne ayant des troubles bipolaire sont stressés au quotidien, les ex-conjoints sont souvent en dépression et les conjoints peuvent souffrir d’une mauvaise estime de soi, suite aux agissements de leur partenaire . Pour les parents, cela reste différent car la distance relationnelle est un peu plus espacée, il y a beaucoup de recul dans l’appréhension du comportement du bipolaire à ce moment-là . Nous préconisons toujours à l’entourage de suivre des thérapies seuls mais aussi avec la personne bipolaire, afin de mieux réussir à vivre ensemble et partager une vie commune plus sereinement, paisiblement . Ne surtout pas tout arrêter pour s’occuper du patient, continuer d’avoir des activités en dehors de l’aide apportée au bipolaire . Avoir une vie sociale, voire même supérieure à la moyenne afin de se vider la tête . Une personne qui voit toute la journée une autre personne qui a un moral poussé à l’extrême ( déprimant ou hyperactif ) peut jouer sur son moral à la longue . Il faut arriver à trouver du soutien social venu de l’extérieur comparé à cette relation interne . Les comportements d’un bipolaire peuvent être usants à force et aller jusqu’à détruire des sentiments s’ils ne sont pas bien compris et appréhender . Ça peut être un travail effectué en psychoéducation par exemple . Il faut également que le proche, l’aidant, ne survienne pas à toutes les crises du malade, il n’est pas docteur ( sauf si c’est son vrai métier ! ), ce ne doit pas être le sauveur, juste l’accompagnant, un soutien de poids mais pas un infirmier, au risque de se perdre dans sa relation et ainsi perdre les pédales . La solidité mentale est importante pour l’entourage, il ne faut donc pas entrer en sur-régime d’aides pour finir épuisé au bout d’un moment et ne plus pouvoir assurer ce que le bipolaire veut .
Gaetan a 39 ans et il nous a demandé comment pouvait-il faire pour continuer à vivre avec sa compagne qui souffre de la maladie bipolaire . Il ne sait plus du tout comment s’y prendre pour faire face à la violence et aux multiples agressions verbales de cette personne bipolaire . Il voudrait pourtant tant l’accompagner et l’aider à lutter contre ses troubles de l’humeur, mais aujourd’hui, il n’a plus de solutions . Nous avons décidé de lui répondre afin qu’il comprenne vraiment comment réagir et quoi faire avec cette maladie mentale .
Gaetan :
Au début de notre relation, il y a presque 5 ans, j’ai su que ma conjointe était borderline, puis, avec le temps, j’ai appris qu’elle souffrait plus précisément de troubles bipolaires . Et depuis maintenant plus d’un an, je suis anéanti, épuisé par tant de colère et d’agression de la part de cette personne, que j’aime pourtant, mais que je n’arrive plus à comprendre, que je ne suis plus comment m’y prendre pour l’aider . Cindy ( ma compagne ), m’avait pourtant prévenu que vivre avec elle ne serait pas facile, mais à l’époque je n’y avais vraiment pas prêté plus d’attention que cela ! Maintenant, le chemin est parcouru, et notre vie est vraiment devenue invivable …
Je l’aime et elle aussi m’aime, mais je n’arrive plus à trouver les forces nécessaires pour continuer à l’aider dans son combat de maniaco dépressive . Ses réactions sont totalement imprévisibles, pour elle, je peux être l’homme de sa vie puis 10 minutes plus tard, je suis le pire des connards ! Lors des phases d’hystérie, elle devient très méchante envers moi, voire agressive . Après chaque crise, quand elle est plus ou moins stable, nous parlons de ce qui s’est passé, ce que je subis, mais elle me répond que ce n’est pas grave, que je ne la comprends pas, qu’elle n’est pas malade, pas folle … Elle peut même aller jusqu’à me dire que la bipolarité n’existe pas, puis m’insulter moi-même de bipolaire si j’insiste trop ! Moi, je pense personnellement que son état s’est aggravé, je ne sais plus quoi faire ! Actuellement, je me demande si je dois rester à ses côtes, ou plutôt cesser de vivre avec une bipolaire …
Notre réponse :
De nos jours, nous parlons énormément de la bipolarité des personnes, il faut donc savoir que le terme médical de la maladie bipolaire est le stade de la psychose du maniaco dépressif . C’est une pathologie cérébrale très complexe à laquelle il faut ( presque ) ajouter obligatoirement un suivi psychiatrique .
Parmi beaucoup de symptômes bipolaires au travers de plusieurs types de bipolarité qui existent, nous pouvons trouver des malades souffrant de cyclothymie, souvent comparé aux personnes lunatiques d’ailleurs . Donc, ce type de personne cyclothymique et lunatique se rapproche beaucoup plus des gens borderline . Ensuite, nous parlons de névrose caractérielle, où à ce moment-là, le trouble bipolaire est plus accentué, mieux défini . Par exemple, la personne peut souffrir, ou avoir souffert d’abandon, et donc nous préconisons aisément une psychanalyse, une psychothérapie, qui obtiennent d’excellents résultats en général .
Vous devez arriver à encore plus lui parler, il y a une manière de l’aborder en pleine crise et une autre quand elle va mieux . Il ne faut jamais surenchérir quand elle est agressive avec vous par exemple, il faut arriver à lui faire comprendre que vous la comprenez, avec des mots de compassion par exemple afin de calmer sa crise de colère, ou des gestes d’empathie aussi . Il ne faut surtout pas contrarier une personne en phase maniaque et d’euphorie .
Si elle est dans le déni de ses troubles mentaux, ne lui répétez pas qu’elle est malade avec les termes médicaux adéquats à vos pensées, mais abordez le problème différemment, en lui faisant comprendre que votre couple ne pourra plus tenir très longtemps si elle ne va pas voir ( avec vous ) un spécialiste pour ses troubles du comportement que vous subissez tous les deux . Cela la fera réagir en douceur et lui fera comprendre que vous êtes avec elle dans une lutte que ni vous, ni elle, ne comprenez pas entièrement . Vous ne pouvez plus être son sauveur, mais vous souhaitez être son allié .
Il faut toujours être rassurant pour la personne bipolaire, mais jamais lui dire qu’elle souffre de bipolarité si elle est dans le déni de cette maladie psychique .
Rassurez-la en permanence, ne baisser pas les bras devant elle, jamais ! Faîtes lui comprendre que vous êtes son homme mais pas son médecin ! Ce sont 2 personnes différentes, vous n’êtes pas psychiatre, mais vous êtes une personne qui est prête à l’aider à trouver la solution pour aller mieux, pour que votre relation de couple s’en sorte également et éviter toute séparation, divorce …
Car, si vous continuez dans l’optique que vous êtes actuellement, votre amour risque de se briser, même si elle vous aime également, vous allez avoir comme un burn-out dans votre situation amoureuse . Il faut aussi que vous lui fassiez comprendre que votre couple est en jeu si elle n’arrive pas à faire évoluer votre relation dans le bon sens . Lui poser un ultimatum, mais toujours en douceur … C’est autant pour le bien de son couple, que de la vie de son homme et aussi de sa propre santé qu’elle doit se remettre en question .
Pour cela, il lui faudra trouver ce qu’elle reproduit constamment, savoir ce qu’il s’est passé dans sa jeunesse par exemple . Si c’est le sentiment d’abandon, cela peut se retranscrire en une forme d’échec sentimental, un trouble affectif . C’est assez fréquent chez les bipolaires, s’ils ont été ( comme ) abandonnés étant petit, ils se créeront alors un aspect négatif de leur propre valeur et souhaiteront donc être heureux sans y arriver, en continu … Le problème c’est que si votre conjointe se convainc qu’elle n’est pas attirante, n’a aucune qualité par exemple, et cela depuis toute petite, alors elle en fera de même avec vous : elle sait qu’elle n’a aucune valeur positive donc elle doit le vérifier, mais vu qu’elle sait qu’elle n’en a aucune, alors elle se focalisera plus sur l’échec ( de votre relation ) afin d’avoir une preuve qu’elle n’a aucune valeur …
Tant que Cindy se concentrera sur « son passé », elle vous fera du mal, involontairement car elle ne cherchera pas la cause de son mal-être, mais plutôt à rejouer sans cesse son histoire qu’elle croit sans issue, puisqu’elle n’est pas aidée par des professionnels afin d’essayer de comprendre et soigner ce fardeau, ce secret qu’elle traîne depuis des années tel une névrose …
Avez-vous déjà recherché Le Bipolaire sur Google ? Peut-être nous avez-vous trouver comme cela ! Aujourd’hui, un article un peu hors sujet concernant les troubles bipolaires, on s’est attardés sur ce que recherchait le plus souvent les internautes sur les moteurs de recherches, et surtout quels termes étaient le plus associé à nous-même, c’est à dire « Le Bipolaire » . Nous avons donc tapé notre nom et nous sommes tombés sur 8 recherches associées . Pour vous, nous allons donc essayer de les définir et répondre rapidement sur chaque sujet qui vous concerne, et nous aussi !
Le Bipolaire : Manipulateur, l’amour, le travail et la vie avec la maladie du trouble bipolaire …
Comme pour beaucoup de requêtes, les internautes recherchent des informations sur l’amour et le travail . Cette maladie bipolaire occasionne aussi quelques doutes pour l’entourage des personnes bipolaires : Beaucoup associe bipolaire et manipulateur et beaucoup également se demandent comment vivre avec un malade atteint du trouble bipolaire . Les patients souffrant de bipolarité le font-ils exprès à être dans l’excès ? Sont-ils vraiment à fuir, dangereux ? Voici quelques réponses à vos interrogations possibles …
LE BIPOLAIRE EST IL MANIPULATEUR ?
Pervers narcissique et manipulateur ressortent fréquemment concernant le bipolaire, mais pourquoi les associe-t-on ? Est-ce à tort ? Des questions très importantes pour les proches d’une personne bipolaire . Cette dernière peut paraître manipulatrice tellement elle souffre de sa pathologie, tellement elle a besoin d’aide, mais en phase dépressive par exemple, elle ne pourra en donner en retour . La personne aidante se sent alors manipulée par le bi polaire sans même trouver une porte de sortie à sa situation … Continuer de l’aider sans rien attendre en retour, et également en souffrir car se sentir condamnée à ne pas être considéré comme elle doit être . La co-dépendance est une bonne définition également . Il faut savoir que le pervers narcissique n’a rien de bipolaire, cela est tout autre, il ne souffre pas vraiment, c’est plus un trait de caractère, contrairement à la bipolarité qui est une maladie mentale . Le manipulateur a besoin d’avoir l’emprise sur la personne tandis qu’un malade bi-polaire à bien souvent un manque affectif ( trouble affectif ) qu’il essaye de combler en s’attachant aux personnes qu’il juge bonnes sur l’instant présent, afin qu’il se sente mieux . Il est tout de même vrai que rompre avec un bipolaire ou se séparer d’un manipulateur et/ou pervers narcissique est très compliqué mentalement et psychiquement, bien souvent une thérapie chez un psy est obligatoire pour réapprendre à vivre sans cette personne qui a changé notre comportement . Il est à noter également que le bipolaire ne s’en rend pas vraiment compte qu’il peut vous faire du mal ( il n’a pas la tête à cela ), tandis que le manipulateur, lui, s’en nourrit, plus vous souffrirez et plus il s’appropriera votre vie … Pour finir, quel que soit la personne concernée, il ne faut pas oublier que sous chaque manipulation, il y a un réel besoin, il suffit de trouver lequel pour expliquer le pourquoi du comment …
QU’EST CE QU UN TROUBLE BIPOLAIRE ?
La définition des troubles bipolaires : Le trouble bipolaire est une maladie mentale, également appelée psychose du maniaco-dépressif . Elle se caractérise par des troubles de l’humeur changeants et variables en intensité d’un malade bipolaire à l’autre . 2 phases principales existent : La phase maniaque « up » ( manie ) ou hypomaniaque ( hypomanie ) et la phase dépressive « down » ( dépression sévère ) . Chaque épisode peut durer plusieurs semaines suivant le type de bipolarité du patient qui varie de 1 à 5 . Le bipolaire alterne alors ses symptômes entre euphorie, excitation et hyperactivité, puis isolement, fatigue et suicide principalement . Bien souvent héréditaire, un traitement après un diagnostic est souvent donné à vie afin de stabiliser ce trouble mental . Un suivi par un psychiatre est également préconisé afin de suivre l’évolution de la maladie et la comprendre .
LE BIPOLAIRE PEUT IL AIMER ?
Ce n’est pas parce que vous avez le sentiment que le bipolaire vous humilie et vous insulte qu’il ne vous aime pas ! Bien au contraire, cela est parfois même nécessaire pour lui de réagir comme cela avec les gens qui l’entourent, c’est un moyen rapide pour lui de faire sortir toute cette souffrance intérieur qu’il a, et c’est totalement indirect pour la personne en face de lui … Il est évident que le bipolaire peut aimer, cette question est un peu stupide ! Surtout que l’on sait que chez une personne atteinte de troubles bipolaire, les sentiments sont multipliés par 100 !! Un bipolaire vit sa vie à 100 à l’heure et ressent ses émotions dix fois plus qu’une personne non-bipolaire . Il est vrai que le doute est permis pour une femme ou un mari de bi-polaire, surtout à cause de l’infidélité fréquente des maniaco-dépressifs et des nombreuses colères qu’ils peuvent faire subir à leur entourage, mais cela ne les empêchera jamais d’aimer les personnes qui les aident dans leur combat contre leur bipolarité …
LE BIPOLAIRE ET SON ENTOURAGE
Vaste sujet là, l’entourage du bipolaire est mis à rude épreuve, et ce, quotidiennement ! Souvent, les familles entières doivent changer leur comportement et style de vie afin de satisfaire le bipolaire et ses exigences diverses lors d’épisodes euphoriques ou de dépressions . Il est d’ailleurs fortement conseillé que l’entourage participe à certaines séances de thérapie afin de mieux comprendre et pouvoir appréhender cette maladie bipolaire au quotidien . La famille doit alors se doter de forces monumentales mais aussi savoir se retirer, laisser un peu d’air au bi-polaire quand il en ressent le besoin … Vivre avec un bipolaire est très difficile mentalement mas aussi physiquement, car il est épuisant et bien souvent imprévisible malgré lui ! Il faut avoir un certain recul sur les possibles agressions verbales et/ou physiques que peuvent faire subir à leurs proches certains bipolaires pendant leurs crises . Ne pas l’étouffer, ne pas lui faire de reproches, ne pas le culpabiliser, l’écouter, lui donner de l’amour, l’aider mentalement, voilà quelques conseils principaux à faire avec le bipolaire .
LE BIPOLAIRE EST IL DANGEREUX ?
Oui oui, il est très dangereux attention à vous !!!! … Non, l’humour n’a pas sa place dans cette grave interrogation que vous vous posez ! Que veut vraiment dire dangereux dans le contexte des troubles bipolaires ? En général être amoureux(se) d’un bipolaire est tellement intense qu’il en devient compliqué, voire insupportable pour les conjoints au bout d’un certain temps, d’où un taux de divorce et séparation très élevé … La famille d’une personne bi polaire est-elle en danger avec ce type de maladie ? La vie est plutôt difficile certainement, elle est aussi complexe et c’est un peu comme partir à l’aventure chaque jour aussi, mais dangereuse …. ?I Un ami qui est bipolaire ? On peut alors l’aider indirectement en jouant le rôle du confident(e), le rassurer s’il se sent déprimé en pleine mélancolie, ou alors le calmer lorsqu’il est hyperactif, essayé de lui faire entendre raison, là c’est sûr qu’il n’est pas dangereux pour vous, votre ami … Une personne schizophrène est plus dangereuse que le simple bipolaire par le fait de l’intensité des crises ! Pour nous, le bipolaire n’est pas à proprement parler, dangereux, il a juste besoin d’aide et d’attention, il faut alors savoir gérer la dose que l’on donne à ces personnes-là afin de ne pas se noyer dans leur maladie pour ensuite ne plus savoir qui on est vraiment, là oui, la situation devient alors très dangereuse, mais pas le bipolaire …
LE BIPOLAIRE ET L’AMOUR
Ahh l’amour et la bipolarité ! On pourrait écrire un roman tellement c’est un vaste et interminable sujet … La fidélité d’un bipolaire est bien souvent mauvaise, son hyperactivité sexuelle ( hypersexualité ) est au summum lors des moments de joie intense, mais à quoi pense le bipolaire pendant cette phase-là ? On ne le sait pas vraiment … Ce sentiment de séduction qui est très prononcé chez les bipolaires n’est pas un atout bénéfique dans un couple … Certains couples vivent même à distance à cause de cette maladie dévastatrice, à distance le bipolaire peut alors s’adonner à toutes activités extra-conjugales entre autres, sans même devoir faire souffrir son conjoint, en lui cachant alors tout ses relations qu’il souhaite éphémères, souvent en lui mentant … Un couple subit tôt ou tard ces infidélités, après il faut savoir accepter ou non les symptômes de cette maladie des troubles mentaux . Certains bipolaires arrivent à mener une vie de couple seine et sereine, avec un bon traitement, mais il leur a fallu prendre sur eux pendant un moment avant d’arriver à cette stabilité amoureuse … Beaucoup abandonnent par fierté, la honte, par principe, pour leurs enfants, etc etc … Alors oui, la vie amoureuse est possible avec un bipolaire mais elle est souvent instable, c’est cette instabilité qu’il faut savoir gérer, grâce notamment à des séances de thérapie de couples, qui aident à comprendre les motivations et à pouvoir se recentrer sur une relation saine avec son(sa) partenaire bipolaire .
LE BIPOLAIRE AU TRAVAIL
Le bipolaire peut-il travailler ? Une question compliquée malgré tout ! Beaucoup de bipolaire ne travaillent pas et beaucoup sont chefs d’entreprise … Alors où est la réponse ? Comment se comporte une personne bipolaire au travail ? En phase maniaque : C’est une bombe à retardement, un acharné du taf, c’est le mec ( ou la fille ) aux milles et une idées, pleins de projets, prends limite la place de ses supérieurs, n’a jamais tort, mais attention à la redescente car elle sera brutale … La phase de dépression : Très difficile de garder cet employé qui, il y a quelques semaines, travaillait mieux que tout le monde, puis d’un seul coup plus rien, il s’isole du groupe, est présent 1 fois sur 2, retards à répétitions, total manque d’intérêts, etc etc … L’employeur se pose des questions alors, et le licenciement est parfois la suite logique que décide l’employeur en consultant également ses collègues de travail sur son comportement … Il est alors vraiment très difficile pour le bipolaire de retrouver un travail, car en plus de sa maladie, cet événement de licenciement s’ajoute à ses troubles psychiques, ce qui n’arrange pas son moral … L’estime de soi, ce sentiment de culpabilité et d’être inutile s’empare de lui et le plonge alors dans une dépression bipolaire majeure, les antidépresseurs sont alors nécessaires pour réduire le risque de suicide … Les futurs entretiens seront alors compliqués pour lui, le stress, l’angoisse ne lui faciliteront pas la tâche . C’est pourquoi, nombreux sont les bipolaires qui se lancent dans l’entrepreneuriat lors d’une phase de manie, au risque de tout perdre un jour, suite à une future phase dépressive … ( suite par exemple à une perte de contrat, un employé malhonnête, etc etc … ) Pour résumer en une phrase, les troubles de l’humeur qui ruinent la vie quotidienne d’un travailleur souffrant de troubles bipolaire est retranscrit dans son instabilité à exercer un même travail sur le long terme .
LE BIPOLAIRE EST IL CONSCIENT DE SA MALADIE ?
La question qui tue ! Donc une réponse de la mort : OUI et NON !!! Le mot juste serait INVOLONTAIREMENT … Faut-il encore savoir si le bipolaire est vraiment maniaco-dépressif ! Faut-il aussi savoir si le bipolaire est dans le déni de sa bipolarité, s’il en est conscient et l’accepte ! Beaucoup de chemins différents avant de pouvoir se dire s’il est conscient de sa maladie bipolaire … Le bipolaire est-il conscient qu’il peut blesser, faire du mal ou encore être considéré comme un manipulateur par ses interlocuteurs ? Involontairement oui, il le sait car il a pris beaucoup de reproches en pleine figure à cause de cela, beaucoup de ses ex-conjoints(es) lui ont déjà dit que la vie avec lui était invivable à cause de sa maladie, ses collègues l’on diffamer lors des phases basses, c’est également pour cela que la personne bipolaire tombe en dépression : elle prend tout les reproches et les gardes jusqu’à l’explosion interne … Oui le bipolaire est conscient de sa maladie, même dans le déni, le bipolaire n’est pas fou, il souffre c’est tout et s’il peut oublier le nom de cette maladie de merde, il le fera, même s’il lui faut devenir un menteur . Raconter des mensonges est alors une échappatoire pour lui, rien de plus, c’est involontairement volontaire, le bipolaire a besoin d’oublier, de souffler, de cette maladie à vie qui l’emprisonne mentalement et moralement !
Il reste encore des milliers de questions encore à élucider mais les principales sont ici, et si vous vous êtes sentie concerné par ces questions, n’hésitez pas à donner votre opinion en commentaire ou directement via le forum des bipolaires sur l’article de Google et Le Bipolaire !
Quoi ? Qu’est-ce qu’on apprend de nos jours : ÊTRE BIPOLAIRE est une mode ??? Une tendance chez les jeunes surtout ! Non mais où va-t-on ? Pendant ce temps qu’on y est dans la connerie, pourquoi ne pas rendre tendance le cancer ou les AVC, non qu’en pensez-vous ? Oui vous, vous qui sortez à tout-va ce mot « in » bipolaire ou encore bipolarité …
On a déjà pu voir ceci :
» La bipolarité m’a tué … «
Euhhh, quel âge mental svp ??? … La bipolarité est une maladie mentale grave, oui ! Tiens si on disait ce nouveau slogan :
» Le sida m’a tué … «
Ah ah ah, que c’est drôle non ? Ou encore :
» J’ai le cancer et je vous aime tous … «
Bon on arrête car vous allez mourir de rire sinon … Ah non, comment ça, vous ne rigolez pas ? Pourquoi ? Car ce sont des maladies graves peut être … Comme les troubles bipolaires on vous rassure . Oh oui, on ne meurt pas directement de la bipolarité c’est sûr, mais elle fait également terriblement souffrir, les personnes bipolaires ont un traitement très lourd et à vie, ils séjournent presque tous au moins une fois dans leur vie en hôpital psychiatrique, leur entourage souffrent également, le taux de suicide chez les bi-polaires est l’un des plus élevé des maladies mentales, etc etc … Alors vous trouvez toujours cela drôle de dire que vous êtes bipolaire ? Ou mieux encore, que c’est le temps qui est bipolaire !!! ( vu des milliers de fois sur Twitter … pfff ) Et votre m***, elle est bipolaire aussi non ? ( oups pardon, ça nous a échappé ! ) . Allez, on va vous donner le futur tweet à la modeconne :
En réalité, on devrait faire vivre un stage en immersion dans un hôpital psychiatrique toutes ces personnes qui s’amusent de cette maladie alors qu’ils ne la connaissent pas vraiment, pas du tout même ! Pourquoi ce coup de gueule ( #CoupDeGueule ) ? C’est comme : pourquoi ces mêmes personnes ne s’amusent pas à rigoler du sida ou du cancer ? … LeBipolaire.com à été crée afin de sensibiliser et donner une vraie définition sur cette maladie invisible ET handicapante : ses causes et ses symptômes plus particulièrement . On ne pense pas que ce soit une bonne chose qu’on rigole ou qu’on adapte les troubles de l’humeur à une maladie » virale, amusante et éphémère . »
Avec toutes les stars qui avouent leur trouble limite borderline et bipolaire, ou encore les séries qui mettent en scène des personnages bi polaire, cela n’arrange pas les choses c’est sûr, mais il faut savoir fait la différence entre réalité et scénario … Etre maniaco-dépressif n’est pas drôle, on ne pense pas qu’on ai le droit de prendre cette maladie psychologique à la légère comme en ce moment . On ne comprend même pas pourquoi les associations ( comme Argos ) n’ont jamais réagi à cela, car il est certain que si on vulgariserait les maladies comme les AVC ou les tumeurs, leurs associations respectives auraient certainement fait un scandale depuis longtemps !!! Alors oui, d’un côté ça fait connaître la maladie d’en parler, mais si c’est pour la déformer, on ne crois pas que cela soit bénéfique pour cette pathologie psychique des troubles mentaux . Croyez-moi, être en phase dépressive n’est pas drôle et vous n’aimeriez pas qu’on en parle si vous l’étiez vraiment, et il en est de même lors des épisodes de manie car la redescente de cette phase up d’euphorie est très traitre et terrible en réalité … N’importe quel psychologue ou psychiatre vous le dira : le syndrome de bipolarité n’est pas un jeu, on ne devient pas bipolaire comme cela du jour au lendemain ! Bien souvent génétique, héréditaire ( avec des antécédents de dépression ), ou encore dût à un manque / trouble affectif durant l’enfance, un abandon …
Voir des personnes bipolaires de partout, c’est être à la mode !
Pourtant, une personne qui est bipolaire est facilement reconnaissable car elle sera dépressive ( en dépression bipolaire sévère ) puis hyperactive, surexcitée avant un possible court stade normal, suivant le type de bipolarité . Ci-dessous quelques exemples de messages que l’on peut trouver sur le trouble bipolaire, cette tendance malheureuse mais bien réelle …
Lunatique, trouble de la personnalité limite borderline ( TPL ), trouble bipolaire, trouble du comportement, troubles anxieux, etc etc … Oui, toutes ces maladies mentales et psychiques se ressemblent sur certains points, on peut appeler cela des maladies connexes, tout comme la schizophrénie ou la fibromyalgie pourraient être des maladies parallèles à la bipolarité ( maladies avec certains des symptômes supérieurs en intensité ) . Donc oui, elle n’a pas tort car il ne faut pas tout mélanger !
» Justine a bien fait la vaisselle aujourd’hui, mais elle est épuisée . Bonne nuit . » – » Aurélie va partir en vacance dans 2 jours et elle se sent bien … » – Voici des phrases types qui ne sont pas fausses avec la définition ci-dessous . Vérifié auprès de personnes bipolaires, alors oui ce n’est pas une généralité, mais en phase maniaque beaucoup de bipo le font …
Le bipolaire à la 3ème personne
Quand on vous dis de taper #bipolaire sur Twitter par exemple, on ne comprend pas pourquoi ce hashtag n’est jamais en top tweet !! Et elle a encore raison, 90% de connerie malheureusement … Si c’était pour bien décrire la maladie ce serait super, mais non c’est tout le contraire …
Essayez le #bipolaire sur Twitter
Regardez plus haut, on vous le disais aussi que la météo était bipolaire ( et même les mamans ^^ ) !! Tous les jours, nous avons au moins une cinquantaine de personnes qui parlent de la météo bipolaire sur Twitter, c’est fou ça ! Expression à la mode quand tu nous tiens; ça nous fait bien défaut quand même …
ATTENTION – INFO DE DERNIÈRE MINUTE : La météo de TF1 vient d’annoncer la tentative de suicide de la météo sur le nord de la France !!!
C’est trop drôle non ?
La météo devient bipolaire !!!
Ahhh l’amour et la bipolarité … Voilà, alléluia, on a enfin trouvé la cause de cette maladie : ça vient de l’amour … Pfff …
La bipolarité et l’amour
Bah oui, c’est quoi cette putain de mode d’être bipolaire, on n’arrête pas de le répéter, bordel !!! Toujours pas de réponse ??? … L’aura-t-on un jour ??? …
Nouvelle mode 2016 – 2017 : être bipolaire !
Voilà quelqu’un qui allie bipolarité et télé réalité … Pensez-vous qu’être bipolaire puisse rester secret longtemps ? Non, on ne crois pas … Enfin, on attend quand même de le voir à SS11 alors : Secret Story 11 – Le secret d’un candidat : JE SUIS BIPOLAIRE !!!
Secret Story 11 : Je suis bipolaire !
Merci à toi ! Rien à rajouter …
Arrêtez de sortir le mot bipolaire pour tout changement d’humeur !!!
Ah d’accord, bon bah on pense qu’on va appeler l’hôpital psy pour voir si ils ont une place pour cette jeune femme qui s’énerve pendant tout une soirée !!! Wahouu, faites attention, cette personne bipolaire est vraiment dangereuse quand elle s’énerve !!! Heureusement qu’il y a écrit : » Je crois » …
Est-ce que je suis vraiment bipolaire ?
Ces 2 filles ont raison, c’est presque devenu banal la bipolarité … Si seulement ils l’étaient, ou juste s’ils connaissaient une personne proche d’eux et souffrant de troubles bipolaire, ils ne parleraient plus de cette maladie aussi « normalement » …
Est-ce normal de parler de bipolarité normalement et d’en rigoler ??? …
Nous aussi on le répète, mais ça ne suffira jamais assez pour certaines personnes idiotes …
La bipolarité est une vraie maladie psychologique
Oui depuis quand ? À quel moment être bipolaire est devenu une mode tendance chez les jeunes surtout ? On voudrait bien le savoir aussi ! Peut-être qu’un jour ça deviendra une maladie, non ? Pas sûr pour certains …
La mode bipolaire est là depuis combien de temps ?
Voilà Virginie, elle en a marre, comme nous, de voir les gens se moquer des symptômes de cette maladie . Elle en a assez de cette mode bipolaire ! Ras-le-bol de voir des t-shirts et autres slogans désensibiliser sur le syndrome grave de la bipolarité alors qu’on ne touche pas aux autres maladies … Elle n’a pas tort, qu’en pensez-vous ?
Marre des moqueries et autres sur le syndrome de bipolaritéLa mode d’être bipolaire sur les t-shirts !Les tee shirts je suis bipolaire, tendance et mode actuelle …
Et on termine par le slogan à la mode, il est repris par des milliers de personnes (non-bipolaire la plupart du temps) qui trouvent cela drôle d’être bipolaire … La bipolarité ne se limite pas à cela malheureusement, désolé pour vous !!
En plus, plus personnellement, je trouve cela très vulgaire la dernière phrase, et vraiment pas représentatif des vrais bipolaires …
Voici le témoignage d’une personne bipolaire, sa vie avec la maladie bipolaire vous est décrite en détail, son côté maniaco dépressif . Elle a connu une période de cyclothymie très rapide ainsi qu’un moment où elle pensait devenir schizophrène .
Je suis bipolaire et j’ai 25 ans, mon prénom est Joy et j’habite dans le sud-est de la France . Je vais vous parler d’une maladie dont on parle beaucoup, mais que finalement peu de gens connaissent vraiment, car il est toujours très difficile de l’évoquer . J’accepte de vous en parler à vous, car aujourd’hui, je ne suis plus dans le déni et j’accepte ma bipolarité comme une partie intégrante de moi . Voici donc un résumé de ma vie de bipolaire ( destructrice … ) .
Avant l’âge de 18 ans, je souffrais sans trop savoir pourquoi, jusqu’à que le diagnostic soit enfin établi . Je me souviens que lorsque j’étais petite, j’étais une gamine plutôt brillante, je faisais la fierté de mes parents qui ne se doutaient absolument pas que je puisse être malade . Pourtant, les premiers signes de ma bipolarité sont apparus assez tôt, dès l’école primaire . Je me souviens que je ne m’intégrais pas, car je me rendais compte que je n’étais pas comme les autres enfants de mon âge . Il faut aussi dire que j’étais quand même le petit cliché de la première de la classe, vous savez, celle qui est devant et qui lève toujours le doigt pour répondre et n’a pas vraiment d’amis ! Soit je pleurais tout le temps, soit j’étais super exubérante, je me rappelle que j’étais très soulante, je n’étais pas canalisable en fait . Pourtant, je le voyais que je n’agissais pas comme les autres, d’une manière normale pour une enfant en fait . J’avais des crises de larmes ou d’agressivité suivant mon humeur, même si j’étais souvent très repliée, isolée sur moi-même et qui pleurait constamment . À cette époque, je commençais déjà à avoir des pensées obscures et autres idées noires, à vouloir me faire du mal, me demander pourquoi j’étais en vie sur cette terre et à quoi je servais ?! Je pouvais facilement penser que si je n’étais pas là, cela ne changerait pas grand chose en fait … J’avais vraiment l’impression d’être seule ( contre tous ? ) et que personne ne pouvait me comprendre et qu’il ne pourrait rien faire pour moi-même si c’était le contraire . Le pire dans tout ça, c’est que je m’y habituais à être seule et souvent triste, ça me paraissait normal presque ! Je ne parlais pas trop de cela à mes parents, je ne sais pas trop ce qu’ils en pensaient de mes changements d’humeur, tristes et surtout agressive avec eux en plus . J’arrivais à leur faire du mal, car je les poussais à bout en quelques sortes, par exemple, je leur répétais dix mille fois la même chose et à force, j’en devenais violente verbalement en les insultant méchamment . J’ai vraiment été affreuse, terrible avec eux, mais c’était quand même précurseur de tout ce qui est arrivé ensuite … Dès l’âge de 13 ans, la maladie s’aggrave et ça va beaucoup plus loin ! C’est à ce moment-là que je commence à me mutiler, je me coupe avec des lames de rasoir par exemple, afin d’échapper à cette douleur psychique et chronique … C’est une émotion bizarre, cette souffrance, cette douleur, c’est comme s’il y avait un trop-plein de souffrance à l’intérieur de moi et qu’il fallait qu’à un moment ou un autre, il fallait absolument que je la fasse sortir, en me mutilant donc ! À ce moment-là, voir le sang qui coule et avoir une vraie douleur physique, cela m’enlevait un peu de douleur à l’intérieur de moi, ma tête, mon cerveau … Je la faisais sortir en me coupant avec une lame, surtout au niveau des cuisses, fallait que ça saigne ! Bien évidemment, je prenais soin de m’auto-mutiler aux endroits non-visibles à première vue, ce n’était pas possible de me couper aux poignets par exemple, car mes parents ou même mes camarades et enseignants l’auraient immédiatement vu … Je ne voulais surtout pas que l’on pense que j’étais une fille qui avait des problèmes même si à cet instant-là, je commençais à vraiment me dire que j’étais certainement folle ! Je me rendais complètement compte qu’il y avait quelque chose chez moi qui n’allait pas, qui n’allait plus .
Les états de dépression et d’agressivité que je traverse alternent avec des périodes d’euphorie ; les symptômes classiques de la bipolarité . C’est un phénomène dont je n’avais pas du tout conscience avant mon adolescence . Les périodes positives, je m’en suis aperçue quand j’avais 16 ans environ, j’étais au lycée, je buvais beaucoup d’alcool, je participais à presque toutes les fêtes, même celles où les drogues étaient consommées par tous ( y compris moi, en abondance ), ce qui ne m’a pas du tout aidé finalement dans ma maladie … Mais bon, dans cet état-là, je me sentais bien, joyeuse, sans complexe, excentrique, rien ne pouvait m’atteindre psychologiquement parlant surtout . Je pouvais parler fort et rapidement ( logorrhée ), je riais aussi très fort pour un rien . Tout ce qui s’était passé au collège ou en primaire auparavant, les insultes, mise à l’écart ou autres moqueries envers moi, tout cela ne m’atteignais plus . Du jour au lendemain, j’étais au-dessus de cela, supérieure à tout ! Tout est possible en phase maniaque, on a l’impression d’être invincible, au-dessus des lois voire même du monde entier ! Je pouvais changer d’avis d’une minute à l’autre, sur le plan professionnel par exemple, sur ce que je voulais faire comme étude, etc etc …
J’ai voulu faire l’ENA, car j’étais sûre d’y arriver, j’ai voulu entrer à la FEMIS, j’ai voulu devenir relieuse de vieux livres, j’ai voulu devenir horlogère, etc etc …
Je pense que presque tous les métiers du monde me sont passés par la tête lors de ces épisodes de manie . En période haute, ou phase up, ça me paraissait super logique d’avoir mon bac avec mention très bien, de devenir tradeuse et d’être la meilleure tradeuse du monde, ça me paraissait très ( trop ) simple, d’une facilité déconcertante . J’étais à la limite même de penser que les meilleures écoles du monde entier se battraient pour m’avoir dans leur établissement ; si en fait c’est exactement ce que je pensais ! Voilà ce que je faisais lors des périodes extrêmes d’euphorie .
Ma bipolarité s’intensifiait de semaine en semaine, j’atteignais des sommets d’euphorie, de délires intenses puis je sombrais dans des dépressions sévères ( dépression bipolaire ) . Arrivée en classe terminale, mon état s’est subitement aggravé, j’en suis arrivée à en avoir des hallucinations ! Je me souviens qu’un matin en me réveillant, j’avais la sensation d’avoir quelque chose dans mon ventre, un mal terrible avec l’impression que mes organes pourrissaient, comme une gangrène ! J’étais persuadée que mon estomac se décomposait à l’intérieur de mon ventre et cela m’inquiétait progressivement . En réalité, je me rendais malade toute seule ( syndrome de l’intention irritable – stress et crise d’angoisse ) . Pourtant, je n’en parlais à personne et un beau jour, j’ai décidé d’en parler à ma psychologue qui me suivait à ce moment-là et donc je lui ai dit que je pourrissais de l’intérieur, qu’il me restait certainement plus beaucoup d’organes et donc qu’il fallait vraiment qu’elle m’aide au plus vite, car je ne savais pas ( plus ) trop quoi faire en fait ! Ma psychologue m’a tout simplement demandé de m’asseoir et a appelé ma mère afin que je sois hospitalisée pour la première fois … Oui, ce n’était bien évidemment pas un hôpital normal, mais bien un hôpital psychiatrique où j’allais me retrouver, car, pour ma psy, j’avais un gros problème au niveau cérébral, un vrai trouble mental, un problème psychologique ! Ce fut un choc pour moi d’être admis dans ce type d’établissement » pour fous « … J’étais dans l’espace pour les adolescents et les psychiatres ont vite diagnostiqué que j’étais bipolaire . Un vrai second choc d’apprendre cela, mais aussi pour mes parents …
À cet instant-là, mes parents ont nié et donc refusé ce diagnostic, pour eux, c’était impossible que je sois malade au point de m’enfermer ! Ils m’ont vu et entendu leur demander, les supplier en larme, de me sortir de cet asile, et c’est, bien sûr, ce qu’ils ont fait . Mes parents ne pouvaient pas me laisser là-bas dans cet état, c’était impossible ! Quand ils m’ont sortie, le corps médical de l’hôpital leur a dit qu’ils ne se rendaient pas compte que j’étais mineur et que la prochaine fois que j’y retournerais, je serais majeure et ce sera différent … Ma mère n’y croyait pas, pour elle, je n’y retournerai jamais, elle était totalement dans le déni . Ma mère ne voulait pas que sa fille soit malade bipolaire, non ! Mes parents n’ont, de tout façon, jamais voulu voir mes phases d’euphorie ou de dépression comme une maladie … Il se disait que ce n’était rien de grave, peut-être même que c’était que j’étais trop intelligente et que j’avais un fort caractère, voilà d’où venait mes phases up et down, pour mes parents ! Ils étaient tellement fiers de moi et de mes résultats, j’étais unique, voire exceptionnelle … Pour eux, c’était devenu épuisant, ils étaient dans une sorte de conflits, d’agressivité constante, ils n’en pouvaient plus psychologiquement et mentalement . Ils ne savaient pas ce qu’il fallait faire pour moi, une enfant bipolaire …
Cela à duré presque 3 ans, personne, ni moi, ni ma famille, ne voulait entendre parler de bipolarité et pourtant on était constamment en conflit et cela augmentait de jour en jour en intensité . Je me souviens comment l’ambiance dans le cercle familial était devenue insupportable, invivable . Mon père s’en est résout à en quitter le foyer familial en croyant être le responsable de toute cette situation … Il était usé, sans solution, il en a eu ras le bol, il voulait que ça cesse le plus vite possible, quelle que soit la manière, c’était devenu une vraie obsession ! Je pense qu’il ne se sentait plus à la hauteur de la maladie, de mes troubles bipolaires . Ma mère était quand même beaucoup plus forte que lui, au moins mentalement . Il faut quand même dire que ma pathologie a bouleversé la vie de ma famille, on a tous été très marqué … Quand on a une enfant malade, le schéma de vie explose, ça a été trop dur pour mon père .
Lola, ma soeur plus jeune de 5 ans que moi, a également très mal vécue ma maladie . Mes débordements et surtout le contexte familial autour de moi . Il lui était vraiment difficile d’exister, je pense, mes symptômes bipolaires prenaient trop de place . Aujourd’hui, ses souvenirs avec moi sont presque tous négatifs, c’est triste à dire, mais c’est la réalité et je peux la comprendre, enfin, j’essaye . J’étais méchante avec elle, je pouvais la fixer des yeux avec une telle intensité que si j’avais eu des couteaux, je crois que j’aurais été capable du pire … Je ne comprends pas toujours pourquoi on n’arriva pas à s’entendre comme des vraies soeurs, car elle essayait de venir vers moi avec des petites attentions gentilles, mais je ne voulais pas d’elle ! Elle a beaucoup souffert de cela, car elle aussi elle voulait être proche de moi, sa soeur ( même malade ! ) . Il faut savoir que quand j’étais en crise, par exemple contre ma mère, je pouvais devenir, non, je devenais, très violente, ma soeur avait peur pour moi, mais aussi pour ma mère alors . J’étais dangereuse dans ces moments-là, mais quand j’étais heureuse, j’allais vers ma soeur et on parlait de tout, regardait des films ensemble, etc etc … jusqu’au prochain épisode de noirceur … Pourtant, toutes mes crises étaient des appels au secours, je menaçais de me suicider, c’était mon HELP ! Ma soeur s’est beaucoup sentie exclue par mes parents, c’est vrai qu’ils cédaient à toutes mes demandes afin de ne pas me contredire et engendrer une énième crise d’hystérie . Mais ma soeur se taisait, elle ne disait rien, pas peur d’aggraver la situation certainement, elle voyait bien que rajouter un problème n’était sans doute pas la bonne solution . Elle a beaucoup pris sur elle, depuis toujours, même si elle m’en voudra toujours d’être une malade, même si elle sait que je mène un combat contre ces troubles mentaux …
Les années passèrent et je n’étais toujours pas pris en charge, presque aucun suivi, aucun traitement bipolaire et je sombrais de plus en plus dans la psychose de cette maladie . J’étais bloquée dans cette souffrance et je savais qu’elle s’intensifiait de jour en jour et que j’allais jamais en voir le bout ! Je ne m’aimais plus, me supportais plus, je détestais tout, mon corps, mon visage, ma façon de penser, ce que j’étais, ce que je disais ! J’arrivais à détester ma vie, tout quoi, même vivre devenait un fardeau ! Juste le geste de respirer, le fait que mon coeur continue de battre et que mon corps allait de l’avant, c’était insoutenable . Je ne me mutilais plus, mais j’étais passée au cap supérieur : les crises suicidaires avec tentative de suicide lors des phases de dépression . Mais en fait, ce n’était pas moi que je voulais tuer, mais cette souffrance en moi, je voulais qu’elle cesse ! Pendant ces moments-là, j’avais l’impression de tout contrôler, de savoir ce que je faisais, mais en fait non, car quand je refaisais surface, je me rendais compte que je n’étais pas moi-même ! C’est comme si quelqu’un avait pris le contrôle de ma tête et qu’il parlait mal, qui me faisait mal, c’est la limite de la schizophrénie ( d’où un état psychotique quelquefois ) ! Cette personne hurle, et moi j’étais à l’intérieur, je voyais ce qui se passait, mais je ne pouvais pas intervenir … J’étais mon propre ennemi ! Mes parents me donnaient l’impression qu’ils ne comprenaient pas à quel point je souffrais, ils ne voulaient ni l’accepter, ni le comprendre pour moi . J’étais donc très agressive, je ne supportais presque rien, facilement irritable … Je ne supportais même plus ma famille !!! À la moindre remarque qu’on me faisait, j’avais l’impression qu’on m’agressait, donc je ripostais violemment et je ne supportais pas non plus d’être frustrée . Je me souviens quand ma soeur jouait, écoutait de la musique ou venait gentiment me parler, elle était insupportable pour moi ! Ma famille était un fardeau pour moi, ma maladie n’était pas compatible … C’est pour cela que mes parents ont divorcé, enfin, c’est à cause de cela ! Je n’avais pourtant pas vraiment l’impression que ma santé mentale les travaillait plus que cela, mais en fait si, ça les affectait terriblement . Et un beau jour, le ras-le-bol général a refait surface et l’on m’a reparlé d’hospitalisation, il n’y avait plus aucune communication possible, plus de solution, j’avais tout détruit, même ma famille sans m’en rendre compte ni le vouloir, enfin, c’était ma maladie, la bipolarité ! Il y a eu pleins de tentatives de suicide, j’étais incomprise, il était impossible et impensable pour mes parents de me suivre sans risquer de me perdre … Au moment où je rentre à l’hôpital, je n’ai plus de force, épuisée par ce combat quotidien contre mes démons intérieurs, du vide en vrai, contre moi-même aussi . En réalité, je ne sais plus contre quoi ou qui me battre, c’est épuisant à la longue …
Dans la clinique où je suis hospitalisée, les médecins spécialistes ont une approche différente envers cette maladie, plus pédagogique je dirais . Ils arrivent à convaincre toute ma famille que je suis une personne qui souffre de bipolarité, mais aussi que je peux être soignée . Ça a permis à mes parents de pouvoir enfin cerner cette maladie, la connaitre et savoir comment ils devaient se comporter face à moi . Il faut savoir qu’un bipolaire non-traité entrainera inévitablement tout le monde dans sa chute, c’est ce que j’ai fait durant des années , malgré moi … Cette maladie bi polaire est destructrice et dangereuse pour tous ceux qui la côtoient ! Mais vous savez, quand on vous dit que vous avez un trouble psychiatrique, ça résonne mal dans votre tête et vous ne le prenez pas bien du tout et là, vous aurez beaucoup de gens de votre entourage qui feront de mauvaises comparaisons . Les gens ne connaissent pas ce syndrome et vont direct à la facilité, voire même préfèrent prendre la fuite ! Accepter d’être bipolaire, juste après le diagnostic ok, après, le plus difficile est le traitement, accepter de tester des médicaments, beaucoup avant de trouver le bon, tous avec leurs lots d’effets indésirables … Croyez-moi si on vous dit que vous devrez prendre des médicaments à vie, chaque jour, ne vous enchanterait pas non plus ! Le traitement quotidien des bi-polaires est lourd et dès qu’on se sent de nouveau stable ou bien dans sa peau, on est vraiment facilement tenté d’arrêter le traitement … C’est le cas de beaucoup de personnes bipolaires ! Malheureusement, le risque de rechute est dix fois plus élevé …
Aujourd’hui, mes parents restent très vigilants pour que je suive mon traitement assidûment et sans interruption, même si c’est très difficile pour ma mère à assumer, c’est comme si j’étais sous tutelle . Tel un gendarme, elle est derrière moi à chaque prise de médicament ! On rentre alors souvent en conflit avec plus ou moins de violence, mais ma mère sait que je ne suis pas vraiment moi-même quand je deviens très violente . Je ne pense pas qu’elle m’en veuille, elle encaisse beaucoup de choses ma maman … Je fais toujours des tentatives de suicide, des fois, je refuse que ma mère appelle les secours et je me vois déjà morte … Ce doit vraiment être insupportable pour ma mère quand j’y repense . Peut-être, c’est parce qu’elle s’en veut aussi de m’avoir sortie de l’hôpital la première fois, qu’on en serait pas à ce stade borderline aujourd’hui si j’y serais restée . Mais bon, ce qui est fait est fait, il faut avancer ensemble, comme me dit mon psychiatre, il ne faut pas regarder en arrière . C’est aussi comme cela que l’on commence à rétablir un contact entre moi et ma famille …
Grace à mon traitement, je suis aujourd’hui stable, même si c’est toujours difficile de faire abstraction des phases hautes, les épisodes maniaques me procuraient beaucoup de bonheur qu’aujourd’hui je n’ai plus … C’est un mal pour un bien, je ne sais pas . J’étais tellement dans l’extase, la puissance et la confiance en moi, le bien-être absolu en fait ! Durant ces phases de manie, séduire est très facile, je dégageais tellement de confiance en moi que les gens venaient inévitablement vers moi pour me parler . J’ai eu pas mal d’aventures, de petits copains, car j’étais toujours dans la séduction et que je voyais que je plaisais facilement . Je sais aujourd’hui, que la plupart des bipolaires ont une hyperactivité sexuelle, telle une vraie addiction à plaire à un maximum de personnes possibles … Moi je n’en suis jamais arrivée à un tel degré d’addictions pour le sexe, heureusement ! J’avais déjà assez de problèmes avec mes consommations excessives d’alcool et de drogues que je crois que j’aurais vraiment été irrécupérable si j’avais eu ces symptômes bipolaires à la limite de la nymphomanie ! Maintenant que je suis stable, je suis incapable d’éprouver des sentiments ou des émotions vers une personne aussi extrême qu’en période maniaque . Après, je suis quand même heureuse en étant stable, j’ai eu des moments de joie intenses, mais jamais aussi exaltants, puissants que pendant mes bouffées délirantes . En fait, c’est comme si j’étais bridée, limitée, pour mon bien-être . J’ai accepté de faire le deuil de cette personne fonceuse en hyperactivité, et grâce à cela, ça me fait plaisir de renoncer automatiquement à la Joy déprimée …
Moi et ma famille avons fait le choix de nous tourner vers l’avenir et d’accepter de bouleverser notre cercle familial à cause de cette maladie, ma bipolarité qui a détruit toute une partie de ma vie …
Sur notre page Facebook, nos fans » bipotes » donnent assez fréquemment leur avis suite aux estémoignages et conseils que nous donnons concernant la bipolarité . Certains sont des bipolaire, d’autres des proches et amis de » bipo » ! Alors, que disent nos bipotes ? Qu’en pensent-ils de la maladie bipolaire ? Quel est le vécu par rapport aux troubles bipolaire ? Vivent—ils avec un bipolaire ? Comment voient-ils ce syndrome au quotidien ? Voici donc un aperçu détaillé ( non corrigé, avec plus ou moins de fautes ! ), nous l’appellerons l’épisode 1 des avis des membres bipotes faisant partis de notre communauté de fans LeBipolaire …
Nous commençons avec Emilie qui nous raconte sa petite histoire dans son travail, elle a connu une bipolaire et ce était pas tout les jours facile … Lydie et Chamallow lui répondent également en racontant aussi leur propre expérience avec un homme bi-polaire . —> Emilie Z. : J’ai travaillé avec une personne bipolaire. Elle m’aimais bien, 1h après elle me gueulait dessus sans raison et me menaçait de pas me payer. A midi, elle me parlait comme si que rien ne c’était passé. A 15H, elle petait un plomb seule dans son bureau et si je glissais un regard vers elle, elle m’en mettait plein la tête. A 17H, elle me suppliait de rester un peu avec elle. J’ai tenu deux mois XD Lydie C. : Une relation amoureuse avec un bipolaire c est destructif faut fuir vite très vite même si les sentiments sont la car on a du mal a s en remettre après. Chamallow S. : J ai vécu avec un bipolaire je n en pouvais plus dur a gérer j ai mis fin a cette relation il m a retourné le cerveau j ai mis 6 mois a m en remettre
Sana doit vraiment bien connaître cette maladie mentale et ( essayer ) de bien comprendre les personnes qui en souffrent, mais Christelle n’est pas trop d’accord avec elle sur la notion de compassion et d’empathie … —> Sana E. : Pauvres d eux c est une maladie ne la négligez pas et surtout protégez vous et aidez ces personnes car elles sont malades Christelle P. :Les aider facile a dire !!!9 ans avec une personne bipolaire avec deux enfants qui pleurent leur pere a chaque fois quil part.non cest fini je ne laide plus je vais penser a moi et mes enfants .la vie est trop courte il faut vivre avec ceux qui nous entoure Sana E. : Oui c est vrai quand je dis qu il faut les aider je vise le côté médical mais nous ne pouvons rien faire Sana E. : oui pensez à vous ça permettra aux enfants d être mieux ..bon courage
Manue a certainement du très ( trop ) bien connaître une personne bipolaire dans le passé … —> Manue L. : ça me fait penser à une personne que j’ai tant aimer..( K-S)
Claude et Cade nous rappellent la vérité : c’est une maladie psychiatrique grave et invisible qu’il faut absolument traiter et être suivi afin de ne pas faire souffrir l’entourage … —> Claude D. : Le problème c est quelque chose qui ne se voit pas de suite ? . Grave maladie qui fat souffrir tout le monde : le malade et sa famille. Mais heureusement les traitements sont là pour stabiliser parfois. Très très difficile à vivre. Et il faut être bien entouré…A fuir si possible ! Cade B. : Attention, c une des maladies psychiatriques des plus graves.
Nathalie ne porte pas le bipolaire, qu’elle a connu, dans son coeur, sa vie a été très perturbée dans le mauvais sens du terme … —> Nathalie M. : Les bipolaires sont pour ma part de celui que je connais un être abjecte, qui m’a fait du mal, il a une façon d’être avec moi qui me rend malade. Il me dénigre physiquement, il est méchant, manipulateur, narcissique. Il ne voit que par ses dires et pour lui est le meilleur. Il a une façon de faire a vous faire sentir mal dans votre peau, a vous donner la gerbe. Il n’est pas franc en face de vous, non!!! Lui c’est a coup de SMS qu’il vous en mets plein la tête. Il est une personne a fuir a toute jambe.
Boxe a eu une petite amie bipolaire, enfin c’est ce qu’il pense ! Une longue relation ou il a pu côtoyer les différentes phases des troubles bipolaires … Aujourd’hui encore, il en souffre toujours de cette relation difficile qui ne se terminera jamais vraiment, avec des ruptures en permanence … 2 messages juste pour elle ! Ah l’amour … —> Boxe T. : Mince !!! Mon ex petite amie me semble être bi poplaire …. une relation de 10 ans ou elle vivait de grands moments de bonheur … mais ces moments ne duraient pas . Une heure d’extase puis une chute terrible ou je devais la rassurer cela depuis 10 ans . Malgré nos discutions interminable ça repartait pour 2 ou 3 jours puis rechute. Dévalorisation d elle même doute peur de dégager peur d entreprendre culpabilité permanente . Séparations à plusieurs reprises puis reprises . J ai fais tous ce qu il était possible de faire pour lui faire comprendre que je l aimais mais rien n’y à fait. .. aujourd’hui nous sommes à nouveau séparé elle me zappe … téléphone mail lettres rien n’y fait . J en souffre de savoir qu’elle ne sera jamais heureuse Boxe T. : ha la la … je n ai jamais compris pendant dix que que ma chérie était bi polaire … j ai toujours cru qu elle n allait pas bien à cause d une enfance difficile. j ai tout subit nous nous sommes puis remis plusieurs fois ensemble mais cette fois ça fais 6 mois quelle me cap à bloqué mon numéro ainsi que sa boite mail et lorsque j essaie de la voir physiquement elle est très agressive se sauve presque en courant … elle me disait qu elle n avais rien à me reprocher que le probleme venait d elle … nous sommes resté ensemble pendant 10 ans et là je ne comprends plus . chaque fois je lui pardonnais les erreurs .je ne sais plus comment agir . je suis tellement malheureux .
Quant à Angélique, qui assume son statut de bipolaire, elle est très consciente que ses épisodes maniaques et dépressifs peuvent dérangés … Pour ses troubles de l’humeur, elle se compare à une montagne russe ! Elle sait également que c’est un combat au quotidien afin de préserver son entourage …. —> Angélique R. : Faut dire ke j suis infernale moi quand je suis ds une relation. Après s dû à ma bipolarité. J suis chelou comme femme. G tellement de symptomes. J suis une montagne russe c est agaçant pr moi alors pr les autres…. Ne K. : e suis bipolaires et je fait beaucoup d’effort pour mon entourage et mon copain , même si de fois je suis invivable
Titane nous rappelle que Être bipolaire est ( malheureusement ) à la mode en ce moment … —> Titane D. : Encore du bipolaire !! Sujet d’actualité en ce moment !!
Nicolas vit avec une femme bipolaire qui a les addictions dangereuses de la bipolarité … La tristesse qu’il a pour cette personne est grande, il l’aime vraiment … —> Nicolas B. : Vivre avec une bipolaire alcoolique est invivable. On l’aime mais on ne peut rien faire. On s’ enterre malheureusement avec elle. Triste
Poulette est plutôt d’accord avec notre définition du bipolaire parue sur notre site, et nous ça nous rend content ^^ ! —> Poulette G. : trop vrai comme définition surtout à ne pas prendre à la légère
B-ty trouve le sujet bi polaire très intéressant et se demande comment éviter qu’un patient ne rechute en arrêtant son traitement bipolaire ? —> B-ty C. : Très intéressant et comment en être sûr si la personne refuse tous soins ?!
Pour Gwen et Chris, vivre avec un bipolaire n’est pas possible et c’est très dangereux !!! —> Gwen R. : J’ai été avec un bipolaire et franchement c’est invivable Chris T. : Idem..Je dirais invivable et dangereux..
Emma se retrouve dans beaucoup des symptômes bipolaire et accuse le coup, mais elle sait que ses amis sont présent pour elle . —> Emma O. : Un peu moi heureusement que mes amies ont compris que j le faisait pas exprès
Pochette trouve que tout le monde est un petit peu bipolaire !!! Et si elle avait raison ??? —> Pochette L. : Qui l’est pas ,franchement ,@-}—
Voilà un bipote qui a fait notre test bipolaire et qui a obtenu le résultat maniaco dépressif . Bouboune s’en doutait bien, les dépressions bipolaire, elle connait ! Sandra aussi a passé le test et elle est bien maniaco dépressive, mais elle reste sans traitement … —> Bouboune M. : plus de 35 bipolaire … j’ai fais le test afin de confirmer pour quoi je suis suivie car j’ai fais une dépression sévère en janv 2014 qui a duré + de 2 ans avec hospitalisation, durant ce suivi j’ai été diagnostiquer bipolaire … à l’heure d’aujourd’hui je suis toujours sous traitement assez costaud pour la dépression et la bipolarité,apparemment je l’ai pour encore un bout de temps ainsi que d’un suivi par psychiatre et psychologue… bon courage à vous tous qui comme moi se battent chaque jour contre cette » putain » de maladie Sandra R. : Bon ben bipolaire … C’est juste un petit 37 … C’est bien ce qu ils m’avaient pronostiqué en 2009… Mais pour l’instant je tiens sans traitement depuis 2012…
On continue avec nos bipotes testeur : Kelly et Laurence ont fait le bipolaire test, mais sans trop y croire on dirait … —> Kelly M. : mince je suis » Normal » ( c est eux qui le disent lol) . moi qui change d avis 5 fois en 3 mins Laurence B. : on m a toujours dit de consulter un psy!
Elisabeth pense q’il ne faut jamais tomber entre les mains d’un bipolaire ! Pour elle, ce sont tous des manipulateurs … Fafa, Samuella et Chacha essaye de relativiser même si elles savent que les malades bipolaire peuvent être dangereux si ils ne sont pas soignés . —> Elisabeth M. : J ai eu le malheur d en connaitre un !! Un vrai malade manipulateur , a fuir vite Fafa C. : Môi une meuf à mon ex cé grave ça. Trop chelou mais une maladie qu’on soigne bien Fafa C. :Oui grave cette maladie mais Voila Samuella D. : Une maladie qui détruit bcp aussi bien la personne que le la conjoint(e) Cacha T. : Toute a fait accord avec vous
Sam, lui, connait bien cette maladie mais il est confiant et ne pense pas qu’elle soit si grave … —> Sam B. : Alalala la bipolarité, un fléau Mais pas fataliste
Jessica se pose beaucoup de questions, entre autres est ce que la bipolarité est à vie ? Christina lui répond et s’explique … —> Jessica B. : Je me suis toujours posé la question, est ce que la bipolarité peut partir où est ce qu’il y aurais un moyen de plus l’avoir? Christina L. : Non c’est a vie tu nais avec tu peux te soigner et vivre avec!!! Mais surement pas en guerir!!! Ceci dit avec un traitement adapté et un entourage compréhensif c’est tout a fait possible de vivre normalement Christina L. : Pas de soucis j’ai été diagnostiquée a l’âge de 30 ans j’en ai 44 maintenant c’est pas marrant tous les jours mais tu vois je vis et je fais encore des projets =D
On finit avec Jean Marc qui trouve que la bipolarité est épuisante à la longue … —> Jean Marc C. : C’est épuisant une bipolaire… Je suppose qu’un mec bipolaire également ?
C’était les avis et réactions de nos fans et bipotes via les réseaux sociaux . Et vous, quelles sont vos réactions et avis sur cette maladie ??